Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Les Mystères Majeurs

« Puis on me remit une canne de roseau, une sorte de baguette, en me disant : Lève-toi et mesure le temple de Dieu, l’autel et les adorateurs qui s’y trouvent » (Apocalypse XI, 1).

Ce roseau, c’est notre colonne vertébrale. Le long de cette canne de roseau, il y a un canal par lequel monte le feu de l’Esprit-Saint, partir de nos organes sexuels. Ce feu de la Pentecôte ressemble à un serpent ardent et terriblement divin.

L’important, c’est de savoir aimer sa femme ou son mari. L’important, c’est de nous retirer de l’acte sexuel sans répandre notre Semen. Ainsi s’éveille le feu de l’Esprit-Saint. Ainsi s’élève le Serpent ardent, à partir de nos organes créateurs. Il n’y a rien de plus sublime que l’amour, le baiser et l’acte sexuel. Lorsque nous ne répandons pas le Semen, celui-ci est alors transmuté en vapeurs séminales ; les vapeurs séminales sont transmutées à leur tour en énergie ; les énergies sexuelles se bipolarisent en positives et négatives. Les énergies positives sont solaires, les énergies négatives sont lunaires.

Ces courants solaires et lunaires montent jusqu’au cerveau. Les courants solaires sont en relation avec la fosse nasale droite et les courants lunaires avec la fosse nasale gauche. Deux cordons nerveux sympathiques partent de nos organes sexuels. Ces deux canaux s’enroulent autour de la moelle épinière et s’élèvent jusqu’au cerveau. Les courants solaires et lunaires montent à l’intérieur de ces deux conduits jusqu’au calice sacré qu’est le cerveau.

Remplis ton calice, mon frère, avec le vin sacré de la lumière. « Et j’enverrai mes deux témoins et ils prophétiseront pendant mille deux cent soixante jours, revêtus de sacs » (Apocalypse XI, 3). Les deux nerfs sympathiques sont les deux témoins. Ce sont les deux cordons sacrés qui pendent dans le dos de Xilonen, tel qu’on peut le voir dans une sculpture aztèque symbolique. « Ce sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Dieu de la terre. Et si quelqu’un veut leur faire du mal, un feu sort de leur bouche pour dévorer leurs ennemis. Si quelqu’un veut les malmener, c’est ainsi qu’il lui faudra périr » (Apocalypse XI, 4-5).

Nos deux cordons sympathiques sont terriblement divins. Quand les atomes solaires et lunaires s’unissent dans l’os coccygien, alors s’éveille le Serpent de feu ardent. C’est pourquoi les deux témoins ont un pouvoir tellement terrible.

« Ils ont pouvoir de fermer le ciel, afin qu’il ne tombe nulle pluie pendant les jours de leur prophétie, et ils ont pouvoir sur les eaux, pour les changer en sang, et de frapper la terre de mille fléaux aussi souvent qu’ils le voudront » (Apocalypse XI, 6).

Comme ils sont beaux, dans le dos de la déesse aztèque Xilonen. Ce sont eux qui éveillent le Serpent de feu, appelé Kundalini par les Hindous. Les Aztèques appellent ce Serpent Quetzalcoatl et ils le représentent par le serpent à sonnettes.

C’est le feu de l’Esprit-Saint. Quand le Serpent s’éveille, il siffle comme sifflent les serpents en chair et en os. Son sifflement doux et paisible est comme un son divin, semblable à celui que produisent les sonnettes du serpent, ou comme la « voix subtile » du grillon. Ce Serpent sexuel s’éveille par le baiser ardent et par la Magie sexuelle.

