Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : La Doctrine Secrète de l’Anahuac

En commençant ce chapitre, nous désirons mettre en relief le postulat suivant : la Physique demeurera stationnaire tant que l’esprit humain restera embouteillé dans le dogme tridimensionnel d’Euclide.

Incontestablement, la Physique contemporaine est tout à fait régressive, retardataire, réactionnaire.

Il faut de toute urgence, sans aucun délai, aller à la découverte de la quatrième verticale ; cependant, ceci est impossible tant qu’il y a le scepticisme matérialiste.

Quelque humanité avancée du lointain futur pourra créer des navires cosmiques capables de traverser instantanément la barrière de la vitesse de la lumière.

De tels vaisseaux, basés sur une Physique radicalement différente, sur une nouvelle Physique du type tétradimensionnel, pourront voyager dans la quatrième verticale à des vitesses supérieures à celle de la lumière. La conquête de l’espace infini sera alors un fait concret, clair et définitif.

Indubitablement, ces navires, mus par l’énergie solaire, devront être conduits par des hommes authentiques dans le sens le plus complet du mot.

Il est ostensible, et tout le monde le sait, qu’avec les avions supersoniques nous avons déjà traversé le mur de la vitesse du son ; néanmoins, le terrien présomptueux et orgueilleux est toujours arrêté par la barrière de la vitesse de la lumière.

Il n’est pas superflu d’émettre à présent l’énoncé suivant : au-delà de la barrière de la vitesse de la lumière, 300 000 kilomètres à la seconde, se trouve la quatrième dimension.

De cet énoncé nous pouvons inférer le corollaire suivant : n’importe quel magicien qui voyage avec son corps physique dans la quatrième coordonnée, sait traverser instantanément la barrière de la vitesse de la lumière.

Coatepec, qui se trouve à Tula, fut l’endroit historique où les soixante vieillards, sorciers du très puissant Seigneur Moctezuma, ont réussi, grâce à l’aide extraordinaire du Méphistophélès Faustien, à traverser instantanément la barrière de la vitesse de la lumière pour voyager par la quatrième verticale jusqu’à l’Ile Sacrée et Éternelle, au-delà des mers du Pôle Nord, berceau véritable de l’humanité terrestre.

Il faut lire, dans la Doctrine Secrète de H.P. Blavatsky, tout ce qui se rapporte à ce premier continent terrestre, appelé à perdurer du début à la fin de l’humanité sur cette planète.

Sur la terre sacrée des Védas, tout authentique Sannyasin de la pensée peut traverser instantanément le mur de la vitesse de la lumière, pour voyager par la dimension inconnue, comme François d’Assise.

Nous affirmons solennellement et avec une entière certitude que lorsqu’un Ésotériste applique un Samyama à son corps physique, il traverse aussitôt la barrière de la vitesse la lumière.

Tout Samyama intégral, essentiel, fondamental, comporte en substance trois ingrédients radicaux :

  1. Concentration absolue de la volonté consciente.
  2. Méditation profonde.
  3. Extase, ravissement, réjouissance mystique, suprême adoration.

Il n’est pas inutile de rappeler, dans ce Message de Noël 1974-75, que la patience est l’échelle des gnostiques, et l’humilité la porte de leur Jardin.

Certains ascètes gnostiques devront incontestablement travailler durant de nombreuses années avant d’atteindre le plein développement du « Cardias », qui les rendra aptes à la Science Jinas.

La nature radiante de la Particule intime qui permet ce prodige est clairement désignée par la forme de la hache, signe du foudre, dont « l’Homme-Tigre » du Mexique aztèque use fréquemment.

Le tigre humanisé, Xolotl-Lucifer, est devenu une réalité concrète, non seulement dans le Mexique d’avant Cortès, mais aussi dans toute l’Amérique Centrale.

C’est ainsi, transformé en homme, que nous le rencontrons à Teotihuacan, élevant ses bras héroïques dans un geste liturgique, ou avec cette marche féline qui le caractérise.

