Écrit par : Gnostic Instructor Catégorie : Astrologie
Le Verseau est appelé le signe du porteur d’eau, ou de l’homme avec une cruche d’eau sur son épaule mentionné dans le Nouveau Testament. Il est parfois représenté comme une figure angélique, prétendument androgyne, soit versant de l’eau dans une urne ou portant le vase sur son épaule. Chez les peuples orientaux, un vase d’eau seul est souvent utilisé. – Manly P. Hall, Enseignements Secrets de Tous les Âges (1928)
Le onzième signe du zodiaque correspond à l’influence stellaire du Verseau. Le symbole du Verseau est le plus souvent considéré comme un être humain portant l’eau – généralement de sexe masculin – déversant les eaux de la sagesse. Le Verseau peut également être représenté par une femme avec une urne ou un vase dans chaque main en train de mélanger soigneusement le liquide entre ces deux vases. La même icône, la même image, est visible dans le quatorzième Arcane du Tarot, que nous appelons la tempérance. Ce symbole contient en lui la science mystique, la compréhension précise, de l’Alchimie.
Alchimie est un terme qui traduit directement signifie « la chimie de Dieu», et l’alchimie est un processus où des formes de la matière sont manipulées consciemment; en d’autres termes, la nature est travaillée de manière consciente, afin d’arriver à un objectif transcendantal. Mais comme avec toute science, avec tout procédé chimique, la volonté est le facteur déterminant. Nous pouvons utiliser toute science avec la mauvaise volonté pour accomplir un désir, ou nous pouvons utiliser toute science par la volonté consciente afin de réaliser les buts et objectifs de la création, en accord avec les lois.
Si nous analysons le mot Verseau, nous y trouvons des attributs élémentaires qui se rapportent directement à cette science de l’alchimie. La première partie est évidemment « Aqua », ce qui bien sûr est eau, du latin, et puis nous avons « Arius » ou air. Verseau en tant que signe est lié à des éléments de base de l’eau et de l’air, mais l’air est l’élément principal. Chacun des signes du zodiaque est lié à un élément, et l’élément de base de chaque signe est le fondement de la façon dont cette constellation ou signe du zodiaque peut influencer la psyché.
L’Air est lié au mental, lié à l’aigle, au mental qui peut atteindre des hauteurs élevées. L’air, le mental, est lié à la pensée, à l’intellect et à Buddhi, l’âme spirituelle.
Aqua ou l’eau est liée à la sephirah Yesod. Les eaux figurent nettement dans toutes les religions. En particulier, ce serait un effort utile de passer un peu de temps à analyser les apparitions de l’eau dans la Bible et si vous le faites, vous allez découvrir qu’il y a un grand nombre de miracles et d’œuvres magiques dans la Bible, qui sont tous en relation avec l’eau. Si nous regardons simplement les évangiles nous découvrons qu’un grand nombre des miracles de Jésus ont été réalisés au moyen d’eau. Et ce n’est pas un accident: c’est symbolique, et l’eau qui effectue la magie est l’eau qui est mélangée entre les deux urnes dans l’Arcane quatorzième. C’est l’eau du Verseau.
Jésus parle de l’eau de la vie qui surgit dans le ventre, ce qui est bien sûr, si vous avez étudié la médecine chinoise, alors vous avez entendu parler de la Tan Tien, l’océan de chi, qui est lié avec le bas de l’abdomen . Ceci est symbolique de l’énergie sexuelle. Les forces sexuelles sont accumulées et polarisées à travers l’ organe sexuel, qui n’est pas simplement le composant externe qui est visible à l’extérieur du corps: il est également lié aux glandes internes et les chakras internes, qui sont liés à l’abdomen inférieur.
Donc, l’eau et l’air – ou en d’autres termes l’eau et l’esprit – sont les deux éléments du Verseau. Dans les Évangiles, Jésus dit à Nicodème qu’il faut naître de nouveau d’eau et d’esprit. Alors, quel est ce mystère du Verseau? Quelle est la connaissance profonde cachée liée à l’eau et à l’air?
Certains d’entre vous ont peut-être entendu dire que très récemment, nous en tant que race – en tant que planète – sommes entrés dans une nouvelle ère, une nouvelle ère de développement. Différents groupes calculent le passage dans cette nouvelle ère de différentes façons, mais tous conviennent que dans les dernières décennies nous sommes entrés dans une nouvelle ère, l’ère du Verseau, et dans la Gnose nous attribuons cette transition au 4 Février 1962. Cette transition a été la sortie de l’ère des Poissons, que nous étudierons dans la prochaine conférence, et l’entrée dans l’ère du Verseau, qui est l’âge dans lequel nous sommes maintenant. Et comme vous pouvez facilement percevoir, depuis l’an 1962, l’humanité a subi un énorme changement.
En commençant par cette période de temps au début des années 1960, il y avait un énorme changement dans notre environnement psychologique; tous nos systèmes sociaux ont commencé à changer de façon radicale. Nous avons assisté à d’énormes bouleversements dans l’équilibre du pouvoir entre l’homme et la femme; nous avons assisté à une énorme révolution dans la façon dont les gens pensent à la vie, mais en particulier au sexe. À partir des années 1960 cette révolution s’est répandue dans le monde: l’abandon du précédent concept de la sexualité, qui était renfermée, qui était régressive, qui était suppressive. En d’autres termes, dans l’ère des Poissons, l’humanité a été asservie par le sexe, la sexualité était cachée, la sexualité était supprimée, on n’a pas aimé en parler, on a gardé caché tout ce qui touche au sexe, et cela est due à l’influence des forces des Poissons.
En particulier, nous trouvons, ce fut particulièrement vrai pour les mystères tantriques. Le Tantra – ou véritable alchimie – a été précédemment caché aux yeux de la population, et ce ne fut que dans les années menant à l’aube de l’ère du Verseau que les mystères tantriques ont commencé à être révélés de manière ouverte. Et bien sûr, c’est durant les années 60 et 70 que l’intérêt et la recherche du Tantra ont commencé à accroitre de façon spectaculaire, jusqu’à maintenant. Il y a un grand nombre de personnes qui ont entendu parler du Tantra et l’assimilent toujours à la sexualité, mais malheureusement, la compréhension du Tantra en ces temps est corrompue.
Le Verseau est le porteur de la connaissance, alors quand nous sommes entrés dans l’ère du Verseau, nous sommes entrés dans un temps dans lequel l’humanité est prête à recevoir la connaissance, la science, et sous une forme très superficielle on peut voir que cela se reflète dans l’arrivée de ce que les gens appellent «l’âge de l’information.» En ce moment, dans nos économies, dans nos systèmes sociaux, nous sommes passés loin d’une base matérialiste pour notre santé économique et le changement est maintenant sur la base de l’information: la connaissance, la sagesse, la compréhension, l’apprentissage; c’est une réflexion très superficielle de l’influence de l’ère du Verseau. Le cœur de l’influence du Verseau est dans la connaissance ésotérique, mais pour comprendre cela, nous avons besoin de connaître un peu plus sur ce mot «connaissance» et ce à quoi il se réfère précisément.
Nous avons tendance à faire l’hypothèse que la connaissance est liée à l’intellect, et il est vrai que la connaissance intellectuelle est une forme de compréhension, une forme de connaissance, ce qui est nécessaire. Mais, c’est seulement le plus bas, c’est le plus superficiel; le niveau le plus peu profond de la connaissance est la connaissance intellectuelle. Donc, pour comprendre pourquoi nous parlons de Verseau comme le porteur de la connaissance, nous allons regarder un peu une certaine terminologie Sanskrit, qui peut nous ouvrir des portes dans notre compréhension.
En Sanskrit, il y a le mot Vidya, et nous entendons aussi le mot jnana; ces deux termes sont traduits par la connaissance. Vidya a en fait deux significations, deux formes de connaissance sont entourées par Vidya: la première est aparavidya, qui est la connaissance intellectuelle simple, ou en d’autres termes des connaissances inférieures. L’autre forme de Vidya est appelée paravidya, et cela est de notoriété plus élevée, mais paravidya est une connaissance intuitive expérientielle. Donc, dans la compréhension des deux formes de Vidya on voit immédiatement les deux formes de la Kabbale.
