Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : La Révolution de la Dialectique

La société est l’extension de l’individu. Si l’individu est cupide, cruel, sans coeur, égoïste, etc., la société le sera aussi. Il est nécessaire d’être sincère avec soi-même ; chacun de nous est dégénéré et, par conséquent, la société doit être dégénérée, inévitablement. Ceci, le monstre terrible du matérialisme ne peut pas le résoudre, ceci, seul l’individu se basant sur sa révolution intégrale peut le résoudre.

L’heure est venue de réfléchir sur notre propre destin. La violence ne résout rien. La violence peut seulement nous conduire à l’échec. Nous avons besoin de paix, de sérénité, de réflexion, de compréhension.

Le problème du monde est le problème de l’individu. Les révolutions sanglantes ne résolvent rien. Ce n’est qu’au moyen de l’intelligence que nous résoudrons le problème de l’embouteillement de la conscience.

Ce n’est qu’au moyen de l’intelligence que nous pouvons convertir l’animal intellectuel, d’abord en homme, puis en Surhomme. C’est seulement avec la Révolution de la Dialectique que nous pouvons vaincre le monstre terrible du matérialisme.

La société humaine est l’extension de l’individu. Si nous voulons réellement un changement radical, si nous voulons un monde meilleur, nous devons changer individuellement, changer en nous-mêmes, altérer dans notre propre individualité les facteurs abominables qui engendrent de la misère et de la douleur dans le monde. Rappelons-nous que la masse est une somme d’individus. Si chaque individu changeait, la masse changerait inévitablement.

Il est urgent d’en finir avec l’égoïsme et de cultiver le Christocentrisme, c’est seulement ainsi que nous pouvons créer un monde meilleur. Il est indispensable d’éliminer la cupidité et la cruauté que chacun de nous porte en lui. C’est seulement ainsi, en changeant l’individu, que changera la société, parce que celle-ci est seulement l’extension de l’individu.

Il y a la douleur, il y a la faim, il y a la confusion, mais rien de ceci ne peut être éliminé au moyen des procédés absurdes de la violence. Ceux qui veulent transformer le monde par des révolutions sanglantes et de l’eau de vie, ou des coups d’état et des fusillades sont totalement dans l’erreur parce que la violence engendre davantage de violence et la haine davantage de haine. Nous avons besoin de paix si nous voulons résoudre les problèmes de l’humanité.

Les ténèbres ne se défont pas à coups de bâtons et avec l’athéisme, mais en attirant la lumière. L’erreur ne se détruit pas non plus en combattant corps à corps avec elle, mais en diffusant la vérité sans nécessairement attaquer l’erreur. Plus la vérité avancera, plus l’erreur devra reculer. Il n’y a pas à résister au négatif mais à pratiquer le positif inconditionnellement et à enseigner ses avantages par la pratique. En attaquant l’erreur, nous provoquerons la haine de ceux qui sont dans l’erreur. Ce dont nous avons besoin, c’est de diffuser la lumière de la Révolution de la Dialectique pour dissiper les ténèbres.

Il est urgent d’analyser les principes fondamentaux de la dialectique marxiste et de démontrer au monde la terrible réalité : ceux-ci ne résistent pas à une analyse de fond et ils sont une simple sophistication bon marché.

Faisons de la lumière si nous voulons vaincre les ténèbres. Ne versons pas de sang. L’heure est arrivée d’être compréhensifs.

Il est nécessaire d’étudier notre propre Moi si nous aimons réellement nos semblables. Il est indispensable de comprendre que ce n’est qu’en en finissant avec les facteurs de l’égoïsme et de la cruauté, que chacun de nous porte en lui, que nous pouvons faire un monde meilleur, un monde sans faim ni peur.

La société est l’individu. Le monde est l’individu. Si l’individu changeait fondamentalement, le monde changerait inévitablement.

La conscience court un grave danger, et c’est seulement en nous transformant radicalement en tant qu’individus que nous pouvons nous sauver et sauver l’humanité.

Ce chapitre est tiré de La Révolution de la Dialectique (1983) de Samael Aun Weor.