Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor

Il est clair que Noël est un événement merveilleux sur lequel nous devons méditer profondément.

Chaque année, le Soleil effectue un voyage elliptique qui commence le 25 Décembre et avance vers le Pôle Sud, vers la zone où se trouve l’Antarctique. Cela vaut la peine de réfléchir précisément sur la signification profonde de ce voyage.

Au nord, durant les jours de Noël, l’hiver atteint son apogée, précisément parce que le Soleil s’est retiré. Ainsi, le 24 Décembre, le voyage du Soleil vers le sud touche à sa fin. Si, à partir du 25 Décembre, le Soleil ne se déplaçait pas vers le nord, nous mourrions gelés; toute la terre deviendrait une masse de glace et chaque créature, tout ce qui a la vie périrait en réalité. Donc, cela vaut la peine de réfléchir à l’événement de Noël.

Le Soleil Christ doit avancer pour nous donner la vie. Ainsi, à l’équinoxe de printemps, le Soleil atteint sa position la plus au nord. Alors, les raisins et le blé mûrissent. C’est précisément au printemps que le Seigneur doit traverser sa vie, sa passion et sa mort pour ressusciter. La semaine sainte est au printemps.

Le schéma d’analemme montre la position du Soleil dans le ciel tout au long de l’année. Lisez Lumière venant des Ténèbres.

Le voyage du Soleil Spirituel, le Soleil Christ, est symbolisé par le voyage du Soleil physique, qui n’est rien d’autre qu’un symbole. Ainsi, quand d’anciens mystiques adoraient le Soleil, quand ils rendaient le culte au Soleil, ils ne parlaient pas proprement du Soleil physique, non! Ils ont adoré le Soleil Spirituel, le Soleil de Minuit, le Soleil Christ.

Incontestablement, c’est le Soleil Christ qui doit nous guider dans les mondes supérieurs de Conscience cosmique. Tout mystique qui apprend à opérer en hors du corps physique par la volonté est guidé par le Soleil de Minuit, par le Christ Cosmique.

Le Christ tel que représenté par les Grecs, en tant qu’Apollon

Il est nécessaire d’apprendre, de connaître, les mouvements symboliques du Soleil de Minuit, puisque c’est lui qui guide toujours l’initié. C’est lui qui nous guide. C’est lui qui nous dit ce que nous devrions et ne devrions pas faire. Je parle de cela de la manière la plus profonde et ésotérique.

Tenant compte du fait que chaque initié doit sortir de son corps physique à volonté (puisque ceux qui ne savent pas se projeter astralement à volonté ne sont que des débutants, des personnes qui font leurs premiers pas dans ces études), doit savoir se laisser guider par le Soleil de Minuit, par le Soleil Christ, apprendre, connaître les signaux de ses mouvements. Si on voit, par exemple, un coucher de Soleil, le Soleil qui coule à l’Ouest, que nous dit-il? Simplement, quelque chose doit mourir en nous. Mais, si on voit sa montée à l’Est, qu’est-ce que cela nous dit? Il dit que quelque chose doit naître à l’intérieur de nous. Lorsque nous réussissons tous les tests ésotériques, il brille alors dans sa plénitude. Ainsi, le Seigneur nous guide dans les mondes supérieurs, il faut donc apprendre à connaître ses signaux.

Dubui et beaucoup d’autres ont étudié ce merveilleux événement de Noël. Il ne fait aucun doute – et Dubui le reconnaît – que toutes les religions antiques ont célébré Noël.

Ainsi, comme le Soleil physique avance vers le nord pour donner vie à toute la création, de même le Soleil de Minuit, le Soleil Spirituel, le Soleil Christ, nous donne la vie si nous apprenons à accomplir ses commandements.

Évidemment, cet événement solaire est abordé dans les Écritures saintes, mais il faut savoir lire cet événement entre les lignes. Chaque année, dans le macrocosmos, est vécu tout ce drame cosmique du Soleil; je répète, il est vécu chaque année.

Il faut tenir compte du fait que chaque année, le Soleil Christ doit être crucifié dans le monde. Le Soleil doit vivre tout le drame de sa vie, de sa passion et de sa mort, pour ensuite ressusciter dans tout ce qui est, dans tout ce qui a été et sera, c’est-à-dire dans toute la création. Donc, c’est ainsi que nous recevons tous la vie du Soleil Christ.

Il est également vrai que chaque année, quand le Soleil se déplace vers la région australe, il nous laisse froid ici dans le Nord, car il se rend dans les régions australes pour donner la vie. Les longues nuits d’hiver sont difficiles. En période de Noël, les journées sont courtes et les nuits longues. Nous réfléchissons à tout cela, il est donc approprié que nous étudions ce qu’est le drame cosmique, car il est nécessaire que le Soleil Christ naisse également à l’intérieur de nous. Il doit naître en nous.

