Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor
Vierges Vestales
Maintenant, ici, nous sommes ouverts, donc, à parler et en général au dialogue. Et toutes les sœurs qui ont des questions à poser, peuvent les poser en toute liberté… Oui, ma sœur…
Dame : Maître, ils m’ont dit que par la grâce de Dieu, la seule personne qui pourrait me guérir est le Maître Samael [l’Être Intime, pas la personne physique]…
Samael Aun Weor : Eh bien, nous vous aiderons d’une manière psychique. Chaque nuit se concentrer sur Samael, à une heure du matin. À ce moment-là, allumez trois petites bougies et concentrez-vous. Je vais sentir l’appel télépathique et donner l’aide.
Maintenant, voyons, continuons avec les questions doctrinaires, que je comprends que vous allez tous poser. Alors, commencez à poser vos questions. Il y aura des réponses pour vous toutes.
Dame : Je veux poser une question basée sur la Bible…
Samael Aun Weor : Qu’avez-vous dit ?
Dame : Je veux poser une question basée sur la Bible…
Samael Aun Weor : Corriger !
Dame : J’ai lu dans la bible qu’il y avait une femme nommée Esther. J’ai été très frappée par le fait que son mari devait d’abord épouser une autre femme qui n’était pas elle ; il a dû travailler sept ans et ils lui ont donné une femme qui n’était pas elle, puis il a dû travailler encore sept ans pour être avec elle. J’aimerais que vous nous expliquiez cela.
Samael Aun Weor : Oui, il y a une histoire d’Esther dans la Bible, dans laquelle elle est finalement venue pour être sa femme, par le roi, n’est-ce pas ?
Dame : Oui…
Samael Aun Weor : Eh bien, et c’est parce qu’elle s’est rendue digne d’être prise pour épouse. Bien sûr, c’est un problème ésotérique (au fond). Réellement, la femme qui élimine, mieux dit, l’âme qui élimine les éléments inhumains, épouse enfin son Être royal profond intérieur, qui est le roi. Elle dut, dirons-nous, s’exercer, souffrir, avant d’être reçue par le roi Assuérus. C’est ainsi qu’Esther est devenue la femme du roi…
Dame : Maître, le rite Gnostique du second degré dit ce qui suit : « Vous rassemblerez des biens, des provisions, des femmes et des épices »,… alors, quelle est la signification ésotérique de cette phrase ?
Samael Aun Weor : C’est complètement symbolique. Ça veut dire qu’il y a un besoin…, qu’il faut réussir totalement, devenir un gagnant : savoir manier les choses du monde exactement, avec perfection ; dominer ce qui est en haut et ce qui est en bas. Précisément Hermès Trismégiste, le trois fois grand dieu ibis de Thot, a dit :
« Dans une grande mesure, il monte de la terre jusqu’au ciel, et redescend, renaît, sur la terre, et le supérieur et l’inférieur sont accrus en puissance par cela tu participeras aux honneurs du monde entier ; et les ténèbres fuiront loin de toi. C’est la force de tous les pouvoirs; avec cela tu pourras vaincre toutes choses, et transmuter tout ce qui est fin et tout ce qui est grossier. »
Ainsi, la clé de la force de tous les pouvoirs est là-dedans; c’est pourquoi il est dit : « Vous rassemblerez des biens, des vivres, des femmes et des épices », c’est-à-dire apprendre à manier avec maîtrise ce qui est en haut et ce qui est en bas.
Dame : Maître Samael, et cette phrase s’applique aussi aux femmes ?
Samael Aun Weor : Qu’avez-vous dit ?
Dame : Cette phrase s’applique-t-elle également aux femmes ?
Samael Aun Weor : Eh bien, dans le cas des femmes, la même chose s’applique également, car le rite ne va pas dire que vous devez « rassembler des hommes de toutes sortes », afin que « vous deveniez puissantes dans le monde », non ! C’est tout simplement la même chose, n’est-ce pas ? Apprendre à gérer avec convenance, « ce qui est en haut et ce qui est en bas »… d’autres questions ?
Dame : Maître, il y a une question ici : quel effet la relation fréquente entre le sang et la personne examinée peut-elle avoir sur une personne qui travaille comme bioanalyste, en particulier… ?
Samael Aun Weor : Celui qui analyse constamment le sang, c’est-à-dire ce qu’on appelle un biologiste ou un biologiste ?
Dame : Oui…
Samael Aun Weor : Eh bien, ils se contaminent toujours un peu avec les fluides psychiques du sang, qui d’une manière ou d’une autre, viennent les mettre en relation (psychiquement) avec les propriétaires ou les pourvoyeurs de ce sang. Nietzsche a dit :
« Ecris avec du sang, et tu trouveras que le sang est esprit »…
Faust, le Dr John Faustus, enchanteur et magicien, dit :
« Le sang est un fluide très inhabituel. »
Quand on a reçu du sang d’une autre personne, on est psychiquement connecté à cette personne, jusqu’à ce que cela se reflète en soi, le karma de cette personne.
Dame : Celui qui reçoit le sang ou celui qui en donne ?
Samael Aun Weor : Les deux, car un fil magnétique s’établit entre le donneur et celui qui le reçoit. Ainsi, il est malheureux de rester connecté à une autre personne, de rester participant, dans une certaine mesure, au karma d’un autre, au reflet du karma d’un autre. Ainsi, il vaut mieux éviter les transfusions sanguines. Et les examinateurs de sang ou les examinateurs, eh bien, ils reçoivent toujours les vibrations de ces courants sanguins et d’une certaine manière, ils se connectent avec les personnes avec lesquelles ils n’auraient pas dû être en relation.
Dame : Comment cela pourrait-il être fait, maître, pour que le bio-analyste puisse se nettoyer un peu ?
Samael Aun Weor : Eh bien, seulement se séparer de ce genre de travail; c’est logique. Il y a d’autres métiers, pas seulement celui-là.
Voyons, mes sœurs : quelle autre question ?
Dame : Maître, j’ai une question très personnelle, n’est-ce pas ? Eh bien, je souffre presque continuellement de maux de tête. En ce moment, par exemple, j’ai dû faire un gros effort pour venir ici, avec un mal de tête. J’aimerais savoir ce que je pourrais faire ? Comment pourriez-vous m’aider dans ce cas ? Et j’ai une autre question…
Samael Aun Weor : Eh bien, mais traitons-en une ; Je vais répondre à l’une et ensuite vous demandez l’autre ; Allons dans l’ordre, vous ne pensez pas ? Il est clair que ces maux de tête, donc « per séculum sæculorum, amen », sont dus à des atteintes de la partie mentale (de la partie mentale psychologique). Il est possible que, dans une existence passée, vous ayez mal utilisé votre mental, et maintenant vous devez traverser cette souffrance ; c’est karmique. Il y a un besoin de guérir, dans ce cas le cerveau, du point de vue psychique. Pierre doit être invoqué et il assistera à l’appel (je fais référence à Pierre, l’apôtre du Christ, qui convient à ce genre de travail). Au coucher, chaque soir, vous vous concentrerez sur Pierre, et au nom du Christ vous lui demanderez de venir guérir votre mental. Le travail sera long, ardu et difficile, mais après un certain temps, si vous n’avez pas abandonné, votre mental sera complètement sain. Avec les procédures habituelles des médecins, il est difficile pour votre mental d’être en bonne santé. Les médecins ne peuvent pas guérir cela…
Dame : Maître Samael, allez-vous me pardonner…
Samael Aun Weor : Bien sûr, ma sœur…
Dame : Je veux vous demander, car moi aussi j’ai des douleurs osseuses depuis des années…
Samael Aun Weor : Aussi ces douleurs osseuses… Tout ça, c’est du pur rhumatisme [arthrite], rien de plus. Cela est guéri, alors, avec de l’huile pure (kérosène) et du sel brûlé. Le sel est grillé quelque part, dans une poêle, puis il est mélangé avec un peu d’huile, et avec un chiffon vous faites des massages quotidiens, partout où vous ressentez la douleur…
Attendez un moment. Ce que je vois maintenant, c’est que les sœurs ne doivent pas détourner cette réunion vers une consultation médicale. Nous n’allons pas en faire un cabinet de consultation médicale. Parce que si nous allons en faire un cabinet de consultation médicale, les sœurs vont se retrouver sans rien pouvoir demander. Ce n’est pas juste, ce n’est pas juste !
Dame : Maître, qu’est-ce que le mantra oh ao kakof na khonsa signifie?
Samael Aun Weor : Eh bien, ce sont des mantras pour la transmutation ; ils servent l’homme et ils servent la femme. Ils se prononcent ainsi : oooo-aaaaoooo-kaakof-naaaa-koooonsaaaa…
Cette voyelle « o » fait vibrer les gonades masculines et féminines, et donc, elles produisent des transmutations. Même avec des rayons X, les gonades peuvent être observées, tant chez les hommes que chez les femmes, lorsque la lettre « o » est vocalisée.
Le « k » est magnifique. Les arches sont formées similaires à celles des temples du Yucatan, vues (naturellement) avec le sens de l’auto-observation psychologique ou clairvoyance.
La syllabe « kof » : le « k » des temples du Yucatan est réutilisé, kof, frappe à nouveau les gonades pour la transmutation.
« na » : qui fait vibrer le souffle.
« khoon » : frappent à nouveau les gonades.
« saaa » : le souffle.
Total : que tout cela est une puissante machinerie magique pour élever l’énergie créatrice vers l’intérieur et vers le haut. Il se vocalise tout particulièrement lorsque l’on travaille dans la neuvième sphère. Ceux qui travaillent dans la forge des Cyclopes peuvent (pendant la copulation chimique) prononcer de telles mantras et comme séquence ou corollaire, la transmutation sexuelle s’opérera en eux : ils éviteront de « tomber » sexuellement, ils pourront conjurer le danger de renverser la coupe d’Hermès Trismégiste, le trois fois grand dieu ibis de thot.
Une autre question ?…
Dame : Maître, je voulais vous poser une question : une dame qui est Gnostique et son mari ne l’est pas, peut-elle être Isis [prêtresse] ?
Samael Aun Weor : Pourquoi pas ? Quel crime la misérable a-t-elle commis ? Juste parce que l’homme n’est pas un Gnostique ? C’est lui, mais il ne va pas servir d’Isis ! Alors, pourquoi pas si elle n’a rien fait de mal ?
Dame : Maître, elle ne pouvait pas l’être car, comme on le comprend, il fornique en elle.
Samael Aun Weor : Oui, tout dépend d’elle, donc elle ne doit pas forniquer ; tout dépend d’elle si elle a assez de volonté pour ne pas atteindre l’orgasme de la physiologie.
Dame : Maître, est-ce que le mantra kan-dil-ban-dil-rrrr aussi est utilisé dans la transmutation ?
Samael Aun Weor : Je vais vous dire : il y a quelques années (de nombreuses années), je parlais avec l’ange Aroch (ange de commandement), et il m’est venu à l’esprit de lui demander, face à face, pour certains mantra pour l’éveil de la Kundalini. Je lui ai dit : « Je te demande un mantra, le plus puissant qui existe dans tout l’univers, pour éveiller la Kundalini. »
Alors il m’a répondu : « Avec grand plaisir. » Et il a chanté le mantra ; il l’a chanté ainsi : kaaaan-diiiil, baaaan-diiiil, rrrrrrrrrr… Le « r » est dans une forme très aiguë ; excusez ma voix. Mais vous pouvez faire mieux. Voyons, vous le chantez toutes en même temps ! Voyons voir! [tout le monde l’a chanté].
