Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : La Révolution de la Dialectique
Un jour, un athée matérialiste, ennemi de l’Eternel Dieu vivant et un homme religieux, discutaient. On discutait sur le sujet suivant : qui fut le premier, l’oeuf ou la poule ?. Il est clair que l’un : ce fut l’oeuf ; c’est bien, ce fut l’oeuf. Et qui fit l’oeuf ?, et bien, la poule. L’autre, ce fut la poule. Et d’où est sortie la poule ?, et bien, de l’oeuf. C’est un conte sans fin.
A la fin, un peu impatient, le religieux dit : pourriez-vous faire un oeuf comme le fit Dieu ?. Le matérialiste répondit : oui, je le peux !. Faites-le, s’exclama le religieux, et le matérialiste fit un oeuf semblable à celui d’une poule : son jaune, son blanc et sa coquille. En voyant cela, le religieux dit : puisque vous avez fait un oeuf merveilleux, il va donner un poussin. Plaçons l’oeuf dans un incubateur pour qu’il sorte. Accepté !, dit le matérialiste et ils mirent l’oeuf dans l’incubateur, mais le poussin ne sortit pas.
Le savant Don Alfonso Herrera, auteur de la Plasmogénie, réussit à créer une cellule, mais une cellule morte qui ne trouva jamais vie.
Ils font des greffes, les savants, en voulant corriger la nature, ils greffent sur une branche celle d’un autre végétal, pour améliorer soi-disant les fruits. Ce qu’ils font est ridicule. Les arbres greffés n’ont pas cette force naturelle et vivante du Mégalocosme. Les fruits adultérés ingérés viennent nuire au corps humain du point de vue énergétique.
Sans doute, les savants se sentent-ils satisfaits de leurs expériences.
Ils ne comprennent pas que chaque arbre capte de l’énergie, la transforme et la retransmet aux fruits. En altérant l’arbre, on altère les énergies du Mégalocosme et le fruit n’est déjà plus le même, c’est le produit d’un adultère qui va nuire aux organismes.
Cependant, les scientifiques matérialistes croient qu’ils savent, quand en réalité et en vérité ils ne savent pas. Non seulement ils ignorent, mais encore, ce qui est pire, ils ignorent qu’ils ignorent.
Ils font des inséminations artificielles, ils extraient d’un organisme les cellules vivifiantes, le fameux spermatozoïde, et pour cela, les savants pensent qu’ils créent la vie. Ils ne se rendent pas compte qu’ils ne font qu’utiliser ce que la nature a déjà fait.
Plaçons sur la table du laboratoire les éléments chimiques qu’il faut pour fabriquer un spermatozoïde et un ovule. Disons aux scientifiques de faire un ovule et un spermatozoïde. Le feront-ils ?, je dis que oui. Mais seront-ils vivants ?, est-ce qu’une créature vivante pourrait en sortir ?. Jamais, car ils ne savent pas créer la vie. Alors, avec quelles preuves nient-ils les intelligences supérieures ou créatrices ?. S’ils ne sont même pas capables de créer la graine d’un arbre, une graine qui puisse germer.
Sur quoi se basent les matérialistes pour nier les intelligences créatrices ?. Pourquoi se prononcent-ils contre l’Eternel ?.
Est-ce qu’aucun scientifique matérialiste a pu créer la vie ?, quand ?.
Jouer avec ce que la Nature a déjà fait est une chose facile, mais faire la vie est différent. Aucun scientifique ne peut le faire.
Diviser une amibe en deux, séparer ses parties sur une table de laboratoire, l’unir avec un autre morceau de micro-organisme et ils disent : Eurêka !, Eurêka !, Eurêka !, nous créons la vie !. Mais ils ne sont pas capables de créer une amibe. Où est la science de ces messieurs matérialistes ?. Quand ont-ils démontré qu’ils peuvent remplacer la Divinité ?. La réalité des faits est que non seulement ils ignorent, mais encore, ce qui est pire, ils ignorent qu’ils ignorent. Ce sont les faits qui comptent, et jusqu’à maintenant, ils ne l’ont pas démontré.