Les écritures sacrées parlent clairement de Bethléem et d’une étable où il naît. Cette étable de Bethléem est à l’intérieur de nous, ici et maintenant. C’est précisément dans cette étable intérieure que vivent les animaux du désir, c’est-à-dire tous ces «Moi» passionnés que nous portons dans notre psyché. Ceci est évident

Bethléem est un nom ésotérique. Le village de Bethléem n’existait pas à l’époque où le grand Kabire Jésus est venu au monde, alors Bethléem est entièrement symbolique. Bethléem dans la langue Chaldéenne est Belen, et sa racine signifie «tour de feu». Par conséquent, Bethléem est Belen, un terme Chaldéen qui correspond précisément à la tour de BEL, la tour de FEU. Ainsi, Bethléem est complètement symbolique.

Lorsque l’initié travaille avec le feu sacré, lorsque l’initié élimine complètement ses «agrégats psychiques» de sa nature intime, lorsqu’en effectivement il accomplit le grand œuvre, il a sans aucun doute traversé l’initiation Vénuste.

La descente du Christ dans le cœur est un événement cosmique et humain d’une immense transcendance, qui correspond en effet à l’initiation Vénuste.

Malheureusement, ce qu’est le Christ n’a pas été compris. Beaucoup supposent que le Christ était exclusivement Jésus de Nazareth, mais ils ont tort. Jésus de Nazareth en tant qu’homme, ou mieux dit, Jeshua Ben Pandira en tant qu’homme, a reçu l’initiation Vénuste. Jésus a incarné le Christ. Néanmoins, il n’est pas le seul à recevoir cette initiation. Hermès Trismégiste, le trois fois grand Dieu Ibis de Thoth, a aussi incarné le Christ.

Jean-Baptiste, que beaucoup considéraient comme le CHRISTUS, comme l’oint [le Messiah], reçut incontestablement l’initiation Vénuste. Jean a incarné le principe universel du Christ. Les Nazaréens étaient connus comme Baptistes, Sabiens et Chrétiens de Saint-Jean. Leur croyance était que le Messiah [Jésus] n’était pas le Fils de Dieu, mais simplement un prophète qui voulait suivre Jean. À cette époque, il y avait des disputes entre les Baptistes, les Esséniens et d’autres.

Alors, comment devrions-nous comprendre ce qu’est le Christ? Le Christ ne doit pas être compris comme une personne, ni comme un individu, car le Christ est au-delà de la personnalité, du «Moi» et de l’individualité. Le Christ, dans l’ésotérisme authentique, est le Logos Solaire, représenté par le Soleil.

Maintenant, nous pouvons comprendre pourquoi les Incas ont adoré le Soleil, pourquoi les Nahuas ont rendu un culte au Soleil, ainsi que les Mayas, les Égyptiens, etc. Écoutez, cela n’a rien à voir avec le culte d’un Soleil physique, mais à ce qui est caché derrière ce symbolisme. De toute évidence, ils ont adoré le Logos Solaire, le Second Logos. Le Logos Solaire est une unité multiple et parfaite (variété est unité). Dans le monde du Christ Cosmique, il n’y a pas d’individualité séparée.

À ces instants, une certaine expérience ésotérique réalisée il y a plusieurs années vient dans ma mémoire. À ce moment-là, immergé dans la profonde Méditation, j’ai atteint le samadhi, l’extase, comme on l’appelle dans l’ésotérisme Occidental. À cette époque, j’avais envie de connaître quelque chose lié au baptême de Jésus le Christ, qui, comme nous le savons, a été baptisé par Jean.

L’état d’abstraction était profond. J’ai atteint le dharana parfait, c’est-à-dire la concentration (dhyana est Méditation). Finalement j’ai réalisé le samadhi. J’oserais dire que c’était un mahasamadhi, parce que j’ai parfaitement abandonné les corps physique, Astral, Mental, Bouddhique, et même l’Atmique.

J’ai donc réussi à ammener ma Conscience de manière intégrale vers le Logos. Ainsi, dans cet état Logoique, en tant que «dragon de sagesse», j’ai effectué l’investigation correspondante.