Eh bien, c’est le plus puissant mantra qui existe dans tout le cosmos pour éveiller la Kundalini. Bien sûr, il doit être utilisé dans la « forge des cyclopes », et aussi les couples qui travaillent dans la neuvième sphère doivent l’utiliser chaque fois qu’ils ressentent le besoin de le chanter, et de cette façon, se produira l’éveil du serpent sacré.
Dame : Vénérable maître, mais mantra est-il utilisé à la fin de la pratique de l’arcane, ou pendant la pratique ?
Samael Aun Weor : Eh bien, pendant la pratique, avant la pratique et après la pratique…
Voyons, quelle autre question y a-t-il ?
Dame : Maître, connaissez-vous une clinique située au Mexique et où l’on dit qu’ils guérissent avec l’aide des extraterrestres ?
Samael Aun Weor : Ce sont des mensonges ! La réalité est que tant qu’on n’a pas détruit l’ego, il n’est pas possible qu’on puisse, disons, entrer en contact avec les intelligences supérieures de l’univers. Alors, arrêtons toutes les illusions; pensons à désintégrer l’ego, et une fois que nous l’avons réduit en cendres, la conscience s’éveillera et nous entrerons en contact avec les êtres ineffables.
Dame : Maître, je voulais vous demander : pourquoi il m’est très difficile de pratiquer la mort de l’ego. J’essaie de le faire, mais quand je pense que j’ai plus ou moins compris un de mes « Moi », tout d’un coup il ressort et je ne sais plus ce que je fais de mal. Peu importe le nombre d’explications qu’ils me donnent, c’est-à-dire que je comprends bien la partie théorique, mais quand je commence à faire l’exercice de la méditation, de comprendre le « Moi », je ne sais pas si je fais bien tout le processus, ou peut-être pourriez-vous me donner des indications précises à cet égard.
Samael Aun Weor : Eh bien, madame, franchement, je n’y vois aucune difficulté ; Je ne vois aucun problème à s’observer tout au long de la journée, pour voir ce que l’on trouve à l’intérieur. Soudain, on a un accès de colère, de courage, puis on découvre qu’on a l’ego de la colère. Il faut essayer de le comprendre, en y réfléchissant ; essayer, disons, de faire revivre cette scène de colère et une fois qu’on a compris, alors il faut le désintégrer : on se concentre sur notre Mère Divine Kundalini et la supplie et la supplie et la supplie jusqu’à ce qu’enfin elle désintègre l’ego de la colère. Combien d’effort cela demande-t-il vraiment ? Cela ne demande vraiment pas beaucoup d’efforts. En voyez-vous ? Parce que je ne voit pas !
Dame : Maître, mais il y a un problème : on peut avoir plusieurs « Moi » de colère qui dérangent à un moment donné, ainsi, à un moment la colère peut se manifester violemment et à un autre très subtilement, et les deux sont très dangereux. Lequel d’entre eux doit être désintégré en premier ?
Samael Aun Weor : Eh bien, madame, ici, dans cette affaire de désintégration des « Moi », il ne faut pas avoir de préférences ; la loi doit être égale pour chaque « Moi », quel qu’en soit le prix. Vous travaillez avec le plus petit et le plus grand, et aux deux doivent être donnés [le maître ici passe son index sur sa gorge et dit] « chicharron » [« frit », pour signifier « la mort »]. Prenez l’un et prenez l’autre, ne vous compliquez pas la tête autant. Simplifiez un peu et allez-y, et « à plus tard »…
Dame : Vénérable maître, mais comment ces « Moi » doivent-ils être tués ? Comme si une personne était coincée par 20 personnes qui voulaient lui tirer dessus, eh bien, on ne va pas faire attention à tous, mais à celui qui tire…
Samael Aun Weor : Là, il faut marcher, disons, contre celui qu’on découvre, sans trop se soucier de la tête, mais plutôt celui qu’on découvre et puis continuer à faire de même en avant. Étudiez-le, comprenez-le, et puis, eh bien, priez la Mère Divine Kundalini de « lui donner du chicharron », et c’est tout !…
Dame : Avons-nous besoin de connaître une technique pour méditer pour la compréhension du « Moi » ?
Samael Aun Weor : Non, pour cela il n’y a pas besoin d’autant de technique. Quand vous commencez à penser à, disons, à quoi que ce soit dans la vie, eh bien, vous n’avez pas besoin d’avoir des techniques. Quand on s’intéresse à quelque chose, on s’intéresse, et si on s’intéresse à savoir pourquoi on est en colère, on n’a pas besoin de tant de technique ; mais on est intéressé, on veut savoir (et on a aussi ce droit). Alors, après qu’on est intéressé, on en vient à méditer d’une manière si naturelle qu’on n’y pense même pas. C’est-à-dire qu’on ne pense pas à la façon dont on va méditer. On est intéressé à comprendre ce « Moi », et c’est tout : savoir pourquoi il s’exprime d’une certaine manière et à un certain moment, et pourquoi à d’autres occasions il ne s’exprime pas, etc., etc., etc., et tant d’autres mauvaises herbes… Si bien que lorsqu’on l’a déjà compris, voici, « il a été appelé », parce qu’alors vous demandez à la Divine Mère Kundalini de « lui donner du chicharron », et elle, voyez-vous, le lui donne. Ainsi, pour cela, vous n’avez pas besoin d’être si sage…
Dame : Maître, quelles autres fonctions une Isis devrait-elle avoir dans ce qui est ésotérique ?
Samael Aun Weor : Quel autre rôle devrait-elle avoir, quelle autre obligation ? Voici, celui-ci: passer par la décapitation, la décapitation de Jean-Baptiste, s’inquiéter de la désintégration de son ego. C’est sa principale obligation !
Dame : Maître, il y a une question d’une dame qui veut savoir s’il existe un remède pour qu’une personne arrête de fumer ?
Samael Aun Weor : Pour arrêter de fumer ? Eh bien, madame, le meilleur remède est d’analyser cette histoire de cigarette ; essayez de le comprendre profondément, de vous asseoir et de méditer sur une telle cigarette : à quoi elle sert, quels effets elle produit sur le corps, etc. Une fois que vous avez compris que la cigarette ne sert à rien et que la seule chose que vous obtenez avec elle est le cancer de poumon, ou le cancer de la gorge, ou dans le meilleur des cas, vos poumons lorsqu’ils sont remplis de nicotine, ils se cassent, ils se déchirent et restent comme un soufflet cassé, car alors on entend désintégrer le « Moi » de la cigarette : on demande à la Mère Divine Kundalini d’avoir la bonté de le transformer en cendres. Enfin, un de ces nombreux jours, cet ego disparaîtra, et après qu’il aura disparu, le vice disparaîtra aussi.
Je ne comprends pas comment vous fumez, je ne comprends pas, quand c’est…
Dame : Demandez au maître, demandez…
Samael Aun Weor : Eh bien, eh bien, j’écoute les accusations portées contre toi, qu’est-ce que tu dis maintenant ? Es-tu prêt à répondre aux accusations ? Es-tu prêt à monter sur l’échafaud ?… [rires]…
Eh bien, dans l’ensemble, réellement, cela me rappelle en effet quand j’étais un garçon. Quand j’ai vu les vieux messieurs qui fumaient, je me suis dit : « Moi aussi je veux être un gentleman » (j’étais un « gamin » de 14 ans, mais je voulais déjà être un gentleman), je les ai vus fumer comme une cheminée par le nez et par la bouche, et alors je me suis dit : « Ce sont les hommes ; Moi aussi je dois être un grand homme » !… Et j’achetais les paquets (ceux, de cigarettes) et plus je fumais, plus ça me paraissait horrible, et je luttais pour saisir l’étau, car comme j’ai vu les messieurs si sérieux, une cigarette au bec, j’ai dit : « Ces messieurs sont très respectables ; il faut aussi que je devienne extrêmement respectable, suivre l’exemple digne que ces gens nous donnent, les garçons »… Et bien, c’est comme ça que je pensais aux grands. Mais inutile : je ne pourrais pas entrer dans ce vice. Plus je fumais, plus cela me paraissait horrible. Un jour est venu où j’ai pris un paquet de cigarettes et je l’ai jeté comme ça, par terre et j’ai dit : « Je ne suis pas né pour ça ; au diable ces cigarettes ! »…
Alors, je ne comprends pas comment vous fumez, je ne comprends pas !… Voudriez-vous m’éclairer, voyons, qui peut me donner des petits cours ici ? [des rires]…
Dame : Vous avez dit aujourd’hui, dans la conférence pour les femmes, que les hommes sont dégénérés et que seules les femmes peuvent les aider. Comment pouvons-nous, les dames, aider l’homme à se régénérer ?
Samael Aun Weor : Eh bien, je dis que lors des rapports métaphysiques, dans la neuvième sphère, la femme doit l’aider, l’encourager, pour que l’homme apprenne à transmuter ses énergies sexuelles ; alors, encouragez-le, dites-lui : « Sois un homme, transforme-toi, ne renverse pas le verre d’Hermès, ne sois pas têtu, sois fort, transmute ! »… Eh bien, si cet homme n’a pas peur, il peut éventuellement transmuter.
Je vais vous dire quelque chose de très… T.M. doit être là, mon ami, eh bien, il est là-bas… Il se trouve qu’il est venu me demander la main de ma fille Isis, quand elle était encore une fille célibataire. Alors, je lui ai posé des questions terribles ; je lui ai dit : « Est-ce que tu l’aimes ? »
« Oui, je l’adore. »
« C’est bon ! Serrais-tu capable de lui donner même la dernière goutte de ton sang ? » L’homme est devenu pâle. « Serrais-tu capable d’aller devant le peloton d’exécution pour elle? »
« Comment, à mon exécution? »
« Oui, au mur pour être exécuté ! » Eh bien, ce pauvre homme qui est venu amoureux, en entendant de telles paroles de son beau-père, n’a miraculeusement pas couru. Mais ce que je peux vous dire, c’est qu’il est devenu pâle !
Quelques jours plus tard, ma fille Isis m’a assuré qu’il l’adorait en effet, mais qu’il n’avait pas osé me répondre parce que, vraiment, pour lui, eh bien, il pensait qu’il n’y avait pas lieu de s’énerver à ce point. Alors, j’ai pensé alors ne pas lui donner ma fille pour épouse, puisque la réponse n’avait pas été affirmative, et je n’allais pas lui confier une fille pour laquelle il ne voulait pas aller au peloton d’exécution, n’est-ce pas ? Eh bien, mais alors [ma femme] la maître Litelantes, un peu plus modérée, m’a dit : « Eh bien, il faut être patient avec le pauvre homme. Plus tard, il l’aimera, il l’adorera. Là, ils commencent par un petit amour et alors ce peu se transformera en un feu de joie… »
« Dans ces conditions, oui, » dis-je, « oui, c’est ainsi, alors qu’ils se marient, qu’ils se marient, qu’ils se marient et qu’ils se marient »… et ils se sont mariés ! J’en ai eu une bonne : j’ai quelques petits-enfants là… Eh bien…
Dame : Vénérable maître Samael…
Samael Aun Weor : Parle, ma sœur !…
Dame : Que peut-on faire lorsqu’un défaut se manifeste chez une personne dans plusieurs centres ? Comment pourrait-on l’aider ?
