Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Lumière venant des Ténèbres

La Nativité est une fête solaire, une fête cosmique ineffable qui a son origine dans la nuit profonde des siècles.

Le Soleil physique tridimensionnel est seulement le véhicule d’action du Soleil spirituel. Le Soleil physique, le mystique trouve le Soleil de minuit, l’étoile de Bethléem, le Christ cosmique.

Les religions archaïques ont toujours rendu un culte au Soleil, jusqu’au Vatican, qui est construit de telle façon que ses portes sont ouvertes vers l’Orient, vers l’endroit ou le Soleil se lève.

Les chrétiens primitifs disaient toujours avec une grande dévotion : « Notre Seigneur Jésus-Christ le Soleil. »

Il est admirable comme se déplace l’Astre-Roi parmi les innombrables étoiles de l’espace infini et par rapport aux mondes les plus proches, il le fait à la vitesse de 20 kilomètres par seconde.

Au centre de la Voie Lactée, le Soleil tourne à une vitesse étonnante à raison de 270 kilomètres par seconde. Dans ce mouvement, il entraîne la Terre et tout le système solaire.

La Terre sur laquelle nous vivons, nous nous déplaçons, et nous avons notre Être, est quelque chose de plus qu’une masse de matière. C’est à n’en pas douter un organisme vivant sur l’épiderme duquel nous vivons tous comme de simples parasites.

Le chemin parcouru par la Terre dans l’espace infini est très compliqué et difficile.

La planète Terre dansant autour du Soleil parmi la musique des sphères voyage réellement à une vitesse vertigineuse en tournant autour du centre de cette formidable galaxie dans laquelle nous vivons.

La Voie Lactée est réellement si gigantesque que même en voyageant à 270 kilomètres par seconde, le Soleil mettra environ 220 millions d’années pour faire un tour complet autour d’elle.

La Voie Lactée est un organisme cosmique vivant, un corps spiroïdal dans lequel existe notre système solaire.

Toute nébuleuse, notre Voie Lactée incluse, a, de fait et de droit propre, le même dessin fondamental.

Dans toute galaxie sont impliquées trois forces, la première est la centripète, la seconde est la centrifuge, la troisième est la neutre, qui sert de point d’appui et d’équilibre.

La force centrifuge impose à la nébuleuse un mouvement de forme spirale, à la ressemblance d’une trombe sur une étendue de sable, qui impose un mouvement spiral à la colonne de poussière qu’elle soulève.

La Voie Lactée, avec ses dix-huit millions de soleils et ses innombrables planètes et lunes, a, comme centre de gravité, le soleil central Sirius.

D’antiques traditions ésotériques affirment que, dans le soleil central Sirius, existe l’Église transcendée.

À l’intérieur du temple de Sirius, les adeptes peuvent avoir la joie de rencontrer les disciples du dieu Sirius.

Quand un adepte essaie de passer au-delà de la Voie Lactée, il est toujours obligé de retourner à Sirius. Aux adeptes de la planète Terre, il est interdit d’aller au-delà de Sirius.

Les astronomes savent très bien qu’au-delà de la Voie Lactée, il y a seulement trois galaxies visibles à l’œil nu, sans l’aide d’un télescope. Deux d’entre elles peuvent être vues depuis l’hémisphère Sud, ce sont le Grand Nuage et le Petit Nuage de Magellan, appelées ainsi en l’honneur du célèbre explorateur.

Les adeptes de la Grande Loge blanche, quand ils passent au-delà de Sirius, peuvent voir deux ordres de mondes qui scintillent merveilleusement avec une belle couleur rosée, dans ces galaxies existent d’autres types de lois cosmiques inconnues des habitants de la Voie Lactée.

Dans les textes sacrés de la sagesse occulte existe une maxime qui dit :

« Là où la lumière brille le plus clairement, là aussi, les ténèbres sont les plus épaisses. »

Dans les mondes supérieurs, tout adepte peut vérifier que souvent, à côté d’un temple de lumière, existe également par contraste un temple d’épouvantables ténèbres.

En nous basant sur cette règle, nous pouvons assurer, sans peur de nous tromper, que le soleil central Sirius est double et que son compagnon est un gigantesque monde ténébreux.

De Sirius viennent à la planète Terre les forces cosmiques qui gouvernent le Supraciel, mais de son frère ténébreux descendent vers nous les forces qui gouvernent l’Infra-enfer.

Les astronomes donnent à Sirius le surnom d’étoile Chien et à son compagnon ténébreux celui de Chiot.

Notre galaxie est gigantesque, merveilleuse, formidable, notre galaxie mesure quelque 100 000 années-lumière de diamètre et environ 10 000 années-lumière d’épaisseur.

Le Soleil qui nous réchauffe et nous donne la vie, notre cher Soleil source de toute vie, est situé à quelque 3 000 années-lumière du centre, ce qui le place à un tiers de la distance entre le centre de la galaxie et l’une de ses extrémités ; il semble qu’il est proche de l’anneau intérieur d’un bras spiral et également d’un groupe d’étoiles très faibles et lointaines et d’un autre groupe plus proche du centre.

Il existe dans l’espace infini de nombreux milliers et millions de galaxies ; on estime que dans un espace de 250 000 000 d’années-lumière existent environ 2 000 000 000 de galaxies, et même à une distance si terrible, elles ne donnent pas signe de se terminer.

La situation de notre système solaire est à n’en pas douter et sans aucune exagération, la même que celle d’une cellule sanguine dans le corps humain.

Au microscope, nous pouvons vérifier qu’un corpuscule blanc se compose également d’un noyau ou soleil, et de son cytoplasme ou sphère d’influence ; et celui-ci est également environné de tous les côtés par des millions de cellules semblables ou systèmes, le tout formant un Grand Être dont la nature serait, pour la cellule, difficilement susceptible d’être conçue.

La Voie Lactée est un organisme vivant qui naît dans la neuvième sphère de l’eau et du feu.

Ceux qui supposent que les galaxies, en incluant la Voie Lactée, ont eu leur origine dans l’explosion de quelque atome primitif, sont bien dans l’erreur.

Il existe une maxime ésotérique qui dit : « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. »

Si l’origine de cette petite galaxie microcosmique appelée homme a eu son origine dans la neuvième sphère, dans le sexe, nous pouvons déduire logiquement et sans crainte de nous tromper que l’origine de notre galaxie et de toutes les galaxies de l’infini doit être cherchée dans la neuvième sphère, dans le sexe.

Le Temple de la Sagesse se trouve dans la neuvième sphère, le Temple de la Sagesse est situé entre le phallus et l’utérus.

Il est de toute évidence impossible d’expérimenter la vérité sur l’origine des galaxies si nous n’entrons pas dans la neuvième sphère (le sexe).

L’hymen sexuel de la parole à l’aube de la vie rend fécondes les eaux du chaos et les galaxies naissent et les mondes naissent.

Le feu sexuel de Kundalini rend toujours fécond le ventre de la Grande Mère.

Au commencement était le Verbe.

Ce chapitre est tiré de Lumière venant des Ténèbres (Message de Noël 1966-1967, nommé par les élèves « Le Collier du Bouddha ») par Samael Aun Weor.