Alors, immédiatement, je me suis vu à l’intérieur d’un temple en Terre Sainte, mais voici ce qui est extraordinaire: je me suis vu porter un vêtement sacré et converti en Jean-Baptiste. Alors j’ai vu quand ils ont amené Jésus portant son vêtement ou sa robe blanche. Ainsi, s’adressant à Jésus, je lui ai dit: «Déshabille-toi». Puis j’ai pris un peu d’huile d’olive dans un récipient. Je l’ai guidé vers l’intérieur du sanctuaire et j’ai oint Jésus avec de l’huile. J’ai versé de l’eau sur lui. J’ai récité les mantras ou les rites. Ensuite, Maître Jésus s’est assis à côté, sur sa chaise. J’ai tout rassemblé et mis à sa place, et j’ai terminé la cérémonie.

Je me suis vu métamorphosé en Jean. Bien sûr, après l’extase, le samadhi, je me suis demandé: «Quoi? Est-il possible que je sois Jean-Baptiste?» Perplexe, j’ai dit: «Je vais faire une autre concentration. Mais maintenant, je ne me concentrerai pas sur Jean, mais je me concentrerai plutôt sur Jésus de Nazareth.»

La Méditation était longue et fastidieuse. La concentration devenait de plus en plus profonde. Bientôt je suis passé de dharana (concentration) à dhyana (Méditation). Après, je suis entré en samadhi, c’est-à-dire dans l’extase. J’ai effectué un effort suprême qui m’a permis de me déshabiller des corps physique, Astral, Mental, Causal, Bouddhique et Atmique, jusqu’à reprendre ma Conscience pour être absorbé dans le monde du Logos Solaire. Ainsi, dans cet état, désireux de connaître le Christ Jésus, je me suis vu en Terre Sainte métamorphosé en Jésus-Christ, faisant des miracles, des merveilles, guérissant les malades, donnant la vue aux aveugles, etc. Et finalement, je me suis vu porter des vêtements sacrés et arriver devant Jean dans ce temple. Jean-Baptiste s’est alors dirigé vers moi en disant: «Jésus, enlève ta robe, parce que je vais te baptiser!» Ici, les rôles ont été changés. Je ne me suis pas vu métamorphosé en Jean, mais en Jésus, ainsi j’ai reçu le baptême de Jean.

Une fois que le samadhi est passé, une fois que je suis retourné dans mon corps physique, je suis venu à l’évidence, en toute clarté, que dans le monde du Christ Cosmique nous sommes tous un. Si je voulais méditer sur l’un d’entre vous, alors là-bas, dans le monde du Logos, je me serais vu métamorphosé en l’un de vous et vivant votre vie, car dans ce monde il n’y a pas d’individualité, il n’y a pas de personnalité, ni de «Moi». Là, nous sommes tous le Christ, nous sommes tous Jean-Baptiste, nous sommes tous le Bouddha, nous sommes tous un. Dans le monde du Logos, il n’y a pas d’individualité séparée.

Le Logos est une unité multiple et parfaite. C’est l’énergie qui vibre et palpite dans toute la création, qui se trouve au fond de chaque atome, de chaque méson, de chaque proton, de chaque électron et qui s’exprime de manière vivante par tout humain correctement préparé.

Bien, j’ai apporté cette précision afin de mieux spécifier l’événement dans Bethléem.

Lorsqu’un être humain est correctement préparé, il passe alors par l’initiation Vénuste. Au moyen de l’initiation Vénuste, on parvient à incarner le Christ Cosmique en nous-même, à l’intérieur de notre propre nature.

«Inutilement le Christ serait né à Bethléem, si dans notre cœur il ne naît pas aussi, inutilement il serait mort et ressuscité en Terre Sainte s’il ne meurt pas et ne ressuscite à l’intérieur de nous à nouveau.»

C’est la nature du «Salvator Salvandus». Le Christ intime doit nous sauver, mais il nous sauve de l’intérieur. Ceux qui attendent la venue de Jésus-Christ dans un futur lointain ont tort. Le Christ doit venir maintenant de l’intérieur. La seconde venue du Seigneur vient de l’intérieur, du plus profond de notre Conscience. C’est pourquoi il a dit ce qui est écrit:

«Si vous entendez qu’ils vous diront, voici, le Christ est sur le marché; ne les croyez pas; voici, il prêche dans le temple; ne les croyez pas.»

Écoutez, cette fois le Seigneur ne viendra pas extérieurement, mais intérieurement. Si nous sommes préparés, il viendra du plus profond de nos cœurs. L’évangile clarifie ceci en disant:

«Et de sa plénitude, nous avons tous reçu et grâce pour grâce.» – Jean 1: 16

Donc, il y a de la documentation à ce sujet. Si nous étudions soigneusement Paul de Tarse, nous verrons qu’il aborde rarement le Christ historique. Chaque fois que Paul de Tarse parle de Jésus-Christ, il parle du Jésus-Christ intérieur, de Jésus-Christ intime qui doit surgir du fond de notre Esprit, de notre Âme.