Samael Aun Weor : Écoutez, il faut se soucier de ses défauts et les dissoudre, car si on n’a pas dissous les défauts psychologiques que l’on a, alors comment pourrait-on éliminer les défauts psychologiques des autres ? Pensons d’abord à nous-mêmes, qu’il faut désintégrer telles ou telles erreurs, et une fois qu’on y est parvenu, alors on peut se permettre d’aider les autres.
Dame : La même question mais différente : quand tous les centres fonctionnent négativement, comment pourrait-on les contrôler ?…
Samael Aun Weor : Écoutez, je vais vous dire, il y a cinq centres importants : d’abord, le centre intellectuel ; deuxième, centre émotionnel; troisième, centre moteur ; quatrième centre instinctif; cinquième, centre sexuel.
Il y a aussi sept niveaux d’hommes (et de femmes aussi ; ici je ne vois que des dames), d’abord la femme qui est, disons, purement instinctive ; deuxième, la femme émotive ; troisième, la femme intellectuelle ; quatrième, la femme équilibrée ; cinquième, celle qui a fait son corps astral ; sixième, celle qui a fait son corps mental ; septième, celle qui a fait son corps causal, la femme parfaite.
La « tour de babel » est composée de femmes 1, 2, 3……il faut donc savoir comprendre… « le cercle de la confusion des langues » est composé de personnes du niveau 1, 2 et 3, c’est-à-dire l’instinctif, l’émotionnel et l’intellectuel. Et ces gens-là ne se comprennent pas : l’intellectuel ne comprend pas l’instinctif ; l’instinctif ne comprend pas l’intellectuel ; l’émotionnel ne comprend pas l’instinctif, l’intellectuel ne comprend pas l’émotionnel, et l’émotionnel ne comprend pas non plus l’intellectuel (c’est une « tour de babel »). Ainsi, par exemple, si une personne intellectuelle parle à une personne instinctive, elle ne la comprend pas ; si un intellectuel parle à une personne émotive, ils ne se comprennent pas non plus. Les personnes 1, 2, 3 ont formé la « tour de babel », elles ont rempli le monde de malheurs, elles l’ont conduit à plusieurs guerres mondiales, elles sont la calamité de la planète Terre.
Il y a un quatrième niveau de personnes. Je fais clairement référence aux personnes qui ont déjà réussi à équilibrer les cinq centres de la machine. Lorsque les cinq centres de la machine sont déjà parfaitement équilibrés, alors on peut contrôler tous les centres.
Tant qu’on n’a pas atteint le niveau numéro 4, on ne peut parvenir à aucun contrôle sur les centres de la machine organique, et pour atteindre le niveau numéro 4, il faut éliminer (de la personnalité humaine) tous les « Moi » lourds qui sont l’orgueil, la vanité, la suffisance, l’égoïsme, la haine, la jalousie, l’auto-importance, l’autosuffisance, la vanité, etc. Si l’on parvient à éliminer des agrégats psychiques aussi lourds, un centre de gravité conscient est établie (au sein de notre psyché). Établi un tel centre de gravité conscient, au sein de notre psyché, l’équilibre de tous les centres de la machine est également établi, et elle peut alors les contrôler à volonté. Avant, ce n’est pas possible.
Dame : Maître, que signifie « trois fois né » ?
Samael Aun Weor : Celui qui est né trois fois ? Eh bien, quand quelqu’un peut être passé par les trois purifications, il peut être appelé « trois fois né »; s’il est passé par la première purification, c’est une fois ; s’il est passé par la seconde purification, il a son « deux fois né ». Ainsi, « trois fois né » est ce titre pour les maîtres ressuscités ou parfaits. Une autre question ?…
Dame : Maître, comment un enfant mineur, de dix ans par exemple, élimine-t-il le « Moi » psychologique ?
Samael Aun Weor : Eh bien, laissez ce petit garçon continuer à grandir et ensuite vous pourrez lui expliquer ; parce que le problème que tu poses, pour un enfant de dix ans, ça devient très difficile à gérer.
Dame : Si l’enfant comprend qu’il a un « Moi » psychologique, n’est-ce pas ? Et il invoque la Mère Divine pour l’éliminer, mais en même temps il dit : « Mais maman, pourquoi devrais-je, quand tous ces fossiles et geezers de Gnose n’ont pas éliminé leurs « Moi »…
Samael Aun Weor : C’est pourquoi nous devons mourir en nous-mêmes, passer par l’annihilation bouddhique, rendre notre conscience plus objective. Lorsque vous avez vraiment détruit l’ego, rien de tout cela ne vous arrivera.
Dame : Maître, une question : à cause de cela, parce qu’on a encore un ego, il m’arrive que face à une personne qui a une psyché abîmée, qui va mal, je ressens comme un « choc » dans tout mon corps et ça monte comme un « fourmillement », des jambes vers le haut.
Samael Aun Weor : Tout cela, c’est du subjectivisme ! Pourquoi ça ne m’arrive pas ? Eh bien, tout simplement, quand on a annihilé l’ego, cela n’arrive plus à personne ; cela arrive à quelqu’un quand il a un ego, mais si on le désintègre, rien de cela ne nous arrive : on vit normalement, on est une personne normale.
Dame : Maître, comme il y a beaucoup de « Moi » inconnus et qu’ils sont nombreux avec lesquels travailler, peut-on tous les exterminer en une seule vie ?
Samael Aun Weor : Tous. Si on se consacre dans une seule existence à détruire les « Moi », on les désintègre !
La Mère Divine Kundalini a des pouvoirs terribles. Ce qu’il faut faire, c’est développer le sens de l’auto-observation psychologique. Chaque heure, chaque seconde, chaque minute, vous devez vous observer, d’instant en instant, de moment en moment.
Il se trouve que les défauts que nous portons cachés apparaissent spontanément, quand on y pense le moins. La jalousie, la colère, la haine, l’orgueil, la vanité, etc., émergent de soi.
Une fois qu’on a découvert (en soi) qu’on a un défaut, il ne faut pas le justifier, il ne faut pas s’évader de lui ; il faut simplement se consacrer à le travailler, l’analyser, l’étudier, le comprendre, le disséquer, pour découvrir ce qu’il a à l’intérieur, quelle est son origine, d’où il vient.
Et quand on a pleinement compris ce défaut, alors que faut-il faire ? Concentrez-vous à l’intérieur, sur la Mère Divine Kundalini ; la suppliant, la suppliant, pleurant, lui demandant de désintégrer ce défaut compris, et elle le fera.
Cela doit être fait chaque jour, quotidiennement, avec patience, jusqu’à ce que ce défaut se transforme en cendres. Entendu ?
Dame: …
Samael Aun Weor : Tout doit être travaillé ici et maintenant ; là, peu à peu, on avance et on les découvre de plus en plus et de plus en plus. C’est-à-dire qu’il faut aller plus loin, enlever couche après couche, couche après couche, au fur et à mesure que l’on avance à l’intérieur de soi, on découvre de nombreux défauts qu’on ne soupçonnait même pas de loin avoir…
Dame : Maître, une question : Quand il arrive qu’on pleure à chaque instant, quelle en est la raison ?
Samael Aun Weor : Eh bien, c’est de la pure sentimentalité morbide. Cette sorte de sentimentalité pleurante n’est due à rien d’autre qu’à quelques agrégats psychiques inhumains que l’on porte à l’intérieur. Ces agrégats psychiques ou « Moi » sont liés à des émotions négatives.
Cependant, je ne viens pas ici pour dénoncer les larmes, non ! Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il y a des émotions négatives et des émotions positives.
Il est évident qu’avec les émotions positives on pleure aussi, et plus encore : il faut pleurer !
Car pour éliminer tout défaut psychologique, il faut beaucoup pleurer, il faut vraiment traverser de grandes crises émotionnelles. Si « l’eau ne bout pas à cent degrés », ce qui doit être cuit n’est pas cuit, ni ce qui doit être éliminé n’est pas éliminé.
De même, si l’on ne traverse pas réellement de grandes crises émotionnelles, on ne peut pas désintégrer ces défauts et ne peut cristalliser, à l’intérieur de soi, les facultés divines de l’âme.
Ainsi, pleurer est un luxe, mais c’est une chose de pleurer vraiment, de manière positive et dynamique, par repentir pour ses propres erreurs psychologiques, et une autre chose est cette sentimentalité négative, pleurnicharde, qui n’aboutit à aucune conclusion. Entendu ?
Dame : Maître, une question : est-ce que l’ego produit aussi des vibrations ?
Samael Aun Weor : Tout dans l’univers vibre ; c’est juste que les vibrations de l’ego sont vraiment négatives à cent pour cent… d’autres questions ?
Dame : Maître, s’il vous plaît…
Samael Aun Weor : Dis-moi, voyons…
Dame : Quel effet karmique est produit, chez un professionnel du droit, lorsqu’il libère ou divorce légalement un couple de son mariage ?
Samael Aun Weor : Eh bien, je vais vous dire : actuellement, nous nous battons dur pour guérir un avocat qui a abusé de son mental. Le pauvre, eh bien, est comme ça, à moitié « fou ». C’est un homme d’une capacité intellectuelle formidable, extraordinaire, et il est aujourd’hui à la veille de la désincarnation : il est à court de valeurs intellectuelles ; c’est le résultat. Entendu ? C’est-à-dire que l’abus du mental produit du karma. Quand on ne sait pas se servir du mental, justement, eh bien, les maladies viennent au mental. Celui qui procède ainsi, comme vous le dites, est évidemment plein de karma.
Dame : Maître, un couple troublé…
Samael Aun Weor : Oui…
Dame : Et qu’ils veulent divorcer comme solution, alors…
Samael Aun Weor : Eh bien, madame, c’est négatif ; parce que Jésus le Christ a stipulé, dans l’évangile, quand ils doivent divorcer. Le divorce n’est juste qu’en cas d’adultère. Et si la femme se promène avec quelqu’un, « juste parce qu’elle le fait », et qu’elle laisse son pauvre mari abandonné, ou simplement, si elle « s’engage » avec un autre homme, elle commet un adultère ; et dans ce cas, alors, le divorce est légal.
Mais qu’ils vont divorcer « pour incompatibilité de caractères » (par exemple, aux États-Unis, une femme a divorcé de l’homme parce que l’homme ronflait beaucoup), divorcer comme ça, de cette façon, est tout simplement un crime, et l’avocat qui fait de tels divorces paiera sans aucun doute du karma…
Le fait est que si la femme était un problème pour l’homme, ou si le mari était un autre problème pour la femme, alors il n’y a pas d’autre choix que de le supporter. Pourquoi ? Parce que le mariage, le foyer, est un merveilleux gymnase psychologique…
Dame : Maître, mais même si l’homme blesse gravement la femme, et va à l’encontre de son honneur et de sa dignité ?
Samael Aun Weor : Eh bien madame, même dans ce cas, si la femme est assez intelligente, elle profite de l’homme pour se découvrir. Voyons, qu’est-ce qui l’a insultée ? L’amour-propre, la fierté, quoi ?