Ils disent que l’homme vient du singe. Ils sortent la théorie du Cynocéphale à queue, du singe sans queue et de l’homme arboricole, fils du Néopithécoïde, etc. Mais quel serait alors le chaînon manquant, est-ce qu’ils l’ont trouvé ?, quand et où ?. Quand a-t-on trouvé un singe capable de parler, doté du langage ?. Jusqu’à maintenant, il n’est pas apparu. Ils sont ridicules, ces messieurs matérialistes, ils nous présentent des suppositions et non des faits.
Mesurons le volume du cerveau du meilleur des singes et comparons-le avec le cerveau de l’homme attardé qui se trouve, par exemple, dans les tribus d’Australie. Il est évident que ce singe n’aura pas la capacité de parler.
Les matérialistes ne réfutent-ils donc pas les théories même de Darwin et de ses partisans ?. Est-ce que l’homme vient du singe ?, sur quelle base le soutiennent-ils ?, comment le démontrent-ils ?, jusqu’à quand allons-nous attendre le supposé chaînon manquant ?. Nous voulons voir cette espèce de singe parlant comme les gens. Il n’est pas apparu, puisque c’est une supposition d’une stupidité qui n’a pas de réalité.
Pourquoi parlent-ils de choses qu’ils ne connaissent pas ?. Pourquoi tant d’utopies bon marché ?. Simplement parce qu’ils ont la conscience endormie, parce qu’ils ne se sont jamais intéressés à faire une révolution psychologique en eux-mêmes et parce qu’il leur manque la pratique de la Sur-dynamique sexuelle. La crue réalité des faits est qu’ils sont hypnotisés.
Celui qui ne pratique pas les enseignements de la Révolution de la Dialectique tombera dans les mêmes erreurs que celles des scientifiques matérialistes.
Les scientifiques matérialistes sortent continuellement de nombreuses théories. A titre d’exemple. nous citerons celle de la Sélection des Espèces : un mollusque insignifiant va se développer et de lui sortent d’autres espèces vivantes au moyen du processus de sélection jusqu’à arriver à l’homme. Peuvent-ils démontrer cette théorie ?. Il est évident que non !.
Nous ne nions pas qu’existent dans chaque espèce certains processus sélectifs. Il y a des oiseaux, par exemple, qui émigrent à des époques déterminées.
On admire de les voir tous réunis pour retourner à l’étranger, puis ils s’envolent pour traverser l’océan, et ils meurent en chemin, les plus forts survivant à la lutte. Ceux qui survivent à la lutte transmettent leurs caractéristiques à leurs descendants. Ainsi agit la Loi de Sélection.
Il y a des espèces qui luttent sans cesse contre des monstres marins et elles deviennent fortes, à force de tant lutter, et elles transmettent leurs caractéristiques à leurs descendants.
Il y a des bêtes qui, à force de tant lutter, deviennent chaque fois de plus en plus fortes, en transmettant leurs caractéristiques psychologiques à leurs descendants.
La sélection naturelle n’a jamais pu présenter une nouvelle espèce sur le tapis de l’existence. Mais ils sont sans doute nombreux, ceux qui ont donné à la sélection les caractéristiques d’un Créateur.
On a beaucoup parlé également du protoplasme. Celui qui se trouvait dans la mer salée il y a des millions d’années ; de ce protoplasme est venu la vie universelle.
Les protistes matérialistes font croire à leurs partisans ignorants comme eux que le développement psychologique de l’animal intellectuel, a tort appelé homme, provient du développement moléculaire du protoplasme et marche parallèlement à ces processus.
Les protistes veulent que la conscience, ou quel que soit son nom, soit le résultat de l’évolution du protoplasme à travers les siècles. Ainsi pensent les protistes, les puits de science.
Il me revient à la mémoire le Moneron Atomique de Haeckel, cet atome submergé là, dans l’abîme aqueux, d’où est sortie toute vie. Ainsi pensent Haeckel et ses partisans.
Aucune chose compliquée n’a été organisée sans avoir dû passer par différents processus cosmiques universels.