Tant qu’un être humain n’a pas incarné le Christ, nous ne pouvons pas dire qu’il possède la vie éternelle. Seul le Christ peut nous donner la vie et nous la donner en abondance. Par conséquent, nous devons être moins dogmatiques et penser au Christ intime.

Tout le symbolisme associé à la naissance de Jésus est Alchimique et Kabbalistique. Il est écrit que guidé par une étoile, trois rois sages sont venus l’adorer. Ce passage ne peut être franchement compris si l’Alchimie n’est pas connue.

Quelle est cette étoile et qui sont ces trois mages? Je vous dis que l’étoile n’est autre que le sceau de Salomon, l’étoile à six branches, symbole du Logos Solaire. De toute évidence, le triangle supérieur représente le Soufre, c’est-à-dire le feu. Et que représente le triangle inférieur en Alchimie? Il représente le Mercure, l’eau. Mais à quel type d’eau les Alchimistes font-ils référence? C’est l’eau-Mercure, disent-ils, qui raffine le nombre radical métallique, autrement dit l’Exiohehary, le sperme sacré. Indubitablement, grâce à la transmutation de nos sécrétions sexuelles, cette eau extraordinaire, cette eau pure, ce Mercure de la Philosophie Secrète, est élaborée.

Bien, cela vaut la peine de méditer sur le sceau de Salomon. Voici le triangle supérieur, une vive représentation du Soufre, et l’inférieure, une vive représentation du Mercure. Je veux dire avec ceci que le feu sacré, le feu du Saint-Esprit, doit fertiliser en nous notre matière chaotique, le feu doit fertiliser le Mercure de la Philosophie Secrète, pour que la vie puisse émerger. Sans doute, si nous ne faisons pas appel au sceau de Salomon et à l’Alchimie, il sera un peu difficile de comprendre ce sujet de l’étoile de Bethléem.

Je répète: le Mercure est «l’âme métallique» du sperme sacré. Le Soufre est le feu sacré de la Kundalini chez l’être humain. Une fois que nous comprenons cela, nous pouvons clarifier quelque chose de plus: le Soufre doit fertiliser le Mercure [l’âme métallique du sperme sacré]; avec ce Mercure fécondé, nous pouvons fabriquer les corps existentiels et supérieurs de l’Être. Donc, si nous ne comprenons pas cela, nous ne comprendrions pas non plus le sceau de Salomon, ni l’étoile apparue aux trois rois magiques.

Maintenant, pour une meilleure explication, abordons les trois mercures:

Premièrement: ce que les Alchimistes ont appelé «Azoth Brute» est le sperme sacré, proprement dit.

Deuxièmement: le second Mercure est précisément l’âme métallique du sperme. Au moyen de la transmutation, le sperme se transforme en énergie. Cette énergie sexuelle est ce qu’on appelle «l’âme métallique du sperme».

Troisièmement, le troisième Mercure est le plus important. C’est précisément le Mercure fertilisé par le Soufre.

Ce sujet est un peu compliqué et difficile à comprendre, mais si vous faites attention, vous pouvez au moins en avoir une idée. Si vous voulez que j’explique ce qu’est Noël, alors je dois l’expliquer tel quel ou ne pas l’expliquer du tout.

Le premier Mercure est l’Azoth Brute, le sperme sacré. Le second Mercure est l’énergie sexuelle, issue de la transmutation du sperme. Le troisième Mercure est le Mercure fécondé par le Soufre; en d’autres termes, c’est l’énergie sexuelle déjà fécondée par le feu sacré, c’est un mélange d’énergie et de feu qui monte le long de la colonne vertébrale dorsale afin de nous amener à la réalisation intérieure de l’Être. Ce troisième Mercure est le «Archeus» des Grecs. Par conséquent, dans le «Archeus», il y a du Sel, du Soufre et du Mercure; c’est évident. Le «Archeus» est là-haut dans le macrocosmos, d’où émergent les unités cosmiques, mais ici en-bas nous devons fabriquer le «Archeus». Comment faisons-nous cela? Nous le faisons au moyen de la transmutation. Ainsi, de ce «Archeus», qui sera un mélange de Sel, de Soufre et de Mercure, naîtront les corps existentiels et supérieurs de l’Être.

Si quelqu’un a les Corps Astral, Mental et Causal, il devient un véritable être humain, cela est évident et, par conséquent, reçoit les principes psychiques et spirituels.