Dame : Eh bien, dans le cas précis où il l’accuse de lui être infidèle et qu’elle « amène » des hommes dans la maison, et toute cette série de problèmes…
Samael Aun Weor : Et alors, bien sûr, elle se sent offensée contre sa dignité, contre son honneur. Wow, wow !… Avec ce genre de pensées, il n’y aurait pas de gymnases psychologiques, et comment vous découvririez-vous si vous n’aviez pas de « gymnase » ? Les gymnases les plus difficiles sont utiles à la découverte de soi, car je le répète : dans ces « gymnases », les vices cachés émergent spontanément, et si nous sommes alertes et vigilants, comme la sentinelle en temps de guerre, alors nous les voyons.
Comme c’est agréable quand on découvre qu’on a le « Moi » de l’amour-propre, et qu’une autre personne lui a fait du mal ! Alors, vous pouvez le transformer en poussière.
Qu’il est bon de découvrir qu’on a de l’orgueil et que cet orgueil a été blessé ! Donc, après avoir fait cette découverte, allez travailler sur l’ego de l’orgueil, pour le réduire en poussière.
Comme c’est bon de savoir qu’on a de la colère, quand l’époux nous a fait du mal ! Parce qu’alors on peut facilement travailler le démon de la colère.
Donc, le gymnase psychologique à la maison est extraordinaire, et celui qui veut divorcer parce que le gymnase est dur, c’est comme l’enfant insouciant qui ne veut pas aller à l’école, et qui se fait envoyer à l’école et s’enfuit ailleurs. Ici, au Mexique, on dit qu’il « va peindre ». Je ne sais pas comment ils diront là-bas, dans le pays du Venezuela…
Dame : « Il est peint en couleurs ! »…
Samael Aun Weor : Ah, oui…, comme c’est bon !…
Dame : Maître, vous avez dit que la seule cause de divorce était si la femme était infidèle à l’homme.
Samael Aun Weor : Oui.
Dame : Généralement, dans nos pays, c’est l’homme qui trompe la femme, est-ce un motif de divorce ?
Samael Aun Weor : Eh bien, l’homme est le numéro 1, la femme le numéro 2. Je ne veux pas dire que les hommes peuvent se permettre de commettre l’adultère et c’est pourquoi ils ne vont pas payer de karma. Bien sûr, si un homme commet un adultère, il paie du karma, mais entre l’adultère et l’adultère, il y a des différences.
Il se trouve qu’être une femme est une énorme responsabilité. Si un homme commet un adultère quelque part en dehors de la maison, il peut même engendrer des enfants, mais sa maison continuera comme d’habitude (à moins qu’il ne soit un vaurien). Mais si une femme commet un adultère hors de chez elle, que se passe-t-il ? Elle amènera de nouveaux enfants à la maison, des enfants qui ne sont pas à son mari, et le mariage reste frelaté, comme un médicament mélangé à un autre remède. Ce médicament est frelaté…
Dame : Quelle est la raison, maître, de cette différence entre les hommes et les femmes ?
Samael Aun Weor : Eh bien, très clairement parce que l’homme ne vient pas avec une jupe, il n’a pas de jupe ; celle qui vient ainsi, c’est la femme. Et cette chose à propos d’elle amenant son mari, eh bien, des garçons d’étrangers et mélangeant du sang étranger au sein de sa famille, eh bien c’est très grave : c’est une attaque contre l’unité de la famille. Par contre, l’homme, eh bien, s’il a « foiré » là-bas, il a commis l’adultère, et quand il rentre chez lui, il revient avec un « faux » estomac ou ventre, non ? Et il n’y a pas de problème, « collé contre la colonne vertébrale », tout au plus elle lui donnera une assiette de nourriture et c’est tout, mais rien d’autre, rien ne s’est passé, à moins qu’elle n’ait pris sa virginité et je ne pense pas qu’un homme ait ce problème. Alors, conclusion : l’adultère chez les femmes est plus grave. C’est pourquoi, précisément à l’époque de Moïse, les femmes qui commettaient l’adultère étaient publiquement lapidées, car en commettant l’adultère les femmes mettent fin au foyer, elles le réduisent en poussière.
Dame : Maître, si cela est dit aux hommes, en ce moment, imaginez…
Samael Aun Weor : C’est sérieux, alors on ne va pas leur dire !
Dame : Maître…
Samael Aun Weor : Voyons, dis-moi…
Samael Aun Weor : Et quel karma une dame qui commet ce crime paie-t-elle de cette façon ?
Samael Aun Weor : Écoutez, je vais vous dire : supposons qu’une femme vive avec un homme et qu’il s’avère que, du jour au lendemain, elle est tombée amoureuse d’un autre « ami », comme nous disons ici, les Mexicains. Alors, quoi de neuf ? Elle part avec le gars, c’est ça ? D’accord, il ne s’est rien passé, n’est-ce pas ? Mais dans la nouvelle existence le mari et la femme se retrouvent, et à nouveau, il redevient son mari et elle sa femme, et ils s’adorent à nouveau, mais maintenant les rôles sont inversés : il s’avère que le mari est celui qui va loin, et elle devient solitaire, payant le karma pour le reste de sa vie… c’est ainsi que le karma est rempli.
Dame : Maître, et si un couple est marié depuis 18 ans…
Samael Aun Weor : Combien dites-vous ?
Dame : 18 ans de mariage, un mariage…
Samael Aun Weor : Oui…
Dame : Et ils vivent comme frère et sœur depuis dix ans maintenant, sans avoir de relation sexuelle. Soudain, la femme découvre la Gnose, et si elle tombe amoureuse d’un homme Gnostique, et si elle veut épouser un homme Gnostique, et que le mari lui dit : « Eh bien, tu peux faire ce que tu veux parce que je ne suis pas intéressé… »
Samael Aun Weor : Bon, dans ce cas, c’est pour ça que je vous dis que pour les femmes la responsabilité est plus grave. L’homme peut se le permettre après dix ans de ne pas avoir de relation sexuelle avec la femme, soit parce que la femme est malade, soit bien, pour une raison quelconque, il y a tant de choses ; pour quelque raison que ce soit. S’il a dix ans, supposons, de ne pas avoir de relations sexuelles avec la femme pour quelque raison que ce soit, etc., il est clair que l’homme est déjà célibataire, en fait, et s’il se lie avec une autre femme, il ne commet pas un crime parce qu’il est célibataire.
Le cas des femmes est malheureusement différent ; elle le rend plus sérieux, à cause des enfants ; si elle amène de nouveaux enfants à la maison, ou simplement parce qu’elle est la base de la maison (car la femme est celle qui forme la maison), elle la pervertit, la détruit. Ce n’est pas seulement pour elle, mais pour sa famille. Il y a donc une double responsabilité. Je vous considère, vous qui êtes des femmes. Franchement, je ne voudrais pas être à votre place, vous savez ? C’est une double responsabilité, je le répète. Nous les hommes sommes différents, non ? Parce que nous sommes des hommes, mais les femmes ont plus de responsabilités, c’est-à-dire que ses responsabilités sont plus grandes.
Dame : Au cas où l’homme quitte la maison, après que dix ans se sont écoulés sans avoir eu de rapport sexuel avec la femme, peut-elle prendre un autre mari ?
Samael Aun Weor : Si l’homme quitte la maison, oui. Mais si l’homme n’est pas parti, elle n’a d’autre choix que de le respecter. Maintenant, si l’homme quitte la maison et n’a pas eu de relation sexuelle avec elle depuis dix ans, elle est libre de prendre un autre homme. Oui en effet ! Mais déjà l’homme « s’est enfui » ; mais cette chose au sujet de la femme qui vient mettre sa bonne paire de cornes ici sur le front de son mari, ce n’est pas correct.
Eh bien, ils me racontent une histoire très intéressante. Il s’avère qu’un homme s’est retrouvé là-bas, en enfer, et il s’avère qu’il faisait très chaud, et il a demandé un soda, et non, ils ne voulaient pas lui vendre le soda ; et il se retrouve nez à nez avec le diable (ce sont des contes de rue, n’est-ce pas ?). Il dit au diable : « Monsieur, dis-moi, es-tu marié ? »
Le diable répond : « Insolent, audacieux ! Ne vois-tu pas que je suis le diable ? »
« Eh bien, monsieur, je t’ai posé cette question parce que je vois les cornes sur ton front… »
Ils disent que « le mariage n’est pas exactement la corne de l’abondance, mais l’abondance des cornes »…
Bon, c’est un peu une blague, car on est ici pour discuter délicieusement, amicalement, sans trop d’étiquette, comme une famille que nous sommes tous. Nous sommes tous une famille.
Voyons, demandez, là, voyons ce que vous allez me demander ?
Dame : Maître, je veux vous poser une question : un couple marié qui est marié depuis quatre ans…
Samael Aun Weor : Parle-moi un peu plus fort, laissez votre parole résonner ici…
Dame : Un mariage marié depuis quatre ans…
Samael Aun Weor : Oui…
Dame : Et ils n’ont pas réussi à concevoir un enfant… maintenant qu’ils transmutent, cela sera-t-il possible ?
Samael Aun Weor : Eh bien, c’est possible. Puisque pour concevoir un enfant, l’homme n’a pas besoin de répandre tant de millions de zoospermes ; un seul zoosperme mature qui s’échappe des glandes sexuelles de l’homme peut rendre un utérus fertile. Il est possible qu’à travers la transmutation, un petit enfant en résulte. Saluez ce petit enfant pour moi, vous savez ?
Dame : Un homme peut-il passer plusieurs années sans avoir de contact avec sa femme, même si elle n’est pas malade mais parfaitement bien ?
Samael Aun Weor : Eh bien, normalement, tout « animal intellectuel » ne peut pas durer aussi longtemps que vous le dites. De manière conservatrice, il ne durera même pas une semaine, vous savez ? Pour que quelqu’un dure comme ça ? Non non non! Seul un Gnostique qui n’a pas de femme et qui veut vraiment suivre le chemin droit peut réussir à durer des années sans contact sexuel, et j’en doute encore, vous savez ? Ce n’est pas si facile ; ceux-ci « ne sont pas des enchiladas ».
Dame : Que peut faire une femme vis-à-vis d’un homme marié qui est à la maison et qui la quitte, et qui revient pour essayer de la maintenir opprimée ? Comme pour dire : j’ai des droits sur elle parce que c’est ma femme, c’est-à-dire qu’il part et essaie de revenir pour que cela reste comme d’habitude…
Samael Aun Weor : Eh bien, c’est un tyran. Je ne recommande ce genre de petit homme à personne, vous savez ?
Dame : …
Samael Aun Weor : Eh bien, oui, la question que vous avez posée est sérieuse. La seule chose que je pense ici c’est que si l’homme part, s’il a une autre femme et de temps en temps il revient…
Dame : Non, non, sans avoir une autre femme…
Samael Aun Weor : Ah, sans avoir une autre femme ! Alors elle n’a pas d’autre choix que de le supporter, vous savez ? Mais lorsqu’il est confirmé qu’il a une autre femme, et seulement de temps en temps il vient, comme le Comte Dracula, fouetter la pauvre « vieille », eh bien, jusque-là : « vole, jeune homme ! » Là oui, divorcer c’est mieux !…
Dame : Maître, et quand…
Samael Aun Weor : Eh bien, un instant… Et maintenant que j’ai parlé du Comte Dracula, je vais vous dire ceci : réellement, le Comte Dracula a existé, ce n’est pas un film fantastique, c’était vrai. Il était maire de la Russie à l’époque des tsars. Cet homme était très cruel : il fouettait la pauvre femme tous les jours. Tout comme il savait qu’elle devait prendre son petit-déjeuner, il savait aussi qu’il devait lui donner une fessée.
