Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Notes Secrètes d’un Gourou
Hier j’avais pensé embarquer sur un bateau pour Barranquilla mais je n’ai pas pu car ma petite fille Hipatia est tombée malade. Cela m’inquiétait un peu, car j’avais besoin de donner une conférence à Barranquilla pour de nombreux frères et sœurs spirituels, mais si je veux bien remplir mes devoirs envers l’humanité, je dois commencer par remplir les devoirs de mon foyer.
Il y a un proverbe vulgaire qui dit : « La charité commence à la maison. » L’amour est la loi. Celui qui ne sait pas remplir les devoirs de sa maison saura encore moins remplir ses devoirs envers l’humanité et le cosmos.
Que dirait-on d’un maître qui part en voyage en laissant derrière lui un enfant malade ? J’ai engendré mes enfants dans le passé avant d’atteindre la haute initiation. Aujourd’hui, il m’est totalement interdit d’engendrer à nouveau des enfants. Cependant, ma maison doit servir d’exemple à mes concitoyens, car un maître doit être un citoyen exemplaire.
Samael Aun Weor est déjà un ange. Samael Aun Weor est mon vrai Être. Samael Aun Weor est mon Être réel.
Physiquement, mon humble personne doit être un citoyen exemplaire, car je suis le bodhisattva d’un maître. Donc, je suis un homme, et mon Être est un ange. Mon ange (Samael) travaille dans le cosmos. Il est le cavalier du chapitre 19 : 11-16 de l’Apocalypse, et Moi, son bodhisattva, vis physiquement comme un homme parmi les hommes. C’est le mystère de la double personnalité, l’un des plus grands mystères de l’ésotérisme. Le bodhisattva d’un maître est composé de tous les extraits psychiques, ignés et éthériques, qui deviennent quelque chose comme le substractum des corps inférieurs.
Le bodhisattva devient l’âme humaine du maître. Nous avons deux âmes : l’une divine et l’autre humaine. L’âme divine est l’âme spirituelle ou corps bouddhique du maître. L’âme humaine est l’âme éthérique (bodhicitta) et ignée extraite du corps causal d’un être humain, ainsi que l’âme extraite de ses véhicules inférieurs (astral et mental).
En synthèse, on pourrait dire que tous ces extraits d’ame de l’âme humaine s’exprimant à travers les corps mental, astral et éthérique est ce que nous appelons le bodhisattva d’un maître, qui vit comme un homme parmi les hommes, lorsqu’il s’incarne dans un corps physique. Ainsi il est dit qu’après être entré dans le nirvana, le Bouddha envoya son bodhisattva pour finir son travail. Et son bodhisattva a terminé le travail à merveille, sous la direction d’un instructeur intérieur nommé Shankaracharya. Shankara est un rayon de la lumière primitive, il est une flamme.
Alors, mon humble personne qui ne vaut rien n’est que le bodhisattva du Maître de la Fraternité Blanche Samael Aun Weor, et logiquement, je dois remplir mes obligations et responsabilités de tout bon citoyen.
J’ai donc médité aujourd’hui, 2 mars 1952, dans cette humble cabane où j’habite au bord de la mer des Caraïbes, et pendant que j’écris, j’entends le grondement de la mer qui jette ses griffes inlassables sur la plage. Quelle mer tenace ! On ne se lasse pas d’aller à la plage. Et enfin sa ténacité triomphera lorsqu’elle aura englouti ces continents où vit la race Aryenne. Alors l’humanité de lumière habitera une île de l’Océan Pacifique Sud, et enfin nous tous, les bodhisattvas, serons totalement absorbés dans l’Intime pour entrer dans cette félicité ineffable du Nirvana.
Notre rituel Gnostique déclare :
« Toast! Oui! Toast à Nut, à Nut, volupté ! »
La volupté sexuelle et amoureuse a un nom mantrique, qui est Nut.
Le Symbole Égyptien de la Mère Divine Nut Étendue sur Geb
La volupté sexuelle est indescriptible. C’est l’Abraxas de nous les Gnostiques. C’est le feu de la vie. C’est Nut, la grande puissance qui éveille la Kundalini et nous transforme en dieux. C’est cette jouissance solennelle de la relation sexuelle.
La jouissance de Nut est le souffle de Dieu et ne peut donc jamais être mauvaise. La jouissance sexuelle de Nut est une jouissance légitime des êtres humains, mais nous devons apprendre à porter un toast à Nut sans nous blesser. Notre devise est the-le-ma. Ce mot Grec est le nom mantrique de « volonté ».
« Vous allez chez les femmes ? N’oubliez pas le fouet ! » s’exclame Frédéric Nietzsche. Ce fouet est le fouet de la volonté ; c’est le fouet qui nous permet de dominer la bête et de profiter de Nut sans nous faire de mal. Nut fait de nous des dieux, c’est pourquoi le maître, levant le calice, s’écrie :
« Toute puissante seité ! Séité cosmique ! Toi, dont l’éclat éclaire les mondes ; Toi, qui es le souffle qui fait tout trembler et secouer, avec le signe de la croix (fait le signe de la croix) je Te conjure, Être grand, afin que tu apparaisses sur ton trône du globe solaire. Ouvre donc le chemin, la porte de la création, et trace un chemin de relation entre nous, et que ta lumière éclaire notre compréhension et ravive notre cœur. Que ta lueur s’infiltre et enflamme notre sang afin que nous puissions réaliser notre incarnation. »
En effet, c’est ainsi que le maître chante à Nut, volupté !
