Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor
Deuxième Partie, après la conférence: Culte du Feu
Si ce que nous voulons réellement est d’atteindre notre propre réalisation de l’Être, alors il est nécessaire – à plusieurs reprises, en toutes circonstances – d’en savoir plus sur nous-mêmes.
Bien évidemment, comme nous l’avons déjà dit lors de conférences précédentes, nous devons travailler avec l’élément feu. Le feu lui-même est une substance qui a échappé à toute analyse chimique. Les scientifiques ont affirmé que le feu est le résultat de la combustion, ce qui est une affirmation absolument fausse. Personne ne sait quelle est la nature du feu.
Par exemple, nous savons que l’oxygène et l’azote sont présents dans l’atmosphère. Nous n’ignorons pas que H2O – c’est-à-dire l’hydrogène et l’oxygène – sont dans l’eau. Nous ne pouvons pas non plus ignorer que le carbone se trouve dans la terre, mais quelle est la formule de l’élément feu?
Tout scientifique pourrait nous expliquer la formule H2O, qui signifie deux atomes d’hydrogène et un d’oxygène. Mais, comme le suggère cette formule, qu’ils réunissent ces deux éléments dans un laboratoire afin de déterminer s’il est vrai que de l’eau apparaîtra; il est évident que ce ne sera pas le cas. Pourquoi? Parce qu’un élément est manquant; quel élément manque? L’élément feu est manquant. Par conséquent, la formule H2O est incomplète; c’est évident.
Ainsi, le feu échappe à tout confinement. Une simple flamme de ces bougies que nous avons ici serait suffisante pour brûler le monde. Cependant, la flamme resterait inchangée. Cela n’augmenterait pas un atome de plus ou un atome de moins.
De chacune de ces bougies, nous pouvons en obtenir une, et une autre, encore et encore, et enflammer un réservoir d’essence ou faire exploser un dépôt de dynamite. Le feu continuera ainsi. Même si nous brûlons le monde entier, la bougie restera la même: impassible, comme si de rien n’était.
Quel genre de substance est le feu, qui se moque des chimistes, une substance qui fait tant de merveilles, mais qui reste néanmoins la même, immuable, impassible?
Maintenant, comme je vous l’ai dit dans la conférence précédente, nous ne nous intéressons qu’à la partie cachée du feu, à la flamme de la flamme, à la signature astrale du feu, qui est divine et qui est INRI écrit au sommet de la croix. INRI signifie Ignis Natura Renovatur Integra, «le feu renouvelle sans cesse la nature».
Donc, la libération de l’être humain n’est pas possible en dehors du feu. Ce n’est qu’en travaillant avec le feu que nous pourrons atteindre la libération finale.
Par exemple, les mondes ne sont que des granulations du Fohat [puissance ardente de la nature], cela est évident. La doctrine que nous enseignons est la doctrine du feu. Nous avons écrit nos livres avec des braises ardentes et, au milieu des crépitements incessants des flammes, nous transmettons à l’humanité notre connaissance enflammée et secrète.
Nous savons très bien que derrière le feu, il y a des merveilles. Un jour, on a demandé à un grand élémental du feu: «Qu’y a-t-il derrière le feu?» Il a répondu: «C’est quelque chose que nous ne savons pas.»
L’apôtre Paul a déclaré:
«… Dieu est un feu dévorant.» – Hébreux 12:29
En effet, c’est ainsi qu’il est.
Comment le Feu Entre dans la Manifestation
Dans des conférences précédentes, nous avons déclaré qu’il y avait deux unités: l’Aelohim inconnaissable et l’Elohim connaissable. Aelohim est la Séité inconnaissable et immanifestée. Quant à Elohim, c’est l’Armée de la Parole, l’Armée de la Voix; c’est comme l’Étoile Solaire, le Soleil Spirituel, le Soleil Sacré Absolu qui émerge des entrailles de l’inconnaissable. L’Armée de la Parole émane donc du Soleil Sacré Absolu. L’Armée de la Parole est donc cette unité qui a émergé des entrailles vivantes de l’inconnaissable.
L’Armée de la Parole est feu, c’est le Fohat pluralisé, mais il ne faut pas oublier que la variété est l’unité. L’Armée de la Voix est constituée de ces millions de Dhyan Chohan créateurs de l’univers. Tous sont des flammes de feu ardent.
Mais voyez comme le dédoublement de Brahma, le dédoublement de la divinité, le dédoublement de ce grand feu universel est grandiose, comment de l’inconnaissable émane le démiurge architecte de l’univers qui est le feu.
Maintenant, toute l’Armée de la Parole, toute l’Armée des Dhyan Chohans sont évidemment numérotées, classées en groupes conformément aux idées cosmiques universelles. Ils sont des nombres vivants, créant et créant de nouveau.
Il est commode de comprendre que le Logos, le Demiurge, le Soleil Spirituel stellaire, l’Armée de la Parole, qui est en lui-même un Logos multiple, est en effet issu du sein de l’inconnaissable.
Atman l’ineffable, comme une flamme formée de nombreuses flammes, a émané du Logos. Atman est l’Intime en chacun de nous, notre Esprit divin et innommable.
Buddhi en lui-même est un dédoublement d’Atman. Et qui est Buddhi? Buddhi est la Conscience Superlative de l’Être. Buddhi est Eros, Fohat, comme messager des Dieux.
Dans les mondes supérieurs de la Conscience cosmique, les initiés peuvent prouver de manière concrète qu’Atman envoie toujours Eros ou Buddhi, le Fohat ou la Valkyrie – comme nous le dirons dans le langage classique de Wagner – pour effectuer des œuvres déterminées. Par conséquent, Fohat ou Budhi est le messager d’Atman.
On est rempli d’extase lorsqu’on comprend la réalité d’Eros. On est remplie d’admiration en voyant les Valkyries des Mahatmas dans les mondes supérieurs de la Conscience cosmique, porteurs de messages aux quatre coins de l’univers, dames ineffables d’une beauté indescriptible.
Les Valkyries travaillent dans les temples. Les Valkyries délivrent des messages. Les Valkyries aident les Mahatmas. Ils sont les messagers du Fohat, l’extraordinaire Eros qui palpite en chacun de nous.
Que serions nous sans Eros? Pouvons-nous peut-être accomplir le Grand Œuvre du Père sans Eros? Nous avons besoin d’Eros pour désintégrer les agrégats psychologiques inhumains que nous portons à l’intérieur.
Par conséquent, l’étoile qui a émergé du Soleil Sacré Absolu est le Démiurge Créateur de l’Univers. C’est la flamme à l’intérieur de laquelle les sept flammes saintes émergent. Cette flamme est triple, mais sept flammes émergent de cette flamme triple, ce qui signifie que de la flamme triple émerge l’éternel Heptaparaparshinokh.
Des trois émergent les sept. De la même manière que des trois bougies sur l’autel, nous pouvons allumer sept autres bougies. De même, le Logos est une flamme triple, formée de trois mèches: le Logos en tant que Sainte Affirmation (+), en tant que Sainte Négation (-), et en tant que Sainte Conciliation (=).
Ainsi, de cette flamme triple émerge l’éternel Heptaparaparshinokh, les sept flammes, à savoir Atman-Buddhi… Cet Atman-Buddhi forme la Divine Monade à l’intérieur de chacun de nous.
Suit ensuite le Manas Supérieur ou Âme Humaine, ce que nous avons d’humain.