Samaël Aun Weor a souligné très clairement qu’il y a deux sortes de Kabbalistes:
Les Kabbalistes intellectuels, qui étudient seulement les théories et mémorisent des choses, mais n’ont aucune expérience consciente de ce qu’ils étudient, et ceux-ci regroupent des gens qui n’ont que l’aparavidya, qui est la compréhension intellectuelle, la connaissance intellectuelle.
Le deuxième type de Kabbaliste cherche à avoir la paravidya, qui est l’expérience spirituelle intuitive, en d’autres termes l’expérience directe des vérités de l’Arbre de Vie. Ils ont pénétré consciemment dans l’expérience directe de la Kabbale.
Nous avons un autre type de personne à côté de ces deux, ou une autre forme de compréhension, appelé avidya, qui est le mot Vidya avec un A en face d’elle. Maintenant, vous remarquerez que aparavidya est juste comme paravidya mais avec un A en face, et avidya est Vidya avec un A en face. Le A signifie «sans», si avidya signifie «sans connaissance», en d’autres termes, sans expérience, même sans compréhension intellectuelle. Et dans l’hindouisme et le bouddhisme, ils disent que la source de toutes les souffrances est avidya, l’ignorance, ignorer. Ignorer est un I avec gno, gno de la Gnose; I indique «sans», tout comme le A dans avidya.
Si vous avez étudié l’hindouisme, vous avez étudiez la Bhagavad Gita. La Bhagavad Gita est un discours prononcé par Krishna, qui est le Christ dans les mystères indiens et Krishna tout au long du discours de la Bhagavad Gita souligne sur les connaissances, mais il différencie clairement deux formes de connaissance. Dans la plupart des traductions vous les trouverez sous forme «phénoménale» et «numineuse». Et Krishna déclare explicitement que nous avons besoin de ces deux formes de connaissance, ces deux formes de Vidya.
La connaissance phénoménale est liée au phénomène, des choses manifestées, avoir une connaissance de notre environnement, prendre connaissance de ce que nous percevons.
La connaissance Numineuse concerne des choses spirituelles: celles-ci sont Vidya et Jnana. Vidya serait liée à la connaissance numineuse, à la connaissance spirituelle, tandis que Jnana est simplement le savoir, ou la connaissance en général. Donc, il est bon de comprendre lorsque l’on étudie ces écritures, les différentes subtilités des termes, et la raison en est que notre propre pensée, notre propre compréhension, est notre obstacle.
Par exemple, dans la Bhagavad Gita, Krishna dit à Arjuna, «la libération spirituelle vient en me connaissant. » Donc, la plupart des adeptes de l’hindouisme lisent cela et pensent de la même manière que les chrétiens «Si je crois en Krishna, alors je suis sauvé.» Ceci est faux. Ce n’est pas ce que Krishna a dit. Krishna a dit en me «connaissant»; ce n’est pas la croyance: cette expérience est, consciente. Beaucoup d’entre nous ont du mal à concevoir l’idée que vous pouvez réellement connaître Krishna personnellement, mais c’est le point de la vraie religion: connaître par soi-même, converser avec les prophètes, avec les dieux, leur parler, obtenir des réponses de leur part, obtenir des conseils. Tel est réellement l’objet des études religieuses. Il ne suffit pas de bourrer nos têtes avec des concepts ou des croyances; c’est la forme la plus basse de la connaissance, la connaissance intellectuelle, et c’est aparavidya, ce c’est une connaissance faible, elle est liée aux choses spirituelles, mais elle est coincée dans l’intellect. Nous avons besoin de paravidya, la connaissance expérientielle, la connaissance de la sagesse des dieux à travers notre propre expérience directe, et d’acquérir cela consciemment, et non par la lecture, mais en le faisant.
Voilà pourquoi nous appelons cette science Gnose. Gnose signifie connaissance, mais elle n’est pas la connaissance des livres, et elle n’est également pas la connaissance par association. En d’autres termes, dans la tradition chrétienne, de nos jours il y a cette croyance répandue que si vous croyez vous êtes sauvés, et même cela existe dans le bouddhisme et l’hindouisme et d’autres religions; il y a des partisans et pratiquants qui pensent simplement que s’ils croient en cette religion, s’ils suivent leur prêtre, alors ils sont sauvés. Croyez-le ou non, il y a des gens dans la tradition gnostique qui sont comme ça, qui prennent leur prédisposition culturelle – habituellement dans un milieu chrétien – et ils prévoient cela dans leurs concepts gnostiques. Alors ils croient que tant qu’ils sont associés à un certain groupe, ils sont sauvés. Ceci est faux.
C’est due exactement à ça que Samaël Aun Weor a souligné que les étudiants ne devraient suivre personne, sauf leur propre Être intérieur. La raison en est que notre ego cherche la sécurité, il veut la sécurité, se sentir en sécurité, en étant associé avec quelqu’un d’autre, ou un groupe ou une école. Donc, il y a des étudiants qui se joignent à un instructeur et ont la conviction que parce que ce soi-disant instructeur est très élevé ou très avancé, ou très éveillé, que l’élève sera sauvé uniquement grâce à l’association; Mais ce n’est pas vrai.
Nous sommes sauvés par nos œuvres; nous sommes sauvés par notre conscience, par Celui qui est en nous, en connaissant notre propre Dieu intérieur, pas en connaissant une personne à l’extérieur, et non pas en s’associant à aucune école. Celui qui sauve est le Christ, et il est en nous.
C’est l’accent de la Bhagavad Gita. La Gita dit cela tout au long du livre, mais en particulier si l’on étudie dans le chapitre sept, souvent traduit par la connaissance de l’absolu. C’est de là que cette célèbre citation vient, où Krishna dit, «Plusieurs milliers d’hommes peut tenter d’atteindre la perfection, et de ceux qui ont atteint la perfection, à peine un me connaît en vérité.» Cette connaissance, ce savoir, est aparavidya, c’est la connaissance consciente.
Il y a une autre façon de regarder ce terme Vidya, et c’est d’une manière que le maître Samaël l’a utilisé pour expliquer la nature de la Gnose, et il a dit qu’il existe différents types de connaissances que nous étudions. Bien sûr, nous savons que la mystique, la religion, prend de nombreuses formes, mais lorsque nous les analysons, nous constatons qu’ils contiennent tous à peu près les mêmes choses, juste organisées un peu différemment et avec des termes différents.
Le premier de ces types de connaissances que Samaël Aun Weor indique est appelée Yajna-Vidya. Yajna-Vidya est définie comme certains types de rituels qui sont effectués dans le but d’éveiller les pouvoirs, pour éveiller les capacités latentes en nous.
Le second est Maha-Vidya, liée à la métaphysique, la Kabbale, ils étudient des lois et des structures, comme Kalachakra. Maha signifie «grand».
Le troisième est Gupta-Vidya, liée à l’utilisation du son, mantra, récitation, prière.
Ces trois termes sont un point de vue sanskrit conçu pour aider à mettre les différents aspects de la connaissance que nous étudions dans un ensemble organisé.
Ce qui est intéressant à noter est que Yajna-Vidya est liée à certains types de rituels; le terme Yajna signifie «sacrifice», alors quand nous lisons dans la Bible, ou quand nous étudions les religions anciennes, on peut lire sur les sacrifices que les prêtres effectuent; ce sont des rituels ou des pratiques qui tombent dans le groupement de Yajna-Vidya, et le but de ces pratiques est de rassembler l’énergie. Mais comme il a été mentionné précédemment, chacune de ces formes de science peut être utilisée dans l’une des deux manières:
- par la mauvaise volonté, ou la volonté égoïste, ou la volonté du désir
- par la volonté consciente ou en d’autres termes, la volonté de l’Atman.
Atman en Sanskrit est un terme qui est utilisé pour se référer à l’Être, et il y a ce quatrième type de connaissance, qui est Atma-Vidya, ou la connaissance de l’Être, la connaissance de Soi: l’Auto-connaissance.