Clarifions: au début, nous n’avons rien de plus que l’Azoth Brute que nous devons transmuter – c’est-à-dire que les sécrétions sexuelles doivent être transmutées, doivent être transformées en énergie. Cette énergie transmutée monte à travers les cordons spermatiques vers le cerveau. Ensuite, cette énergie unit ses pôles positif et négatif dans le coccyx, près du Triveni, et par conséquent le feu émerge; ce feu féconde l’énergie. Le feu mélangé à l’énergie monte le long de la moelle épinière jusqu’au cerveau. Le surplus de ce Mercure fécondé par le Soufre se cristallise dans les corps existentiels de l’Être.

D’abord, le Corps Astral sera formé; deuxièmement, le Corps du Mental sera formé; et troisièmement, le Corps Causal sera formé. Quand quelqu’un a formé les Corps Astral, Mental et Causal, celui-ci reçoit les principes psychiques et spirituels, c’est-à-dire que celui-ci devient un être humain, un véritable humain. Par conséquent, tout cela est essentiel pour devenir un être humain. Néanmoins, créer les corps existentiels supérieurs de l’Être est une chose et les amener à la perfection est une autre chose.

Indiscutablement, le Sel, le Soufre et le Mercure font tout. Partout où il y a de la matière, il y a du Sel. Toute matière est réduite en Sel et tout Sel peut être transformé en or. Ainsi, les corps existentiels supérieurs de l’Être sont un mélange de Sel, de Soufre et de Mercure. Grâce à l’action combinée du Soufre et du Mercure, le Sel, dans n’importe lequel de ces corps, est transformé en or. L’objectif est de transformer ces corps en or, en véhicules d’or pur, et c’est le Grand Œuvre. Néanmoins, un tel produit n’a pas pu être élaboré si l’on n’avait pas d’aide supplémentaire. Cette aide extraordinaire consiste en la nativité du cœur. Le Christ doit naître dans le cœur d’un être humain pour qu’il puisse accomplir une tâche si gigantesque, qui consiste à transformer les corps existentiels de l’Être en véhicules d’or pur.

Maintenant, concentrons notre attention sur n’importe lequel de ces véhicules: le Corps Astral, par exemple. Cherchons une personne qui a un Corps Astral [solaire]. On sait que l’on a un Corps Astral [solaire] quand on peut l’utiliser, consciemment et positivement, quand on peut voyager avec d’une planète à une autre. Si nous voyons quelqu’un qui a le Corps Astral, quelqu’un qui y travaille pour en faire un véhicule d’or pur, en d’autres termes, quelqu’un qui veut le perfectionner, comment le fait-il? Il le fait s’il élimine le «Mercure sec», c’est-à-dire le «Soufre arsenic», les atomes sanglants et lubriques. De toute évidence, il a besoin d’aide. Ainsi, s’il parvient à éliminer le «Mercure sec» et le «Soufre arsenic» ou le «Soufre toxique», son Corps Astral deviendra un véhicule d’or pur. C’est difficile. Heureusement, le Christ intérieur intervient et aide à éliminer tout ce «Mercure sec» et tout ce «Soufre toxique ou arsenic». Ainsi, à la suite de ces travaux, le véhicule devient un corps d’or.

Le Sel, qui transforme le Corps Astral en un véhicule d’or précieux, devra nécessairement subir plusieurs étapes.

Le premier est symbolisé par la couleur noire, le corbeau noir, gouverné par Saturne. Pourquoi? Parce que l’initié doit entrer dans une infinité d’efforts. Dans ces œuvres, il doit éliminer, détruire, désintégrer tous les éléments inhumains qu’il porte dans son Corps Astral, ce qui est évident, jusqu’à atteindre la couleur blanche, qui est fondamentale. De toute évidence, la couleur blanche est représentée par la colombe blanche. Les initiés Égyptiens portent des vêtements en lin blanc pour représenter la chasteté, la pureté.

Le troisième symbole est l’aigle jaune, lorsque l’initié reçoit le droit d’utiliser une tunique jaune.

Dans la quatrième phase du travail, l’initié recevra le pourpre, lorsque son Corps Astral aura été converti en un véhicule d’or pur de la plus haute qualité.

Le chef de ce travail Alchimique est précisément le Christ intérieur.

Les sages disent que le Sel, le Soufre et le Mercure sont des instruments passifs du Grand Œuvre. L’élément le plus important, disent-ils, est le «magnésium interne». Ce «magnésium», cité par Paracelse, n’est autre que le Christ intime. En effet, le Christ doit accomplir le Grand Œuvre.

J’ai cité comme exemple le Corps Astral, mais un travail identique doit être effectué avec chacun des corps existentiels supérieurs de l’Être. Sans le «magnésium intérieur» de l’Alchimie, un tel travail serait plus qu’impossible. C’est pourquoi, incontestablement, quand on commence le Grand Œuvre, il faut invoquer le Christ intime.