Vient ensuite ce mental que nous avons pour penser, qui est malheureusement enfermé dans de multiples agrégats qui constituent le moi-même, l’entêté, le manas inférieur. C’est pourquoi nous disons que nous n’avons pas un seul mental, mais plusieurs mentals. Il est évident que si la substance mentale est embouteillée dans de nombreuses bouteilles, si elle se trouve divisée dans ces bouteilles, si la substance du mental est embouteillée dans de nombreux «Moi», il n’y a pas un seul mental, mais plusieurs mentals malheureusement. Mais, le radical, le feu, est ce qui est caché derrière toutes ces énergies, ce qui constituerait réellement, vraiment, le quatrième feu.
La cinquième est derrière toutes ces émotions que nous portons à l’intérieur de nous, que l’initié authentique porte dans son Corps Astral.
La sixième flamme est derrière le principe de vie, c’est le prana, c’est le feu en tant que prana ou vie.
La septième flamme brûle dans la moelle épinière de l’ascète Gnostique.
En réalité, à vrai dire du point de vue de l’anatomie occulte, nous dirions qu’il y a sept serpents: deux groupes de trois avec le couronnement sublime de la septième langue de feu qui nous unit à l’un, à la Loi et au Père.
Si effectivement Atman reçoit le principe igné, le feu, de l’inconnaissable par l’intermédiaire du Démiurge Créateur de l’univers, il ne fait aucun doute que tout ce feu devient contenu dans Buddhi.
À juste titre, il nous a été dit justement que Buddhi ressemblait à un vase d’albâtre, blanc et transparent; en son sein brûle un feu d’or régulier, la flamme de Prajna qui émane d’Atman. Dans Buddhi, Eros, la Valkyrie, la Jeune fille, dans la belle Hélène de Troie, est contenu dans Atman l’ineffable. Pour cela, Atman-Buddhi comme Monade est radical.
Lors d’une conférence précédente, j’ai déclaré que nous devions travailler avec sept radicaux. Je comprends donc que les frères et sœurs sont déjà informés de cela. Ces radicaux sont les sept aspects du feu à l’intérieur de nous, les sept langues de feu au sein de notre anatomie cachée qui émanent directement du Divin Architecte de l’Univers. C’est évident, et c’est comme ça que cela doit être compris.
La Séité inconnaissable en elle-même est ce qui est fondamental. Le feu émane de la Séité. SAT [Sanskrit] est la Séité. Et le Feu – c’est-à-dire le Démiurge Architecte – émane de la Séité.
Écoutez, il y a un point sur lequel je veux insister ce soir. S’il est vrai que la Sainte Affirmation, la Sainte Négation et la Sainte Conciliation – en d’autres termes, le Logoi intérieur au sein de chacun de nous – est radical, le Logoi est le Bouddha intime de chacun d’entre nous, car chacun de nous a son propre Bouddha Intérieur à l’intérieur, même si on ne l’a pas encore incarné.
Notre Bouddha Intérieur lui-même a émané d’Adi Buddha. Écoutez, Adi Buddha, dirions-nous, est l’inconnaissable individualisé, puisque chacun de nous a son propre Adi Buddha dans l’Espace Abstrait Absolu inconnaissable. D’Adi Buddha émane notre Logoi. Je particularise et concrétise maintenant. Et de notre Logoi émane à leur tour les sept aspects du Fohat, du feu.
Quand je dis que nous devons travailler avec le feu, cela doit être bien compris. Nous devons avoir un peu plus de Conscience sur ce qu’est le feu; il faut mieux comprendre le feu. La mère Kundalini dont nous avons abondamment parlé est feu. Elle est le Fohat en nous, le feu dans notre anatomie occulte. Elle est une variante de notre propre Être, mais une dérivée.
Nous devons travailler avec le feu, avec elle, car elle est la porteuse du feu. Elle, le serpent ignée, se tord épouvantablement au milieu des chandeliers du temple. Elle est le cobra des grands mystères. Elle est un feu qui crépite dans l’aura de l’univers. Elle seule peut réduire en cendres les agrégats psychiques inhumains que nous portons à l’intérieur.
Ce n’est pas une tâche facile de désintégrer la totalité de nos agrégats psychiques. Considérons que ces agrégats psychiques sont traités dans sept niveaux de l’Être. Il y a des saints qui ont atteint la désintégration de certains agrégats dans les cinquième et sixième niveaux, mais il est très rare d’en trouver un qui parvient à la désintégration des agrégats psychiques dans les sept niveaux de l’Être, puisque les derniers niveaux – en particulier au septième – ces agrégats deviennent terriblement subtils et s’avèrent donc terriblement difficiles. Ainsi, si l’initié n’est pas suffisamment compréhensif, il peut échouer dans le Grand Œuvre.
Dans les niveaux supérieurs de l’Être, il y a des choses qui nous étonnent. Les maximes morales ne servent pas au travail psychologique des sixième et septième niveaux de l’Être. Les codes d’éthique ne valent rien. Les concepts que l’on avait basés sur de simples interprétations superficielles des Écritures Saintes sont détruits, etc. L’initié doit devenir indépendant non seulement des forces du mal mais même des forces du bien. Il doit lutter contre les puissances du mal et contre les puissances du bien, car en dernière synthèse, le bien devient mal, certains aspects qui semblent être bons deviennent mal, il faut donc aller au-delà du bien et du mal. Tout cela signifie qu’il faut connaître le bien du mal et le mal du bien.
À la base, les structures éthiques conventionnelles et dogmatiques ne constituent que des obstacles pour celui qui marche sur le chemin de la réalisation intérieure de l’Être. C’est la crue réalité des faits.
Les gens ont tendance à tout interpréter à leur guise, superficiellement. Par conséquent, ceux qui veulent travailler dans le septième niveau de l’Être doivent être strictement compréhensifs, dépasser tous les dogmes et faire un inventaire d’eux-mêmes afin de savoir ce qui leur manque et ce dont ils ont besoin. Souvent, une belle vertu ne sert que d’obstacle au navigateur. Parfois même les gemmes précieuses de la spiritualité peuvent servir d’obstacle. C’est pourquoi il est très difficile de désintégrer les agrégats psychiques dans les sept niveaux de l’Être; c’est pourquoi.
Le Travail Psychologique avec le Feu
D’autre part, nous devons apprendre à manipuler les cinq cylindres de notre machine biologique. Quels sont ces cylindres?
Centre intellectuel, où est-il? Nous savons qu’il se trouve dans le cerveau.
Centre émotionnel, où est-il? Dans le cœur, plexus solaire, système nerveux sympathique.
Centre moteur, où est-il? Au sommet de la colonne vertébrale.
Centre instinctif, où est-il? Au bas de la colonne vertébrale.
Et le centre sexuel est dans nos organes sexuels.
Il y a des agrégats psychiques dans le centre intellectuel, aussi bien que dans le centre émotionnel, dans le centre moteur, dans le centre instinctif, comme dans le centre sexuel, cela est évident.
Il faut étudier les agrégats psychiques dans chaque centre. Comment se comportent-ils? Il s’agit d’une auto-réflexion et d’une expérience directe, d’une observation psychologique.
Dans tous les cas, aucun agrégat psychologique quelconque ne peut être désintégré sans l’aide de la Mère Divine Kundalini, le cobra des grands mystères. Pour la désintégration de tout agrégat psychique, elle exige que nous comprenions d’abord ce défaut psychologique que nous voulons réduire en cendres; c’est évident.