Samaël Aun Weor explique que Atma-Vidya entoure et englobe toutes les autres formes de connaissances, et les remplace et peut les utiliser, mais d’une manière purifiée. En d’autres termes, la vraie connaissance de soi ne peut pas être utilisée de deux manières différentes; l’ego ne peut entrer dans l’Atma-Vidya; le désir ne peut pas y entrer. Atma-Vidya est la sagesse de l’être, la sagesse de notre Intime, une connaissance directe, la connaissance par l’expérience, la connaissance intuitive de la vérité, qui est libre de désir. Cette forme de connaissance, ce genre de sagesse, peut utiliser les rituels, la Kabbale, l’astrologie, la cartomancie, mantra, prière, invocation, conjuration, un certain nombre de sciences spirituelles, mais seulement d’une manière pure, sans désir, sans ego: cela est Atma -vidya.
Donc, comme nous l’avons expliqué précédemment, Mahavidya, qui est des études kabbalistiques, pourrait être utilisé par l’ego, par le désir, pour construire la fierté, pour répondre à la peur, pour trouver un sentiment de sécurité. Il y a beaucoup qui entrent dans les études spirituelles, dans les études religieuses, parce qu’ils ont très peur, et ils trouvent confiance en étudiant la religion, ils trouvent un sentiment de sécurité en devenant attachés à un groupe religieux ou un enseignant. Mais cela est malheureusement une utilisation de Vidya, ou connaissance, par l’ego, et à son tour change avidya, en ignorance. Chacun de nous fait cette erreur.
En synthèse, nous dirions que, c’est comme ça que l’air de la tête et l’eau du sexe se combinent dans notre psyché pour produire la souffrance, parce que l’ego corrompt cette connaissance.
Nous avons besoin de tempérance. La femme dans la carte de l’Arcane quatorzième est notre Mère Divine, et comme vous le savez, la Mère Divine est un symbole de la connaissance; elle a le voile d’Isis, qui ressemble, qui symbolise, le voile qui se tient devant le temple, interdisant à l’animal d’entrer dans l’enceinte sacrée; cet animal est votre propre mental.
Pour acquérir une connaissance réelle, le mental de l’animal doit être sacrifié. C’est le Yajna-Vidya réel, c’est Ahamkara, le sacrifice du moi. C’est comme ça que vous arrivez à Atma-Vidya, cette connaissance de l’être, parce que pour entrer dans Atma-Vidya, ou cette connaissance superlative, l’ego ne peut être présent, de sorte que l’ego doit être sacrifié.
Maintenant j’ai mentionné que Yajna signifie «sacrifice», mais ce terme est aussi utilisé comme un descriptif pour un Dieu. Savez-vous lequel? Vishnu. C’est là que les choses deviennent vraiment intéressantes.
Dans la Gnose, nous étudions l’Arbre de Vie (Kabbale), et au sommet de l’arbre de la vie, nous avons trois sphères; Ceci est appelé le Supra-monade, le triangle céleste. Ces trois sont un; ils symbolisent la tri-unité, ou la Trinité, qui est la base de toutes les religions. Dans le christianisme, nous les appelons Père, Fils et Saint-Esprit. Dans la Kabbale, ils sont Kether, Chokmah, Binah. Le second en Hébreu est appelée Chokmah, tandis que dans le gnosticisme on l’appelle le Second Logos. Dans l’hindouisme, ce sont Brahma, Vishnou et Shiva, de sorte que le second est Vishnu.
Yajna est un nom de Vishnu, et dans l’hindouisme ils ont une vaste mythologie de Vishnu. Vishnu, en tant que dieu très élevé et en raison de sa compassion, va se manifester dans ce monde afin d’enseigner Vidya, pour enseigner ses connaissances. Krishna est une de ses incarnations, Rama est une de ses incarnations, Jésus, Bouddha – ce sont tous des incarnations de Vishnou. Ils sont ses avatars, ses bodhisattvas, en d’autres termes.
Son nom, Vishnu, commence avec VI, la même que Vidya, la même que la sagesse, « sagesse ». Chokmah, la seconde sphère, est le mot hébreu pour « sagesse ». Ceci n’est pas un accident, ce n’est pas une coïncidence, que Vishnu et Chokmah, sanskrit et hébreu, signifient la même chose; ce n’est pas une coïncidence. Ce n’est pas une coïncidence que bodhisattva signifie «essence de la sagesse,» l’incarnation du Christ. Tous les bodhisattvas incarnent Vishnu. En leur sein, est né l’enfant Christ, qui est Krishna, qui est Rama, qui est Bouddha, et le nom de cette naissance, le nom de cette force, l’essence de cette intelligence est le sacrifice: yajna.
Pour que la naissance se produise, il doit y avoir une mort: la mort du « Moi. »
Alors là, vous voyez, je décris pour vous trois facteurs essentiels: la naissance, la mort et le sacrifice. Ce sont les trois composantes essentielles de toute religion, de toute forme de spiritualité. Vous pouvez vous appeler de la manière que vous voulez, vous pouvez vous joindre à une religion, vous pouvez suivre n’importe quel maître, n’importe quelle écriture, mais pour éveiller la conscience, vous devez pratiquer ces trois facteurs. Sans eux, vous ne pouvez pas vous éveiller – c’est impossible. Ces trois facteurs sont à la base de toute religion qui ait jamais existé.
Ces trois facteurs sont symbolisés dans les histoires des grands prophètes et des maîtres, des grands saints, des avatars, des dieux. Dans la vie de Jésus, nous avons sa naissance mystique; nous avons sa vie de sacrifice, et nous avons sa mort mystique. Nous voyons la même chose dans la vie de Jean-Baptiste, nous voyons la même chose dans la vie de Krishna, dans la vie de Bouddha, dans la vie de Moïse, dans la vie d’Héraclès.
Heracles en particulier, est très intéressant; Héraclès symbolise le Christ dans les mystères grecs. Il a effectué de nombreux travaux énormes, grands travaux, impossibles pour les simples mortels, et il était en mesure d’accomplir ces grands travaux parce qu’il faisait partie de la divinité: en d’autres termes, il était un bodhisattva, il avait incarné une part d’un Dieu à l’intérieur, mais il avait encore son aspect humain impur. À la fin de sa mythologie, vous trouvez qu’il meurt d’une mort très douloureuse, mais que la mort symbolise la mort absolue de tout ce qui était impur en lui. Toutes les parties humaines meurent, et ce qui se lève est le divin, purifié, complet. Quand il monte à l’Olympe comme un être purifié, les dieux lui donnent un cadeau: une épouse. Cette femme est nommée Hebe. Avez-vous déjà vu une photo d’elle? Vous serez étonnés. Elle est une jeune déesse, fille de Zeus et d’Héra, qui porte dans ses deux mains, les deux vases: elle est l’échanson des dieux, et elle est considérée mélangeant les eaux, et elle sert dans ces vases, l’ambroisie, la nourriture et le boisson des dieux, ce fuel, cette énergie qui les rend immortel. Elle devient l’épouse d’Héraclès. Elle est le symbole du Verseau. Cette même image de la femme avec les deux vases est Hebe, l’épouse d’Héraclès, le grand guerrier.
Ce que cela signifie pour nous est que, en suivant les traces des grands maîtres, les héros, et apprendre à accomplir les facteurs de naissance, mort et sacrifice, nous arrivons à l’union de notre élément pur, de notre psychisme pur, la Conscience pure, avec Hebe à l’intérieur de nous, qui est cette force divine féminine qui fournit l’immortalité, la perfection. Mais cela est arrivé à travers de grandes œuvres de la connaissance consciente, pas en lisant des livres.
Heracles ne s’est pas assis et lire des livres, pas plus que Krishna, ni que fit Jésus. La lecture de livres peuvent être utile, mais seule, elle n’éveille pas. Vous ne pouvez pas éveiller la conscience avec l’intellect. Vous ne pouvez pas éveiller la conscience avec une croyance. Vous ne pouvez pas l’éveiller avec un rituel. Vous ne pouvez pas l’éveiller avec un mantra. Vous ne pouvez pas éveiller la conscience avec la Kabbale.
Vous ne pouvez éveiller la conscience qu’en utilisant activement la Conscience. Toutes ces autres formes de connaissance aident, mais elles ne peuvent pas nous éveiller de leur propre chef.
