Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor
Bhavachakra, la Roue du Devenir
Voici frères et sœurs, c’est avec une grande joie que je m’adresse à vous tous dans le but évident de vous aider réellement sur le chemin ésotérique de l’auto-réalisation intime de l’Être…
Au nom de la vérité, je dois vous dire que ces enseignements se sont développés régulièrement, progressivement. Il est donc évident que nous délivrons un message à l’humanité, un message pour la nouvelle ère du Verseau, un message complètement révolutionnaire et totalement différent de tout ce qui était publiquement connu dans le passé. Je le répète, nos enseignements sont graduels.
Nous avons donné plusieurs livres d’introduction, à savoir Introduction à la Gnose, Le Livre des Morts ; et en ce moment nous écrivons un autre livre d’introduction, En Contemplant le Mystère, qui apporte naturellement de nombreuses nouvelles révélations (même s’il s’agit d’un livre d’introduction).
Au-delà de l’enseignement d’initiation, nous avons ce que l’on pourrait appeler l’enseignement secondaire ou intermédiaire : Le Mariage Parfait, La Révolution de Belzébuth, Rose Ignée, Les Mystères du Feu, etc.
Et enfin, nous avons les enseignements d’un ordre supérieur. Ceci est parfaitement concrétisé, ou précisé, dans les Messages de Noël de chaque année. À partir de ce moment, désormais, de tels messages ne porteront plus le titre de Message de Noël sur la couverture (même si, on saura qu’il s’agit d’un Message de Noël, car on l’écrira à l’intérieur du livre, sur n’importe quelle page du texte) ; seul le titre spécifique du livre ira sur la couverture. Par exemple : Parsifal Dévoilé. Vient maintenant un autre livre intitulé Le Mystère de la Fleur d’Or ; plus tard Les Trois Montagnes viendra; beaucoup plus tard « Le Livre d’Or », etc. De toute façon, l’enseignement supérieur sera développé dans le Message de Noël de chaque année. Ces messages sont élaborés de manière didactique et progressive ; chaque message représentera une note plus haute, une octave plus haute sur le chemin de l’ésotérisme transcendant et transcendantal. Quand nous atteignons la note la plus haute, le sommet, la note de synthèse, disons, alors le message sera conclu. Après cela, il est évident que j’irai avec ma Mère Divine Kundalini à l’éternité.
En ce qui concerne mon départ, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses que j’ai à dire. Je pars et pourtant « Je serai avec vous (comme le Christ a dit), jusqu’à la fin des temps ; » il faut savoir comprendre ces paroles…
Eh bien, mes chers frères et sœurs, laissant de côté tout ce préambule, je veux juste vous supplier pour la nécessité d’étudier plus à fond les Messages de Noël de chaque année.
Il faut que ces messages soient reproduits sans cesse, car jusqu’à présent ils n’ont pas été reproduits ; les éditions sont épuisées et il n’y a personne pour les reproduire, et c’est vraiment très dommage…
Nos messages diffèrent totalement de tout enseignement connu à la fin du siècle dernier ou au début de ce siècle, simplement parce qu’ils sont révolutionnaires. Examinons donc quelques cas particuliers pour comprendre en quoi consiste cette révolution.
Réincarnation
Voyons, par exemple, cette chose à propos de la réincarnation des âmes. Il y a eu, vraiment, comme le disent les journalistes, beaucoup de points épineux dans cette affaire, et jusqu’à présent, les gens n’ont pas été capables de comprendre cette chose à propos de la réincarnation des âmes.
Tout d’abord, je dois vous dire que pour moi, le mot « réincarnation » est très exigeant. L’incarnation, par exemple, est connue pour être la descente de la divinité dans un être humain ; ainsi, la réincarnation signifie qu’une telle descente se répète : la divinité revient et prend forme, se réincorpore dans un autre organisme humain. C’est ce que j’entends par « réincarnation ».