Tout d’abord, nous devons découvrir le défaut, ensuite nous devons y travailler et, pour en arriver à une compréhension en profondeur, nous avons besoin de l’auto-réflexion évidente de l’Être. Nous devons vraiment comprendre tel ou tel défaut.
Ainsi, une fois le défaut compris, il faut alors travailler avec le cobra divin sacré des grands mystères; seulement ainsi nous pourrons éliminer ce défaut.
Encore une fois, tout défaut est lié à n’importe quel centre de la machine organique. Ainsi, avec l’aide du feu – Elle, le feu qui émane du Démiurge Créateur de l’univers – nous pouvons réduire en cendres tout élément psychique indésirable, même sa manifestation à travers tous les niveaux de l’Être.
Mais, vous devez vous familiariser un peu plus avec le feu, apprendre à penser avec le feu, adorer le feu, comme le font les Parsis. Comme les Chrétiens qui s’exclament, «Dieu est un feu consumant», de même que les Parsis qui adorent le feu ou les dévots de toute tribu Maya ou Toltèque, Zapotèque ou Inca qui vouent tant de culte au feu. Tous dans leur profondeur appartiennent au paganisme le plus pur et au plus délectable ésotérisme Christique.
Nous ne pouvons désintégrer les défauts dans les cinq cylindres de la machine organique que par le feu; c’est évident.
Émotions Négatives
Mes chers frères et sœurs, parmi les centres que nous avons dans notre organisme, il ne fait aucun doute que le plus difficile à contrôler est le centre émotionnel.
Le centre intellectuel, même s’il faut beaucoup de travail pour le maîtriser, à la fin avec une certaine discipline finit par être plus ou moins contrôlé.
Le centre moteur, qui est celui qui produit les mouvements et qui est situé dans la partie supérieure de la colonne vertébrale, est également contrôlable. On peut contrôler les mouvements du corps, marcher si on veut marcher; si vous voulez lever un bras ou ne pas le soulever; rider le front ou non. Ainsi, toutes les activités du centre moteur sont sous notre volonté.
Mais, le centre émotionnel est terrible. Oui, cette question d’émotions négatives, de sentiments, de sentimentalismes, etc. devient difficile à contrôler.
En Hindoustan, par exemple, le centre émotionnel est comparé à un éléphant, un éléphant fou. Par exemple, en Hindoustan, que font-ils pour contrôler un éléphant fou? Ils placent de chaque côté de l’éléphant fou un éléphant sain, en bonne santé. Ainsi, ils nouent ces deux éléphants, un de chaque côté de l’éléphant fou, afin qu’ils ne se séparent pas. Alors, ces deux éléphants sains parviennent enfin à apprendre à l’éléphant fou à devenir sain d’esprit. Ainsi, l’éléphant fou est finalement guéri. Ce système utilisé par les Hindustanis est bon.
Le centre émotionnel est un éléphant, le centre intellectuel est un autre éléphant et le centre moteur ou centre moteur-instinctif-sexuel est un autre éléphant. Ainsi, au moyen des deux éléphants, intellectuel et moteur, nous pouvons contrôler l’éléphant fou des émotions.
Si, à un moment donné, nous voulons crier désespérés, avec angoisse, en d’autres termes, si nous nous identifions à une émotion négative et si nous sommes «fous comme un chapelier», que devrions-nous faire? Nous devons nous allonger sur notre lit, nous détendre et vider notre mental.
Lorsque nous nous détendons, nous agissons avec le centre moteur, puisque nous détendons le corps. Nous détendons tout le corps; nous relâchons tous les muscles, toutes les tensions dans notre organisme, et finalement nous vidons notre mental – en d’autres termes, nous amenons le mental dans un état de calme et de silence. Qu’est-ce qui se passe ensuite? Le centre émotionnel n’a d’autre choix que de devenir un peu calme, de devenir serein et de s’asseoir enfin. Le centre intellectuel et le centre moteur viennent dominer le centre émotionnel, deux éléphants sains qui apprivoisent l’éléphant fou.
Nous pouvons également contrôler les émotions inférieures au moyen d’émotions supérieures, car il y a de nombreux types d’émotions inférieures, et vous le savez très bien. Par exemple: un membre de la famille meurt, nous crions, nous pleurons, nous désespérons, pourquoi? Parce que nous ne voulons pas coopérer avec l’inévitable, qui est le pire. Dans la vie, il faut apprendre à coopérer avec l’inévitable. Un membre de notre famille qui meurt et nous poussons des cris emplis d’angoisse sans accepter l’inévitable. Ainsi, nous voyons son cadavre dans le cercueil, mais nous ne pensons pas qu’il est mort, nous ne le croyons pas, il ne nous est pas possible qu’ils soient morts, nous tombons donc dans l’angoisse et la désolation. C’est terrible.
Comment pourrions-nous dominer un tel état? Nous le faisons de deux manières: premièrement, nous pourrions faire appel au système des deux éléphants: le centre moteur et le centre intellectuel, afin de détendre le corps et de placer notre mental dans le calme et le silence. Ce serait le premier système.
Le deuxième système: nous pouvons faire appel à une émotion supérieure. Dans ces moments-là, il peut être très utile pour nous d’écouter une symphonie de Beethoven, ou la Flûte Enchantée de Mozart, de nous immerger dans une profonde émotion dans une Méditation profonde, réfléchissant aux mystères de la vie et de la mort. Ensuite, au moyen d’une émotion supérieure, nous contrôlons les émotions inférieures et nous annulons la douleur causée par la mort d’un être cher, cela est évident.
Le centre émotionnel est très intéressant, mais nous devons prendre le contrôle des émotions inférieures, les contrôler, les dominer, et cela est possible selon notre didactique.
Les émotions inférieures causent trop de dégâts. Les émotions inférieures sont comme celles de ceux qui aiment les combats de taureaux, celles des films, celles des grandes fêtes, celle de ceux qui gagnent à la loterie ou celle de ceux qui s’excite devant un article de journal, une guerre ou par beaucoup de chose qui arrivent dans le monde. Les émotions inférieures, comme celles de la tequila.
Les émotions inférieures que les gens développent dans toutes leurs bestialités ne servent qu’à fortifier les agrégats psychiques inhumains que nous portons à l’intérieur, et de surcroît, et pire, à créer de nouveaux agrégats psychiques inhumains.
Il est nécessaire d’éliminer les émotions inférieures au moyen des émotions supérieures; c’est possible. Apprenons à vivre une vie édifiante et essentiellement digne. C’est ce qui est fondamental, sinon aucun progrès ne serait possible. Comment? De quelle manière?
Nous devons également être plus honnêtes avec nous-mêmes afin de développer le centre émotionnel supérieur, de nous libérer, de nous libérer des émotions purement négatives et superficielles.
L’Intérieur et l’Extérieur
Il y a des gens qui sont courtois avec nous; ils sont décents. Certaines personnes apportent de l’amitié à d’autres personnes, mais nous dirons que ce n’est que l’aspect public ou exotérique, mais ce n’est pas tout, sachant que nous avons une psychologie inférieure. Il ne suffit pas de savoir se comporter correctement avec les autres; oui, juste le parfum de l’amitié du point de vue extérieur ne suffit pas. Quel est notre comportement interne face aux autres? Normalement, ceux qui nouent des amitiés avec une autre personne sont doubles: l’extérieur et l’intérieur. L’extérieur est apparemment magnifié, mais à l’intérieur? Qui sait?