Vous pouvez utiliser tous les mantras que vous voulez, dans le cadre de Gupta-Vidya, que de nombreux pratiquants de l’hindouisme et du bouddhisme font. Vous entendez souvent que les débutants reçoivent des pratiques pour effectuer 100.000 récitations d’un certain mantra, de sorte qu’ils s’y appliquent, et il peut y avoir un certain avantage à cela, de différentes façons, mais cela n’éveille pas la conscience. Vous verrez que des bouddhistes et des hindous donnent aussi bien une grande importance en faisant des centaines de milliers de récitations de mantras ou faisant des prosternations ou en faisant des circumambulations, en marchant autour des sites sacrés. Les chrétiens accordent une valeur en faisant des centaines de récitations du «Je vous salue Marie», ou la prière du Seigneur (Notre Père), tandis que les gnostiques récitent certains mantras ou de font des certaines d’invocations ou de conjurations, font certains types de pratiques. Tous ces éléments sont tous utiles, mais en eux-mêmes ils n’éveillent pas la conscience. Ils aident, ils fournissent de l’aide, mais ils ne l’éveillent pas: celui qui éveille la Conscience est vous.
Si vous n’utilisez pas consciemment les outils, alors vous restez endormi. Et voilà pourquoi dans la Bhagavad Gita, Krishna dit,
Maintenant entendez qu’en pratiquant le yoga en pleine conscience de moi avec le mental attaché à moi, vous pouvez me connaître en pleine conscience et sans doute.
En pleine conscience. Pas en croyance Conscience. Être conscient de quelque chose c’est de le percevoir. Lorsque vous êtes inconscient de quelque chose, vous ne le percevez pas.
C’est très simple, mais souvent hors de vue.
Combien de pratiquants de la religion font de grands efforts avec les rituels, avec les mantra, avec l’étude, le pranayama, la méditation, pratiquant la méditation pendant des heures et des heures, mais sans conscience de cela? C’est une tragédie. Toutes ces pratiques, toutes ces écritures, sont données uniquement pour aider l’effort individuel pour éveiller la conscience.
Éveiller la conscience est quelque chose que vous faites en ce moment, pas plus tard. Vous pensez peut-être: «Je vais méditer plus tard pour s’éveiller,» ou «je vais faire ces mantras plus tard,» c’est bon, vous devriez faire ces pratiques, ils vous aideront, mais ils ne pouvent pas vous éveiller par eux-même.
L’éveil est à chaque instant.
Être éveillé c’est percevoir consciemment, être au courant; c’est là que Atma-Vidya est né: en ce moment.
La conscience que nous avons en ce moment est ce qui nous relie à l’intelligence divine, avec les forces divines, avec notre propre Atman, notre propre Bouddha. Cet Être n’est pas un être dans le sens d’un mec sur un trône quelque part: c’est la conscience; simple. Cet Être n’est pas ce que nous pensons qu’il est. Il n’est pas ce que vous pensez que vous êtes.
Si vous étudiez la Bhagavad Gita, vous voyez que Krishna déclare explicitement que Atman est la Conscience, pas quelqu’un sur un trône, pas un moi supérieur, pas un moi qui est meilleur que moi, mais la Conscience, pénètre tout, présente partout, percois tout.
Et c’est ce que le Bouddha a indiqué quand il a dit qu’il n’y a pas d’Être existant indépendamment, il a souligné aux hindous, aux brahmanes, que l’idée de l’Être qu’ils ont est fausse. La plupart d’entre nous pensent que nous avons un certain «Moi supérieure» dans un autre plan de la conscience qui est notre vrai Être; et nous avons un vrai Être, nous avons Atman, nous avons un Esprit, mais cet Être n’est pas égoique; notre Etre réel n’a pas le Moi. Notre vrai Être est vide de Moi.
Ça semble contradictoire quand dans la Gnose nous disons que nous en tant qu’animaux intellectuels, que les gens que nous sommes, ne disposent pas de réelle individualité. Nous disons cela à cause de notre expérience directe: que d’instant en instant, nous nous contredisons nous-mêmes. Il n’y a pas un Moi, il y a beaucoup de «Moi».
Aujourd’hui, je suis très bon ami avec une personne donnée, demain je suis leur ennemi, parce que l’un Moi est ici aujourd’hui et un autre Moi est ici demain. Ce sont des samskaras, ce sont des agrégats. Ce sont des Moi egos individuels qui n’ont pas d’organisation, pas de continuité, et sont un chaos au sein de notre psyché.
Dans le Mahabharata, ce sont les centaines de frères que le Pandava doit tuer, les légions de Moi.
Dans un moment nous nous sentons heureux, dans la suivante, nous sommes en colère; un moment nous nous sentons bien, et l’instant d’après on se sent déprimé.
Ce sont des éléments, aspects psychologiques, les composants, qui montent et qui passent, qui nous utilisent pour s’exprimer, obtenir de l’énergie. Nous les appelons «Moi». Et ils travaillent en nous à travers nos centres psychologiques; Parfois, ils travaillent à travers l’intellect, à travers nos pensées; Parfois, ils travaillent à travers notre centre émotionnel, à travers nos sentiments; parfois par le biais de notre centre moteur, à travers nos habitudes mécaniques, parfois à travers notre instinct, par la fuite ou le combat, à travers différents types de désir, et parfois ils travaillent à travers le sexe. Ces cinq centres sont des différents aspects de notre psyché qui traitent l’énergie, et les Moi apparaissent et viennent dans le siège du conducteur de notre psyché, pour exécuter le spectacle pour une période de temps, jusqu’à ce que l’autre vient et le pousse hors de la voie. Pendant tout ce temps, nous pensons que nous sommes, mais qui est-ce Moi, qui est Moi-même?
Si la base de la réalisation est l’ auto-connaissance, nous devons investiguer sur cela: comment la connaissance de notre vrai Être arrive, si nous ignorons l’être très contradictoire que nous sommes maintenant?
L’absolue connaissance de l’Être est la connaissance de l’Être à tous les niveaux. Le maître Samaël dit que celui qui réalise cela devient «le parfait neuf», c’est en rapport avec la neuvième Arcane du Tarot, mais renvoie directement à avoir une parfaite connaissance de soi-même, dans tous les dix-huit sphères de l’Arbre de Vie: neuf en relation avec les cieux, et neuf en relation avec les enfers.
En ce moment, nous commençons par être conscient: en étant conscient de ce que nous faisons, en étant conscient de ce que nous pensons, de ce que nous sentons, et de cette façon nous analysons notre psyché: toujours vigilant.
Vous remarquerez que dans la Bible, et dans l’Hindouisme, ils disent que l’Être est «l’observateur» – c’est parce que le vrai Être est la Conscience, qui est toujours en train de regarder, mais quand nous sommes endormis, quand nous sommes mécaniques, nous oublions ce vrai Être, de sorte que l’observateur n’est pas actif, voilà pourquoi nous sommes soumis à la souffrance.
En restant conscient, en regardant nos cinq centres, nous commençons à rassembler des connaissances de qui nous sommes vraiment. Nous observons quand nous nous sentons irrités, et nous regardons cette irritation pour savoir quelles pensées sont associées à cela, quels sentiments sont associés à cette irritation, quelles sensations, d’où est ce que l’irritation vient, ce qu’elle veut. Ce n’est pas quelque chose qui est fait en un jour ou une semaine, cela prend toute une vie de conscience continue de nous-mêmes, pour nous connaître dans les moindres détails.
Par la connaissance de l’Être, nous apprenons à distinguer, et c’est là que nous commençons à exercer la volonté. Normalement – la façon dont nous sommes maintenant – désirant d’aller et venir à travers nos cinq centres. Nous avons le désir d’en apprendre davantage sur ces sortes de choses, d’étudier le mysticisme, d’étudier la religion, mais savons-nous d’où ce désir vient? Savons-nous ce qui est attaché à cela, ce que le désir attend? Nous devons investiguer là en nous pour savoir ce qu’est notre motivation. Nous ne devrions pas théoriser à ce sujet, ou tout simplement avoir quelques idées à ce sujet: nous avons besoin de le percevoir dans l’action, car c’est vraiment, pour trouver expérimentalement ce qui motive les différents éléments qui se posent dans notre psyché.