Le Christ Intérieur naît dans l’étable de notre corps; à l’intérieur, nous avons les animaux du désir, nos passions inférieures. Le Christ doit grandir, se développer à travers l’ascension des grades jusqu’à devenir un homme parmi les hommes, jusqu’à prendre possession de tous nos processus mentaux, sexuels, émotionnels, pour passer déguisé comme n’importe qui parmi beaucoup d’autres, etc.

Étant le Christ, un Être si parfait, une Séité sans péché, néanmoins, il doit vivre comme un homme, un pécheur parmi les pécheurs, un étranger parmi les étrangers; c’est la crue réalité des faits. Mais, il grandit, il se développe à mesure qu’il élimine en lui-même les «éléments indésirables» que nous portons tous à l’intérieur. Cette intégration avec nous-mêmes est si grande qu’il prend toutes les responsabilités sur ses épaules. N’étant pas un pécheur, il est devenu un pécheur comme nous, vivant comme les autres, ressentant les tentations dans notre chair et notre sang. Ainsi, petit à petit, en éliminant les «éléments indésirables» de notre psyché, il se développe et se déploie à l’intérieur de nous. C’est précisément la merveille du Christ. Si ce n’était pas le cas, il nous serait impossible de réaliser le Grand Œuvre.

C’est le Christ qui doit éliminer tout le «Mercure sec», tout le «Soufre toxique», de sorte que les corps existentiels supérieurs de l’Être puissent devenir des véhicules d’or pur, des véhicules de la meilleure qualité.

Ainsi, les trois mages qui viennent adorer l’enfant représentent les couleurs du Grand Œuvre.

La première couleur est le noir, symbolisé par le Malachim noir, qui est la couleur lorsque nous perfectionnons le corps – et encore une fois, cette étape est également symbolisée par le corbeau noir de la mort, qui se rapporte au travail noir de Saturne. Ensuite, nous subissons une mort: la mort de tous nos désirs, passions, etc., dans le monde astral.

La couleur blanche émerge plus tard, ce qui signifie qu’elle apparaît au moment où l’on a désintégré tous les «Moi» du monde astral. Ensuite, on a le droit d’utiliser la tunique en lin blanc. Il est évident que cette étape est symbolisée par la colombe blanche. Parmi les trois rois, voici le deuxième Malachim, le roi blanc.

Si l’initié a suffisamment progressé vers la perfection du Corps Astral, il méritera la couleur jaune, qui signifie qu’il a le droit d’utiliser la tunique de couleur jaune. C’est la scène où apparaît l’aigle jaune. Cela nous rappelle le troisième Malachim des trois rois, qui est le roi jaune.

Enfin, la couronne du travail est le pourpre. Lorsqu’un corps, qu’il soit Astral, Mental ou Causal, est d’or pur, on reçoit la pourpre des rois parce qu’on a triomphé. Le pourpre est la cape que les trois rois mages portent sur leurs épaules.

Alors voici les trois rois mages, qui ne sont pas trois personnes, comme beaucoup le croient. Non monsieur! Ils représentent les trois couleurs fondamentales du Grand Œuvre, et même le Jésus-Christ même qui vit à l’intérieur de chacun de nous [les Malachim].

En Hébreu, Jésus est ישוע Yeshua, qui signifie «sauveur». En tant que sauveur, notre Yeshua particulier doit naître dans l’étable que nous portons à l’intérieur, de sorte qu’en tant que sauveur, il puisse accomplir le Grand Œuvre. Il est le «magnésium intérieur» du laboratoire des Alchimistes. Le grand maître doit émerger du fond de notre âme, de notre esprit.

La tâche la plus difficile pour le Christ intime lorsqu’il naît dans le cœur d’un être humain est précisément son via crucis, le drame cosmique. Dans l’évangile, les foules semblent demander la crucifixion du Seigneur. Ces foules ne viennent pas d’hier, ni d’un passé lointain, ni du fait que les gens supposent qu’ils se rapportent à quelque chose qui s’est produit il y a 1976 ans. Non, mesdames et messieurs! Ces foules sont à l’intérieur de nous, elles représentent nos «infâmes» «Moi».

Écoutez, à l’intérieur de chaque personne, vivent des milliers de personnes, à savoir le «Moi» de la haine, le «Moi» de la jalousie, le «j’ai envie», le «je suis gourmand». C’est-à-dire tous les nombreux défauts que nous portons à l’intérieur, et qui sont nos «infâmes Moi», sont ceux qui crient «Crucifixia !, Crucifixia!»