Sommes-nous sûrs de ne pas critiquer l’ami à qui nous avons donné de l’amitié? Sommes-nous sûrs que nous ne ressentons aucune antipathie envers certaines de ses facettes? Sommes-nous sûrs de ne pas l’entraîner dans la grotte que nous avons dans la tête pour le torturer, pour se moquer de lui pendant que nous lui sourions gentiment?
Combien de personnes prennent bien soin de quelqu’un extérieurement, alors qu’intérieurement elles ne cessent de les critiquer, même si elles ne manifestent pas leurs critiques? Ainsi, ils se moquent de leur meilleur ami, même quand ils sourient gentiment devant lui?
En effet, nous devons vraiment être plus complets, plus intégrés.
Il faut un instant mettre en harmonie deux horloges en marche: l’extérieur et l’intérieur. Les horloges extérieure et psychologique doivent marcher en parfaite harmonie l’une avec l’autre. Comprenez qu’il ne nous suffit pas de bien nous comporter avec nos amis, qu’il ne suffit pas de leur donner extérieurement notre amour, si à l’intérieur nous les critiquons, si à l’intérieur nous les torturons. Il vaut mieux que les deux horloges, l’extérieur et l’intérieur, marchent à l’unisson de seconde en seconde, d’instant en instant.
Nous devons être plus complets, plus intégrés. Nous devons mettre fin à cette critique psychologique intérieure et mordante envers les gens que nous aimons. Comment cette contradiction est-elle possible, que nous considérions une personne digne de notre amour, alors que nous la critiquons à l’intérieur? Que nous parlons même très bien de la personne à qui nous avons de l’estime, alors que nous les avalons vivants à l’intérieur?
Maintenant, vous devez bien savoir qu’à l’intérieur de chacun de nous vivent beaucoup de gens, beaucoup de «Moi». Lorsque vous saisissez l’un de ces «Moi» et que vous l’étudiez avec le sens de l’auto-observation psychologique, vous pouvez voir que chaque «Moi» a un centre intellectuel, un centre émotionnel, un centre moteur-instinctif-sexuel – c’est-à-dire, il possède les trois cerveaux.
Tout «Moi» a un Mental embouteillé, une volonté embouteillée, est une personne complète. Ainsi, il y a beaucoup de gens à l’intérieur de chacun de nous. À l’intérieur de chaque personne vivent beaucoup de personnes, qui sont les agrégats psychiques.
Ainsi, toute amitié que nous avons mérite d’être – pourrions-nous dire – correctement traitée. Par exemple, vous avez un ami et il y a des choses de votre ami que vous n’aimez pas, mais il y a d’autres choses que vous aimez. Vous avez une amitié avec certains «Moi» de votre ami ou avec quelques ego de votre ami, mais il y a d’autres «Moi» de votre ami qui vous dérangent, des «Moi» qui causent de l’antipathie. Nous devons garder à l’esprit que beaucoup de personnes se manifestent au sein de chaque personne. Souvent, vous êtes les amis de certains agrégats psychiques de tel ou tel ami, de telle ou telle personne, et pourtant vous n’êtes pas les amis de tous les agrégats psychiques de votre ami, et telle est la question. C’est pourquoi les gens disent: «Il y a des choses de mon ami que j’aime bien, mais il y a d’autres choses que je n’aime pas.» Il y a de bonnes choses; il y a de mauvaises choses. Oui, c’est ainsi que nous nous comportons envers les gens. Tout dépend du type d’agrégats psychiques qui parlent à travers eux à un moment donné. Par conséquent, l’amitié que nous ressentons ne concerne que quelques agrégats de cette personne, mais nous ne ressentons pas la même estime pour les autres agrégats de cette personne; ainsi, la personne que nous estimons psychologiquement, physiquement, peut avoir des agrégats psychologiques que nous ne considérons pas. À certains moments, un ami quelconque nous trompe, précisément parce que d’autres agrégats avec lesquels nous n’avons aucune amitié s’expriment à travers lui, et c’est la crue réalité des faits.
Si nous avions un «Moi» permanent, nous dirions: «Je suis un ami d’un tel homme de manière totale et complète», et nous ne trouverions pas en lui de «mais» ou de «bagarres». Néanmoins, il arrive que nous n’avons pas un seul «Moi», mais plusieurs. Alors quel est l’agrégat psychique, ou quel «Moi» de cet ami avons-nous estimé? Est-ce que nous les estimons tous? C’est pourquoi nous devons être complets en ce qui concerne les interrelations.
Pourquoi les amis se battent? Tout simplement parce que soudainement au sein de la personnalité intervient un agrégat psychique qui n’est pas un ami de cet ami. Alors, la discorde vient. Mais si cet agrégat psychique se retire, et qu’un autre intervient, c’est un ami de cet ami, ah… alors ils font amende honorable. Quelle folie sont les amitiés alors! Ils ne sont pas complets. Et ils ne sont pas complets car ils ne sont pas compréhensifs; ils ne comprennent pas cette question de la pluralité du «Moi», sinon ils seraient complets et sauraient pardonner les défauts de leurs amis et ne se battraient pas avec eux.
Nous ne savons donc pas comment ne pas nous brouiller avec nos semblables, comment en devenir plus conscients. Avec la compréhension, nous améliorons nos interrelations.
Il y a des sympathies mécaniques et, pourrait-on dire, des antipathies mécaniques. Ni l’une ni l’autre ne nous servent, car ils sont mécaniques.
Parfois, nous disons: «Ce type me trompe», mais que nous fait ce type de mal? Peut-être un agrégat psychique qui n’est pas notre ami, et c’est tout.
Nous ne devons pas essayer de nous forcer à sympathiser avec quelqu’un avec qui nous ressentons de l’antipathie. Nous devrions plutôt rechercher les causes de cette antipathie. Lorsque nous découvrons, sur la base de réflexions, que l’antipathie est mécanique, cette antipathie disparaît et la sympathie reste seule.
Comment peut-on le faire? Qu’est-ce qui peut nous servir de base pour conclure qu’une antipathie quelconque est mécanique? Simplement, dis-je, en comprenant la pluralité du «Moi», car il est indubitable que de nombreuses personnes vivent à l’intérieur de chaque personne.
Par exemple, parfois chez certaines personnes, chez un sujet quelconque, des agrégats que nous n’aimons pas s’expriment. C’est mécanique. Réfléchissons qu’au sein de cette personne qui nous trompe, il pourrait aussi y avoir des agrégats qui peuvent sympathiser avec nous, utiles et amicaux. Tous les agrégats qui se manifestent à travers un sujet qui nous trompe ne nous sont pas déplaisants. Oui, certains agrégats que nous aimons peuvent se manifester par l’intermédiaire d’un individu que nous n’aimons pas. Si nous réfléchissons à cela, nous comprendrons ce point de vue à propos de la pluralité du «Moi». Alors, l’antipathie mécanique disparaîtra, car elle est tellement préjudiciable, car elle développe de plus en plus les éléments liés au centre émotionnel négatif. Ainsi, plus nous éliminons les agrégats psychologiques du centre émotionnel négatif, plus le centre émotionnel supérieur se développe en nous.
Émotions Supérieures
Voyez, le centre émotionnel supérieur est plus grand et plus puissant que l’intellect. Avec le centre émotionnel supérieur, nous pouvons comprendre la nature du feu.
Les livres sacrés sont écrits avec des charbons ardents, c’est-à-dire avec du feu. Par exemple, le langage de la Bible est en paraboles; c’est le langage du centre émotionnel supérieur.