Ce type d’analyse n’est pas dans l’intellect. Il y a certains groupes qui tentent d’analyser le psychisme en développant des diagrammes, en élaborant un schéma sophistiqué de la structure psychologique que nous avons. Alors, ils vont tracer la fierté et la colère, et la luxure et la peur, et viennent avec une très belle image, une très belle idée, à propos de l’ego. Ce que nous devons saisir cependant, est que le Moi est inconstant, inconsistant; Chaque Moi travaille conformément aux circonstances, et les circonstances changent toujours. En d’autres termes, si vous avez développé un concept intellectuel de la structure de votre ego, ce concept peut vous amener à être aveugle de ce que cet ego est en train de faire maintenant, parce que vous serez limité à ne voir qu’à travers votre filtre auto-imposé.
De la même manière, quand vous rentrez chez vous aujourd’hui et que vous allez dans la salle de bain, vous ne voyez pas vraiment votre salle de bain parce que vous l’avez vu tant de fois; vous avez maintenant une photo d’elle dans votre tête, et vous ne voyez plus le lieu réel, vous ne voyez pas vraiment: vous voyez une projection mentale. Si vous ne croyez pas cela, alors pourquoi perdez-vous vos clés? Pourquoi perdez-vous des choses, et puis vous les trouver dans un endroit très évident, juste en face de vous, ou vous ne voyez pas quelque chose que vous cherchez, qui est là? C’est parce que votre propre mental est en train de projetter une illusion qu’il a fabriqué. Nous faisons cela en permanence; c’est maya, illusion, c’est l’auto-projection.
Par conséquent, ça n’a de valeur de développer une structure intellectuelle de votre propre ego, mais c’est d’une valeur ultime d’observer en permanence l’ego, parce que l’ego change selon les circonstances.
La façon dont votre orgueil va sortir aujourd’hui est enracinée dans les circonstances dans lesquelles vous êtes, et demain vous serez dans des circonstances différentes et cet orgueil va faire quelque chose de différent. Si vous le cherchez à faire la même chose, vous le manquez, vous ne le verrez pas, et vous resterez endormi.
Mais la connaissance de l’Être, la connaissance de ce qui est en train de se passer dans notre propre psyché, est essentiel; nous devons savoir qui nous sommes et ce que nous faisons, parce qu’à chaque instant toutes les énergies qui se transforment à travers nous produisent des conséquences. Vous êtes maintenant simplement le résultat de ce que vous avez fait précédemment. Tout ce que vous êtes est à cause de ce que vous avez fait: tout.
Mais aller plus loin, tout ce que vous êtes est à cause de la façon dont vous avez utilisé l’énergie. C’est simple: si vous souffrez, c’est parce que vous avez mis en mouvement de l’énergie, qui revient à vous pour s’équilibrer. Si vous êtes dans la douleur, vous êtes dans la douleur à cause de ce que vous, vous-même, avez fait – même si vous ne le voyez pas en ce moment, c’est une loi de la nature: elle est appelée karma.
Dans la Bible, il est dit que chacun va récolter ce qu’il sème; en d’autres termes, pour chaque action, il y a une conséquence. Ceci est appelé « invariance » en physique. Une énergie d’un niveau donné revient à ce niveau, toujours; c’est une loi de la nature. Si vous investissez de l’énergie dans une chose donnée, cette énergie doit être équilibrée, c’est une loi, alors quand vous investissez de l’énergie dans la colère dans votre cœur, dans la luxure dans votre sexe, dans un concept dans votre tête, cette énergie doit revenir. Et si cet investissement d’énergie est contraire aux lois de la nature, alors il y a la douleur: cela constitue la base de la souffrance.
En nous connaissant, en acquérant la Vidya de notre propre Être, nous pouvons changer la façon dont nous utilisons l’énergie, parce que nous pouvons appliquer la volonté consciente, une volonté qui sait mieux, une volonté qui peut distinguer et discriminer entre le bien et le mal. Voilà l’entrée dans Atmavidya. Atma est le vrai Être; en sachant comment se comporter dans le droit chemin, à chaque instant, nous commençons à connaître notre Être réel, parce que le vrai Être sait: c’est la connaissance consciente, connaissance consciente de ce qui est correct et de ce qui est incorrect.
L’arrivée dans le sens ultime de la connaissance de l’Être passe par l’application de ces trois facteurs, en termes très simples, nous avons mis de cette façon: nous avons besoin de la naissance. La naissance vient par niveaux: il faut d’abord la naissance de l’âme, nous devons créer l’âme. Nous devons aussi besoin de la mort, la mort de l’ego, et nous avons besoin de sacrifice: nous avons besoin de travailler pour le bien être des autres, aider les autres. En termes généraux, c’est la façon dont nous décrivons ces trois, mais pour être plus précis, nous avons besoin de voir comment est chacun d’eux.
La naissance se réfère à cette naissance spirituelle que Jésus a enseigné à Nicodème. Nous devons être né de nouveau, et il déclare «ce qui est né de la chair est chair» – ce n’est pas le type de naissance dont nous avons besoin, c’est la première naissance, que nous avons déjà, nous avons déjà ce qui est né de la chair, c’est le corps physique, symbolisé dans l’Arbre de Vie par Malkuth, la sphère la plus basse. Mais « ce qui est né de l’esprit, » Atman , « est esprit » – nous avons besoin d’une naissance supérieure, la naissance spirituelle, et cette naissance dérive de la même manière, d’une manière similaire à celle de notre physique. J’ai dit avant que tout ce que nous sommes est le fruit de ce que nous avons fait; tout ce que nous sommes maintenant est karmique. Mais cette action qui a produit ce que nous sommes est toujours sexuelle dans sa base, parce que toute énergie est dans sa base une simple modification de l’énergie sexuelle. Toutes les énergies sont issus de la même source, de sorte que ce que nous sommes physiquement est évidemment le résultat du sexe; nos parents avaient réalisés l’acte sexuel et ont produits le corps que nous avons, mais avoir une naissance spirituelle nécessite une coopération sexuelle similaire, la coopération entre un homme et une femme, qui sont les seuls qui peuvent créer la vie. Cependant, cette forme de vie est en conformité avec les lois de l’Esprit Saint; pour créer une naissance spirituelle, on doit travailler avec la science de l’alchimie, qui encore une fois, est symbolisée dans l’icône du Verseau, la femme mélangeant les deux vases.
Ces deux vases symbolisent l’homme et la femme, solaire et lunaire, le soleil et la lune, mari et femme; elle ne renverse pas une goutte, mais elle mêle ces forces pour produire de l’ambroisie, pour créer l’immortalité, et cette immortalité est la création de l’âme, cette naissance est comme un facteur primaire. La naissance est réalisée lorsque ces forces sexuelles sont réunies et purifiées.
«Quand l’homme et la femme sont faites en un seul,» dit Jésus, « alors vous allez entrer dans le royaume. »
En hébreu, «royaume» est Malkuth, cette première sphère sur l’Arbre de Vie; c’est là que nous commençons à travailler; pour avoir la naissance spirituelle, nous travaillons physiquement, ici. La première naissance vient quand l’homme et la femme travaillent dans la chasteté scientifique et renoncent à l’orgasme, rassemblent les forces sexuelles, et au moyen de la science du Tantra, ou l’alchimie, sous la direction de l’Etre, ou Atman, ces forces sont harmonisées ou équilibrées et, quand elles sont équilibrées, une étincelle est produite dans la base même de la colonne vertébrale. Cette étincelle peut produire un éveil du feu, que dans l’hindouisme on appele Kundalini; dans le christianisme, il est appelé le Saint-Esprit.
L’éveil de ce feu dépend de la pureté morale, des qualités de cœur. Le feu de l’Esprit Saint est l’intelligence de Dieu, il n’est pas mécanique. Il ne vient pas à tout le monde – il vient à ceux qui gagnent, et Dieu récompense ceux qui suit ses lois, et qui travaillent pour atteindre la pureté du cœur et de l’esprit. En d’autres termes, la Kundalini s’éveille seulement avec le progrès moral, avec la mort psychologique. L’ego est tué grâce à notre analyse psychologique; comme nous prenons l’énergie loin de l’ego en faisant de meilleurs choix à chaque instant, cet ego commence à mourir.
Ces trois facteurs de la naissance, la mort et le sacrifice doivent être rendus actifs dans notre auto-observation, dans la méditation, et la transmutation.