Eh bien, ce qui est curieux dans cette affaire, c’est que le Comte Dracula est mort. Son corps a été emmené au panthéon, là-bas dans le vieux Saint-Pétersbourg, qui s’appelait plus tard « Stalingrad », et après sa mort, il est revenu à la maison pour fouetter la pauvre femme (il l’a fouettée, terriblement)…
Alors, elle est allée se confesser au prêtre et tout. Alors les prêtres (les évêques, les archevêques), avec des crucifix et une multitude de choses, sont allés à un pont parce qu’ils savaient que le Comte Dracula, chaque fois qu’il venait du panthéon, traversait ce pont…
Oui, à minuit, ils ont vu la voiture du Comte Dracula. Ils se sont tenus au centre du pont (courageusement), mais le chariot a couru sur eux, les jetant d’un côté à l’autre…
Eh bien, que s’est-il passé ? Je vais vous dire… Attention à ne pas tomber dans un état de transe médiumnique et je dois y travailler, « jusqu’à nouvel ordre » ; eh bien, restez vigilant !
Il s’avère que voyant qu’il était impossible de tuer le Comte Dracula, les prêtres sont allés au panthéon, ou au cimetière (comme vous dites là-bas, au Venezuela), ils ont ouvert la tombe et puis ils ont sorti la boîte…
À l’intérieur de la boîte, ils ont trouvé le corps du Comte Dracula, complètement préservé, et la boîte était pleine de sang (il se nourrissait du sang des pauvres ; la nuit, il sortait pour se nourrir de sang humain). Ses pieds étaient couverts de boue, preuve parfaite qu’il marchait partout la nuit…
Les prêtres ont consulté d’anciens textes magiques, d’anciens grimoires et lui ont planté un pieu dans le cœur. Ce cadavre a été réparé, mais le problème a été définitivement annulé. De ce fait, donc, de nombreux films ont été réalisés ; tous les films sur le Comte Dracula proviennent de cet événement historique, qui était vraiment historique.
Un autre cas plus grave, en matière de « vampirisme », est arrivé précisément à un disciple d’Apollonius de Tyane. Ce disciple a dit qu’il « allait se marier », qu’il « avait déjà une petite amie ». Il invita son maître à aller, eh bien, au panthéon [cimetière]…, je dis au panthéon, mais, bénis mon âme oh Dieu et Sainte Marie, personne ne se marie au panthéon ! N’est-ce pas ? Mais pour aller à la fête, « à la pachanga », à la soirée prénuptiale, donc, certes, ce lieu brillait de lumière et de poésie ; la vaisselle de cette grande salle à manger était toute d’or et toute d’argent ; le porphyre et la jacinthe étaient vus partout ; les domestiques allaient et venaient très attentivement, servant messieurs et dames. Alors le disciple d’Apollonius dit à son maître : « Maître, je vous ai invité à cette fête parce que je vais me marier ; cette fête est justement pour les fiançailles. Je vais vous présenter ma fiancée, dans quelques instants, parce qu’elle se sent un peu malade. C’est une femme Phénicienne, très riche. Vous savez, maître, que je suis un homme très pauvre ; je n’aurais pas de quoi me procurer tous ces plats d’or et d’argent, et tant de richesses, mais elle l’aurait, parce qu’elle est très riche et qu’elle vient de Phénicie… »
Et puis elle a été présentée au maître. Le maître la regarda fixement et dit: « Ce n’est pas une femme, c’est une vampire. Elle est morte il y a de nombreuses années et vit de sang humain, et tout ce que tu vois, toute cette salle à manger, toutes ces richesses, sont pures cristallisation mentale, des formes mentales, et je vais te le prouver… » Aux moments où il parlait ainsi, devant elle, la femme le fixait (une femme d’une beauté extraordinaire, vêtue de somptueuses richesses ) et ordonne aux serviteurs d’éloigner cet homme. Le maître recule et attrape un verre et dit : « Ceci n’est qu’une forme mental. Il se concentra sur cette forme et la transforma en poussière ; il se concentra sur la table et la réduisit en poussière, il se concentra sur les serviteurs et ils disparurent comme par magie.
Quand la femme a vu tout cela, elle s’est jetée aux pieds d’Apollonius de Tyane et a dit : « Maître, ayez pitié, je ne le nie pas, je suis une vampire ! J’engraissais cet homme pour le prendre plus tard à déjeuner !… »
Le maître se concentra sur cette femme et le pauvre vampire n’eut d’autre choix que d’entrer dans la quatrième verticale et de disparaître. Et à la fin, de toute cette somptueuse maison, de ce riche palais, de tant de richesses en bijoux, pourpres et soieries, et or et diamants, disparus aussi, il ne restait plus rien. C’était juste un endroit rocheux dans le désert.
Bien entendu, face à de tels prodiges, le disciple d’Apollonius n’a eu d’autre choix que de se jeter aux pieds de son maître pour le remercier. Il fut sauvé comme par enchantement, puisqu’ils allaient « l’avoir à déjeuner ». Regardez ce genre de vampires !
Alors, je vous dis ça pour vous distraire un peu, parce qu’il faut parler de tout. Maintenant, continuez avec vos petites questions, et voyons où la fin de tout cela va être…
Dame : Maître, au Venezuela, il y a environ cinq ou six mois, on a exhumé une dame qui était enterrée depuis environ 16 ans, à Maracaibo, et elle était entière [une « incorruptible » qui ne s’est pas décomposée], avec la robe dans laquelle elle avait été enterrée, son visage et tout, tout, tout, à Sta Barbara de Zulia. Puis, alors que les gens se rassemblaient autour du cimetière et disaient que c’était un miracle, un miracle, ils l’ont à nouveau recouvert. Quelques jours plus tard, ils l’ont découvert à nouveau et elle était toujours entière; elle a été enterrée entière, elle a été enterrée il y a 16 ans…
Samael Aun Weor : Eh bien, je vais vous dire : c’est un cas très courant. Ici nous avons, au Mexique, précisément, les momies de Guanajuato : un certain nombre de cadavres dans lesquels le processus de décomposition s’est arrêté, ils ne se décomposent pas, à cause de certaines substances chimiques dans le sol, ou de remèdes qu’ils prenaient avant de mourir.
C’est ce qui se passe, mais une chose est cela et une autre chose est d’être un vampire. Le vampire marche partout avec un corps de chair et d’os ; il sort la nuit, il s’échappe des tombes. A Jérusalem il y a justement un ordre de vampires qui se cachent derrière le titre de « maîtres immortels » et je ne sais quoi d’autre. Mais ce sont des vampires…
Dame : Quelle est l’origine ou la cause de ce phénomène ?
Samael Aun Weor : Eh bien, l’origine de ce phénomène est dans le lesbianisme et l’homosexualité, combinés avec de la magie sexuelle.
Dame : Que doit-on faire lorsqu’on voit un vampire dans l’astral ou n’importe où ?
Samael Aun Weor : Eh bien, ce que vous devriez faire, c’est avoir de l’ail dans la main, pour éloigner les vampires. Ils sont terrifiés par l’ail.
Dame : Je ne comprends pas très bien, maître…
Samael Aun Weor : Eh bien, mais ne parlons pas de vampirisme ; ce n’est pas bon, vous savez ? Une fois, j’ai commencé à parler des vampires (là-bas, avec un groupe d’amis) et la nuit, dans l’astral, je les ai rencontrés. Eh bien, cela m’a un peu aidé, parce que j’ai pu prouver que les vampires sont lesbiennes et que les vampires sont homosexuels. J’ai alors vu des vampires qui m’ont en fait furieusement attaqué, parce que les vampires détestent les hommes, comme les vampires hommes détestent les femmes. Il vaut mieux ne pas parler de ces personnes ; parler d’autre chose ; alors, demandez-moi autre chose…
Dame : Maître, la liturgie dit : « Il y a un voile ; ce voile est noir comme l’obscurité de la nuit. C’est le voile de la femme pudique…. »
Samael Aun Weor : « noir comme l’obscurité de la nuit »…, etc. Parce qu’il y a beaucoup de femmes très pudiques, pudiques et pudiques, et qu’elles restent pudiques toute leur vie : elles ne se marient pas parce qu’elles sont pudiques, et elles restent pudiques jusqu’à ce qu’elles vieillissent et se désincarnent, et que leur voile soit toujours sombre, elles ne s’auto-réalisent jamais. C’est mieux qu’elles aient un mari là !…
Dame : C’est tellement difficile d’avoir un homme bon !
Samael Aun Weor : Oui, c’est un gros problème…
Dame : Il y a une dame qui a des enfants en bas âge, mais son mari est mort, alors elle dit qu’elle ne se marie pas, parce que…
Samael Aun Weor : Qui ?
Dame : Une dame, au fait une amie à moi, qui est restée avec ces enfants, six garçons !…
Samael Aun Weor : Eh bien, ce qui se passe, c’est que…
Dame : C’est juste qu’elle ne voulait pas se marier avec…
Samael Aun Weor : Quel âge a-t-elle ?
Dame : Ah, elle a environ 40 ans…
Samael Aun Weor : Il y a encore une chance, vous savez ?
Dame : Mais n’est-ce pas un péché, maître, qu’après qu’une femme est devenue veuve, se marier ? Je pense que non, pas dans ce cas.
Samael Aun Weor : Non ! « Les morts au trou et les vivants au tout ! »…
Dame : Par exemple, chez la dame, quand arrive la période de la ménopause, qu’est-ce qu’elle transmute ?
Samael Aun Weor : Eh bien, son énergie créatrice. Elle ne transmutera pas les hormones, car quelles hormones transmutera-t-elle ? Mais elle transmute l’énergie : l’énergie du troisième Logos. Cela peut se transmuter, n’est-ce pas ? Ainsi, ce n’est pas parce qu’une femme a atteint la ménopause qu’elle ne peut pas travailler dans la neuvième sphère (oui, elle le peut) ; mais oui : elle doit d’abord attendre que cette terrible ménopause passe, pour continuer à travailler, car travailler pendant la ménopause est très difficile. Ne voyez-vous pas qu’elles ont tout le temps des troubles et souffrent beaucoup, beaucoup ? L’âge critique des femmes fait peur…
Dame : Maître, les femmes perdent de l’énergie pendant les menstruations ; quand la bible se réfère à cet aspect de la femme dit :
« Et si une femme a un problème, et que sa perte dans sa chair soit du sang, elle sera mise à part sept jours ; et quiconque la touchera sera impur jusqu’au soir. » – Lévitique 15:19
Du verset 19 à 33, il se réfère à cet aspect de la femme. De la même manière lorsque Lévitique 15 : 16,17 se réfère à la fornication de l’homme.
« Et si la semence de copulation d’un homme sort de lui, alors il lavera toute sa chair dans l’eau et sera impur jusqu’au soir. Et tout vêtement et toute peau sur lesquels se trouve la semence de copulation seront lavés avec de l’eau, et seront impurs jusqu’au soir. » – Lévitique 15 : 16,17
L’auteur de « l’énergie créatrice » dit que les menstrues contiennent les mêmes substances que le semen (énergie masculine), c’est-à-dire lécithine, phosphate, cholestérol (substances qui servent à renforcer le cerveau). Notre question est, la menstruation est-elle la fornication ?