Ce Serpent est septuple dans sa constitution interne. Ce Serpent a le pouvoir d’ouvrir les sept Eglises de notre colonne vertébrale et de nous convertir en Dieux. Seuls les deux témoins ont le pouvoir de l’éveiller et d’ouvrir les portes du ciel. La formule pour éveiller le Serpent est la suivante : « Introduire le membre viril dans le vagin de la femme et nous retirer sans répandre le Semen ». Au fur et à mesure que l’étudiant pratique la Magie sexuelle, au fur et à mesure qu’il se purifie, il recevra dans sa conscience, inévitablement, les neuf Initiations des Mystères Mineurs. Ces neuf Initiations ne sont que le sentier probatoire ésotérique. Il se peut que l’étudiant ne se rende pas compte, dans le monde physique, de ces choses secrètes des neuf Initiations des Mystères Mineurs. Tout cela se passe dans la conscience et si l’étudiant ne sait pas ramener ses souvenirs au cerveau physique, alors il ignorera, dans le monde physique, ces choses qui se passent en lui, ces choses si intimes de la conscience.

Les deux témoins ont le pouvoir d’éveiller en nous le feu de l’Esprit-Saint. Le Serpent s’élève peu à peu, au fur et à mesure que nous nous purifions.

C’est ainsi que nous nous préparons pour les sept Initiations des Mystères Majeurs. Les Mystères Mineurs ne sont que le sentier préparatoire aux Grands Mystères. Les Mystères Mineurs constituent également une chaîne que nous devons rompre, et elle se rompt seulement quand nous accédons aux Mystères Majeurs.

Les deux témoins ont le pouvoir d’élever le Serpent jusqu’à l’atome du Père, qui réside à la racine du nez. Nous recevons alors la première Initiation des Mystères Majeurs. Transmutez vos énergies sexuelles et retirez-vous des écoles spirituelles ; ce sont des antres de fornication, de sodomie, d’homosexualité et de masturbation mystique.

Nous avons connu en Colombie un homme qui se disait maître ; cet homme était toujours entouré d’enfants, jusqu’au jour où la police découvrit que c’était un corrupteur de mineurs, un homosexuel, un inverti. Ce magicien noir se disait un bouddhiste libre. Les imbéciles pensaient : c’est un grand maître, et c’est pour cela qu’il est toujours entouré d’enfants. Tous s’inclinaient devant le vénérable maître Cardonal, c’était le nom de ce mystique pédéraste. Là-bas vit encore une pauvre vieille spirite qui vénère le « maître » Cardonal. Cette pauvre aïeule joue aux échecs avec Jésus-Christ en personne, côtoie Dieu lui-même et dirige une association de fornicateurs appelée « Société de la Fraternité Universelle ».

Nous avons connu un disciple de Cherenzi qui s’est masturbé pendant vingt-cinq ans ; ce monsieur était un mystique qui vénérait Cherenzi, le « chantre des vices agréables ».

Voilà la spiritualité du vingtième siècle : un horrible et répugnant mélange de mysticisme et de fornication, de lascivité, d’adultère, d’homosexualité, d’escroquerie, de vol mystique, d’exploitation, de corruption, etc. Tous ces fornicateurs pervers, ces immondes canailles, se font passer pour des maîtres sublimes, des gurus, des avatars, des grands réformateurs, etc. Personne, aujourd’hui, ne veut être petit, tous se croient grands et puissants. Nous, nous vous disons : pratiquez la Magie sexuelle et éloignez-vous pour toujours de ces antres de perversité. Cherchez votre Je suis interne. Il est le seul qui puisse vous sauver. « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, le premier et le dernier. Heureux ceux qui gardent mes commandements ; ils posséderont l’Arbre de la Vie et ils pourront pénétrer dans la Cité par les portes. Dehors les chiens (les théosophes, rosicruciens, spirites, catholiques, protestants, etc.), les sorciers, les corrompus, les assassins, les idolâtres et tous ceux qui aiment faire le mal » (Apocalypse XXII, 13-15). Les deux témoins ferment les portes de l’Eden à tous ces pervers. Les deux témoins sont terriblement divins. Ils ont le pouvoir de fermer le ciel afin qu’il ne tombe pas de pluie durant les jours de leur prophétie, et ils ont le pouvoir de changer les eaux en sang et de frapper la terre de toutes sortes de maux.