Quand la colère nous stimule, elle est très douloureuse et très difficile à renoncer. C’est très difficile de sacrifier notre colère, parce que notre colère veut la justice, notre colère veut être nourri. C’est facile de renoncer à un désir d’avoir un plaisir; nous pouvons facilement renoncer à quelque chose que nous voulons juste pour le plaisir. Disons que c’est du sucre. Nous pouvons facilement renoncer au sucre ou au café, quelque chose comme ça, mais c’est très difficile de renoncer à la colère. C’est très difficile de renoncer au ressentiment, ou à la luxure, parce que ceux-ci créent des souffrances, et nous aimons notre souffrance. Cela semble contradictoire, mais regardez cela en vous-même. La prochaine fois que quelqu’un vous rend vraiment en colère, essayez de ne pas agir sur cette colère, en aucune façon: pas seulement physiquement, mais aussi dans votre mental, parce que ce que vous pensez et ce que vous ressentez est une action qui produit des conséquences. Voilà pourquoi Jésus a dit:
Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens: Tu ne commettras pas d’adultère: Mais je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a commis un adultère avec elle dans son cœur. – Matthieu 5: 27-28
Donc, ce n’est pas seulement de l’action physique que nous parlons, c’est émotif, c’est mental. Donc, essayez de renoncer à votre colère, et voyez combien c’est difficile. Mais quand vous le faites, c’est un acte de sacrifice, un bel acte de sacrifice, quand vous renoncez et ne nourrissez pas votre propre ego, votre propre désir. Et dans ce sacrifice, c’est une étape vers la mort, parce que l’ego ne reçoit pas sa nourriture. Mais comme vous le savez, si vous arrêtez de nourrir l’animal, l’animal devient très en colère, et il vous combattre; il va exiger d’être nourri. Voilà pourquoi les toutes premières étapes de l’apprentissage pour conserver l’énergie sexuelle est si difficile pour le débutant, parce que l’ego animal de la luxure a très faim et il est très gras, et a l’habitude d’obtenir toute la nourriture qu’il veut, donc quand vous arrêtez de l’alimenter , vous arrêter de nourrir votre soif, quand vous commencez à essayer de transformer votre énergie, cela semble comme une bataille de vie et de mort, c’est très difficile, mais vous devez rester fort et le prendre à chaque instant, la lutte contre ce désir. Le processus de la mort commence lorsque nous nous arrêtons de nourrir le désir; cet ego commence à devenir faible. Finalement, la transmutation est facile, physiquement de toute façon; elle devient naturelle, car c’est une fonction naturelle du corps.
Dans le moment de refuser la nourriture à un ego, la naissance se produit également, parce que quand vous arrêtez d’alimenter l’ego, vous prenez ces énergies qui sont en vous et commencez à les mettre dans votre conscience, qui commence un processus de naissance. Donc, vous voyez les trois facteurs juste dans l’auto-observation: la naissance, la mort et le sacrifice.
Ces trois facteurs appliqués à chaque instant, renforce et ouvre les portes pour l’éveil de la Kundalini. Cet éveil en lui-même est un autre octave de la naissance et de la mort et du sacrifice; dans ce cas, chaque vertèbre de la colonne vertébrale dans lequel nous voulons apporter le feu exige des épreuves, des tests, des défis, pour notre propre psyché, et chacun d’eux exige les trois facteurs, et dans chaque épreuve, chaque test, et chaque défi qui nous est donné, nous devons nous rappeler les trois facteurs, et chercher à les accomplir.
Les épreuves viennent des difficultés dans la vie, les difficultés dans nos relations, des difficultés au travail, à l’école, avec notre famille dans tous les aspects de la vie. Nous devons être prêts à tout moment, en se rappelant et en utilisant les trois facteurs, à nous regarder et dire: «Qu’est-ce que je donner comme énergie à ma pensée, à mon sentiment, et à mes actions?» En faisant ce genre d’analyse de soi-même, vous pouvez plus facilement percevoir les épreuves et plus facilement les surmonter.
Nous n’y parvenons pas quand nous devenons identifié avec un désir. Par exemple, quand quelqu’un s’oppose à nous, peut-être se moque de nous, parle du mal de nous, quand nous nous identifions avec notre image, en se voyant mauvais, d’être embarrassé, d’être en colère, nous échouons à cette épreuve, parce que ces egos sont nourris. Parcontre lorsque nous comprenons que l’orgueil est un ego, la honte est un ego, le ressentiment est un ego, et l’être que nous avons est parfait, nous nous rappelons et nous nous souvenons de notre propre Dieu, alors pourquoi avons-nous besoin de l’approbation des autres , pourquoi avons-nous besoin de nous soucier si quelqu’un nous loue ou nous reproche? Nous pouvons être le même, si nous sommes attaqués ou aimés, nous pouvons être la même personne: égal à nous même, serein, au repos. Avec ce genre d’équilibre psychologique nous gagnons les progrès réalisés dans l’avancement de la Kundalini.
Ainsi, la Kundalini doit être éveillée la première fois dans le corps physique. Cela produit un changement psychologique, des avantages pour la Conscience, et fournit une aide supplémentaire grâce à des forces qui peuvent nous aider. Nous travaillons ensuite sur le deuxième serpent de la Kundalini lié au corps éthérique, au corps vital. Si vous étudiez le bouddhisme, vous avez vu comment le Bouddha est souvent représenté par sept serpents sur la tête: ces sept serpents symbolisent les sept premières initiations des mystères majeurs, qui sont liées aux sept premiers sphères de l’Arbre de Vie. Ce sont les initiations de feu. Elles sont en relation avec la monté des serpents de la Kundalini, dans chacun de nos corps: le corps physique, le corps éthérique, le corps astral, le corps mental, le corps causal, le corps bouddhique, et le corps Atmique. Chaque corps est un corps de chair; chacun est de la matière, chacun d’eux est réel, mais un seul d’entre eux est physique, c’est celui-ci, le corps physique. Comme nous sommes maintenant, c’est le seul corps que nous avons avec lequel nous pouvons travailler consciemment.
Nous devons prendre conscience ici et maintenant, et devenir éveillé comme une conscience. En créant les corps de l’âme, nous commençons à éveiller la conscience de différentes manières, dans différents niveaux, mais il n’y a aucune garantie, il n’y a rien de facile ici. Vous pouvez travailler dans le processus de la naissance de l’âme, vous pouvez vous auto-observer, vous rappelez de l’Être, et travailler sur votre ego dans le monde physique, vous pouvez atteindre la troisième initiation des mystères majeurs et créer le corps astral solaire, mais cela ne signifie pas que vous êtes automatiquement éveillé dans le plan astral. Vous avez créé le corps de ce monde, mais cela ne signifie pas que vous êtes éveillé dans ce monde. Le corps Astral donne la capacité de voyager dans le monde avec la conscience éveillée, mais elle ne vous donne pas le don d’y être éveillé: c’est une distinction que nous devons comprendre. C’est facile de supposer que lors de l’étude de cette science que dès que vous avez créé le corps astral vous serez éveillé à 100 pour cent dans le plan astral, mais ce n’est pas vrai. Vous devenez éveillé à 100 pour cent dans le plan astral quand vous éveillez votre conscience là. De la même manière, nous devons éveiller la conscience ici, nous devons nous éveiller là. Mais nous commençons ici, physiquement.
En rapport avec le plan astral, en ce moment nous avons le kama rupa, le corps de désirs, c’est un corps lunaire que nous utilisons dans le plan astral, quand nous rêvons, nous utilisons ce corps, quand on se couche pour dormir physiquement, quand nous commençons à rêver, nous voyageons dans notre propre corps de désirs, mais c’est un corps mécanique lunaire, qui est essentiellement constitué d’ego. Nous pouvons avoir des expériences hors du corps, un rêve lucide et des expériences conscients dans le plan astral avec ce corps lunaire.
L’éveil de la conscience ne correspond pas à la création de l’âme; la création de l’âme est la création de l’âme, c’est le processus de création des corps, des véhicules, mais pour les utiliser, vous devez être éveillé; voyez-vous la distinction?
Vous pouvez vous éveiller sans créer les corps; regardez Yogananda. Yogananda a éveillé beaucoup de conscience, et pourrait être éveillé dans le plan astral, mais il n’a pas eu le corps astral solaire, mais il a eu la discipline pour rester conscient de lui-même, physiquement et intérieurement.