Tout le secret réside dans le fait que le mari et la femme se connectent sexuellement et se retirent de l’acte sexuel sans répandre le semen. C’est le secret solennel de Nut. C’est ainsi que nous invoquons Isis dans la flamme du serpent. C’est pourquoi Isis s’exclame :
« Tu pourras venir dans mon sein et te réjouir, laissant une traînée d’encens prolongée. Tu donneras tout, absolument tout, pour un seul de mes baisers. »
Et le Maître répond à Isis :
« Tu donneras aussi tout pour un de mes baisers. »
Et le gardien, symbole de la force de la volonté, finit par s’exclamer :
« Mais, quiconque dans la gloire de ce moment donne de la poussière, tout lui sera refusé, tout sera perdu pour lui. »
Par conséquent, nous, les hommes, avons besoin de volonté pour profiter d’Isis sans renverser le semen, c’est tout. Notre devise est the-le-ma (volonté).
Invoquons le feu ! Adorons le feu de Nut en nous écriant : « Abraxas, Abraxas, Abraxas », et n’oublions pas que notre rédemption est dans le feu de Nut. Et appelez les maîtres quotidiennement en chantant les mantras rituel suivant :
E.U.O.E., E.U.O.E., E.U.O.E., I.A.O. (Ἰάω)
Sabaoth (Σαβαώθ)
Kirie Abraxas (Κύριε Αβρασαξ)
Kirie Mitras (Κύριε μήτραs)
Kirie Phalle (Κύριε Φαλλε)
E.U.O.E. Kirie Phalle (Κύριε Φαλλε)
E.U.O.E. Pan (Πάν)
E.U.O.E. Pan (Πάν)
E.U.O.E. Ischurion (Ισχυριων)
E.U.O.E. Athanaton (Αθανάτων)
E.U.O.E. Abroton (αβρωτον, de αβρωτος)
E.U.O.E. I.A.O. (Ἰάω)
Chaire Phalle (Χαίρε Φαλλε)
Chaire Pamphage (Χαίρε παμφαγε)
Chaire Pangenetor (Χαίρε παγγενετωρ)
Hagios, Hagios, Hagios (Χαγιος, Χαγιος, Χαγιος)
I.A.O. (Ἰάω)
Vocalisez ces mantras après avoir pratiqué la magie sexuelle pour invoquer les maîtres, en leur demandant de vous aider à éveiller la Kundalini. Ainsi les maîtres viendront vous aider.
Après une nuit de navigation, je suis revenu de Barranquilla. Dans cette ville, j’ai donné quelques conférences ésotériques aux frères et sœurs spirituels. Misérables êtres ! Cela ne me dérange vraiment pas de les appeler des « perroquets » spirituels. Ces gens ne savent rien. Au fond ce ne sont que de misérables théoriciens, pleins de théories et encore de théories, mais ils ne savent vraiment rien. Ils se sentent tous comme des « maîtres ». Ils ont une vanité et une fierté déconcertantes, et ils passent des heures à parler comme des perroquets – oui, des perroquets sans réalisation. J’y connais des gens très intellectuels, qui sont en effet au fond de vrais ânes intellectuels. Ils n’ont même jamais eu un aperçu de la clairvoyance, néanmoins ils attendent de se désincarner pour voir et ressentir les mondes internes, et pourtant ce sont soi-disant de grandes personnes spirituelles, et ils déambulent dans les salles de conférence avec un air majestueux, prétendant une fraternité qu’ils n’ont jamais ressentie. Ce sont les frères et sœurs spirituels…
Je connais des êtres plus simples. Je connais de vrais initiés qui travaillent directement sous la direction du collège sacré des initiés de la Fraternité Blanche, au sein des mondes suprasensibles, et pourtant ils sont totalement illettrés.
Je connais de vrais initiés illuminés qui savent comment entrer dans les mondes internes quand ils le souhaitent, et pourtant dans le monde physique ils n’ont jamais lu un seul livre de spiritualité. Ils n’ont aucune théorie dans leurs têtes, et ils sont des millions de fois plus avancés que ces fameux perroquets en cage, le peuple « spirituel ».
Je suis convaincu que les théories ne font rien d’autre que briser les pouvoirs cachés d’une personne. En pratique, j’ai pu le vérifier. J’ai enseigné la pratique de la projection astrale à de nombreuses personnes, et ceux qui n’avaient pas falsifié leur mental avec autant de théories pouvaient facilement apprendre à entrer et à sortir de leur corps physique à volonté, mais les perroquets spirituels ont appris que la projection astrale « est très difficile ». Parce qu’ils ont falsifié leur mental avec la folie de l’intellect, ils ont brisé leur corps mental et perdu tous leurs pouvoirs.