En ce qui concerne les trois traîtres, nous savons déjà, d’après l’évangile du Christ, que ce sont Judas, Caïphe et Pilate. Qui est Judas? Il est le démon du désir. Qui est Pilate? Il est le démon du mental. Qui est Caïphe? Il est le démon de la mauvaise volonté. Cependant, ceci doit être clarifié un peu, alors précisons-le pour que vous compreniez. Judas, le démon du désir, change le Christ intime pour 30 pièces d’argent: 3 plus zéro égal 3; c’est l’addition Kabbalistique, signifiant que Judas change le Christ pour des choses matérielles, des pièces de monnaie, des liqueurs, du luxe, des plaisirs animaux, etc.

En ce qui concerne Pilate, il est le démon du mental qui se lave toujours les mains; il n’est jamais à blâmer, il trouve toujours une évasion, une justification pour tout. En effet, chaque défaut psychologique que nous possédons à l’intérieur de nous-mêmes vit toujours pour justifier ses actes. Oui, nous ne nous croyons jamais coupables. Il y en a qui m’ont dit: «Monsieur, je crois que je suis une bonne personne. Je ne tue pas. Je ne vole pas. Je suis charitable. Je ne suis pas envieux.» En d’autres termes, «un parangon de vertus», «Mr. ou Mme Perfection», selon eux. Alors, voyons les choses telles qu’elles sont, dans leur crue réalité. Pilate se lave toujours les mains; il ne se sent jamais coupable.

Maintenant, en ce qui concerne Caïphe, je pense franchement qu’il est le plus pervers de tous. Pensez à Caïphe, à ce qu’il est. Le Christ intime, à maintes reprises, assigne un prêtre, un enseignant, un initié, pour guider ses brebis, afin qu’il les fasse paître. Le Christ le place sous le contrôle et devant une congrégation. Mais, ce prêtre, cet enseignant, cet initié, etc., au lieu de guider sagement son peuple, vend les sacrements, prostitue l’autel, fornique avec les femmes dévotes, etc. En conclusion, il trahit le Christ intime. Donc, c’est ce qu’est Caïphe. Est-ce douloureux? En effet, cela l’est! C’est horrible. C’est la trahison la plus sale de toutes! Il ne fait aucun doute que de nombreuses religions ont été prostituées, cela est évident. Il y a beaucoup de prêtres qui ont trahi le Christ intime. Je ne me réfère à aucune secte en particulier, non, mais à toutes les religions du monde. Il est possible qu’il y ait des groupes ésotériques dirigés par de vrais initiés, et ces initiés, souvent perfides, ont trahi le Christ intime. Tout cela est douloureux, infiniment douloureux. Donc, Caïphe est le plus sale qui soit.

Ces trois traîtres mènent le Christ intime au supplice. Pensez un instant au Christ intime qui demeure au fond de chacun de vous et devenant propriétaire de tous vos processus mentaux, émotionnels, etc., se battant pour sauver n’importe lequel d’entre vous, souffrant terriblement. Pendant ce temps, vos propres «Moi» protestent contre lui, plaçant une couronne d’épines sur sa tête, le fouettant. Bien, c’est la crue réalité des faits. C’est le drame cosmique, vécu intérieurement.

Finalement, ce Christ intime montera au calvaire, ce qui est évident, et descendra dans le sépulcre, et avec sa mort, il tue la mort: c’est la dernière tâche qu’il accomplit. Ensuite, il ressuscite dans l’initié, et l’initié ressuscite en lui, alors le Grand Œuvre est accompli (consumatum est).

C’est ainsi que les maîtres ressuscités ont émergé au cours des siècles. Pensons à Hermès Trismégiste, considérons Morya (un grand maître de la science Jinns). Pensons au comte Cagliostro, qui est toujours en vie. Saint Germain, qui en 1999 se rendra de nouveau en Europe. Saint Germain a été actif pendant les 17ème, 18ème et 19ème siècles, néanmoins il existe toujours physiquement; il est un maître ressuscité. Pourquoi ces maîtres sont-ils ressuscités? Ils le sont parce que, grâce au Christ intime, ils ont réussi à atteindre la résurrection.

Donc, sans le Christ intime, la résurrection serait impossible. Ceux qui supposent que parce qu’une personne est décédée physiquement qu’il a le droit à la résurrection des morts sont en effet des personnes dignes de compassion, car non seulement ils ignorent (en parlant maintenant dans un langage socratique) mais pire, ils ignorent qu’ils ignorent. La résurrection est quelque chose qui doit être travaillé et travaillé ici et maintenant. Oui, il est nécessaire de ressusciter en chair et en os, mais ici, en cet instant même, personnellement, et c’est ainsi que tout le mystère Christique doit être considéré.