En Inde, les deux témoins sont appelés Ida et Pingala.

Il faut pratiquer la Magie sexuelle et nous tenir à l’écart des « maisons de tolérance » que sont les écoles spiritualistes.

Nous avons connu un foyer où l’épouse, malheureusement, avait l’absurde manie de vouloir réunir les écoles. Le mari revenait chez lui, après une dure journée de travail, et au lieu de la paix, de la tendresse et du repos auxquels il aspirait, ce qu’il trouvait c’était le tumulte d’un rassemblement de théosophes, rosicruciens, spirites, sectateurs de l’Ordre du Verseau, francs-maçons, etc. Le piaillement insupportable de toute cette basse-cour empêchait le pauvre homme de se détendre, à tel point que le foyer finit par être brisé. Le mari se trouva une autre femme, tandis que son épouse restait avec sa cage de perroquets.

Le spiritualisme de notre siècle est vraiment nauséeux ; toutes ces cages de perroquets sont remplies de voleurs mystiques, de prostituées sublimes, de divins imposteurs, de commérage ineffable, d’assassins d’âmes, etc. Celui qui donne un emploi à un spiritualiste s’expose à être volé par lui ; celui qui donne l’hospitalité à un spirite peut être assuré qu’il va perdre sa femme ou sa fille ou ses biens.

Nos frères spiritualistes sont extrêmement dangereux et, naturellement, ils trouvent toujours une échappatoire pour éluder le très grave problème que nous leur exposons ici ; cette soupape d’échappement, c’est le mot haine. Ils affirment que nous avons de la haine pour parler ainsi, et ils nous présentent un Christ inventé par eux : un Christ faible, efféminé, tolérant envers le délit, complice des prostituées et des pharisiens, un Christ lâche qui n’a pas chassé les marchands du temple, un Christ qui n’a pu traiter d’hypocrites les très saints pharisiens, un Christ qui n’a pas condamné les docteurs de la Loi, un Christ qui n’a pas qualifié les ténébreux de perverse engeance de vipères, etc.

Ces gens commettent un horrible sacrilège ; ils flagellent tous les jours le Seigneur.

Quant à nous, nous ne pouvons être complices de la délinquance, c’est pourquoi nous dénonçons le délit ; nous n’aimons pas cacher les délits. Nous oeuvrons pour un Gnosticisme décent, propre, digne, chevaleresque et honnête. Moins de verbiage et davantage de faits.

Nous voulons un Gnosticisme pratique, sans masturbations mystiques, sans jacasseries, sans cochonneries. Nous devons nous laver et nous parfumer moralement.

Il nous faut apprendre à voyager en corps astral de façon consciente. Il nous faut ressusciter nos deux témoins à l’aide de la Magie sexuelle ; ainsi s’éveille le feu pentecôtal. Le feu brûle les scories, les larves, les immondices. Nous pénétrons alors dans les Mystères du feu, et ainsi nous nous christifions.

Cette idée de vouloir réunir et associer les écoles de fornicateurs et de prostituées, c’est le comble de l’absurde. Dans la nouvelle ère, le monde sera d’abord mis à feu et à sang. La nouvelle ère signifie la mort pour toutes les écoles spiritualistes de notre siècle.

Nous terminerons ce chapitre en précisant ce que nous comprenons par le terme « spiritualisme » : dans le spiritualisme nous englobons toutes ces vaines cages de perroquets que l’on appelle Théosophie, Rose-Croix, Rosicrucisme, Spiritisme, Médiumnisme, Martinisme, Maçonnerie, Ordre du Verseau, Mazdaznan, Cercles de communion de la pensée, Anthroposophie, Frères du Dharma, Krishnamurtianisme, ainsi qu’une foule d’autres écoles, loges, cellules, groupes et sectes remplies de fornication mystique, d’intellectualisme stérile et d’absurde fanatisme.

Ce chapitre est tiré des Les Mystères Majeurs (1956) par Samael Aun Weor.

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