Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Le Chemin Étroit
Nous avons parlé dans le chapitre précédent de l’abominable organe Kundartigateur ou queue de Satan, et nous avons dit en toute clarté que celui-ci est un feu électronique sexuel luciférien qui descend à partir de l’os coccygien, situé à la base de l’épine dorsale, et se projette vers le bas, vers les enfers atomiques de l’homme.
Nous avons dit qu’à cause d’une regrettable erreur de la part de certains individus sacrés, l’humanité avait développé autrefois cet organe Kundabuffer, qu’elle avait heureusement perdu par la suite.
Le feu électronique sexuel projeté incorrectement vers les enfers atomiques ressemble à présent à un serpent enroulé trois fois et demie à l’intérieur d’un centre magnétique situé dans le coccyx.
Le feu électronique solaire dans son aspect positif nous mène, bien entendu, à la libération finale, mais aucun être humain n’est libre des flammes négatives ou feu Kundabuffer.
Les investigations ésotériques en sont venues à nous démontrer que dans les bas-fonds atomiques de la bête intellectuelle erronément appelée homme, il y a le feu infernal.
Si ces mondes merveilleux et resplendissants qui peuplent l’espace infini sont de simples granulations du Fohat positif solaire, nous pouvons également affirmer sans crainte de nous tromper que ces mois-démons que nous portons à l’intérieur de nous se trouvent à être de simples cristallisations de cette force Fohatique négative et aveugle de l’organe Kundabuffer.
La victime innocente des toutes ces granulations du fohat sexuel négatif, c’est toujours la conscience, l’Essence, la Bouddhata, cet embryon d’âme que toute créature porte à l’intérieur d’elle-même.
Il est lamentable que notre conscience soit emprisonnée dans ces multiples mois-démons qui forment dans leur ensemble l’ego lunaire, le moi-même, le soi-même.
Il n’existe pas d’individualité véritable dans la pauvre bête intellectuelle. Chaque idée, chaque sentiment, chaque mouvement, chaque sensation, chaque désir, etc., ne sont que de simples manifestations psychologiques de mois distincts, différents, qui ne sont jamais reliés entre eux ni coordonnés d’aucune façon. Un moi quelconque suit mécaniquement tel autre moi, et certains se paient même le luxe d’apparaître accompagnés, mais sans aucun ordre ni système.
Ces Mois sataniques, ces horribles cristallisations du feu sexuel négatif, sont au fond épouvantablement subconscients et bestiaux.
Chacun de ces mois-diables a dérobé notre conscience, notre vie, notre Essence ou matériel psychologique.
Chacun de ces mois sataniques ne représente à un instant donné qu’une infime partie de toutes nos fonctions psychologiques, mais il croit être le seigneur, l’unique, le tout.
Le moi qui jure aujourd’hui un amour éternel à une femme est remplacé le lendemain par un autre moi qui n’a rien à voir avec ce serment, et comme il est tout à fait normal, le sujet s’en va en laissant la malheureuse femme bien désappointée.
Le moi qui jure aujourd’hui fidélité devant l’autel gnostique est plus tard remplacé par un autre moi qui n’a rien à voir avec ce serment, et le sujet se retire alors de notre Mouvement Gnostique en laissant tous les frères dans l’étonnement.
La bête intellectuelle est une machine inconsciente, sans aucune responsabilité, sans individualité véritable.
La conscience dort profondément dans chaque moi de cette légion de satans ; la conscience sommeille à l’intérieur de chaque moi.
Les gens sont hypnotisés par cette force Fohatique aveugle de l’organe Kundabuffer.
Il existe quatre états de conscience : sommeil, conscience de veille, auto-conscience et conscience objective.
Imaginez une maison à quatre étages : la bête intellectuelle vit aux deux étages inférieurs.
Il ne s’avère aucunement exagéré d’affirmer que les deux étages supérieurs de la maison de la conscience sont absolument inconnus par la pauvre bête intellectuelle.
Le premier état de conscience est le sommeil normal, commun et ordinaire ; durant le sommeil, le moi pluralisé, enveloppé dans ses corps lunaires protoplasmiques, abandonne le corps physique et déambule dans le monde moléculaire.
Le second état, qualifié erronément « d’état de conscience de veille », n’est au fond qu’une simple continuation du sommeil, assurément plus dangereuse que le premier état.
L’homme est un rêveur à cent pour cent ; quelqu’un a dit « la vie n’est qu’un rêve », et il ne s’est pas trompé.
La bête intellectuelle travaille en rêvant, elle conduit des voitures en rêvant, elle naît en rêvant et elle meurt en rêvant.
Les quatre Évangiles du Christ Jésus insistent sur la nécessité de s’éveiller, mais la bête intellectuelle croit qu’elle est éveillée ; lorsque quelqu’un accepte qu’il est endormi, c’est un signe caractéristique qu’il veut s’éveiller.
Le monde a sept dimensions, mais l’animal intellectuel n’en perçoit que trois, parce qu’il est endormi.
L’animal intellectuel a une idiosyncrasie psychologique épouvantablement tridimensionnelle, et c’est pourquoi son sens spatial déficient ne perçoit que la longueur, la largeur et la hauteur.
Le développement du sens spatial n’est possible que par l’éveil de la conscience.
La perception claire des dimensions supérieures de l’espace n’est possible que par l’éveil de la conscience.
La trace qu’un point laisse en se déplaçant dans l’espace est la ligne ; la trace qu’une ligne laisse dans l’espace est la surface ; la trace qu’une surface laisse en se déplaçant dans l’espace est le solide ; la trace qu’un solide laisse en se déplaçant dans l’espace est l’hypersolide, la quatrième dimension d’un corps quelconque.
L’hypersolide, l’hypervolume, l’hyperespace ne sont perceptibles qu’à travers l’éveil de la conscience.
On nous a dit que sous son aspect exclusivement temporel, la quatrième dimension est le temps.
On nous a informé que la cinquième dimension est l’éternité. Sans le moindre doute, la sixième dimension se trouve au-delà de l’éternité et du temps.
Dans les questions dimensionnelles, il existe le zéro absolu ; la dimension zéro est l’esprit pur : celle-ci est une septième dimension.
La bête intellectuelle est emprisonnée dans la géométrie d’Euclide parce qu’elle n’a jamais éveillé sa conscience. La conscience qui dort se contente de la géométrie tridimensionnelle d’Euclide.
Les créatures unidimensionnelles n’ont que des sensations de plaisir et de douleur, d’agrément et de désagrément ; l’escargot est un exemple.
Les créatures bidimensionnelles telles que le chien, le chat, le cheval, etc., ont des sensations et des représentations.
Le bipède tridimensionnel erronément appelé homme possède des sensations, des représentations et des concepts.
Jamais le sens spatial ne pourrait être développé sans l’éveil de la conscience.
Le sens spatial inclut de façon absolue les cinq sens, en plus de bien d’autres que les physiologistes ignorent totalement.
Les gens dorment, et à cette époque ils sont en train d’entrer dans le sous-monde, totalement convaincus qu’ils vont très bien.
Ce chapitre est tiré de Le Chemin Étroit (1968) par Samael Aun Weor.