Ces initiations des Mystères Majeurs sont les processus par lesquels les forces sexuelles sont utilisées et l’initié est testé et l’âme est créée. L’âme est un corps, un véhicule; le véhicule est utilisé pour que nous recueillons une auto-connaissance plus profonde, mais cette auto-connaissance passe par l’éveil de la conscience, alors ne présumez pas que la création des corps va vous sauver: elle ne le fait pas; elle vous donne des outils supplémentaires. De la même manière, apprendre les mantras ne vous sauve pas de la souffrance ou des royaumes inférieurs; les mantras vous donnent juste des outils supplémentaires, mais de toute évidence avoir l’âme ou les corps solaires est un milliard de fois plus puissant que d’avoir des mantras, parce que ces corps solaires – quand vous vous éveillez et que vous apprenez à les utiliser – vous permettent de voyager dans d’autres plans de Conscience, de sorte que vous pouvez pénétrer plus profondément dans votre propre mental, plus profondément dans votre propre karma, plus profondément dans votre Être afin de vous libérer de la souffrance et de la seconde mort.
Le facteur de naissance consiste à savoir comment nous prenons les forces sexuelles et – sous la direction et l’assistance de notre propre Mère Divine – nous utilisons ces forces pour créer des corps supérieurs, pour créer l’âme, la Merkabah. Mais cette même énergie, l’énergie sexuelle, est également utilisée pour détruire l’ego; Voilà pourquoi, dans l’hindouisme, Shiva, l’Esprit Saint, est connu comme le créateur et le destructeur: c’est son feu, son énergie qui crée et détruit, de sorte que pendant que nous rassemblons nos forces sexuelles et les transmutons, la Mère Divine prend ces forces et les utilise comme nécessaire, mais elle peut seulement les utiliser en accord avec nos œuvres.
Pour qu’un agrégat psychologique puisse être détruit, il doit être compris, pourquoi? Chaque ego, chaque élément psychologique est une partie de nous, est quelque chose que nous créons, nous produisons.
Quand on regarde une autre personne d’une manière lascive, nous prenons cette imagerie et nous investissons dans cette imagerie une énergie très puissante, de sorte que cette image devient plus concrète; cette imagerie de la luxure, investie par l’énergie, crée une fausse vie: historiquement, ceux-ci sont appelés incubes et succubes. Ce sont des éléments psychologiques que nous créons avec notre luxure, avec notre imaginaire.
De la même manière, nous créons des egos; les egos sont des éléments psychologiques dans notre propre mental qui sont des paquets d’énergie piégée, d’énergie sexuelle. Quand nous sommes critiqués, et que nous sentons que notre orgueil est blessé et nous pensons à ce sujet, et nous faisons le tour avec ce sentiment de mal, ce qui se passe est qu’il y a une transformation de l’énergie, mais en enfer, dans notre propre enfer psychologique. Ce paquet d’énergie est de plus pris au piège, dans ce que nous appelons un «Moi» ou un ego. C’est un bloc dans le flux de la nature, c’est une mauvaise transformation des forces, et c’est Karma. Pour que notre Mère Divine puisse nous libérer de la souffrance de celui-ci, nous devons extraire la pureté de celui-ci, la Conscience.
Dans chaque ego est piégée une partie de notre conscience. Quand nous sommes en tant qu’âme animale est entrés pour la première fois dans des corps humanoïdes, nous avons eu un élément de la conscience libre, appelé Bouddhata, tathagatagarba, ou l’essence, et cet élément est une extension de notre propre Être intérieur. L’essence est ce qui nous donne la capacité d’être conscient, d’être attentif, de prêter attention, de percevoir. Dans les temps anciens, nous pouvions tous percevoir plus que nous faisons maintenant, voilà pourquoi dans notre folklore, nous entendons des histoires de sylphes, gnomes, nains, elfes, pygmées, toutes sortes de créatures, que de nos jours nous pensons que ce sont des fantasmes. Dans le passé, nous pouvions les voir, ils sont réels, ils existent. Ils sont des esprits de plantes et de roches, les esprits des animaux, qui à un moment nous pouvions percevoir, et travailler avec directement. Mais au fil des siècles, parce que nous sommes de plus en plus pris au piège dans le désir, dans l’orgueil, dans la luxure, la colère, l’envie, dans la peur, nous avons de plus en plus perdu nos sens, nous avons perdu la capacité de percevoir.
Nous sommes de plus en plus profondément enfouis dans la luxure, dans l’orgueil, dans la peur, et voilà pourquoi nous voyons la souffrance de l’humanité s’empirer. Nous voyons que, au lieu de nourrir les affamés, au lieu de prendre soin de ceux qui souffrent, nous développons des manières de plus en plus puissantes de détruire l’autre. C’est parce que notre essence est de plus en plus pris au piège dans l’ego.
Quand nous prenons et exploitons les forces sexuelles, les transmutons, notre propre Mère Divine peut utiliser cette énergie pour détruire ces paquets, et libérer l’énergie qui est emprisonnée en eux, libérer la Conscience. Mais elle ne peut pas le faire alors que l’énergie est là, parce que ce serait nous faire du mal. Nous extrayons cette Conscience en devenant conscient de ce karma, en connaissant parfaitement cet ego, en connaissant pleinement cet élément dans notre propre mental, et quand nous comprenons pleinement ce karma particulier, ce moi particulier, ce désir, nous pouvons extraire la Conscience libre, nous pouvons la libérer. A ce moment précis, la Mère Divine peut tuer ce démon, cet élément, c’est symbolisé par Durga, dans l’hindouisme, la lutte contre le démon.
Ainsi la mort arrive sur la base de l’auto-connaissance, mais pratiquer juste la naissance et la mort est insuffisante. Il y a certains qui travaillent avec les forces de l’Alchimie pour transmuter leur énergie sexuelle, et qui méditent sur l’ego, mais ils stagnent, c’est parce qu’ils n’utilisent pas le troisième facteur, qui est le sacrifice. Se sacrifier est suivre Vishnu, Chokmah, le Christ. Vous savez que dans les évangiles Jésus a dit, « Quiconque veut me suivre, qu’il renonce à lui-même, » (c’est la mort psychologique), «qu’il prenne sa croix» (la croix est le lien alchimique entre un homme et une femme), et «qu’il me suive», ou se sacrifie, pour suivre le maître Jésus, pour faire ce qu’il a fait, c’est de renoncer à tout intérêt, et donner pour le bénéfice des autres: telle est la nature d’un bodhisattva, un incarnation de Yajna, le Christ, le sacrifice.
Vishnu, Chokmah, le Christ, a une loi, le sacrifice, l’amour. La force du Christ est la force qui donne la vie à tout ce qui existe. Sans énergie christique, l’existence n’est pas possible. Tous les grands maîtres, tous les grands prophètes, sont des incarnations de cette force sacrificielle christique qui se donnent librement au profit des autres. Ils ne perçoivent rien pour leur sagesse, ils ne demandent rien pour eux-mêmes comme culte ou même le respect; ils donnent, et ils donnent, et ils donnent, même lorsqu’il est trahi. Même Jésus, tandis qu’il est sur la croix, trahi, torturé, humilié, et en train d’être volé, dit: «Père, pardonne-leur.» Il ne demandait rien pour lui-même.
Ce facteur de sacrifice reste égal à la naissance et à la mort et toutes sont tout aussi nécessaire, d’instant en instant. Nous commençons à incarner cela d’instant en instant, lorsque nous sommes confrontés à nos défis, lorsque nous sommes confrontés à des problèmes.
Les problèmes dans la vie sont une excellente forme d’aide; nos problèmes mettent en place les choses que nous devons changer en nous-mêmes. Dans l’adversité, le héros vient à la lumière, et l’adversité est tout autour de nous. Donc le gnostique apprend à profiter de chaque adversité, rendre grâce, être reconnaissants, baiser la main du bourreau. Celui qui vous apporte la souffrance, celui qui vous apporte la douleur, vous apporte un grand cadeau: la possibilité de vous connaître. La plupart du temps, nous perdons, et nous devenons furieux contre le bourreau, contre celui qui nous apporte la critique, ou des problèmes. Mais si nous pouvons apprendre à profiter de ces moments, nous pouvons apprendre à changer.
