Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : La Révolution de la Dialectique
L’intellect luciférien, astucieux et répugnant, crée des problèmes mais n’est pas capable de les résoudre.
Il existe une quantité de théories qui ne résolvent rien et compliquent tout. Les problèmes vitaux de l’existence continuent comme toujours et le monde se trouve très proche de la Troisième Guerre Mondiale.
L’animal intellectuel, faussement appelé homme, se sent très orgueilleux de son raisonnement subjectif misérable qui ne résout rien et complique tout.
Le terrible combat de la pensée a démontré, en pratique, qu’il était précisément le moins indiqué pour résoudre des problèmes.
Ce qui abonde, en cette époque de crise mondiale, ce sont les pédants qui veulent tout résoudre et ne résolvent rien.
Les pédants gâtent les fruits de la terre avec leurs greffes absurdes, infectent les enfants avec leurs vaccins contre la tuberculose, la poliomyélite, le typhus, etc. Les pédants savent tout et ne savent rien, ils causent des dommages avec tout ce qu’ils créent et ils présument de leur sagesse. Le mental crée des problèmes qu’il n’est pas capable de résoudre, c’est un jeu de mauvais goût.
Aujourd’hui comme hier, le pauvre bipède humain, le pauvre singe misérable n’est rien d’autre qu’un jouet mécanique mû par des forces qu’il méconnaît.
Tout événement cosmique, toute catastrophe sidérale détermine des ondes d’un certain type, qui, en étant captées par le malheureux animal appelé homme, se convertissent en guerres mondiales. Des millions de machines humaines qui se lancent inconsciemment dans la stupide tâche de détruire autant d’autres millions de machines humaines.
Le comique et le tragique vont toujours de pair, et le comique dans ce cas, ce sont les bannières et les slogans et toutes sortes de phrases inventées par toutes ces machines inconscientes. Elles disent qu’elles vont à la guerre pour défendre la démocratie, la liberté, la patrie, etc.
Ils ignorent, les grands penseurs, ils ignorent, les prostitués de l’intelligence, connus dans le monde sous le nom de journalistes, que ces guerres sont le résultat de certaines ondes cosmiques en action et que les armées sur le champ de bataille bougent comme des marionnettes automatiques sous l’impulsion dynamique de ces forces méconnues.
Aucun problème fondamental n’a été résolu par la pensée de ces pauvres animaux intellectuels. L’intellect est la faculté qui nous permet de comprendre que tout est incompréhensible.
Les grands intellectuels ont échoué totalement, comme cela est démontré à satiété par l’état catastrophique dans lequel nous nous trouvons. Messieurs les intellectuels, vous avez ici votre monde, le monde chaotique et misérable que vous avez créé avec toutes vos théories !. Les faits parlent : vous avez échoué, orgueilleux intellectuels !.
Le combat des raisonnements est de l’égocentrisme dans sa nature intime. Nous avons besoin d’une nouvelle faculté qui ne soit pas égocentrique.
Nous avons besoin de ce que la bataille passe et que la pensée reste calme et sereine, ceci est seulement possible en comprenant à fond tout le mécanisme de la raison subjective et misérable.
Dans la sérénité de la pensée naît en nous une nouvelle faculté, le nom de cette faculté est l’intuition. Seule l’intuition peut résoudre les problèmes.
Il est évident que si nous voulons développer cette nouvelle faculté, nous devons d’abord comprendre à fond ce mécanisme associatif compliqué de la raison subjective. Le centre de base de la mécanique de la raison est le Moi psychologique. Ledit centre est égoïste, et pour cela, il ne peut jamais résoudre les problèmes.
L’intuition n’a rien à voir avec ce centre basique du raisonnement, l’intuition est christocentrique.
Tout problème a été créé par le mental et existe tant que le mental le soutient. Tout problème est une forme mentale que le mental soutient. Toute forme mentale a un triple processus : l’émergence, la subsistance et la dissipation.
Tout problème surgit, subsiste, puis se dissipe. Le problème surgit parce que le mental le crée, il subsiste tant que le mental ne l’oublie pas, et se dissipe ou se dissout quand le mental l’oublie.
Quand la pensée cesse, naissent en nous la béatitude, puis l’illumination. Avant d’arriver à l’illumination, nous devons passer par la béatitude. Les phases de transformation sont au nombre de trois : non-pensée, béatitude, illumination. L’intuition est l’illumination. Tout illuminé résout les problèmes les plus difficiles.
Les problèmes cessent réellement d’exister quand nous les oublions. Nous ne devons pas essayer de résoudre les problèmes, nous devons les dissoudre. Ils se dissolvent quand on les oublie. Le problème est une forme mentale ultrasensible à deux pôles, l’un positif, l’autre négatif.
N’ayez pas peur, oubliez le problème, ainsi se dissoudra-t-il. Savez-vous jouer aux échecs ?, une partie d’échecs vous ferait du bien pour oublier le problème, ou prenez un café ou un bon thé, ou allez nager dans une piscine, ou montez sur une montagne et riez un peu, rire vous fait vous sentir bien et oublier votre problème. A tout instant, une impulsion, et le problème se trouve résolu ; peut-être que la solution n’est pas de votre goût, mais ce qui est sûr, c’est que le problème s’est résolu, ou, nous dirons plutôt, s’est dissout.
Un sage a dit : « Occupe toi de la question avant qu’elle ne parvienne à exister, là est la solution. Parce que le problème, ne l’oublions pas, est né et a son existence dans le mental. Il pleut et vous avez laissé votre parapluie à la maison ; ce n’est pas un problème en soi, ni non plus le fait que vous avez des dettes, que vous avez perdu votre travail et qu’il est urgent de les payer. Ces faits sont relativement certains dans un monde relatif, mais les problèmes sont quelque chose que vous devez pourtant tuer avant qu’ils naissent, ou les résoudre plus tard, en vous rappelant que plus nous laissons passer de temps, plus le géant que nous devrons abattre sera grand ».
La peur est notre pire ennemie. Le démon de la peur n’aime pas que nous résolvions les problèmes. Avez-vous peur qu’on vous jette à la rue pour ne pas avoir d’argent pour payer le loyer de votre maison ?. Et si on vous y jetait ?, et bien ?, savez-vous peut-être quelles nouvelles portes s’ouvriraient ?. L’intuition, elle, le sait et c’est pour ça que l’intuitif n’a pas peur. L’intuition dissout les problèmes.
Avez-vous peur de perdre votre emploi ?, et si vous le perdiez ?, savez-vous peut-être quel nouveau travail il y aurait pour vous ?. L’intuition, elle, le sait et pour cela, l’intuitif ne craint rien.
Quand le combat de la pensée prend fin, l’intuition naît et la peur prend fin. L’intuition dissout les problèmes, aussi difficiles soient-ils.
Ce chapitre est tiré de La Révolution de la Dialectique (1983) de Samael Aun Weor.