Au Tibet, par exemple, on parle des « réincarnations de Vishnu » ; Je suis tout à fait d’accord qu’il s’agit d’une réincarnation, rappelez-vous que, précisément au Tibet, les réincarnations étaient célébrées avec de grandes fêtes : quand un Dalaï Lama naissait, on disait qu’il était une réincarnation, et chaque réincarnation était célébrée sous une forme divine. Ainsi, il me semble que le terme « réincarnation » a été abusé… Krishna, par exemple, dit que « seuls les dieux, les dévas », les Pitris ou titans, etc., se réincarnent. Et cela est évident, frères et sœurs ; car pour qu’il y ait réincarnation, il faut qu’il y ait une individualité sacrée pleinement définie. Si nous disions que Pierre, Paul ou Jean ou Diego, Chucho, Jacinto, Joseph se sont réincarnés, ce serait absurde.
Voyons, par exemple, le cas de n’importe quel John Smith, de n’importe quel voisin qui habite par ici (pardonnez-moi les termes un peu, si vous voulez, un peu humoristiques parfois). C’est quoi ce gars au fond ? L’ego, n’est-ce pas ? Et quel est l’ego, quel est l’ego, je le répète, quel est l’ego ? Vous savez ce qu’est l’ego, n’est-ce pas ? Est-ce que les petits frères et sœurs me comprennent ? Me comprenez-vous à travers cette bande, cet enregistreur ? Est-ce que vous m’écoutez ? Attention, s’il vous plaît ! Attention ! L’ego est beaucoup… beaucoup de quoi ? De démons. Ah ben c’est clair ! Un tas d’egos ; puis une somme d’egos.
Parlant simplement dans le style Hindoustani ou Bouddhiste, pour être plus clair, nous disons que c’est une somme d’agrégats psychologiques. Dire « agrégats » ou dire ego revient au même. Or, il est vrai que ces agrégats personnifient certaines erreurs. Les agrégats de colère (ou les agrégats de colère, parce qu’ils sont multiples), sont bien, dans une certaine mesure, des créatures subjectives, ou plutôt des démons, de type subjectif, au sein desquels la conscience est engloutie. L’envie… Vous savez ce qu’est l’envie, qu’il y a beaucoup de « Moi » de l’envie, beaucoup d’agrégats de l’envie. Fornication ! Effrayant, non ? Les ego fornicateurs sont si innombrables qu’on en est stupéfait.
Donc, après la mort, ce qui continue, c’est une bande de démons. Je répète : après la mort, ce qui continue, ce sont beaucoup de démons.
Dire que cette bande de démons se réincarne me semble un peu absurde. Réfléchissez-y, frères et sœurs, ou mieux, mettez la main droite sur votre cœur et demandez-vous s’il serait correct de dire que cette bande de démons (moi ou agrégats qui personnifient nos erreurs) se réincarne.
Les ego ont-ils peut-être une individualité définie pour dire qu’ils se réincarnent ? Savez-vous ce qu’est une individualité sacrée ? Si les ego sont nombreux, où est l’individualité ?
Or, s’il n’y a pas d’individualité, qui est celui qui se réincarne ? Il est évident que les ego ne peuvent pas être réincarnés ; ils se réincorporent, c’est-à-dire qu’ils reviennent ; c’est autre chose.
Oui, chacun de vous est revenu plusieurs fois, c’est vrai. Vous avez eu de nombreux corps dans le passé, c’est vrai. Mais ce n’est pas la réincarnation. La réincarnation est pour les individus sacrés – écoutez attentivement : pour ceux qui n’ont pas d’ego, qui n’ont pas d’agrégats psychologiques, qui sont des esprits divins, purs, immaculés…
Dire qu’un esprit divin se réincarne, c’est exact. Mais s’il y a des ego, comment peut-il y avoir une réincarnation ? Ce qu’il y aurait alors serait un retour ou des retours. Comprenez-vous, mes chers frères et sœurs ? Est-ce que vous m’écoutez bien, est-ce que vous me comprenez ?