Samael Aun Weor : Je veux que vous sachiez, en toute clarté, que la menstruation n’est jamais la fornication. C’est évident. La Bible dit qu’une femme lorsqu’elle a ses règles est impure, non à cause de l’ovule qu’elle perd, mais parce que le sang qu’elle expulse est évidemment chargé d’humeurs délétères à partir desquelles de nombreuses larves peuvent se multiplier.
En tout cas, si un homme chaste peut éliminer un zoosperme pour la fécondation, la femme a le droit d’éliminer un ovule, et en cela il n’y a ni crime ni fornication.
Oui, elle perd des principes vitaux dans le sang éliminé, mais scientifiquement, elle n’expulse qu’un seul ovule qui s’échappe de la vésicule de Graff de l’ovaire.
N’exagérons pas, eh bien, si nous disions que pour la raison que la femme perd un ovule mensuel, elle tombe dans la fornication. Ce serait aussi absurde que d’affirmer que par le fait d’éliminer un zoosperme lors d’une pratique de magie sexuelle, l’homme est également tombé dans le même crime. Soyons judicieux, réfléchissons avec sérénité, regardons les choses telles qu’elles sont et sans exagération : la menstruation n’est pas la fornication.
Dame : L’auteur du livre « l’énergie créatrice » dit que les hommes sont en avance sur les femmes en matière d’intelligence, à partir du moment où elle commence sa puberté, c’est-à-dire dès qu’elle commence à perdre l’ovule mensuel et que la menstruation chez la femme équivaut à une pollution chez l’homme ; le même auteur dit que Jeanne d’Arc a suspendu la fonction naturelle de la menstruation. Croyez-vous que la sagesse de H.P. Blavatsky et de nombreux occultistes est née parce qu’ils ont suspendu cette fonction naturelle ?
Samael Aun Weor : Il est absolument faux que la menstruation équivaut à la pollution. N’importe qui sait que dans une pollution nocturne, un homme perd de 7 à 8 millions de zoospermes ; par contre, dans une menstruation provoquée par la perte de l’ovule mensuel, la femme ne perd qu’un ovule ; donc, mathématiquement, l’auteur du livre « l’énergie créatrice », en cela, a absolument tort, car les mathématiques n’échouent pas.
Quant aux éléments chimiques comme la lécithine et autres, il est évident qu’ils se retrouvent tous dans le sang, mais le sang éliminé par les menstruations ne transporte que des déchets morts ou des principes chimiques déjà inutiles à l’organisme.
Dame : Maître, biologiquement, le cerveau de l’homme est plus gros que celui de la femme ; selon l’auteur du livre « l’énergie créatrice », et en association avec ce qui a été mentionné dans la question précédente, lié à la perte de l’ovule mensuel, les hommes sont en avance sur les femmes en matière d’intelligence puisque du fait de la perte de lécithine, de phosphate et cholestérol, qui sont des substances qui renforcent le cerveau, elles font en sorte que les hommes sont plus intelligents que les femmes. Que dites-vous à ce sujet ?
Samael Aun Weor : Beaucoup de femmes surpassent les hommes en intelligence. Il y a beaucoup de grandes femmes : H.P. Blavatsky, Annie Besant, M. Collins, etc., étaient en réalité plus intelligentes que beaucoup d’hommes qui se considèrent comme grands.
Dame : Lorsqu’une femme va avoir ses règles, elle ressent généralement une gêne dans les jambes ; quand elle tombe enceinte, ses jambes gonflent et quand elles se marient, elle a des varices, etc. De plus, beaucoup d’hommes ont tendance à regarder les jambes des femmes et cela produit des états érotiques en eux ; vous insistez dans vos œuvres sur la « reproduction par les spores » aux temps primitifs, pensez-vous que les jambes ont un rapport particulier avec le sexe ?
Samael Aun Weor : Il y a eu « reproduction par bourgeonnement » à l’ère Hyperboréenne ; les spores libérées par les mollets ; cependant, l’hermaphrodite de chair et d’os, l’hermaphrodite Lémurien, reproduit par « gemmation ». Cet hermaphrodite menstruait à l’intérieur de l’intérieur organique. Un tel œuf, après un certain temps, comme chez les oiseaux, s’ouvrait pour que la nouvelle créature puisse naître. Ces derniers se nourrissaient auprès du père-mère.
Lorsque les êtres humains se sont séparés en sexes opposés, les menstruations se sont poursuivies dans la partie féminine, à la différence près que l’ovule n’était plus fécondé par l’organisme qui l’avait produit.
Pour que la race humaine perdure, la coopération sexuelle, la copulation chimique, était alors nécessaire. Cette séparation en sexes opposés est symbolisée dans le livre de la Genèse de la mythologie Hébraïque, avec la scène dans laquelle Dieu prend Eve d’une côte d’Adam.
Dame : Que pouvez-vous nous dire sur les deux caractéristiques de la femme : l’hymen et l’émotionnel, c’est-à-dire celui lié à la sensation érotique excessive, au paroxysme, à l’orgasme, etc.?
Samael Aun Weor : Le tissu de l’hymen est super. La virginité a toujours été vénérée par les grandes civilisations ésotériques des temps anciens. Malheureusement, dans cette phase décadente du kali yuga ou âge noir, tout a changé. Les gringos détestent la virginité. Les filles nées aux États-Unis subissent une intervention chirurgicale pour retirer leur virginité.
Il est très naturel pour une femme de ressentir l’impulsion sexuelle ; une autre chose est l’excès de sensation érotique ; cela signale, indique, la passion animale débridée, la dégénérescence bestiale.
Dame : Quel message cela envoie-t-il à la femme célibataire ?
Samael Aun Weor : La femme célibataire doit savoir attendre. La grande loi, le père qui est en secret, sait mieux ce qui est le mieux pour nous, et en son temps et à son heure il donnera à la femme célibataire le mari dont elle a besoin. Pour quelque chose, on nous a dit que « le mariage et le linceul descendent du ciel ».
Avec le Vajroli mudra, les hommes et les femmes célibataires pourront transmuter leur énergie sexuelle et en profiter pour leur développement intime, jusqu’à ce qu’il soit temps pour eux de descendre dans la neuvième sphère.
Dame : Maître, nous avons été informés que les femmes ne peuvent pas progresser comme les hommes le font sur le chemin. Quelle en est la raison si l’homme et la femme possèdent leur énergie créatrice pour former les corps existentiels de l’Être ?
Samael Aun Weor : La femme peut avancer sur le chemin comme n’importe quel homme : elle atteint la maîtrise dans la cinquième initiation de feu. D’autres progrès sont possibles grâce à d’énormes super-efforts intimes.
Dame : Maître, il est dit que lorsqu’une femme est enceinte, elle doit automatiquement suspendre toute pratique de l’A.Z.F. et continuer ses pratiques de jeune fille, c’est-à-dire la transmutation de la jeune fille. Notre préoccupation est la suivante : si la femme, lorsqu’elle est enceinte, arrête automatiquement d’ovuler, alors que transmute-t-elle ?
Samael Aun Weor : La femme enceinte doit attendre la naissance de sa créature, avant de recommencer son travail de transmutation sexuelle.
Dame : Une femme peut-elle avoir une éjaculation, qu’elle soit nocturne ou non ?
Samael Aun Weor : La femme a des émissions nocturnes. Bien que beaucoup ne le croient pas, un rêve érotique produit une éjaculation ; les femmes qui ont vécu de telles expériences savent très bien que l’éjaculation féminine est un fait ; et les faits sont les faits, et devant les faits nous devons nous rendre.
Dame : En cas d’avoir, à quoi ressemble la substance qui est éjaculée et quel est son nom ?
Samael Aun Weor : La liqueur séminale féminine est cristalline ; aussi appelé « verre liquide, souple, malléable ». Naturellement, elle ne transportera pas des millions de zoospermes comme dans le cas spécifique des hommes, mais elle transportera des principes vitaux, des hormones, des forces et des substances extraordinaires.
Il ne fait aucun doute que la femme avec l’orgasme perd des richesses incalculables, des calories, des pranas, des principes électriques et magnétiques, l’hydrogène sexuel Si-12, au moyen duquel il est possible de créer les corps existentiels de l’Être.
Dame : Lors d’un acte de magie sexuelle peut-il y avoir une rupture de l’hymen ?
Samael Aun Weor : Au Moyen Age, de nombreux Gnostiques pratiquaient le maithuna avec des vestales en forme de « karezza », sans les déflorer : couchées sur le côté sur le lit nuptial, elles sub-introduisaient le phallus dans cette partie sexuelle entre les lèvres vaginales et la hymen. Au fil du temps, ce dernier devenait élastique ; l’introduction lente mais progressive s’effectuait de manière de plus en plus profonde, et ainsi, la femme restait vierge pour toujours ; après un long moment, le phallus put pénétrer dans sa totalité, la femme continuant à être vierge. Ce système est formidable pour garder l’épouse prêtresse vierge.
Réellement, la virginité est un pouvoir formidable. Heureux, infiniment heureux, ceux qui ont une vestale vierge pour le maithuna (magie sexuelle) !
Dame : Une femme qui reste vierge (qui n’a pas été déflorée), est-il possible qu’elle ait des rêves où elle se voit et se sent en union sexuelle ? En d’autres termes, ce qu’elle n’a jamais fait physiquement, pourra-t-elle le faire avec son corps astral lunaire ou sera-ce un souvenir de vies antérieures ? Ou n’est-ce pas possible ? Et dans le cas où elle est réalisée, quelle en est la raison ?
Samael Aun Weor : La virginité du corps n’est pas la virginité de l’âme ! Toute femme, vierge du corps, ayant un ego vivant, n’est pas vierge de l’âme, et donc, son ego fornique sans cesse provoquant des orgasmes, des émissions nocturnes, pendant le sommeil.
Dame : Maître Samael, de nombreuses femmes mariées et célibataires nous demandent comment la discipline sexuelle Gnostique voit le fait que lorsque les femmes se sentent dans un état d’émotivité sexuelle, elles éprouvent des palpitations dans leur centre sexuel ; elles veulent savoir s’il faut l’éviter ou si c’est correct. Elles nous disent aussi qu’elles les ressentaient dans des rêves, et elles commencent inconsciemment à transmuter dès que cette sensation apparaît.
Samael Aun Weor : Les palpitations sexuelles sont un signe de l’orgasme et cela doit être évité avant qu’elles n’apparaissent, à travers la transmutation.
Dame : Maître, quelques étudiants qui connaissent la Gnose disent que les enfants sont des obstacles à l’auto-réalisation. En raison de ce concept sur lequel, entre autres, nous ne sommes pas d’accord puisqu’il est nécessaire que des êtres supérieurs se réincorporent et qu’ils se réincarnent, des foyers supérieurs sont nécessaires et précisément les Gnostiques, à travers la chasteté scientifique ils pourront amener chez eux des enfants supérieurs, des maîtres de sagesse. De plus, pour former la sixième race racine, le type supérieur de l’élément Gnostique est nécessaire pour amener les êtres supérieurs dans cette vallée de larmes. Cependant, en étudiant l’histoire de certains maîtres de la fraternité blanche, nous avons pu constater qu’ils n’ont pas eu d’enfants. A quoi est-ce dû ? Pourquoi Jésus le Christ dans son histoire sacrée n’apparaît-il pas comme s’il avait des enfants ?
