Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Les Mystères de la Vie et de la Mort

« Nous sommes sortis de l’Eden par les portes du Sexe, l’Eden c’est le Sexe lui-même ».

Nous ne pouvons rentrer à l’Eden que par la porte par laquelle nous sommes sortis. Cette porte, c’est le Sexe.

Personne ne peut s’introduire au Paradis par une ou des fausses portes, celles-ci n’existent pas au Paradis. Le Paradis n’a pas de telles portes. Il faut entrer par où nous sommes sortis, « L’Eden est le Sexe lui-même ».

Les forces sexuelles sont partout ; tout ce qui existe dans le monde est fils du sexe. Nous-mêmes, nous existons dans le monde parce que nous avons eu un père et une mère.

Dans l’Eden, il y a deux arbres : « L’Arbre de la Science du Bien et du Mal et l’Arbre de Vie ».

Nous sommes sortis de l’Eden pour avoir mangé du fruit défendu. Nous ne pourrons entrer à l’Eden tant que nous continuerons à manger de ce fruit.

A la base de la colonne vertébrale, il y a un os appelé coccyx ; dans cet os, il y a un centre éthérique appelé Muladhara, et à l’intérieur de ce centre éthérique, il y a un Serpent de Feu incrusté. Le Serpent est le Feu de la Pentecôte, le Feu de l’Esprit-Saint.

Ce Feu est terrible ; il a un pouvoir immense. C’est le Serpent igné de nos pouvoirs magiques. Ce Serpent est appelé, est connu là-bas, en Inde, sous le nom de Kundalini.

Les Mages de l’Inde éveillent la Kundalini avec la Magie sexuelle. La Magie sexuelle est très facile : l’homme et la femme peuvent s’unir sexuellement et seront tous les deux « une seule chair ». Cependant, tous les deux, homme et femme, devront se retirer de l’acte sans répandre la liqueur séminale. Il faut se retirer avant.

Ainsi donc, la liqueur séminale ne doit pas être répandue dans la matrice, et il faut encore moins laisser la Semence se répandre en dehors de cet organe. Il est nécessaire que l’homme se retire de la femme et que celle-ci se dégage de l’homme, en réfrénant l’impulsion sexuelle afin d’éviter l’émission de la liqueur séminale.

En réfrénant l’impulsion sexuelle, le Semen se transmute en énergies très subtiles qui montent jusqu’au cerveau par deux fins cordons nerveux. Ces canaux sont les « deux Témoins » dont nous parle l’Apocalypse. Ce sont les « deux Oliviers du Temple », « les deux Chandeliers qui sont devant le trône du Dieu de la terre ».

Le Yogi forme son foyer sans avoir besoin de violer le sixième Commandement de la Loi de Dieu : ne pas forniquer.

Pendant l’acte de Magie sexuelle, il peut s’échapper un spermatozoïde que les Hiérarchies lunaires emploieront pour féconder la matrice, sans qu’il y ait besoin de répandre le Semen.

Dieu est l’Intime, et son trône est la colonne vertébrale.

Les forces sexuelles sont solaires et lunaires. Quand les atomes solaires et lunaires s’unissent dans le coccyx, alors s’éveille la Couleuvre ignée de nos pouvoirs magiques ; avec cette Couleuvre, nous pouvons éveiller tous les pouvoirs des Mages.

Ce serpent entre par l’orifice inférieur de la moelle épinière. La moelle est creuse à l’intérieur. Tout le long de la moelle épinière, il y a un canal à l’intérieur duquel monte le Feu sacré de l’Esprit-Saint, peu à peu, jusqu’à atteindre le cerveau.

Quand le Serpent Igné arrive au cerveau, l’Ame s’unit alors avec l’Intime et entre ainsi dans l’Eden.

L’Ame qui s’unit avec l’Intime a pouvoir sur la terre, sur les eaux, sur le feu. Elle peut commander aux vents et aux ouragans. Elle peut entendre et voir les choses du Ciel, de la Terre et de l’Abîme et peut savoir toutes les choses divines.

Le Christ Jésus a dit : « Les miracles que j’ai faits, vous pourrez les faire vous aussi, et même davantage » ; ainsi donc, l’unique façon d’entrer au Paradis, c’est par la porte par laquelle nous sommes sortis, cette porte est le sexe. Personne ne peut entrer au Paradis par de fausses portes.

Les célibataires doivent transmuter leur liqueur séminale par la respiration profonde en maintenant les poumons pleins pendant trente secondes ou plus. Cet exercice de Swara doit s’effectuer quotidiennement.

Ce chapitre est tiré de Au-delà de la Mort (1970) par Samael Aun Weor.