Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : La Révolution de la Dialectique
La personnalité est multiple et a beaucoup de tréfonds. En elle reste déposé le karma des existences antérieures, le karma en voie d’accomplissement ou de cristallisation.
Les impressions non digérées se convertissent en nouveaux agrégats psychiques, et ce qui est plus grave, en personnalités variées. La personnalité n’est pas homogène mais hétérogène et plurale.
On doit sélectionner les impressions de la même façon qu’on choisit les choses de la vie.
Si on s’oublie soi-même à un instant donné, devant un nouvel événement, de nouveaux Moi se forment et, s’ils sont très forts, de nouvelles personnalités dans la personnalité. Là est la cause de nombreux traumas, complexes et conflits psychologiques.
Une impression non digérée qui arrive à former une personnalité dans la personnalité et qui n’est pas acceptée, se convertit en une source de conflits épouvantables.
Toutes les personnalités que l’on porte dans la personnalité ne sont pas acceptées, et ceci est à l’origine de nombreux traumas, complexes, phobies, etc.
Avant tout, il est nécessaire de comprendre la multiplicité de la personnalité, qui est multiple en elle-même.
De telle sorte que même si quelqu’un a pu désintégrer les agrégats psychiques, s’il ne désintègre pas la personnalité, il ne pourra pas obtenir l’illumination authentique et la joie de vivre.
Quand on se connaît de mieux en mieux soi-même, on connaît chaque fois mieux les autres.
L’individu qui possède l’ego ne voit pas les choses clairement et se trompe. Ceux qui ont l’ego sont dans le faux, parce qu’il leur manque le jugement, même si leur analyse fait preuve d’une logique acérée.
Si les impressions ne sont pas digérées, de nouveaux Moi se créent. Il faut apprendre à sélectionner les impressions.
Il ne s’agit pas d’être meilleur. Ce qui est intéressant, c’est de changer. L’Être surgit quand quelqu’un a changé et qu’il a cessé d’exister.
Les éléments indésirables que nous portons en nous sont ceux qui contrôlent nos perceptions, nous empêchant d’avoir une perception intégrale qui nous apporte joie et félicité.
Ce chapitre est tiré de La Révolution de la Dialectique (1983) de Samael Aun Weor.