Samael Aun Weor : Être mère n’est pas un crime. Bienheureuse la femme, pour la prédestination née ! Les enfants ne peuvent jamais être un obstacle à l’auto-réalisation intime de l’Être !
Personne ne connaît la vie privée du grand hiérophante Jésus. Il est incontestable qu’il était aussi un homme complet au sens plein du terme, et donc, il est clair qu’il a su être un père.
Personne ne connaît la vie particulière du grand Kabir Jésus. Le drame cosmique qu’il a représenté n’est pas sa vie humaine particulière, puisqu’un tel drame est d’ordre universel. De nombreux maîtres ont également mis en scène un tel drame dans le passé et beaucoup le mettront en scène dans le futur.
Comme exemple concret de la méconnaissance de Jésus, nous avons la phrase qu’il a prononcée sur le Calvaire : « heli, heli, lamah zabactani »… Beaucoup, en l’écoutant, pensaient qu’il appelait Élie, mais en vérité personne ne l’a compris, car il est évident qu’une telle phrase n’était pas Hébraïque, mais Maya. Tout Indien Maya du Guatemala ou du Yucatan sait très bien que le sens d’une telle phrase est le suivant : « Maintenant, je m’immerge dans l’aube de ta présence. » Il est incontestable que la langue rituelle du grand Kabir était Maya. Le grand hiérophante a appris le Maya et le Naga dans l’antique Tibet. Dans le monastère d’Hemis (à Leh, dans la région du Cachemire, à la frontière du Tibet), il existe un texte très ancien qui dit littéralement que lorsque Jésus a quitté la maison, dans son pays, il est d’abord allé en Égypte, et là il a étudié l’antique religion Osirienne-Maya. D’Égypte, il se rendit en Inde et, dans de nombreuses villes, dont Bénarès et Lahore, il étudia les enseignements du Bouddha Gautama. Il entra ensuite au monastère Himalayen, où il étudia directement le Maya et ses sciences cosmiques. Au bout de 12 ans, il devient maître.
En Palestine, Jésus (le grand rabbi de Galilée) était un membre actif de la caste des Esséniens, qui avaient leur monastère Gnostique sur les rives de la Mer Morte. Le grand Kabir Jésus a atteint les degrés de maître parfait et de grand élu, travaillant dans la forge ardente de Vulcain. Il n’est pas possible de s’auto-réaliser sans la pratique du Sahaja Maithuna (yoga du sexe).
H.P.B. n’a pas eu d’enfants car elle s’est mariée très vieille, avec le vieux colonel Olscott. Le premier mariage de H.P.B. avec le comte Blavatsky n’est pas compté pour le fait même de ne pas avoir mené de vie conjugale avec lui.
Dame : Pendant combien de temps et combien de fois le Vajroli mudra doit-il être répété ? Et peut-il être avant le bain ou après le bain ?
Samael Aun Weor : Répétez l’expérience trois fois, c’est comme ça que les célibataires transmutent. Massez fort quand on veut transmuter intensément. Pureté, chasteté, sainteté !
Le Vajroli mudra Hindoustani doit être fait avant ou après le bain, jamais pendant le bain.
Le Vajroli mudra est merveilleux pour la transmutation sexuelle, cependant, puisque dans ce cas il n’est possible de travailler qu’avec une seule des trois forces primaires de la nature, il est évident que l’éveil de la flamme sacrée de l’épine dorsale n’est jamais atteint avec cette procédure, mais il est possible, grâce à ce système, d’utiliser l’énergie sexuelle pour éveiller la conscience.
Dame : Maître, nous savons que les femmes ont des milliers d’œufs et que seulement 700 atteignent la maturité et qu’avec les pratiques de transmutation, non seulement l’énergie des œufs qui arrivent à maturité est utilisée, mais les autres milliers sont utilisées. Et que le cas de la femme qui ignore ces enseignements, manque non seulement la maturité, mais aussi l’immature, pour cette raison la femme Gnostique la surpasse dans tous les domaines. Cependant, cette préoccupation se pose : si la femme, à la ménopause, arrête d’ovuler, alors qu’est-ce qui se transmute ?
Samael Aun Weor : L’énergie sexuelle n’est pas seulement dans les ovules, mais aussi dans tout le système sexuel féminin.
Dame : Dans votre livre Le Mystère de la Fleur d’Or, il est écrit :
« La femme consacrée, la suvani, sait utiliser sa volonté pour serrer au maximum tous les sphincters contrôlant la yoni afin d’éviter l’orgasme ; et la perte de liquide sexuel (l’initiation tantrique enseigne cette façon.) ».
Notre question est, quelles substances cette liqueur sexuelle que vous dites contient-elle ?
Samael Aun Weor : Le semen sexuel féminin existe, bien que la science officielle ne le reconnaisse pas, c’est évident. La liqueur séminale féminine est cristalline ; on l’appelle aussi « verre liquide, souple, malléable ». Naturellement, il ne transportera pas des millions de zoospermes comme dans le cas particulier des hommes, mais il transportera des principes vitaux, des hormones, des forces, des substances extraordinaires. Il ne fait aucun doute que la femme dans l’orgasme perd des richesses incalculables, des calories, des pranas, des principes électriques et magnétiques, l’hydrogène sexuel Si-12, au moyen duquel il est possible de créer les corps existentiels de l’Être.
Dame : À quel âge une femme est-elle sexuellement préparée, c’est-à-dire à quel âge recommandez-vous à une femme de se marier, de pratiquer la chasteté scientifique, le maithuna ?
Samael Aun Weor : La femme à partir de 18 ans est déjà correctement préparée pour le maithuna.
Dame : Qu’est-ce qu’une « suvani » ?
Samael Aun Weor : Une « suvani » est une femme préparée au yoga du sexe, la prêtresse-épouse.
Dame : Que pensez-vous de l’œuvre de H.P.B. intitulée « Isis Dévoilée » ?
Samael Aun Weor : C’est un bon travail ; cependant, le temps est venu de déchirer les voiles et de livrer publiquement l’ésotérisme Christique.
Dame : De nos jours, la plupart des médecins recommandent les pilules contraceptives, comme un médicament efficace pour réguler les menstruations et aussi pour éviter de fortes crampes menstruelles ; ceci à la femme célibataire. Qu’est-ce que vous en pensez ?
Samael Aun Weor : Les pilules contraceptives, pour soigner les crampes menstruelles, me semblent quelque chose de complètement empirique et absurde. Au nom de la vérité, nous devons dire que les gens modernes ne connaissent pas la science pure. Ce qu’ils appellent aujourd’hui « la science » n’est rien d’autre qu’un tas de théories regrettables. Je considère donc que de telles procédures artificielles, en vogue, sont à cent pour cent préjudiciables à la santé humaine. Les crampes menstruelles doivent être guéries par des moyens plus efficaces, et non par des pilules contraceptives inutiles. L’attitude de tous ces scientifiques de l’antéchrist, qui ont inventé la fameuse pilule contraceptive, avec toutes ses séquelles et ses dérivés, est criminelle. De toute évidence, vous toutes les femmes avez été victimes de l’antéchrist. Entendez par antéchrist, la fausse science, l’académie tant vantée, le scientisme ultramoderne.
Ce n’est pas vraiment nécessaire, en aucune façon, la fameuse pilule contraceptive. Ceux qui veulent vraiment contrôler un peu la question de la conception devraient travailler avec l’arcane A.Z.F.
Dame : Dans le cas d’une femme qui a régulé la famille par la pilule contraceptive, elle connaît alors l’enseignement Gnostique : doit-elle faire quelque chose pour détoxifier rapidement l’organisme ? Ou la sage Nature s’en occupe-t-elle ?
Samael Aun Weor : Quant aux toxines qu’elles ont reçues avec tant de concoctions prônées par les savants de l’antéchrist, elles doivent tout laisser à la Nature. Elle se chargera d’ailleurs de purifier absolument l’organisme.
Nous répétons qu’il n’est pas nécessaire, en aucune façon, le système de la pilule contraceptive, qui est à cent pour cent criminel. La Nature est très sage et a des lois pour contrôler la surpopulation. Rappelez-vous que tout dans la Nature est soumis à la loi du pendule : que s’il y a une explosion démographique aujourd’hui, quand notre position changera (avec le mouvement du pendule), nous serons à l’autre extrême et il y aura, justement, un minimum de déclin démographique. Il y a donc un plus et un moins dans cette question de la population. Tout surplus démographique est dûment contrôlé par les lois de la nature. Lorsque la population humaine est excessive, la guerre ou la peste s’ensuit toujours, ou les deux à la fois. Le fait qu’à ce moment précis il y ait une explosion démographique, indique, signale l’arrivée de la guerre, de la peste et de bien d’autres épidémies.
Dame : Une personne qui, en contrôlant la conception, a vu ses fonctions sexuelles normales altérées par la ligature des trompes, la vasectomie, etc., quelles sont les chances de transmutation sexuelle ? Est-ce le même qu’un autre normal ? Crée-t-il des corps existentiels supérieurs de l’Être ?
Samael Aun Weor : Tout d’abord, la disponibilité à devenir humain est nécessaire. Gardez à l’esprit que le Soleil [Christ] fait une merveilleuse expérience dans l’éprouvette de la nature : il veut créer des humains.
On sait bien que la race des « humanoïdes » est nécessaire pour pouvoir capter certains types et sous-types d’énergie cosmique, qu’elle transforme ensuite et retransmet aux couches précédentes de l’organisme planétaire (triste situation pour les « humanoïdes », n’est-ce pas ?). Cependant, le Soleil avec sa sagesse veut quelque chose de plus et a placé, dans les glandes endocrines sexuelles de « l’humanoïde », les germes de l’être humain. De tels germes peuvent se développer si nous coopérons. Si nous ne coopérons pas, la tentative du Soleil échoue.
Au cours des huit premiers siècles du Christianisme, de nombreux humains ont été créés, plus au moyen âge, les créatures humaines étaient peu nombreuses, et maintenant elles sont très rares.
Pour qu’un humain existe, il faut que les germes des corps existentiels supérieurs de l’Être, situés dans les glandes endocrines sexuelles, se développent correctement. De tels germes ne pourraient pas se développer s’il n’y a pas de coopération en nous. Il est également incontestable que de tels germes ne pourraient pas se développer dans un environnement défavorable.
Lorsque des tests glandulaires sont effectués, lorsque les trompes sont fermées, lorsque les glandes sont modifiées, lorsque des greffes de glandes sont effectuées ou que des glandes de singe sont greffées dans l’organisme ou quelque chose de similaire, les conditions ne sont certainement pas très heureuses, donc les germes pour l’être humain ne peuvent pas se développer à l’intérieur d’un tel organisme.
Si nous observons des fourmis, nous pouvons nous rendre compte que dans le passé antique elles étaient des « humanoïdes ». Plus malheureusement, les scientifiques qui ont émergé parmi cette race « d’humanoïdes » se sont consacrés à des tests nocifs : ils ont enlevé des glandes, ont fait des greffes, ont fermé des trompes, etc., etc., etc., et par conséquent, les germes pour l’être humain ne pouvait pas se développer dans ces créatures. Au contraire, ils ont progressivement diminué, modifié leur morphologie de base, et aujourd’hui ce sont ces créatures que nous connaissons bien et qui abondent dans tous les coins de la terre.
