Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Les Mystères de la Vie et de la Mort
Saint-Paul a dit : « Souvenez-vous que votre corps est le Temple du Dieu Vivant et que le Très-Haut demeure en vous ».
Le Très-Haut est notre « Moi Divin », notre Esprit, l’Intime.
Ainsi donc, l’Intime est ce qu’il y a de plus divin à l’intérieur de nous. C’est Dieu en nous. l’Intime est beau, sublime, pur.
L’Intime possède deux choses : l’Ame et le corps. L’Ame est en contact avec le système grand sympathique. L’Intime est en contact avec le système cérébro-spinal, c’est-à-dire avec la colonne cérébro-spinale.
L’Ame souffre, jouit, travaille, acquiert de l’expérience, commet des fautes, est imparfaite. L’Ame est pécheresse. L’Ame se laisse mener par les passions et à cause de cela elle souffre. Ainsi donc, si l’Ame veut devenir Ange, il ne lui reste pas d’autre remède que d’en finir avec ses défauts, devenir pure, se purifier, se blanchir pour parvenir à l’union avec l’Intime.
Quand l’Ame fusionne avec l’Intime, c’est-à-dire se marie à l’Intime, quand elle devient une avec Lui, alors, elle se convertit en Ange.
L’Intime est une flamme, l’Ame est une autre flamme. Quand les deux flammes se joignent, elles forment une seule flamme. Cette flamme est un Ange. Ainsi donc, les Anges sont des Hommes parfaits, des Ames repenties, des hommes qui se sont repentis de leurs fautes, de leurs méchancetés, de leurs fornications, de leurs adultères, de leurs homicides, etc.
Dieu est l’Intime qui est à l’intérieur de nous, l’Esprit universel de vie. Il est le Feu divin dans la roche, dans les eaux, dans l’air, dans tout l’espace. Tout l’Infini est animé par le Feu divin. Dieu est une mer de Feu ardent, le Feu ardent est partout, le Feu est Dieu, le Feu est la Pentecôte, il est Dieu. Le Feu qu’a vu Moïse dans le buisson d’Horeb est Dieu. L’Intime est l’Homme divin, l’Homme céleste, qui est à l’intérieur de nous-mêmes. Quand l’Ame s’unit à l’Intime, elle se convertit en Lui. Alors nous devenons des Anges. Les Anges sont dans la Nature, dans les fleuves, dans la mer, dans les nuages, dans les volcans, partout.
Ce chapitre est tiré de Au-delà de la Mort (1970) par Samael Aun Weor.