Ces trois facteurs sont des éléments de changement, et c’est la raison pour laquelle le Verseau est le signe le plus révolutionnaire de tous les signes du zodiaque: il fournit le plus la capacité de changement. Lorsque l’ère du Verseau arrive, notre société change entièrement, tout bascule. Et la même chose est vraie de ce que peut fournir Verseau dans notre psyché si nous en profitons. Nous sommes dans l’ère du Verseau, de sorte que son influence est très forte. Malheureusement, la plupart des gens reçoivent cette influence et les utilisent uniquement pour nourrir l’ego; c’est pourquoi quand l’ère du Verseau est arrivée, nous avons vu une telle prolifération de la sexualité dégénérée, en commençant dans les années soixante quand c’est arrivé; mais maintenant la dégénérescence de l’humanité s’accélère au fur et à mesure que l’influence de l’ère du Verseau s’approfondit et devient plus forte, et que les gens continuent à ne pas dominer leur ego. La dégénérescence sexuelle devient de plus en plus répandue et publique; tout ce que vous devez faire c’est de regarder les nouvelles pour la voir, tout ce que vous devez faire c’est de regarder vos amis, et regarder comment les pratiques sexuelles dégénérées sont de plus en plus banalisées, ce qui, il y a trente ou quarante ans était impensable, et que c’est l’influence du Verseau qui fournit le potentiel de révolutionner notre sexualité.
Le Verseau est gouverné par deux planètes: Saturne et Uranus. Saturne est la planète liée à la mort, et Uranus est la planète liée au sexe, Uranus régit la sexualité. Ce nom vient du grec et se réfère au ciel. L’orbite d’Uranus est une orbite de 84 ans autour du soleil, et cette orbite est polarisée en deux parties de 42 ans chacune. Étant une planète fortement polarisée, Uranus fournit une influence fortement polarisée sur notre psychisme, mais directement liée à la sexualité; en d’autres termes, pendant une période donnée de 42 ans, Uranus donne plus de force aux femmes, puis ça décline et Uranus donne plus de force ou plus de prédominance aux hommes. Il y avait un mouvement ou changement de cette influence dans les années soixante, et voilà pourquoi nous avons vu la révolution des femmes, le mouvement des femmes, où les femmes sont devenues beaucoup plus puissante et sont devenues le point central de beaucoup de nos changements sociaux. Mais c’est en train de se retourner: ça a duré 42 ans. Alors maintenant, vous verrez au cours des prochaines années que les hommes auront de nouveau beaucoup plus d’influence, plus de poussée pour la domination, socialement. Cela ne signifie pas que l’une est meilleure que l’autre; c’est tout simplement une influence stellaire.
Le point est que Saturne, la planète de la mort, et Uranus, la planète du sexe, sont celles qui régissent le Verseau. En d’autres termes, quand nous abusons des forces sexuelles, quand nous abusons des énergies qui coulent à travers le Verseau, comme l’humanité aujourd’hui, quelle genre de mort produisons-nous? Quand l’énergie sexuelle en vertu du Verseau est mal utilisée, et qu’elle est combinée avec Saturne, qu’est-ce qui est en train de mourir, qu’est-ce que nous tuons, quel genre de mort est produite? Pour le gnostique, pour le guerrier spirituel, cela donne une formidable énergie pour détruire l’ego, pour tuer le désir, et pour connaître les vérités de la vie et de la mort, pour connaître directement les Dieux. Mais pour celui qui reçoit ces forces mécaniquement, à travers l’ego il produit une énergie considérable pour tuer l’âme, pour tuer la Conscience: ainsi vous voyez comment notre société, notre culture, pousse en faveur de la sexualité dégénérée, coure après cela désespérément, essayant de dégénérer, essayant de répandre la doctrine de l’infra-sexualité, la sexualité impure, la fornication et l’adultère, l’abus, et toutes sortes de variations d’une mauvaise utilisation de la force de l’Esprit Saint. Et nous voyons alors la souffrance se répandre, la souffrance croissante.
Je pense que vous pouvez voir dans le cadre de ce cours jusqu’à présent, que dans tous les signes du zodiaque et les influences planétaires, il y a d’énormes énergies disponibles pour nous, à chaque instant, que nous utilisons, mais nous les utilisons inconsciemment. Le but de nos études est de prendre conscience, de rendre l’inconscient, conscient, pour apporter la lumière dans notre propre obscurité, et en tant que tels nous sommes en position de recevoir beaucoup d’aide, en partie parce que, étant entré dans l’ère du Verseau, les portes de la connaissance ésotérique ont été ouvertes.
L’humanité est fortement dégénérée sur une courbe très fortement en baisse. Tous les grands Bouddhas de compassion dit, « ouvrez les portes à la doctrine ésotérique: l’humanité est condamnée. L’humanité ne peut pas retourner à partir du bord de l’abîme, alors ouvrez les portes de la connaissance ésotérique à ceux qui le veulent, et donnez leur la connaissance ésotérique librement, pour tous ceux qui le veulent. Pour ceux qui n’en veulent pas, très bien, nous respectons, et nous allons les voir tous quand ils sortent de la seconde mort après quelques milliers d’années dans l’abîme. Tandis que, pour ceux qui veulent la connaissance et le moyen d’échapper à la souffrance, nous allons les aider. Nous allons les aider en leur donnant des épreuves, et en leur donnant plus de connaissances en vue de surmonter ces épreuves « .
Donc, la connaissance est présentée librement, ouvertement, pour la première fois dans l’histoire de cette planète, l’histoire de cette race. Nous avons donc cette excellente occasion de profiter des trois facteurs, la naissance, la mort et le sacrifice en nous-mêmes, et de s’éveiller. Ces trois facteurs harmonisés et équilibrés à chaque instant produisent l’éveil de la conscience. C’est la raison pour laquelle j’ai dit au début que vous pouvez faire tous les rituels que vous voulez, vous pouvez apprendre toute la Kabbale que vous voulez, vous pouvez apprendre tous les mantras que vous voulez, liés à ces autres formes de Vidya, et c’est très bien, ils aident, mais ils n’éveillent pas la conscience: les trois facteurs le font. Mais ces trois facteurs doivent être pratiqués consciemment, avec volonté, à chaque instant.
Il y a une petite partie de la Bhagavad Gita qui se rapporte à cela que je voudrais vous lire.
Sachez que je suis la graine d’origine (semence sexuelle) de toutes les existences, l’intelligence des intelligents, et les prouesses de tous les hommes puissants. Je suis la force du fort, dépourvue de passion et de désir. Je suis la vie sexuelle qui ne soit pas contraire à la religion. Sachez que tous les états d’être, qu’ils soient de la bonté, de la passion, ou de l’ignorance, se manifestent par mon énergie. Je suis dans un sens tout, mais je suis indépendant. Je ne suis pas dans les modes de la nature matérielle, car ils sont au contraire en moi. Cette énergie divine qui m’appartient est composé des trois modes de la nature matérielle, ou gunas, elle est difficile à surmonter, mais ceux qui se rendent à moi peuvent facilement traverser au-delà. Ces mécréants qui sont manifestement insensés, qui sont les plus bas parmi les hommes, dont la connaissance est volée par l’illusion et qui participent de la nature athée des démons, ne se rendent pas à moi. O meilleur parmi les Bharatas, quatre sortes d’hommes pieux commencent à rendre le service de dévotion à moi: le déséspéré, celui qui desire la richesse, les curieux, et celui qui est à la recherche de la connaissance de l’Absolu. Parmi ceux-ci, celui qui est en pleine connaissance et qui est toujours engagé dans le service de dévotion pure est le meilleur, car je suis très cher à lui, et il me tient à cœur. Tous ces dévots sont sans aucun doute les âmes magnanimes, mais celui qui est situé dans la connaissance de moi, je considère être comme mon Être. Étant engagé dans mon service transcendantal il est sûr de m’atteindre, l’objectif le plus élevé et le plus parfait.
Ainsi, nous voyons dans la Bhagavad Gita que la connaissance absolue du Christ est acquise grâce à un service, à travers Yajna, et c’est le renoncement à la nature du faux soi, qui est l’ego.
Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Aquarius.