Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Fondamentaux de l’Éducation Gnostique
Le moment est venu d’abandonner définitivement la fausse pudeur et les préjugés en relation avec le problème sexuel.
Il est nécessaire de comprendre de façon claire et précise le problème sexuel des adolescents des deux sexes.
Vers l’âge de quatorze ans apparaît dans l’organisme de l’adolescent l’Énergie sexuelle qui coule alors de manière asservissante à travers le système neuro-sympathique.
Ce type spécial d’énergie transforme l’organisme humain, modifiant la voix chez l’homme et engendrant la fonction ovarienne chez la femme.
L’organisme humain est une véritable usine qui transforme des éléments grossiers en fines substances vitales.
Les aliments que nous ingérons vont à l’estomac et passent par de multiples transformations et raffinements pour aboutir, au point culminant de ce processus, à cette substance mi-solide mi-liquide que mentionne Paracelse et qu’il désigne par le terme d’Ens-Seminis (l’Entité du Semen).
Ce verre liquide, flexible, malléable, ce sperme, renferme en lui-même, de façon potentielle, tous les germes de la vie.
Les vieux Alchimistes médiévaux tels que Paracelse, Sendivogius, Nicolas Flamel, Raymond Lulle, ont étudié avec une très profonde vénération l’Ens-Seminis ou Mercure de la Philosophie secrète.
Ce Vitriol est un véritable Élixir subtilement élaboré par la Nature à l’intérieur des vésicules séminales.
Dans ce Mercure de la Sagesse antique, dans ce Semen, se trouvent réellement toutes les possibilités de l’existence.
C’est une chose déplorable que beaucoup de jeunes, faute d’une véritable orientation psychologique, se livrent au vice de la masturbation ou dévient lamentablement vers le sentier infrasexuel de l’homosexualité.
On donne aux enfants et aux jeunes de l’information intellectuelle sur une foule de sujets et on les achemine vers la pratique du sport dont l’abus écourte misérablement la vie, mais malheureusement, au moment où apparaît l’énergie sexuelle, moment qui marque le début de l’adolescence, autant les parents que les maîtres, en se basant sur un faux puritanisme et sur une morale stupide, décident de se taire de façon criminelle.
Il y a des paroles infâmes et il y a des silences criminels. Se taire au sujet du problème sexuel est un crime. Parler de façon équivoque ou fausse sur le problème de la sexualité constitue aussi un crime.
Si les parents et les maîtres se taisent, les pervers sexuels parlent et les victimes ce sont les adolescents inexpérimentés.
Si l’adolescent ne peut consulter ni ses parents, ni ses maîtres, il consultera alors ses compagnons d’école, possiblement déjà déviés et engagés sur le mauvais chemin ; le résultat ne se fait pas attendre longtemps et le jeune adolescent, suivant les faux conseils, se livrera au vice de la masturbation ou déviera vers le chemin de l’homosexualité.
Le vice de la masturbation ruine totalement la puissance cérébrale. Il est nécessaire de savoir qu’il existe une étroite relation entre le semen et le cerveau. Il faut cérébraliser le semen et il faut séminiser le cerveau.
On séminise le cerveau en transmutant l’énergie sexuelle, en la sublimant, en la convertissant en puissance cérébrale.
C’est ainsi que le semen est cérébralisé et que le cerveau est séminisé.
La Science gnostique étudie à fond l’endocrinologie et enseigne des méthodes et des systèmes pour transmuter les énergies sexuelles, mais c’est un sujet qui n’entre pas dans le cadre de ce livre.
Si le lecteur veut de l’information sur le Gnosticisme, il doit étudier nos ouvrages gnostiques et approfondir nos enseignements.
Les adolescents doivent sublimer leurs énergies sexuelles en cultivant le sens esthétique, en apprenant la musique, la sculpture, la peinture, en effectuant des excursions en montagne, en forêt, etc.
Combien de visages qui auraient pu être beaux se fanent !
Combien de cerveaux dégénèrent ! Tout cela parce qu’il n’y a pas eu de cri d’alerte au moment opportun.
Le vice de la masturbation, tant chez les garçons que chez les filles, est devenu plus commun, plus courant que de se laver les mains.
Les asiles d’aliénés sont remplis d’hommes et de femmes qui ont ruiné leur cerveau par la pratique de ce vice répugnant de la masturbation. Le destin des masturbateurs c’est la maison de fous.
Le vice de l’homosexualité a pourri les racines de cette race caduque et perverse.
Il semble incroyable que dans des pays comme l’Angleterre où l’on se croit cultivé et super-civilisé, il y ait des cinémas où l’on projette librement des films de type homosexuel.
Il semble incroyable qu’en Angleterre, encore une fois, l’on ait fait des efforts pour légaliser officiellement les mariages entre homosexuels.
Cette situation est partout généralisée ; dans les grandes villes du monde existent actuellement des bordels et des clubs pour homosexuels des deux sexes.
La confrérie ténébreuse des ennemis de la femme a de nos jours des organisations de dégénérés qui étonnent par leur fraternité perverse.
Plusieurs lecteurs seront peut-être surpris d’apprendre l’existence de cette « fraternité dégénérée » mais nous ne devons pas oublier qu’à toutes les époques de l’histoire il y a toujours eu diverses fraternités du crime.
La confrérie morbide des ennemis de la femme est, hors de tout doute, une fraternité du crime.
Les ennemis de la femme occupent toujours ou presque toujours les postes clés à l’intérieur de la ruche bureaucratique.
Lorsqu’un homosexuel va en prison, il est vite libéré, grâce à l’influence opportune des hommes clés de la confrérie du crime.
Si l’un de ces efféminés tombe en disgrâce, il reçoit presque aussitôt une aide financière de la part de tous les sinistres personnages de la confrérie criminelle.
Les membres ténébreux de cette association de pédérastes se reconnaissent entre eux par « l’uniforme » qu’ils portent.
Cela peut nous étonner d’apprendre que les homosexuels utilisent un uniforme, mais c’est ainsi. L’uniforme des homosexuels correspond à toute mode qui commence ; ce sont eux qui commencent toutes les nouvelles modes. Quand une mode s’est répandue largement, ils en commencent une autre. De cette façon, l’uniforme de la confrérie délictueuse est toujours nouveau.
Toutes les grandes villes du monde comptent aujourd’hui des milliers d’homosexuels.
Le vice de l’homosexualité a très souvent son point de départ lors de l’adolescence.
Nombre d’écoles d’adolescents et d’adolescentes sont de véritables bordels de type homosexuel.
Des millions de jeunes filles adolescentes marchent résolument sur le chemin ténébreux des ennemis de l’homme.
Des millions d’adolescentes sont homosexuelles. La confrérie criminelle de l’homosexualité féminine est aussi forte que la confrérie criminelle masculine.
Il est urgent d’abandonner radicalement et de façon définitive toute fausse pudeur et d’enseigner avec franchise aux adolescents des deux sexes tous les mystères de la sexualité. C’est ainsi seulement que les nouvelles générations pourront s’acheminer vers le sentier de la régénération.
Ce chapitre est extrait de Fondamentaux de l’Éducation Gnostique (1970) de Samael Aun Weor.