J’ai vu que l’intellectualisme vampirise, aspire et absorbe toutes les forces psychiques de l’Être, et c’est ainsi que je comprends que les perroquets spirituels n’ont pas assez de force pour sortir consciemment dans leur corps astral.
L’état de ces êtres est vraiment lamentable. Je leur ai parlé, mais ils ne me comprennent pas. Leur mental est tellement pétrifié dans leur cerveau que lorsqu’un véritable adepte leur parle, ils interprètent simplement tout comme fantastique et illusoire. Parce que le mental d’un adepte échappe à ce matérialisme grossier auquel il est si soumis, et comme il ne peut le comprendre, il se résout plutôt à critiquer et à ridiculiser. C’est l’état de compréhension de ces misérables perroquets spirituels.
Les écoles spirituelles sont totalement intellectuelles. Au sein de ces écoles, le mental humain décide de se séparer de l’Intime pour s’enfermer dans les théories. C’est pourquoi j’affirme : toutes les écoles spirituelles de ce siècle sont noires.
Comprenons par noir comme tout divorcé de l’Intime. Dans un passé lointain, il y avait d’authentiques écoles de mystère dans le monde physique, mais aujourd’hui, ces écoles d’instruction interne doivent être recherchées dans notre univers intérieur. Les écoles spirituelles actuelles du monde physique sont toutes, absolument toutes, des repaires de magie noire.
Maintenant à Barranquilla (Colombie) il y a une autre école. Certains malins de Caracas (Venezuela) ont décidé de fonder une autre école appelée « L’Ordre du Verseau », et il semble que le business fonctionne pour eux… ils ont déjà des terres, des propriétés, etc., dans certains pays. Ils parlent d’un certain Ferrière qu’ils présentent comme un avatar, et bien sûr ils recrutent des imprudents pour faire grossir la vache.
Néanmoins, les perroquets de la spiritualité couvrent leurs faiblesses avec cette déclaration paroissiale selon laquelle ils ont besoin de ces soi-disant écoles pour apprendre les bases. Quels imbéciles. Vingt siècles se sont écoulés depuis que le Christ est venu sur terre et ils n’ont toujours pas appris les bases, les premières lettres… Ces imbéciles croient qu’ils peuvent se moquer de la sainte doctrine du Nazaréen en toute impunité. Ces imbéciles croient que l’apprentissage des théories est la façon dont ils se libéreront. Ces insensés ne veulent pas réaliser cette maxime du Christ qui dit ainsi :
« Mais cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice ; et toutes ces choses vous seront ajoutées. » —Matthieu 6:33
Lequel de ces idiots a accompli le plus grand commandement de la loi de Dieu ?
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme, et de tout ton mental, et ton prochain comme toi-même. » —Luc 10:27
Lequel de ces eunuques de l’entendement est capable de baiser le fouet du bourreau ?
Lequel d’entre eux accomplit le sixième commandement de la loi de Dieu, qui dit : « Tu ne forniqueras pas ?
Imbéciles, idiots ! Qui d’entre vous a atteint la chasteté parfaite ?
Croyez-vous que vous pouvez remplacer la loi de Dieu par des théories et des quotas de vos écoles ténébreuses ?
Crétins ! Ne savez-vous pas que vous êtes le temple du Dieu vivant éternel, et que le Très-Haut habite dans votre cœur ?
Quand vous dit-on que Dieu est dans votre cœur ? Quand?
On vous a enseigné le Notre Père précisément pour que vous appreniez à converser avec votre Dieu intérieur, et pourtant vous cherchez des échappatoires dans les écoles. Comme vous êtes stupides !
Croyez-vous peut-être que vous pouvez en savoir plus que Dieu ?
Si vous compreniez le pouvoir magique du Notre Père… Si vous compreniez ce que signifie ce grand don de Dieu, alors vous diriez : « Donne-moi à boire, Seigneur, donne-moi à boire. » Et Dieu vous donnerait à boire à cette fontaine de vie éternelle, et celui qui boit à cette fontaine n’aura plus jamais soif.
Un Notre Père bien prié prend au moins une heure.
Vous devez fermer les yeux et séparer votre mental des choses extérieures. Endormez-vous un peu, puis concentrez votre mental sur l’Intime, aimant l’Intime, adorant l’Intime, et méditant profondément sur chaque mot du Notre Père dans son contenu conceptuel, comme si on conversait familièrement avec le Père qui est l’Intime, le bien-aimé qui réside à l’intérieur… au plus profond… au plus profond de notre cœur…
C’est ainsi que nous pourrons converser avec le maître intérieur, et après un certain temps nous entendrons sa voix, et nous verrons son visage, et il nous enseignera la profonde sagesse divine. Alors, quel est le besoin d’écoles si le maître est à l’intérieur et qu’il nous appelle ?
Purifions-nous, mes frères et sœurs, afin que le maître puisse nous enseigner. N’allez pas chercher des échappatoires. Pratiquez les enseignements du Nazaréen et vous aurez résolu tous vos problèmes.
Ce chapitre est tiré du livre Notes Secrètes d’un Gourou par Samael Aun Weor.