Les expériences mystiques et incorporelles sont évidemment des paraboles; celles-ci ne peuvent être comprise qu’avec le centre émotionnel supérieur. Les mystères de la vie et de la mort sont parfaitement reconnaissables au moyen du centre émotionnel supérieur; c’est évident.
Je vous ai dit que la Monade est la chose la plus importante en nous. Plus nous éliminerons les éléments psychiques inférieurs, plus nous recevrons les radiations de la Monade.
La Monade est Atman-Buddhi. Atman est l’ineffable; il reçoit la force qui «vient» du Démiurge Créateur. Le Démiurge Créateur la reçoit à son tour de l’Adi Buddha, la Séité inconnaissable. Atman en tant que dédoublement de l’Architecte Divin de l’univers est ineffable; Il est celui qui peut être appelé Paramatman ou Shiva Tattva.
En dépit d’être si spirituel, Buddhi devient – pourrions-nous dire – plus corporel, plus concret qu’Atman. Buddhi, Eros, en tant que principe ignée, devient évidemment plus évident pour nous. Les radiations de Buddhi vont de plus en plus profondes au fur et à mesure que nous dissolvons les émotions négatives du centre émotionnel, à mesure que le rythme du centre émotionnel supérieur se développe.
Atman-Buddhi est la Monade, la réalité à l’intérieur de nous, ce qui compte, le Soi Réel en nous. Nous devons nous battre, en éliminant les émotions négatives, afin de nous rapprocher de plus en plus de la Monade.
C’est précisément la Monade qui nous aide, car de Buddhi émane Eros, qui est l’extraordinaire pouvoir sexuel avec lequel nous pouvons désintégrer les agrégats psychiques dans la forge des Cyclopes.
Que deviendrions-nous sans Eros? Eros s’oppose à Anteros, aux puissances du mal qui ne sont pas en dehors de nous, mais à l’intérieur de nous, ici et maintenant. Ce sont tous ces agrégats psychiques du centre émotionnel inférieur. Ce sont l’Anteros.
Si nous éliminons les émotions négatives et développons le centre émotionnel supérieur, nous pénétrerons de plus en plus dans l’essence du feu. Nous nous approcherons de plus en plus de notre Monade intérieure, qui nous a toujours souri.
N’oubliez pas qu’initialement le centre émotionnel est pur, rayonnant. Les émotions inférieures, situées dans ses parties inférieures, dans ses points inférieurs, constituent le centre émotionnel inférieur. Ainsi, si nous éliminons les émotions inférieures, alors tout devient parfait, comme une délicieuse fleur de lotus du centre émotionnel supérieur.
Quoi qu’il en soit, Atman est le rayon qui nous relie au Logos et à l’Adi Bouddha. Les forces d’Adi Buddha et du Logoi intérieur atteignent Atman et restent contenues dans Buddhi. Cependant, tant que nous avons des émotions négatives, il est impossible d’approcher Buddhi. En d’autres termes, il reste difficile d’approcher la Monade tant que nous continuons avec des émotions inférieures à l’intérieur de nous.
Nous devons cultiver des émotions supérieures, par exemple à travers la musique; il faut écouter la musique de Beethoven. Nous devons écouter Mozart, Liszt, Tchaïkovski. Nous devons apprendre à peindre, mais à peindre des tableaux qui ne sont pas infra-humains. Nous devons verser sur la toile nos sentiments les plus nobles, ce qui est pur.
Tout ce que nous faisons doit être digne. On est extasié en contemplant les colonnes Corinthiennes de l’Antiquité, les marbres de Rome et d’Athènes, les magnifiques sculptures d’une Isis brune au pays des pharaons, d’un Apollon ou d’une Vénus du Nil, ou de la chaste Diane.
On est rempli d’extase, vibrant d’émotions supérieures, lorsque l’on écoute par exemple la lyre des temps anciens pour entrer dans une profonde Méditation au sein de la nature, ou que l’on se promène dans les ruines de la Rome antique ou que l’on se promène sur les berges du Gange, ou en tombant à genoux lorsqu’on est devant notre gourou au milieu des neiges éternelles des Himalayas. Alors, l’émotion supérieure vibre.
Dans les temps anciens, en Lémurie, aux époques où les fleuves d’eau pure de la vie coulaient avec du lait et du miel, quand la Lyre d’Orphée n’était pas encore tombée sur le sol du temple et s’était fracassée en morceaux, le centre émotionnel supérieur vibrait intensément dans chaque être humain. C’était l’époque des Titans, l’époque où les êtres humains qui habitaient la surface de la Terre pouvaient voir les auras des mondes et percevoir plus que la moitié d’un hooltanpana de tonalités de couleurs. Nous savons très bien qu’un hooltanpana a plus de cinq millions de tonalités.
Lorsque le centre émotionnel inférieur a été développé au moyen de passions violentes telles que la luxure, la haine, les guerres cruelles entre frères, ce sens s’est atrophié et cette humanité s’est retrouvée coincée dans ce monde tridimensionnel d’Euclide.
L’heure est venue de comprendre qu’il est possible de pénétrer plus profondément à l’intérieur de nous-même uniquement par le biais du centre émotionnel supérieur, si nous procédons droitement, si nous apprenons à vivre, si nous apprenons à interagir avec nos semblables de manière magnifique. Alors, nous nous approcherons de plus en plus de notre sainte Monade et des différents éclairs de Conscience cosmique viendront nous surprendre. Elles deviendront de plus en plus continues, de sorte qu’un jour nous aurons effectivement une Conscience véritablement éveillée, la Conscience superlative de l’Être: Buddhi. Ce jour-là, nous serons bénis. Dans cette aube délicieuse, les vibrations de Buddhi nous satureront complètement et nous saurons vivre réellement dans un état parfait et conscient.
C’est la conclusion de cette conférence.
Questions et Réponses
Public: Maître, est-ce qu’une vertu peut être un obstacle sur le chemin de la libération? Je veux dire, les vertus aussi bien que les vices, les défauts sont-ils des obstacles sur la voie du Surhomme?
Samael Aun Weor: Pouvez-vous voir à quel point il est facile de mal interpréter les enseignements? Vous le faites avec un cœur simple et sincère, mais après avoir dit une chose pareille, un autre le comprendra un peu plus mal, et un troisième continuera à le faire plus mal, donc quand les enseignements atteindront toute l’Amérique, les gens diront: «Samael est contre les vertus! Donc, plus de vertus!» C’est ainsi que les enseignements sont déformés. C’est ainsi que les enseignements de tous les grands frères et sœurs qui ont aidé l’humanité ont été déformés. Que reste-t-il du Bouddhisme, pouvez-vous me dire? Gautama Shakyamuni a parlé contre l’abominable organe kundabuffer. Toute sa doctrine était contre les conséquences néfastes de cet organe abominable, mais aujourd’hui, l’évangile Bouddhiste est déformée. Il ne reste rien, presque rien de l’antique Bouddhisme. Tout a été déformé.
Écoutez, je ne me prononce pas contre les vertus. Je clarifie: nous devons penser correctement. L’eau est utile, magnifique, bonne dans l’évier, bonne dans son récipient dans la salle de bain, mais que diriez-vous de l’eau qui coule dans la pièce inondant les chambres? Ce serait différent, n’est-ce pas? Cela deviendrait mauvais.
