Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Le Mystère de la Fleur d’Or
Il est incontestable que les ovaires émettent un œuf tous les vingt-huit jours, lequel est recueilli dans l’une des trompes de Fallope et conduit sagement à l’utérus des prodiges, où doit avoir lieu la rencontre avec le germe masculin (spermatozoïde) si une nouvelle vie doit commencer.
Le Sahaja Maïthuna, le Yoga du Sexe, avec tous ses Asanas Tantriques et son fameux « Coïtus Reservatus », même s’il limite la quantité des fécondations, ne constitue en aucune façon un obstacle pour quelques conceptions.
Un spermatozoïde mûr peut s’échapper durant le Sahaja Maïthuna pour réaliser la fécondation.
Il s’avère intéressant que des six ou sept millions de spermatozoïdes que n’importe quel profane commun et courant perd dans un coït, un seul heureux spermatozoïde parvienne à pénétrer dans l’ovule.
Il est ostensible que le spermatozoïde fécondant capable d’entrer dans l’œuf possède une grande force.
Il n’est pas superflu de souligner l’idée que la dynamique du spermatozoïde fécondant est due à l’Essence qui retourne se réincorporer.
Il s’avère donc manifestement absurde de renverser la Coupe d’Hermès, de perdre plusieurs millions de spermatozoïdes quand, en réalité, il n’est nécessaire que d’un seul spermatozoïde fécondant.
Nous, les Gnostiques, nous créons avec le pouvoir de Kriya Shakti, le pouvoir de la Volonté et du Yoga ; jamais de notre vie nous ne renversons la « Coupe du Mercure des Sages ».
Il n’y a pas, dans la vie, de force plus puissante dans son expression que l’effort que font les germes masculin et féminin pour se rencontrer.
L’utérus est l’organe sexuel féminin où se développe le fœtus ; le vestibule de ce monde où la créature se prépare pour son avènement.
On nous a dit avec une grande justesse qu’il est possible de choisir et déterminer volontairement le sexe de l’enfant ; cela est possible lorsque la loi du Karma le permet.
Dans l’imagination de tout homme existe toujours le prototype vivant d’une beauté féminine idéale.
Dans l’imagination de toute femme, il ne manque jamais d’exister quelque prince charmant ; ceci a déjà été démontré.
Si, au moment du coït, prédomine le désir masculin, le fruit de l’amour sera une femelle.
Si, au moment précis de la copulation, ressort le désir féminin, le nourrisson sera un mâle.
En nous basant sur ce principe, nous pouvons formuler que si les deux, Adam-Ève, se mettent d’accord pour créer, nul doute qu’ils peuvent déterminer volontairement le sexe de la créature.
Si, au moment transcendant de la copulation chimique, mari et femme, d’un mutuel accord psychologique, désirent vraiment un fils, le résultat manifeste sera un garçon.
Si, au moment merveilleux du coït métaphysique, elle et lui désirent ardemment une fille, le résultat sera une fille.
Il est écrit avec des charbons incandescents dans les pages du livre de la vie, que toute conception se réalise sous les influences cosmiques de la Lune en Cancer.
La mort et la conception se trouvent en relation intime. Les extrêmes se touchent. Le sentier de la vie est formé par les traces de pas du cheval de la mort.
Les derniers instants de l’agonisant se trouvent associés aux délices érotiques des couples qui s’aiment.
À l’ultime seconde de la vie, au moment précis où nous exhalons le dernier souffle, nous transmettons au futur organisme qui nous attend au-delà du temps et de la distance une certaine configuration cosmique particulière qui vient se cristalliser dans l’œuf fécondé.
C’est par l’intermédiaire du cordon d’argent, le fameux Antakarana, que nous sommes connectés au spermatozoïde fécondant.
Mais l’Essence, précisons-le, ne pénètre dans le corps physique qu’au moment où nous faisons notre première inspiration.
Ce chapitre est tiré de Le Mystère de la Fleur d’Or (1971) de Samael Aun Weor.