Distinguons donc, faisons une analyse approfondie ; distinguons entre ce qu’est la réincarnation et ce qu’est le retour : l’ego retourne. Les individus Saints se réincarnent, compris ? Comprendre cela est merveilleux, car rien qu’en comprenant cela, il y a déjà une révolution.
Évolution
Et que dire de ce qu’on pourrait appeler l’évolution ? Nous savons déjà que l’évolution existe, je ne le nie pas. Si vous êtes réfuté en disant que nous avons tort, répondez en disant que nous ne nions jamais la loi de l’évolution ; que ce qu’en effet, d’aucune façon nous ne pouvons accepter, c’est de mettre, disons, à cette loi, des attributs psychologiques qu’elle n’a pas.
Il est évident qu’il y a évolution dans tout ce qui naît, dans tout ce qui grandit et se développe. Regardons n’importe quelle plante : il y a évolution dans la graine qui germe, dans la tige qui se déploie peu à peu, dans l’arbre qui porte des fruits…
Mais il y a involution dans le légume qui se dessèche, dans ces feuilles qui tombent, dans ce buisson qui finit par devenir un tas de brindilles. Et c’est évident.
Quelqu’un pourrait-il vraiment nous réfuter cela ? Certainement pas, ce n’est pas possible. Et s’ils nous réfutent, ils le font de manière complètement absurde.
Il y a une évolution dans chaque organisme qui naît, grandit et se développe. Il y a involution dans tout organisme qui décroît, dépérit et meurt.
Nous nous éloignons des lois d’évolution et d’involution parce qu’elles sont complètement mécaniques, parce qu’elles appartiennent à la roue du samsara. Nous suivons le chemin de la révolution de la conscience, qui nous conduit à la libération finale.
Jésus Christ lui-même, le grand Kabir, a enseigné ce chemin quand il a dit :
« Étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la vie [la lumière], et très peu sont ceux qui le trouvent »…
C’est évident, mes chers frères et sœurs. Un tel chemin est difficile. Il a trois facteurs, c’est vrai; qui sont : mourir, parce que vous devez mourir, l’ego doit mourir, il doit être réduit en poussière. Nous devons naître, oui, nous devons devenir de véritables enfants de la lumière, maîtres du temple des deux fois nés. Et nous devons nous sacrifier pour l’humanité. Jésus a défini cela quand il a dit,
« Quiconque veut venir après moi, qu’il prenne sa croix, renonce à lui-même et me suive. »
Compris ? Se renier, c’est mourir, élimination de l’ego. Prendre la croix, on sait déjà que c’est travailler dans la forge des cyclopes pour accéder à la seconde naissance. Et se sacrifier pour l’humanité, mes chers frères et sœurs, c’est suivre le Christ, imiter le Christ, être prêt à donner sa vie pour les autres, au nom du sacrifice suprême pour l’humanité. Comme vous le verrez, ces points sont totalement révolutionnaires.
Transmigration
Examinons un autre aspect. Celle qu’ils appellent métempsycose ou transmigration des âmes. Beaucoup confondent la réincarnation avec la métempsycose Pythagoricienne…
C’est que les gens ne sont pas bien informés, frères et sœurs, ils ne sont pas bien informés ; c’est un problème que nous avons. Il nous appartient de réfuter de nombreuses erreurs. Et force est de constater que ceux qui sont, disons, totalement fanatisés de ces erreurs, réagissent furieusement contre nous ; mais la vérité est la vérité, et il faut le dire coûte que coûte : la métempsycose Pythagoricienne n’est pas la réincarnation des âmes ; ne confondez pas une chose avec une autre.
La métempsycose est la même doctrine de la transmigration, enseignée par le Seigneur Krishna en Inde, environ 1 000 ans avant Jésus Christ.
On entend par « métempsycose » ou « transmigration », l’ensemble des processus évolutifs et involutifs de la roue du samsara.