Ainsi, sachons une fois pour toutes que si nous modifions l’ordre de l’organisme humain, les corps existentiels supérieurs de l’Être ne pourrait pas se développer, au moyen duquel nous pouvons devenir de vrais humains.
Dame : Vénérable maître, dans le cas d’un mariage où seule la femme accepte ou pratique les enseignements Gnostiques, elle essaie par tous les moyens d’attirer son mari et de lui faire comprendre et accepter l’enseignement, cependant, rien n’est réalisé et beaucoup de temps passe ; et ni avec l’amour ni avec la diplomatie il n’a été possible de le changer. Est-il commode de la séparer de cet homme ? Ou si c’est le cas contraire, le séparer de la femme au cas où il n’y aurait pas d’enfants ? Et s’il y en a, régler ? Ou en aucun cas l’époux qui n’accepte pas la chasteté ne doit pas être abandonné ?
Samael Aun Weor : Au nom de la vérité, il faut dire : il y a deux chemins : le vertical et l’horizontal, et tous deux forment une croix. Le long de la ligne horizontale marche « Mr. Pete et tout le monde dans la rue » ; cette ligne commence par la naissance et se termine par la mort.
La verticale est différente : sur elle se trouvent les différents niveaux de conscience. Il se trouve que les deux lignes forment une croix et se rejoignent exactement en nous-mêmes, pas un instant en avant, pas un instant en arrière, ici et maintenant.
Il faut dire avec une certaine emphase qu’il n’est pas possible pour un homme qui parcourt la verticale, qui est le chemin de la révolution de la conscience, de s’entendre avec une femme de l’horizontale, ou vice versa.
S’il est vrai qu’il y a beaucoup d’aspirantes Gnostiques qui souffrent parce que l’homme n’est pas de la verticale, mais de l’horizontale, il est également vrai qu’il y a beaucoup d’hommes de la verticale qui souffrent parce que leur femme est de l’horizontale. La verticale et l’horizontale ne peuvent pas se comprendre, c’est comme vouloir mélanger de l’eau avec de l’huile. Si un homme de la verticale est marié à une femme de l’horizontale, il n’a d’autre choix que de la supporter et de savoir être patient. Si une femme de la verticale se retrouve malheureusement mariée à un homme de l’horizontale, alors pareil, multipliez la patience à l’infini.
Que ferait un homme qui devait pratiquer le Sahaja Maïthuna avec une femme de l’horizontale ? Elle, étant de l’horizontale, ne pourrait en aucun cas aimer l’attitude de l’homme ou du Sahaja Maïthuna, il devrait donc savoir comment y faire face, il devrait savoir comment travailler avec la femme dans la forge des cyclopes, gardez silence, chantez son mantras avec le mental, faisant semblant d’être dans l’acte sexuel ordinaire de tout fornicateur, se retirant à temps.
Il est aussi très vrai qu’une femme, par exemple, de la verticale qui doit travailler dans la forge des cyclopes avec un homme de l’horizontale, souffre et doit apprendre à transmuter ses propres énergies au milieu de grandes difficultés. Évidemment, l’homme de l’horizontale n’aime en rien l’attitude de la femme de la verticale, de sorte que la femme doit transmuter en se faisant passer pour une fornicatrice, sans en être une, gardant silence, mantralisant, c’est-à-dire utiliser le verbe silencieux et ne jamais tomber dans l’orgasme physiologique. Évidemment, le sacrifice de cette manière est double, triple ; donc, le résultat est immédiat, c’est merveilleux.
Mais je ne conseillerais jamais à un homme de quitter sa femme, ou à une femme de quitter son mari ; s’ils sont déjà mariés, ils doivent faire face avec amour et avec une infinie patience.
Le chemin commence à la maison, à la maison ; si vous ne pouvez pas gérer votre maison, vous n’êtes pas bon sur le chemin. La femme qui abandonne l’homme parce qu’elle est de la verticale et lui de l’horizontale ne pourra jamais fouler le chemin de la perfection. L’homme qui abandonne aussi la femme parce qu’elle est de l’horizontale et lui de la verticale ne pourra jamais non plus atteindre l’auto-réalisation intime de l’Être.
Celui qui veut atteindre l’auto-réalisation, qui veut réussir le chemin en fil du rasoir, doit commencer par être un « bon maître de maison », savoir gérer la maison avec harmonie, avec beauté, avec perfection. Ceux qui, dans la vie pratique, n’ont pas su organiser un foyer ne sont pas aptes pour le chemin, ne sont pas aptes pour le chemin, ne peuvent jamais s’auto-réaliser. J’ai pu observer que beaucoup de ceux qui marchent actuellement sur le chemin et qui n’ont pas su être de bons maître de maison, ont certainement été un échec manifeste…
Dame : Comment doit-on « faire le travail » pendant la magie sexuelle ou l’arcane A.Z.F. ?
Samael Aun Weor : Certes, le travail dans la forge des Cyclopes est magnifique. Évidemment, en ne renversant pas la coupe d’Hermès Trismégiste, le sperme sacré devient énergie, et il monte par ses cordons ganglionnaires respectifs jusqu’au cerveau. Le résultat de tout cela est que, ultimement, le feu monte victorieusement à travers le canal rachidien de l’ascète Gnostique. Mais il faut tenir compte de la dissolution de l’ego, du moi-même, de l’Obstiné ; Si quelqu’un fabriquait les corps existentiels supérieurs de l’Être et n’a pas dissous l’ego animal, incontestablement, il deviendrait un hasnamuss à double centre de gravité, un avorton de la mère cosmique, un échec.
Le moment est venu de comprendre la nécessité de dissoudre tous ces éléments qui, dans leur ensemble, constituent le Moi, l’ego. C’est le seul moyen d’éviter vraiment l’échec. Si quelqu’un créait les corps existentiels supérieurs de l’Être et devenait un véritable humain, un humain complet, mais n’éliminait pas les « Moi » qui personnifient nos erreurs psychologiques, ce serait un autre hasnamuss avec un double centre de gravité, un échec. Pour toutes ces raisons, il convient qu’au cours du travail dans la neuvième sphère, les initiés se consacrent intensément, non seulement à créer les corps existentiels supérieurs de l’Être, puisque ceux-ci sont créés automatiquement par la transmutation du sperme en énergie, mais aussi – c’est la chose la plus importante – dans de tels moments, travaillent avec la lance d’Éros, supplient devi Kundalini shakti, le serpent igné de nos pouvoirs magiques, pour désintégrer ces agrégats psychiques que nous portons à l’intérieur, qui personnifient nos erreurs.
Dans la vie quotidienne, nous devons nous observer; quand nous sommes en contact avec les gens, les défauts que nous avons cachés ressortent, mais si nous sommes alertes et vigilants comme le guetteur en temps de guerre, alors nous les détruisons. Un défaut découvert doit être pleinement compris dans tous les niveaux du mental, puis supprimé à l’aide de devi Kundalini shakti.
À mesure que nous mourons d’instant en instant, de moment en moment, nous recevons l’illumination. Il n’est pas possible d’atteindre l’éveil de la conscience tant qu’on n’a pas dissous le Moi, l’ego. Vous comprendrez maintenant pourquoi le travail sur la dissolution de l’ego est tellement fondamental.
Dame : Maître, quelle procédure ou technique, pendant le Sahaja Maïthuna, les époux devraient-ils suivre pour éliminer leurs « Moi défauts » ?
Samael Aun Weor : Les époux doivent, lors d’un rapport chimique, demander tous les deux la désintégration d’un même défaut. C’est par manque de charité et d’amour que le mari demande la désintégration de tel ou tel défaut, et que la compagne, à ses côtés, demande la mort d’un autre défaut. C’est précisément le pouvoir de l’androgyne, formé par le couple en transe sexuelle, que la Mère Divine Kundalini va utiliser pour incinérer tel ou tel agrégat psychique. Si le feu électrique est dirigé par les deux époux vers le même défaut, la désintégration est immédiate. Je répète que les deux époux doivent plaider pour le même vice.
Dame : Maître : que pensez-vous de l’avortement ?
Samael Aun Weor : L’avortement est une destruction de l’œuvre de Mère Nature (on sait bien que la déesse Mère Nature travaille en créant des organismes). Chacun de nous la porte en lui, dans sa propre psyché. C’est elle qui unit le zoosperme à l’ovule, c’est elle qui fabrique la cellule germinale primitive, avec ses 48 chromosomes ; c’est elle qui donne les impulsions pour la formation authentique de la cellule germinale primitive, et grâce à cela l’organisme se développe et devient un archétype créateur.
Ainsi, en effet, la mère se bat intensément pour réparer un organisme, et quand quelqu’un détruit son travail, elle commet un crime qui ne peut en aucun cas passer inaperçu devant la grande loi. Il serait absurde que la grande loi soit d’accord avec ce type de destruction, et naturellement elle sanctionne (sévèrement) quiconque détruit l’œuvre de Mère Nature.
Ainsi, l’avortement volontaire est un homicide, sanctionné comme tel par la grande loi.
Dame : Lorsqu’une fausse couche se produit, peut-elle être considérée comme du karma ?
Samael Aun Weor : Ce n’est pas toujours karmique, car souvent un accident peut provoquer un avortement. C’est parfois karmique, comme dans les cas où les femmes commencent à avoir un enfant et échouent encore et encore dans leurs tentatives.
Dame : En termes généraux, quelles conséquences la légalisation de l’avortement apportera-t-elle à l’humanité ?
Samael Aun Weor : Puisque l’humanité est vouée à l’erreur et que l’avortement a été légalisé (et est considéré comme un fait normal, déjà officiel), cela apportera un karma terrible aux habitants de la Terre. Il est clair que ceux qui n’ont pas provoqué d’avortements n’auront rien à payer ; mais tout cela, en général, influera sur les grandes catastrophes qui s’annoncent.
Dame : Quelle est la cause de l’échec politique actuel, si caractéristique des chefs de gouvernement modernes ?
Samael Aun Weor : Cette politique ratée, utilisée par les dirigeants modernes, a ses racines dans leur faiblesse sexuelle. Il est bien connu que la société moderne est contrôlée par les scélérats de l’intellect. Les scélérats de l’intellect sont de terribles fornicateurs et tout cela a déjà été démontré ad nauseam (jusqu’à la nausée). Un scélérat est le mélange d’intellectualisme avec le manque de spiritualité, et le manque de spiritualité provoque de la luxure exorbitante, et puisque (je le répète) que le monde est gouverné par des scélérats, il n’est pas étrange que cela se produise.
Ainsi, les politiciens (parce qu’ils sont faibles) sont gouvernés par le surhumain. Les politiciens, étant sexuellement faibles, sont gouvernés par le cercle conscient de l’humanité solaire, qui opère sur les centres supérieurs de l’Être. Les politiciens deviennent comme des pions noirs manipulés par la fraternité de la lumière intérieure. Il y a des pions blancs et noirs, et la fraternité de la lumière intérieure renforce (parfois) un pion ou un autre, selon le karma et le dharma des nations.
Cette conférence a été originellement publiée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Clarifying Women’s Issues: Sex, Divorce, Adultery, Virginity, Birth Control, Menstruation.