Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : La Révolution de la Dialectique
Le mot chinois « Mo » signifie silencieux ou serein ; « Chao » signifie réfléchir ou observer. Ainsi, Mo-Chao peut se traduire par réflexion sereine ou observation sereine.
Ce qui est difficile et laborieux, c’est d’obtenir le silence mental absolu à tous les niveaux du subconscient.
Obtenir la quiétude et le silence au niveau purement superficiel, intellectuel, ou dans quelques départements subconscients, n’est pas suffisant, parce que l’Essence continue à être absorbée dans le dualisme submergé, infraconscient et inconscient.
Le mental blanc est une chose trop superficielle, creuse et intellectuelle. Nous avons besoin de la réflexion sereine si nous voulons véritablement obtenir la quiétude et le silence absolus du mental.
Mais on comprend clairement qu’en Gnosticisme pur, les termes Sérénité et Réflexion ont des acceptions beaucoup plus profondes, et pour finir, elles doivent être comprises dans leurs connotations spéciales.
Le sentiment de sérénité transcende ce que normalement on entend par calme ou tranquillité, implique un état superlatif qui est au-delà des raisonnements, désirs, contradictions et paroles ; il désigne une situation hors de l’agitation mondaine.
De même, le sens de la réflexion est au-delà de ce qu’on entend toujours par contemplation d’un problème ou d’une idée. Il n’implique pas ici d’activité mentale ni de pensée contemplative, mais une espèce de conscience objective, claire et réfléchissante, toujours illuminée de sa propre expérience.
Ainsi, « serein » est ici sérénité de la non-pensée et « réflexion » signifie conscience intense et claire.
La Réflexion sereine est la conscience claire dans la tranquillité de la non-pensée.
Quand règne la sérénité parfaite, on obtient la vraie illumination profonde.
Ce chapitre est tiré de La Révolution de la Dialectique (1983) de Samael Aun Weor.