Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : La Révolution de la Dialectique
Dans la vie en société existe l’autodécouverte, l’autorévélation.
Réellement, quand, dans la vie en communauté, le mental se trouve en état d’alerte-perception, les défauts cachés affleurent, ressortent, et nous les voyons alors tels qu’ils sont en eux-mêmes.
Nous tous les êtres humains, dans le fond, sommes narcissiques, amoureux de nous-mêmes. Observez un chanteur sur la scène du théâtre : il est follement amoureux de lui-même, il s’adore, s’idolâtre, et quand pleuvent les applaudissements il est porté au climax de son autoadoration. Et bien, ceci est précisément ce qu’il veut, ce qu’il désire, ce qu’il attend avec une soif infinie.
Réellement, la vanité est la vive manifestation de l’amour-propre. Le Moi se pare pour que les autres l’adorent.
Quand l’Ego commence à contrôler la personnalité de l’enfant, la beauté spontanée disparaît, alors commence la surestimation du cher Ego et l’enfant rêve de dominer le monde et d’arriver à être le plus puissant de la Terre.
Ce chapitre est tiré de La Révolution de la Dialectique (1983) de Samael Aun Weor.