La réalité est que les scientifiques ne savent rien sur la Vie ni sur la Mort, ni d’où nous venons ni où nous allons, encore moins quel est l’objet de l’existence. Pourquoi ?, simplement parce qu’ils ont la conscience endormie, parce qu’ils n’ont pas fait la Révolution de la Dialectique intérieure, parce qu’ils sont au niveau de l’hypnose massive collective, en l’absence de la Révolution Intégrale que nous enseignons dans cette OEuvre.
La science matérialiste marche sur le chemin de l’erreur, elle ne sait rien de l’origine de l’homme et encore moins de sa psychologie intérieure. Que la Loi de Sélection naturelle ait existé, nous ne le nions pas, mais elle n’a rien créé de neuf. Que les espèces varient avec le temps, nous ne le nions pas, mais seuls les facteurs de variabilité de toute espèce entrent en action après que les prototypes originaux se sont cristallisés dans le monde physique. Les prototypes originaux de n’importe quelle espèce vivante se développent auparavant dans l’espace psychologique, dans les dimensions supérieures de la Nature, dans les dimensions supérieures que les scientifiques matérialistes nient, parce qu’ils ne les perçoivent pas ; et ils ne les perçoivent pas, parce qu’ils sont hypnotisés psychologiquement.
S’ils sortaient d’abord de l’état d’hypnose et qu’ensuite ils parlaient, leurs concepts seraient différents ; mais ils dorment par manque de dynamique mentale et sexuelle.
Si quelqu’un veut savoir l’origine de l’être humain, il doit observer l’Ontogenèse. L’Ontogenèse est une récapitulation de la Phylogenèse.
Qu’est l’Ontogenèse dans l’Anthropologie ?, c’est le processus de développement du foetus dans le giron maternel. Si nous observons les processus de gestation d’une mère, nous pouvons mettre en évidence que l’Ontogenèse est une récapitulation de la Phylogenèse, laquelle, à son tour, est un état d’évolution et de transformation par lequel est passé la race humaine à travers les siècles.
L’Ontogenèse récapitule ces états dans le ventre maternel. Une analyse ontogénique nous conduira à la conclusion logique que l’espèce humaine et les autres espèces animales ont des ressemblances dans leur origine et proviennent de l’espace psychologique.
Mais pour ce qui est de la sélection naturelle, des différentes variables ou facteurs qui produisent la variation dans la race humaine, ceci entre seulement en action après que les espèces, quelles qu’elles soient, se soient cristallisées physiquement.
Avant la cristallisation physique existent des processus évolutifs psychologiques dans le sein vivant de la Nature, inconnus d’un Haeckel, d’un Darwin et de leurs partisans, parce qu’en vérité, ils ne savent rien sur l’origine de l’être humain.
Comment est il possible que les savants matérialistes disent qu’il existe certaines variations dans les différents types d’espèces vivantes ?. Que ce soit par accident ou de façon spontanée, n’en résulte-t-il pas une contradiction ?.
Ne sont-ce pas eux-mêmes qui disent que cet Univers est le résultat de la force, de la matière et de la nécessité ?. Comment se fait-il qu’ils se contredisent et ensuite nous parlent de variations spontanées dans un univers de force et de nécessité ?, est-ce possible ?.
Un univers de force, de matière et de nécessité n’admet pas de variations spontanées ou accidentelles. Ces variations dans les espèces existent par quelque chose qu’eux-mêmes méconnaissent. La science matérialiste non seulement ignore, mais encore, ce qui est pire, elle ignore qu’elle ignore.
L’Anthropologie Gnostique psychanalytique sonde profondément le passé. Cette race humaine qui aujourd’hui peuple la face de la terre n’est rien d’autre qu’une race d’animaux intellectuels erronément appelés hommes. Vous pouvez vous offenser si vous le voulez, mais avant qu’existe cette race d’animaux intellectuels ont existé les hommes Lémuriens, Hyperboréens et Polaires. Les animaux intellectuels proviennent de l’Atlantide, ils naquirent dans l’Atlantide.
Les hommes réels de la Lémurie, dans les derniers temps, se sont retirés de la scène du monde. Ils ont laissé leurs organismes aux élémentaux supérieurs des règnes animaux.