Le feu est bon dans la cuisine. Il est aussi magnifique là-bas sur les bougies. Mais si en ce moment le feu brûlait dans cette maison et que les pompiers venaient, que dirions-nous? Une vraie calamité, n’est-ce pas? Ainsi, chaque vertu est bonne à la bonne place.
Un missionnaire comme vous est bien, car les enseignements vous sont donnés et ensuite vous les répandez partout, mais si au lieu de les diffuser parmi différentes personnes dans la rue, dans les Lumisials ou dans les maisons familiales, vous deviez aller au bordel pour divulguer les enseignements, serait-ce correct? Ce serait mauvais, n’est-ce pas? Alors, un tel missionnaire deviendrait quoi? Il deviendrait mauvais, malveillant. Ainsi, tout dépend de l’utilisation de ses vertus.
L’argent en soi n’est ni bon ni mauvais, tout dépend de l’utilisation qui en est faite. S’il est utilisé pour le mal, il est mauvais. De même pour les vertus: ce sont de beaux joyaux, ineffables.
Il est clair que chaque défaut psychologique éliminé laisse une position libre pour la cristallisation d’une vertu. Mais, les vertus hors de leur juste place sont mauvaises. On peut faire trop de mal avec elles, pas seulement aux autres, mais aussi à ses propres vertus, si on ne sait pas comment les gérer. Je veux que les frères et sœurs comprennent cela avec une clarté parfaite.
Par exemple, que diriez-vous de la violence? La violence serait-elle bonne ou non? Quelle est votre réponse? Quelle serait la réponse?
Un Disciple: Elle est mauvaise.
Un autre Disciple: Elle est bonne et mauvaise.
Samael Aun Weor: La dernière réponse est la plus logique.
Un autre Disciple: Cela dépend de la façon dont la violence est appliquée. Si la violence est appliquée avec un sens de la défense, elle est bonne pour nous. Mais, si elle est appliquée de manière excessive, on peut en souffrir.
Samael Aun Weor: Essentiellement, ce que vous dites est correct, mais cela doit être précisé plus en détail. De toute évidence, la violence entraîne la violence et n’est pas conseillée. Néanmoins, approfondissons. Un homme a sa femme et ses fils, il vit à la maison, il a également des filles déjà dames adultes. Soudain, un groupe de bandits prend d’assaut la maison. Ils ont résolu de violer sa femme et ses filles, de brûler la maison et de tout voler. Mais, il y a un homme, le mari. Il a senti quand les bandits sont entrés dans la maison, il en est conscient, mais au lieu de brandir son arme pour défendre sa maison, il bénit les bandits parce qu’il est sur le «chemin saint» et dit: «Que Dieu vous bénis, frères de mon âme, ne commettez pas le crime de violer ma femme», alors qu’ils la violaient. «Ne commettez pas le crime de violer mes filles», alors qu’ils les violent. «Ne volez pas mon argent», alors qu’ils volent leurs derniers centimes. «Ne brûlez pas ma maison», pendant qu’ils y allument le feu. «Frères, ne faites pas cela, car vous gagnerez beaucoup de karma. En dépit de vos crimes, je suis disposé à vous bénir tous.»
Bien, supposons qu’il ait survécu à cette tragédie, étant donné que les bandits ont sympathisé avec lui. Bien, comment serait cet homme devant les autorités et devant le divin? Je crois que les autorités le jugeraient comme complice du crime ; cela est déjà prévu dans le code pénal. Cet homme mérite une peine de prison pour lâcheté, et parce qu’il est devenu complice du crime, cela est évident. Il mérite la prison, il est devenu complice et il est un lâche.
Alors, quel est le devoir de cet homme dans cette situation, cet homme qui est sur le chemin, il est un initié, il veut être un Mahatma et qui sait quoi d’autre? Quel est son devoir? Mourir sur le champ de bataille, défendre sa famille par n’importe quel moyen, mourir en combattant, mais mourir s’il devait mourir, mourir en faisant son devoir d’homme. C’est son devoir.
Et que dirions-nous, par exemple, de l’armée? Nous avons ici notre Lieutenant-Colonel Moisés Rodríguez Tapia. Que dirions-nous, par exemple, que dirait notre frère militaire si soudainement le pays était menacé? Certains extraterrestres viennent nous envahir, piller, violer, brûler et nous voler, et l’armée dit: «Nous ne nous battons plus. Que Dieu bénisse tous ces envahisseurs. S’ils brûlent, malheur à eux, ils créeront du karma. Que Dieu les bénisse! Nous ne combattons pas.» Ainsi, ils se croisent les bras et donnent des bénédictions aux bandits qui nous attaquent. Que deviendrait une armée comme ça? Trahison à la patrie, haute trahison, c’est évident. Haute trahison punissable non seulement par les juges de la Terre, mais aussi de la divinité. Quel serait alors le devoir de l’armée à ce moment-là?
Disciple: Attaquer, défendre.
Maître: Oui, défendre! Il y a besoin d’utiliser des armes. Ainsi, les armes en elles-mêmes ne sont ni bonnes ni mauvaises. Tout dépend de l’utilisation qui en est faite. Si les armes sont utilisées à bon escient, elles sont bonnes, mais si les armes sont utilisées pour le mal, elles sont mauvaises. Tout dépend des circonstances.
Donc, cette question des vertus est une chose sur laquelle il faut beaucoup réfléchir, vraiment, car avec les vertus, on peut non seulement nuire aux autres, mais aussi à soi-même.
Public: Je n’ai pas compris pourquoi dans la Bhagavad Gita, Krishna exhorte Arjuna à se battre contre ses parents; je n’ai pas été capable d’interpréter cela.
Samael Aun Weor: Bien, longue vie! Longue vie! Longue vie à Krishna avec ses encouragements à Arjuna! Et qu’il vive aussi longtemps! Et combattons nos parents! Formidable! Je suis moi-même d’accord avec cela. Combattre tous les parents. Dégainons l’épée et allons contre eux tous. Savez-vous qui sont tous ces parents? Bien, ce sont tous les agrégats psychiques que nous portons à l’intérieur de nous, et contre eux, nous devons nous battre très durement, même si cela fait mal. Ils sont nos «parents» intérieurs et nous devons en faire des craquements, et c’est tout.
Public: Quelle interprétation pouvons-nous alors donner à l’enseignement qui dit: «Mais je dis, ne résistez pas à une personne perverse! Si quelqu’un vous gifle sur la joue droite, offrez également l’autre joue?»
Samael Aun Weor: En effet, je vous assure que si quelqu’un me frappe la joue, j’offrirai l’autre pour être frappé encore plus fort, pas de problème. Mais si, ici ensemble, je suis responsable d’un groupe d’enfants, ou si je suis ici en tant que gardien du temple, c’est-à-dire si je tiens la position de ce frère et que soudainement, un groupe de bandits qui veulent te faire des crépitements vient, je me battrai contre eux, car c’est pourquoi le gardien tient une épée. S’ils me défont, bien, je mourrai sur le champ de bataille.
Quel est le devoir du gardien du temple? À vous de me dire. Bien?
Disciple: Défendre, même au prix de sa vie, les personnes gardées.
Samael Aun Weor: Correct! À l’heure actuelle, vous êtes le gardien du temple. Si en ce moment, quelqu’un vient nous attaquer, si les foules viennent, si les bandits viennent attaquer ces frères et sœurs, vous devez perdre la vie si nécessaire ; puisque vous êtes le gardien du temple.