Sans aucun doute, chaque âme se voit attribuer 108 existences pour l’auto-réalisation. Il est incontestable que si au cours de ces 108 existences une âme n’atteint pas l’auto-réalisation, alors elle entre dans l’involution minérale submergée : elle descend à l’intérieur de l’organisme planétaire en récapitulant les processus humanoïdes, animaloïdes, végétaloïdes et minéraloïdes.
Lorsqu’une telle récapitulation de type plutôt involutif, régressif, descendant a été faite, alors vient la seconde mort (dont parle « l’Apocalypse » de Saint Jean avec l’Évangile de Notre-Seigneur, le Christ), à travers l’involution l’ego est réduit en cendres et l’essence (ce que les humanoïdes ont d’âme en eux), se libère, s’émancipe, refait surface, sous la lumière du soleil. Elle commence un nouveau processus ascendant et évolutif qui commence à partir de la pierre dure, qui continue à travers l’état végétal, qui continue à l’état animal, et qui atteint finalement l’état humanoïde. Ainsi, l’essence ou les âmes libérées reconquièrent l’état humanoïde qu’elles ont perdu.
Après avoir réussi une telle reconquête, 108 autres vies sont à nouveau attribuées à l’âme qui est entrée dans les organismes humanoïdes ; et si elles s’auto-réalisent pendant ce processus, tant mieux, mais si pendant ce temps elles ne réalisent pas l’auto-réalisation, alors le processus se répète : les involutions et les évolutions reviennent, etc. C’est la roue du samsara, c’est la métempsycose Pythagoricienne que beaucoup confondent avec la théorie de la réincarnation des âmes, c’est la doctrine de notre Seigneur Krishna, le grand avatar Hindou. (doctrine qu’il préconisait, environ 1 000 ans avant Jésus, le Christ).
Je pense que vous avez maintenant compris ce qu’est la métempsycose ou la transmigration.
C’est un point définitivement révolutionnaire de la Gnose. Un point important, mes chers frères et sœurs; un point que vous devez comprendre à fond, profondément…
Je veux que vous soyez vraiment studieux, que vous soyez sérieux, que vous étudiiez ce message qui est délivré à l’humanité pour la nouvelle ère du Verseau.
Il y a beaucoup de petits frères qui essaient de mélanger cette doctrine avec des messages dépassés, avec des enseignements de la fin du siècle dernier et du début de ce siècle, c’est-à-dire qu’il y a ceux qui essaient de mélanger une chose avec une autre, et ce n’est pas possible ; Je ne pense pas qu’il soit commode de mettre « du vin nouveau dans une vieille outre » (le vin doit aller dans une nouvelle outre, car s’il est mis dans une vieille outre, la vieille outre peut être détruite et le vin perdu).
Avec cela, je veux vous dire de ne pas mélanger la doctrine, le message que nous délivrons, avec des enseignements obsolètes et improvisés.
Beaucoup, dans leur empressement à étudier, veulent vraiment mélanger cette doctrine, ce message, avec des doctrines et des enseignements improvisés et dépassés, et le résultat est une erreur.
Questions et Réponses
Bon, maintenant je veux que les frères ici présents me posent des questions, pour que je puisse y répondre avec le plus grand plaisir…
Étudiant : Maître, si une personne après avoir atteint ses 108 vies, par le fait de se mettre sur le chemin de la révolution de la conscience, cette personne aurait-elle plus d’opportunités de vivre de nouvelles existences, si dans cette vie elle n’atteignait pas l’accomplissement ?
Samael Aun Weor : Bien sûr, mon cher frère, si une personne a manqué de temps, mais avant d’abandonner ses 108 vies, c’est-à-dire avant de se désincarner, elle décide de suivre le chemin du fil du rasoir, les seigneurs de la loi, pour cette raison, attribuent à cette personne de nouvelles existences. Cette personne parvient alors à être sauvée de l’entrée dans les mondes infernaux.
Ce n’est pas très « savoureux », vraiment, d’entrer dans l’involution submergée à l’intérieur des mondes infernaux, compris ?