La race des animaux intellectuels fut précédée des races des hommes qui existèrent dans la Lémurie, sur le continent Hyperboréen et sur la calotte polaire nord qui à cette époque était située dans la zone équatoriale. Sur quoi se base l’Anthropologie Gnostique psychanalytique pour affirmer ceci ?, pourquoi le dit-elle ?. Elle se base non seulement sur toutes les traditions qui viennent des livres de l’Egypte Antique, de la Terre Inca, de la terre des Mayas, de Grèce, d’Inde, de Perse, du Tibet, etc., mais aussi sur les investigations directes de ceux qui ont réussi à éveiller leur conscience au moyen d’une révolution psychologique.
Nous donnons à travers cette OEuvre tous les systèmes qui sont nécessaires pour éveiller la conscience et quand vous vous éveillerez !, vous pourrez effectuer des recherches et vérifier par vous-mêmes ce que j’affirme avec insistance. Mais il est nécessaire de s’éveiller pour palper, voir, entendre, sentir et ne pas être victime des théories d’un Haeckel, d’un Darwin, d’un Huxley et de leurs partisans.
Trois races d’hommes ont existé mais comment pourriez-vous le savoir quand votre conscience est endormie ?. Ceux qui réussiront à s’éveiller pourront enquêter dans les archives akashiques de la Nature.
Comment fut la première race ?, de quelle manière exista-t-elle ?, à cette époque, cela fait environ 300 millions d’années selon les investigations que nous avons réalisées, ont existé les hommes protoplasmiques, et la Terre même était un protoplasme.
Ce n’est pas le protoplasme et la mer salée et mille autres stupidités de Haeckel sans aucune confirmation, non. La race protoplasmique est différente.
Une race humaine flottait sur le milieu ambiant. Elle n’était pas encore tombée sur la terre humide. Comment se reproduisait-elle et quelle était son origine ?. Cette race avait évolué et involué dans les dimensions supérieures de la Nature et du Cosmos. Elle se cristallisa à la fin sur une Terre également protoplasmique après de nombreux processus évolutifs surgis de son germe originel situé dans le Chaos, dans le Magnus Limbus, dans le Illiaster du monde. Quand cette race se cristallisa, elle forma l’armature, le noyau qui pouvait aussi bien assumer des formes gigantesques que se réduire à un point mathématique.
Sur quoi je me base pour affirmer cela ?, sur la conscience éveillée !. En suis-je certain ?, oui, j’en suis certain !. Et si vous acceptez la doctrine de la réincarnation, tant mieux. Evidemment, je me trouvais réincarné dans cette race et, puisque je suis éveillé, je ne peux pas oublier les processus évolutifs et involutifs de celle-ci. Pour cette raison, je témoigne devant vous en sachant bien que vous êtes endormis, mais je dois déposer toutes ces données dont vous avez besoin pour que vous vous éveilliez.
Comment se multipliait cette race ?, comment se reproduisait-elle ?. Non comme le disait la Maîtresse Blavatsky, de façon asexuée, sans avoir besoin du sexe pour cela. Une telle affirmation est erronée parce que la force du Mahachoan, l’énergie créatrice du Troisième Logos s’écoule irrésistiblement dans tout ce qui a été et sera. Le mode de reproduction était scissipare, il s’exprimait par une forme sexuelle différente, les organismes se divisaient comme se divisent les cellules vivantes. Les étudiants en Biologie savent bien comment se divise la cellule organique : le cytoplasme se sépare avec un morceau de noyau, ils n’ignorent pas ceci.
Depuis lors, le processus scissipare est resté dans le sang et continue en se réalisant dans nos cellules par millions. Ceci n’est il pas certain ?, qui s’aventurerait à le nier ?, je présente des faits !. Est-ce que vous croyez que ce processus cellulaire n’a pas de racine ni d’origine ?. Si vous pensiez ainsi, ce serait absurde, parce qu’il n’y a pas de cause sans effet ni d’effet sans cause. C’est ainsi que nous avons hérité de ceci, de qui ?, des hommes de la première race.
L’organisme détaché pouvait continuer à se développer grâce au fait qu’il continuait à capter et accumuler le protoplasme du milieu environnant.