Alors, une chose est une chose et une autre chose est une autre chose. Une chose est que nous bénissions nos ennemis, que nous rendions le bien pour le mal, que lorsque nous sommes frappés sur une joue, nous offrons à l’autre d’être frappé plus fort encore, et une autre chose est de défendre ceux qui sont à notre charge. Compris? Cela nécessite beaucoup d’auto-réflexion, beaucoup d’auto-observation psychologique et beaucoup de Méditation, pour qu’à la fin nous découvrirons la cause. Une fois que nous découvrons la cause, nous la désintégrons avec l’aide de la Mère Divine Kundalini, avec l’aide du feu sacré, alors la vertu de sympathie pour cette personne qui nous traite mal émerge en nous. Il faut donc prendre Conscience de tout, mener une vie consciente, une vie plus mature, moins mécanique.
Public: Maître, la vertu peut-elle être apprise?
Samael Aun Weor: Bien, mon ami, jamais! Les vertus sont des pierres précieuses, des fleurs de l’âme nées à l’intérieur de nous lorsque nous avons éliminé tel ou tel défaut psychologique. Par exemple, si nous avons éliminé la colère, la douceur apparaît en nous. Si nous avons éliminé la luxure, vient alors la vertu de chasteté. Si nous éliminons la haine, la vertu de l’amour vient à sa place. Ainsi, à mesure que nous éliminerons ces défauts psychologiques, des vertus apparaîtront et prendront leur place.
C’est pourquoi nous avons déclaré que nous devons cristalliser l’âme en nous-mêmes. L’âme est un feu pur, un feu universel, un feu divin. Ce feu ineffable doit lentement se cristalliser en nous. Mais nous ne pourrions pas réaliser la cristallisation de l’âme en nous si nous n’éliminions pas nos défauts psychologiques.
Ainsi, à mesure que nous éliminerons chaque agrégat psychique, une substance, une vertu, un pouvoir ou une loi, etc., se substituera en nous. C’est ce qui est appelé cristalliser l’âme ; ainsi, à la fin, lorsque tous les agrégats psychiques seront éliminés, seule l’âme restera en nous; même notre physicalité doit devenir âme. Quel est le corps d’un mutant? C’est un corps déjà converti en âme.
Y a-t-il une autre question?
Public: Vénérable Maître, parlant des vertus, pouvons-nous considérer dans de nombreux cas qu’une vertu peut créer une dépendance psychologique?
Samael Aun Weor: Quand on ne sait pas l’utiliser, une vertu peut créer une dépendance psychologique, en nous transformer en tyran, en obligeant quelqu’un à faire un faux pas, etc. Par exemple, combien de juges qui avaient la vertu de remplir leur devoir à l’époque de la Révolution Française, envoyèrent beaucoup d’innocents à la guillotine? Il y avait des bourreaux dont le devoir était de décapiter beaucoup de gens avec la guillotine et beaucoup d’entre eux accomplissaient leur devoir; oui, avec la vertu du devoir ils en ont décapité beaucoup; ils ont laissé tomber la lame sur leur cou. Est-ce correct? Nous devons donc apprendre à gérer les vertus.
Les vertus ne doivent pas être sous-estimées. Ce sont des pierres précieuses. Ils s’épanouissent en nous à mesure que les agrégats psychiques sont éliminés. Mais tout doit être à sa place. Nous avons déjà dit que le feu est bon dans la cuisine, mais il est mauvais si on brûle la pièce; l’eau dans l’évier est bonne, mais elle est mauvaise si elle envahit les chambres à coucher. Une vertu est bonne à sa place et mauvaise quand elle est mal placée. C’est tout.
Nous devons être plus équilibrés, plus réfléchis, plus mûrs, c’est évident. Par exemple, l’antipathie mécanique est absurde, mais il est inutile de lutter contre l’antipathie mécanique, c’est inutile.
Par exemple: une personne m’irrite, mais parce que j’étudie la Gnose, je vais prétendre que je suis en train de devenir son ami, donc, de façon artificielle, je me forcerai à sourire. Ce sourire sera un sourire tragique; non! Nous avons besoin de procéder à une dissection de cette antipathie mécanique afin de comprendre pourquoi cette personne m’irrite.
Cependant, afin de cristalliser l’âme en nous, qui est un feu vivant pur, nous devons éliminer les agrégats psychiques, et cela n’est possible que lors de grandes crises émotionnelles.
La compréhension n’est pas simplement une affaire intellectuelle, non! Pour éliminer un agrégat psychique, il faut passer par de terribles repentances et prier, désespérer, se jeter à terre et même se «fouetter» si nécessaire.
Il faut beaucoup souffrir, se repentir, traverser une terrible amertume. Si l’on ne traverse pas ces crises émotionnelles, ce qui devrait être désintégré ne l’est pas, les vertus ne se cristallisent pas et l’âme ne se cristallise pas.
Quand on atteint la cristallisation de l’âme, tout devient âme, puis une autre flamme brille glorieusement dans le grand feu de joie qui brille au sein de la magnifique aura de l’univers. C’est ainsi que la doctrine du feu nous l’enseigne, et c’est ainsi que nous devons le comprendre.
D’autres questions?
Public: Vénérable Maître, Eros est feu et la Mère Divine en nous est feu. Que faisons-nous pour que Eros nous assiste afin de tirer le maximum de feu en nous? Pour que le feu ne glisse pas de nous comme de l’eau?
Samael Aun Weor: Bien, Eros est feu, un feu sexuel qui émane de la Monade, et la Monade reçoit ce feu du Logos. Ce feu érotique émane entièrement de la Valkyrie, de Buddhi en manifestation.
Ce feu ne s’échappe pas si nous ne renversons pas la Coupe Hermétique, lorsque la coupe contenant l’huile reste intacte. Mais si la Coupe d’Hermès est renversée, si le feu érotique s’échappe, s’il est perdu, alors avec quel feu allons-nous travailler? Nous avons besoin du pouvoir de la Monade si nous voulons parvenir à l’élimination des agrégats psychiques. Donc, voilà comment cela doit être compris.
Public: Jusqu’où faut-il travailler avec ce feu, doit-il également être rythmé ou pouvons-nous nous mettre au travail même en prévenant le feu?
Samael Aun Weor: Le feu manifeste ou doit être utilisé – pour être plus précis – tout au long du travail ésotérique parfaitement, rythmiquement, car il y a des moments de plus et des moments de moins, il y a des temps de mahamanvantara individuels et des temps de pralaya individuels, des temps d’activité et des temps de repos. Chaque période d’activité doit être précédée d’une pause magnétique créative. Il y a du biorythme dans tout.
Public: Maître, en ce qui concerne les crises émotionnelles que vous avez mentionné, serait-il commode qu’une personne réellement intéressée par le Grand Œuvre demande à son Être de lui faire traverser ces crises émotionnelles?
Samael Aun Weor: L’Être est l’Être et l’Être comporte de nombreuses parties. De quelle partie de l’Être faites-vous référence?
Public: Au coach psychologique, ou l’Anubis particulier.
Samael Aun Weor: Chaque partie de l’Être mérite d’être réfléchie. Nous savons que de la flamme unique émanent les sept flammes et que ces sept flammes se multiplient sept fois, et à leur tour ces sept en sept autres, etc. Ainsi, évidemment, une ne joue qu’un rôle, mais les autres parties de l’Être doivent travailler aussi, c’est évident. Chaque flamme est obligée de travailler, mais visiblement la Mère Kundalini, la femme de Shiva, est bien obligée de faire le plus de travail possible.