Étudiant : Maître, est-il vrai qu’une fraction d’une âme ou une essence peut-elle être divisée en deux véhicules physiques ?
Samael Aun Weor : Il y a des cas très particuliers, mon cher frère, où une essence se partage entre deux personnalités différentes. Un cas très intéressant était le cas de notre frère P.L.L. Il se sentait vivre dans deux endroits différents ; et c’est que son essence était partagée entre deux personnalités (comme un parfum entre deux flacons). Bon, heureusement, l’une de ces deux personnalités est décédée, et l’essence est revenue à notre frère P.L.L. Ce sont des cas rares, mais il y en a…
Étudiant : Maître, pourquoi le travail dans la magie sexuelle est appelé « La Forge des Cyclopes » ? S’il aurait la gentillesse de nous expliquer, que signifie cette « forge des cyclopes »…
Samael Aun Weor : Eh bien, vous devez étudier les classiques Grecs, les classiques Latins, et en ayant déjà un, eh bien, assez d’informations sur le classicisme ancien, vous pouvez en avoir l’intuition, mon cher frère. Si nous devions tout expliquer d’un point de vue rigoureusement logique, ce serait comme « émasculer les enseignements ».
Et il est évident, alors, que les Cyclopes ont existé, et c’est ce dont Homère nous parle parfaitement dans son « Odyssée ». Rappelons-nous donc le cas d’Ulysse plantant le terrible bûcher dans le troisième œil d’un de ces Cyclopes ; intéressant, n’est-ce pas ?
Cet œil des Cyclopes n’est rien d’autre que l’œil de la clairvoyance divine, le troisième œil. Les Cyclopes étaient les Lémuriens, les hommes qui comprenaient à fond les mystères du sexe ; les cyclopes étaient des êtres humains qui n’étaient pas encore tombés. Leur forge, n’est pas autre chose que celle du sexe. Quand il est dit « qu’il faut travailler dans la forge des Cyclopes », cela signifie simplement « qu’il faut travailler dans cette forge où, vraiment, les Titans, les dieux, sont faits ».
La forge n’est rien d’autre que le sexe, car du sexe sortent les dieux, les héros, n’est-ce pas ? Compris?
Étudiant : Maître, auriez-vous la gentillesse de m’expliquer quelle est la relation entre votre message et le message du Maître Krishnamurti ?
Samael Aun Weor : Avec grand plaisir, mon cher frère, je vais répondre à sa question : réellement, Krishnamurti est le précurseur de l’avatar de la nouvelle ère du Verseau. Chaque avatar a un précurseur. Jésus avait son précurseur et c’était Jean, le Baptiste. Que mon Être réel intime (mon maître secret ou mon Être réel) avait un précurseur appelé Krishnamurti. C’est dans la norme, compris ?
Étudiant : Maître, auriez-vous la gentillesse de m’expliquer ce que signifie le mot Rosicrucien ?
Samael Aun Weor : Oh, vous me demandez un mot trop exigeant aussi, mon cher frère L.C. ! Dans le monde, il y a beaucoup d’écoles qui se disent « Rosicruciennes » et qui n’ont que le nom de Rosicruciennes. Il y a aussi beaucoup d’individus qui se disent « maîtres Rosicruciens » ou « frères Rosicruciens », « initiés Rosicruciens », etc.
Tout d’abord, comprenez ce qu’est la rose et ce qu’est la croix, mon frère. Si vous examinez attentivement la croix, vous verrez qu’elle se compose de deux lignes, ou de deux bâtons : le vertical est masculin, n’est-ce pas ? L’horizontal est féminin. À l’intersection des deux se trouve la clé de tout pouvoir…
Maintenant, la rose est l’esprit, le Logos, pour être plus clair. Savez-vous ce que signifie ouvrir la rose sur la croix, laisser fleurir la rose sur la croix, c’est-à-dire dans le sexe, au centre des bâtons vertical et horizontal ? Comment et de quelle manière la rose va-t-elle fleurir dans le sexe ? La croix c’est le sexe, écoutez bien cela ; et pour que la rose fleurisse dans le sexe, que faut-il ? La rose est le Logos, je le répète, et de quelle manière va-t-elle fleurir dans le sexe, sur la croix ? Seulement par la magie sexuelle, n’est-ce pas ? Cela est évident…
Bien sûr, beaucoup peuvent en être scandalisés, notamment les fanatiques des différentes écoles de type pseudo-Rosicruciennes. Mais au nom de la vérité, je dois dire qu’un vrai Rosicrucien est seulement le Logos. Au pluriel : les Rose-Croix sont les Logoï. Seuls ceux qui ont atteint l’état Logoïque deviennent Rose-Croix.