Plus tard surgirent les Hyperboréens dont parle Frédéric Nietzsche. Les gens qui ont vécu dans ces fers à cheval qui entourent le Pôle Nord ; le pays dans le Septentrion. Sommes-nous sûrs de ceci ?, oui ou non ?, vous, non, parce que vous êtes endormis. Moi, oui, j’en suis certain parce que je suis éveillé. Le nier ?, je ne le nie pas !, si vous me considérez comme fou, considérez-moi comme tel, mais je dois témoigner coûte que coûte, je dois dire la vérité, toujours.
Les Hyperboréens ont également existé ; ils n’étaient déjà plus aussi gélatineux que les protoplasmiques. Quand je parle ainsi, je ne me réfère pas à la cellule âme de Haeckel, à la mer salée, ni au fameux Moneron atomique ; c’est le domaine de Haeckel et de ses partisans avec leurs théories absurdes.
A présent, je veux me référer instamment à cette race Hyperboréenne qui a dérivé de la protoplasmique. Les Hyperboréens furent une race plus psychique qui se reproduisait par une sexualité sous forme de bourgeonnement. Avez-vous vu les coraux sur les rochers du tumultueux océan ?. D’un corail sort un autre, et de celui-ci, un autre et encore un autre. Il y a des plantes qui, au moyen de leurs bourgeons continuent à se multiplier, ceci se passait également ainsi avec les Hyperboréens. Certains bourgeons apparus sur le Père-Mère mettaient en action la force sexuelle jusqu’à ce qu’un de ces bourgeons se détache et qu’il donne naissance à une nouvelle créature. Ceci était le mode de reproduction des Hyperboréens.
A la fin, cette race fut engloutie dans le fond du tumultueux Océan Pacifique au cours de millions d’années d’évolutions et d’involutions de cette Nature féconde.
Du fond des mers surgit par la suite un continent gigantesque, la Lémurie, qui couvrait tout l’Océan Pacifique. Ce fut là où pour la première fois la race humaine s’installa sur la croûte dure de la Terre. Le continent Lémur apparut, non par génération spontanée, comme le croyaient Epicure et ses partisans, ni par la sélection naturelle, cette théorie élevée au rang d’un dieu créateur, merveilleuse théorie née de l’absurde, non. Comment a-t-il surgi ?, de quelle manière ?.
Quand se cristallisèrent les Hyperboréens, leurs corps humains prirent une forme dure faisant apparaître les lémuriens hermaphrodites, tels qu’ils sont symbolisés dans les gigantesques sculptures de Tula (Hidalgo, Mexique). Ils cheminèrent sur la face de la Terre. Au commencement, ils se reproduisaient en détachant de leur organisme une cellule oeuf et celle-ci se développait pour donner naissance à une nouvelle créature. Cette époque, où le phallus et l’utérus n’avaient pas encore été formés, était l’époque où le Lingam-Yoni était en germination. C’était l’époque où l’ovaire ne s’était pas développé.
Les temps passèrent dans la Lémurie et le système de reproduction par gemmation apparut. Un tel système provoque de l’étonnement à notre époque. L’ovaire recevait une cellule fécondante, c’est-à-dire un spermatozoïde, de manière que quand l’oeuf se détachait de l’ovaire d’un hermaphrodite, il avait déjà été précédemment fécondé.
Quand l’oeuf venait à l’existence, il s’ouvrait après un certain temps de fécondation et il en sortait une nouvelle créature. C’est pour cela que les Nahuas disent : « Les Fils du troisième soleil se transformèrent en oiseaux ». Sage assertion de l’antique culture Nahua.
Mais à l’approche de la fin de la Lémurie, dans la troisième ou quatrième sous-race et après, les êtres humains se divisèrent en sexes opposés, la coopération fut alors nécessaire pour créer. Le système de la coopération pour créer vient de la Lémurie. Il est clair qu’il faut un oeuf ovarien fertilisé par une cellule. Ainsi seulement, dans l’union d’une cellule fertilisante avec un ovule, peut surgir la cellule originelle avec les 48 chromosomes que, de façon indiscutable, nous portons en nous et dans lesquels sont représentées les 48 lois de notre création.
Ce chapitre est tiré de La Révolution de la Dialectique (1983) de Samael Aun Weor.