Indiscutablement, les Chevaliers-Tigres du Mexique aztèque, en plus d’être des Guerriers accoutumés au rude combat, étaient aussi des athlètes extraordinaires de la Science Jinas (ou djinn).

Sans exagération aucune, nous affirmons catégoriquement que ces grands hommes de l’Anahuac savaient mêler intelligemment les trois éléments du Samyama avec le pouvoir félin de Lucifer-Nahuatl.

Couchés sur des peaux de tigre, imitant la posture sacrée du jaguar lorsqu’il se trouve au repos, légèrement assoupis, ces glorieux hommes savaient combiner consciemment la volonté et l’imagination en une vibrante harmonie.

Conjuguant leurs efforts, dans une suprême concentration mentale, avec la méditation profonde, ils assumaient délibérément, au moyen de l’imagination créatrice, la forme féline du Jaguar-Xolotl-Méphistophélès.

Partir, s’envoler, fonctionner avec cette forme qui épouvante, en pleine extase et joie mystique, ne s’avérait nullement impossible pour ces illustres Seigneurs de la terre sacrée de l’Anahuac.

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Chaque fois que ces remarquables ermites se levaient de la dure couche pour s’en aller en marchant comme des tigres et disparaître ensuite dans la quatrième coordonnée, ils proféraient la phrase rituelle suivante :

« Nous appartenons les uns aux autres. »

« La poudre, lorsqu’elle s’enflamme dans l’arquebuse, éclate avec un grand bruit : ainsi en est-il du cœur embrasé par l’Amour Divin. »

En scrutant de vieux manuscrits avec la patience acharnée du moine dans sa cellule, je fus en mesure de corroborer une foule de détails de l’antique science.

La légende des siècles dit, les Dieux et les hommes le savent très bien, que ces Tigres légendaires, exotiques et étranges, devant le seuil du Temple de Chapultepec, qui se trouve maintenant en état de Jinas, retournaient à leur gentille et très humaine forme.

Nous ne pourrions poursuivre ces pages sans nous rappeler le poète Ovide et ses merveilleuses Métamorphoses.

Suprêmes enchantements mystiques que les « ignorants instruits » de cette époque fatale du Kali-Yuga (notre époque), rejettent avec une morgue insolite.

Philippe, l’Apôtre du grand Kabire Jésus est, indubitablement, le saint Patron de tous ces phénomènes Jinas.

Les Écritures Saintes assurent que Philippe, après avoir baptisé un eunuque, fut enlevé par le Seigneur et qu’alors il poursuivit son chemin tout joyeux.

Elles disent qu’il se trouva ensuite à Azot, et qu’en passant il annonçait l’Évangile dans toutes les villes, jusqu’à ce qu’il fut parvenu à Césarée.

N’importe quel Arhat gnostique sincère peut implorer l’aide magique du grand Apôtre Philippe.

Si vous aimez Philippe, méditez sur lui lorsque vous êtes sur le point de vous endormir, excluez de votre esprit toute autre pensée et, en ressentant dans votre âme la joie de sa présence, prononcez la phrase rituelle suivante :

« Au ciel Philippe ! »

sortez ensuite de votre chambre d’un pas ferme et décidé en vous introduisant avec énergie dans la dimension inconnue.

Au nom de la Grande Cause, je déclare solennellement que cette formule extraordinaire que je viens de vous donner, je l’ai reçue d’un Esprit divin appelé Is-Abel, dont la personnalité humaine fut assurément celle d’une humble religieuse déchaussée d’un vieux Monastère médiéval qui, aujourd’hui, se trouve immergé dans la quatrième verticale.

Que des soleils d’enthousiasme éclairent votre chemin, très cher et aimable lecteur.

Que les forces du tigre vous accompagnent.

Que les lucioles de la Sagesse illuminent votre intellect.

Que le bruissement des pins donne de l’ombre à votre repos !

Que les grenouilles d’émeraude signalent les sentiers, en croassant sans relâche.

Qu’elle, la nature, soit prodigue avec vous.

Que la Force Universelle vous bénisse et vous dirige.

Ce chapitre est extrait de La Doctrine Secrète de l’Anahuac (1974) de Samael Aun Weor.