En ce qui concerne les crises émotionnelles, il s’agit d’un problème lié au centre émotionnel supérieur. C’est une question de compréhension. Quand on comprend à quel point on a été absurde, quand on se rend compte qu’on n’est rien d’autre qu’une épave humaine, qu’on ne vaut rien, le repentir de tous les crimes commis émerge, et de ceux-ci émergent des crises émotionnelles qui ne sont pas fausses mais véritablement ressenties. C’est tout.
Public: Lorsqu’il est indiqué que l’eau est l’habitacle du feu, affirmons-nous que le feu émerge de l’eau ou est-ce que le feu est le premier élément qui donne vie aux autres éléments?
Samael Aun Weor: De l’eau, pouvez-vous l’analyser? La formule H2O est connue, mais H2O serait incomplet sans le Fohat; ainsi, le Fohat doit être ajouté à la formule. Ainsi donc, l’eau ne pourrait pas exister sans l’élément feu; c’est ce qui est primordial, c’est fondamental. Lorsque le feu se condense, il se condense d’abord en air, puis en eau et enfin en terre.
Vous pouvez connaître les éléments chimiques de la terre et connaître l’importance du carbone ; vous pouvez connaître les éléments chimiques de l’air et savoir ce qu’est l’azote, ce qu’est l’oxygène; mais quels sont les éléments chimiques du feu? Qui l’a analysé? Quelle est sa formule? C’est inconnu. Pourquoi? Parce que le feu est l’expression vivante de la Séité. C’est la réflexion du Logos de l’univers. Donc, tout émerge du feu, et si nous ne travaillons pas en désintégrant nos défauts psychologiques avec le feu, nous marchons sur le chemin de l’erreur.
Public: Maître, Lucifer est le porteur de lumière, n’est-ce pas? Quelle relation a Lucifer avec la Mère Divine en nous et avec le travail dans la forge?
Samael Aun Weor: Lucifer est le feu, le Fohat, le Soufre des Alchimistes médiévaux. De toute évidence, il est la réflexion du Christ Cosmique, de Vishnu en nous et à l’intérieur de nous. Sans aucun doute, il descend au fond de nous, à l’intérieur de nous-mêmes. C’est une question d’ésotérisme Christique. Nous disons qu’il est le diable quand nous n’avons pas encore éliminé les agrégats psychiques. En lui tous nos défauts sont reflétés. Mais si nous désintégrons nos agrégats psychiques, alors il brille et s’intègre à nous pour nous transformer et nous transformer en mutants.
Qu’est-ce qu’un mutant? C’est un humain intégré à Lucifer, qui lui octroie tous les pouvoirs: l’Élixir de Longue Vie qui nous octroie le pouvoir sur les éléments du feu, de l’air, de l’eau et de la terre.
Mais pour que Lucifer brille à l’intérieur de nous, s’intègre à nous, il faut d’abord être blanchi à la chaux; c’est pourquoi les Alchimistes médiévaux ont déclaré: «Brûlez vos livres et blanchissez le Laiton». Nous devons blanchir le diable.
Chacun de vous a le diable noir comme du charbon, horrible. Nous devons le blanchir, et vous seul pouvez le blanchir. Oui, seul chacun de vous en désintégrant vos agrégats psychiques. Le jour où vous le ferez, vous vous intégrerez avec lui, et lui avec vous, et il vous accordera le trésor caché, la Toison d’Or. Il vous donnera tous les pouvoirs. Avant de le blanchir, ce n’est pas possible. Compris!
Public: Maître, lorsque la repentance n’émerge pas en raison de la multiplicité de l’ego, toute détermination que nous prenons pour – pour ainsi dire – nous punir, à l’instar de Saint Antoine ou de Saint François, ne semblerait-elle pas être un mauvais acte? Cela pourrait-il être une action très utile sur le chemin de l’auto-réalisation pour éliminer certains agrégats psychiques?
Samael Aun Weor: Dans ce domaine, il n’y a pas de dogmes, mais des inventaires, à savoir: additions, soustractions, multiplications et divisions. Il faut savoir ce qui nous manque et ce dont nous avons besoin, sans dogmes.
Tout d’abord, nous avons besoin de savoir pourquoi la repentance ne se produit pas en nous, si c’est parce que nous sommes déjà pervers. Parce que quand la repentance se produit en nous, c’est que la perversité n’est plus en nous. Mais si la repentance ne se produit pas, c’est parce que nous sommes trop mauvais, trop pervers.
Mes chers amis, qu’est-ce qui est évidemment dans la repentance? Certains le traduisent d’une manière et d’autres d’une autre. Certains disent que la repentance est liée à des changements dans la façon de penser des gens et qu’ils citent des termes Grecs, etc., mais je ne suis pas d’accord avec ces conceptions.
Lorsqu’une personne, en effet, fait face à sa propre Monade Divine émanée du Soleil Sacré Absolu, regarde et voit ce qu’elle a au fond et prend Conscience de toute sa barbarie, on expérimente le repentir, on traverse des crises émotionnelles.
Mais quand nous sommes si loin du Soleil Sacré Absolu, quand déjà les émanations, les marées cosmiques du Soleil Sacré Absolu ne nous parviennent pas parce que nous sommes trop déviés, isolés, tombés dans la magie noire, nous sommes alors un cas perdu, alors dans ce cas, on est pervers, et un tel pervers devra se récriminer beaucoup. Il aura besoin de passer par d’horribles pénitences.
De toute évidence, nous devrons être très honnêtes avec nous-mêmes, extrêmement sincères, pour pouvoir vraiment désintégrer les agrégats psychiques inhumains que nous portons à l’intérieur. Mais surtout, si la repentance ne nous parvient pas, c’est parce que nous sommes mauvais, pervers, quelqu’un qui a atteint la perversité.
Écoutez, une chose est la méchanceté et une autre est la perversité. Le pervers ne ressent pas de remords ni de repentance. C’est un cas désespéré. Les ondulations cosmiques du Soleil Sacré Absolu ne l’atteignent plus; c’est pourquoi il ne ressent ni remords ni repentir, il devient cynique, il devient un habitant du règne minéral submergé, il entre dans le monde des 96 lois. C’est tout.
Mais que faire dans ce cas, pour que celui qui ne ressent pas le remords se repente? Encore une fois, il devra faire beaucoup appel à la force de réflexion pour analyser ses défauts psychologiques, et même pour faire certaines pénitences rigoureuses, et se discipliner, etc., comme je l’ai dit.
Public: Existe-t-il une formule exacte pour travailler avec le divin Daimon, l’invoquer pour recevoir sa lumière?
Samael Aun Weor: Derrière cette question, au fond de celle-ci, il y a une source de curiosité. Oui, en arrière-plan, il y a une source de curiosité. Voulez-vous travailler avec lui? Simplement, on a tellement entendu parler de lui. Goethe parle de lui. Dr. Faust, enchanteur, magicien, se réfère à lui. De nombreux textes se réfère à lui, insinuant qu’il vaut la peine de tenter une amitié avec lui, mais je vous interroge tous ici présents, s’il y a quelqu’un ici qui est dûment et véritablement prêt à travailler avec Mr. Lucifer? Soyons sincères! Qui de vous est dûment préparé? Aucun de vous en effet.
Cette conférence a été originellement publiée en Anglais par Glorian. La conférence originale est The Doctrine of Fire.