Un Rosicrucien est un bouddha. Un Rosicrucien est un Jésus de Nazareth. Un Rosicrucien est un Hermès Trismégiste, etc. Il est évident que beaucoup aspirent à être Rosicrucien, mais pour être Rosicrucien, il faut être Gnostique. Il n’est pas possible de devenir Rosicrucien si l’on n’a pas été auparavant Gnostique : il faut d’abord avoir travaillé dans la forge ardente de Vulcain. Alors seulement la rose fleurira sur la croix, compris ?
Étudiant : Maître, à la fin de la septième grande race de cette quatrième ronde, la Terre se transformera-t-elle alors en une nouvelle lune ?
Samael Aun Weor : Il est clair, mon cher frère, qu’après la septième grande race racine de notre planète Terre, notre monde deviendra une nouvelle lune. Les mondes naissent, grandissent, vieillissent et meurent…
La Lune qui nous illumine, par exemple, était un monde qui avait une vie riche en abondance, dans le précédant Mahamanvantara de Padma ou Lotus d’Or. Mais ce monde, après sa septième race racine humaine, est devenu un cadavre, et maintenant, c’est ce qu’il est : une lune. Alors, aussi, cela va se passer ici, avec la planète Terre, compris ?
Étudiant : Maître, dans le cas des bodhisattvas tombés, comment pourrait-on appeler leur existence, serait-ce un retour ou serait-ce une réincarnation ?
Samael Aun Weor : Eh bien, concernant le cas des bodhisattvas tombés, je dois répondre qu’il y a en eux une réincarnation, puisqu’ils possèdent déjà l’embryon d’or (dont je parle dans mon ouvrage intitulé Le Mystère de la Fleur d’Or), cependant, il y a quelque chose de retour en eux aussi ; qu’un tel retour en eux est simplement dû au fait qu’ils possèdent des ego (ils les possèdent parce qu’ils sont tombés). Ils ont peut-être été radicalement éliminés dans le passé, mais lorsqu’ils tombent, les ego ressuscitent.
Ces anges qui ont travaillé dans le précédent Mahamanvantara de Padma ou Lotus d’Or sont tombés dans la Lémurie. Quand ils sont tombés (parce qu’ils sont entrés dans la génération purement animale et brutale), leurs ego ont été ressuscités. Il est clair que lorsque ces bodhisattvas viennent au monde, ils se réincarnent en raison du fait qu’ils ont l’embryon d’or, mais puisqu’ils ont des ego, il y a aussi un retour en eux, le retour de leur ego. Il y a donc en eux un mélange de réincarnation avec retour, compris ?
Étudiant : Oui maître, merci beaucoup. Maître, auriez-vous la gentillesse de m’expliquer, pourquoi dites-vous…… dans ses ouvrages, ou nous avez-vous fait comprendre que Lucifer est Dieu à l’envers ?
Samael Aun Weor : Eh bien, la question est intéressante, mon cher L.O., missionnaire Gnostique international et je vais y répondre : Blavatsky dit « daemonium est deus inversus », (« le diable est dieu à l’envers »). Et c’est ainsi, mon cher frère…
Il est dit que Lucifer (et je suis d’accord avec cela) est le gardien des sept demeures, qui ne laisse passer que les initiés, ceux qui possèdent la lampe d’Hermès, ceux qui ont été oints de l’huile de la sagesse.
Le diable est dieu à l’envers ; il devient le gardien jaloux des mystères. Mais c’est un peu « difficile » à comprendre au premier coup d’œil, à cause des préjugés que l’on a dans la tête : on s’est habitué à penser que Lucifer n’est rien de plus qu’un démon et rien de plus que cela. Ce Lucifer c’est le diable et rien de plus. Et quand une explication différente nous est donnée, nous sommes horrifiés, n’est-ce pas ? Eh bien, comprenons que Lucifer est la divinité à l’envers, et alors ? Pourquoi êtes-vous scandalisé par cela ? Je suis d’accord avec Blavatsky :
« Daemonium est deus inversus. »
Mais allons un peu plus loin. Pensons à Lucifer comme cet être terrible qui a la balance dans une main et l’épée de la justice cosmique dans l’autre. Cela peut vous effrayer un peu ; J’ai peur que cela vous effraie, mais je vais vous expliquer : Lucifer est le feu universel. Et si le feu universel est Lucifer, alors pourquoi avez-vous peur ?
Ne soyez pas effrayés! Il vaudrait mieux penser que Shiva, le troisième Logos, le premier-né de la création ou notre Monade divine, dans le champ d’action du monde universel, personnifie Lucifer.
Qu’il y a un Lucifer modus operandi dans notre propre Monade, cela en horrifie également beaucoup. C’est que nous avons tant de préjugés contre la parole que nous avons appris, et nous devons nous libérer des préjugés…
Pensez un instant au troisième Logos, c’est-à-dire à notre Monade individuelle, si le gardien du seuil en émane, (ce terrible gardien dont nul autre que Bulwer-Lytton, l’auteur de Zanoni, parle), alors, « daemonium est deus inversus », n’est-ce pas ? Compris?
Le gardien du seuil devient le dédoublement de la Monade divin, un « miroir » où nous pouvons nous voir en entier, tels que nous sommes ou comme nous sommes. Car ce gardien assume, pour notre bien, la figure que personnifient nos erreurs.
Beaucoup d’initiés, lorsqu’ils veulent savoir comment ils vont, invoquent le gardien du seuil et d’après la forme et la figure qu’il montre, ils en déduisent alors les conditions dans lesquelles ils se trouvent ; et ils travaillent et travaillent sans cesse pour éliminer leurs défauts psychologiques ; et de ce point de vue, on pourrait dire que Lucifer est le troisième Logos.
La conception est audacieuse ; mais Blavatsky elle-même le dit ; les meilleurs ésotéristes ne le nient pas et je veux que vous le compreniez…
Or, ce feu a deux aspects, je ne le nie pas non plus, mes chers frères et sœurs : on appellerait l’un « Christique » et l’autre on appellerait « ténébreux ». Il est clair que le feu est le feu, et il peut être utilisé pour la lumière ou pour les ténèbres…
Dans tous les cas, Lucifer n’est rien d’autre que le troisième Logos lui-même. Compris ?
Étudiant : Oui, maître. Ainsi, selon votre explication (si claire et si simple que vous venez de nous donner), si le gardien du seuil devient une scission de notre Monade divine, alors, est-ce que l’Intime devient aussi une scission de notre Monade divine ? Même Monade divine ?
Samael Aun Weor : C’est clair ; différentes parties séparables naissent de la Monade divine ; c’est clair. En tout cas, la Monade divine est le Shiva de la sagesse Orientale, le troisième Logos, le premier-né de la création, différentes parties séparables surgissent de lui, compris ?
Étudiant : Si le maître veut ajouter quelque chose d’autre à cet enregistrement, il l’a à sa disposition…
Samael Aun Weor : Pour l’instant, il ne me reste plus qu’à dire au revoir à tous nos chers frères et sœurs Gnostiques : Paix Invérentielle !
Cette conférence a été originellement publiée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Revolutionary Teachings about Reincarnation, Evolution, Transmigration.