Le drame cosmique tout entier, en lui-même, est extraordinaire, merveilleux et commence, en effet, avec la nativité dans le cœur. Ce qui continue ensuite en relation avec le drame Christique est la fuite en Égypte, car Hérode ordonne le meurtre de tous les enfants, il doit donc fuir. Tout cela est symbolique, complètement symbolique.

Il est écrit dans un évangile apocryphe que lorsque Jésus, Joseph et Marie ont dû fuir en Égypte, ils ont passé plusieurs jours à vivre sous un figuier, et de ce figuier a jailli une source d’eau pure. Cela doit être compris: le figuier représente toujours le sexe. Qu’ils ont mangé du fruit du figuier? En effet, ce sont les fruits de l’arbre de la science du bien et du mal. La source d’eau pure qui a coulé, qui a germé du figuier, n’est rien moins que le Mercure de la Philosophie Secrète.

En ce qui concerne le massacre des innocents, beaucoup a été écrit à ce sujet. Aux portes du cimetière de Paris, Nicolas Flammel a gravé des scènes sur le massacre des innocents.

Pourquoi ce massacre cruel des innocents? Néanmoins, c’est aussi très Alchimique. Tout initié doit passer par le massacre. Mais, qu’est-ce que le Christ intime doit massacrer en nous? En termes simples, le Christ doit massacrer l’ego, le «Moi», le «moi-même». Le sang qui émane de ce massacre est le feu sacré avec lequel l’initié doit être purifié, nettoyé, blanchi. Tout cela est très ésotérique. Rien de cela ne peut être pris à la «lettre morte».

Viennent ensuite les phénomènes miraculeux du grand maître; à savoir, il marche sur les eaux. Le Christ intime doit toujours marcher sur les eaux de la vie, ouvrir la vue à ceux qui, même en écoutant la parole prêchée, ne peuvent en voir le sens, ouvrir l’oreille de ceux qui ne veulent pas entendre la parole. Lorsque le Seigneur a grandi dans l’initié, il doit prendre la parole et l’expliquer aux autres pour qu’ils comprennent le chemin. Nettoyer les lépreux: tout le monde dans ce monde est lépreux, il n’y a pas un qui ne soit pas lépreux; cette lèpre est le «Moi pluralisé». C’est le fléau que porte le monde entier, la lèpre dont nous devons être nettoyés.

Ceux qui sont paralysés, qui ne marchent pas encore sur le chemin de la réalisation du Soi, doivent être guéris par le Fils de l’Homme, afin qu’ils puissent marcher vers la montagne de l’Être.

Le drame Christique doit être compris de la manière la plus profonde et la plus intime, car il ne correspond pas à un passé lointain. C’est un drame à vivre à l’intérieur de nous-mêmes, ici et maintenant.

Oui, nous devons commencer à mûrir un peu. De cette manière, nous apprécierons mieux le message que le grand Kabir Jésus a apporté sur Terre.

En synthèse, nous devons passer par trois purifications basées sur le fer et le feu. Les trois clous sur la croix symbolisent ces trois purifications. Le mot «INRI» même en dit long. Nous savons déjà que INRI, ésotériquement, est le feu. Donc, avant d’atteindre la résurrection, nous devons passer par trois purifications.

Celui qui ressuscite est radicalement transformé et devient un Dieu-homme, devient un hiérophante de la stature d’Hermès, ou Quetzalcoatl, etc. Donc, le Grand Œuvre doit être accompli.

L’Importance de la Kabbale

En effet, les quatre évangiles ne peuvent être compris si l’on n’étudie pas l’Alchimie et la Kabbale. Nous devons être Alchimistes et Kabbalistes; c’est évident.

Les Juifs avaient trois livres sacrés: le premier est le corps de la doctrine, c’est-à-dire la Bible. Le second est l’âme de la doctrine, le Talmud, où se trouve l’âme nationale Juive. Le troisième est l’esprit de la doctrine, le Zohar, où se trouve toute la Kabbale rabbinique.

La Bible, le corps de la doctrine, est écrit en code. Ainsi, si nous voulons étudier la Bible en combinant des versets, nous procéderons de manière ignorante, empirique et absurde. Nous trouvons la clé pour interpréter la Bible seulement dans le troisième livre, dans le Zohar, écrit par Simon Ben Jochai, le grand rabbi illuminé.

Tout d’abord, il est nécessaire d’ouvrir le Zohar, car si nous voulons savoir quelque chose sur le Fils de l’Homme, quelque chose sur le Christ, nous devons étudier l’Arbre de Vie. Comment pouvons-nous savoir quelque chose sur le Fils de l’Homme si nous n’étudions pas l’Arbre de Vie? Sans l’Arbre de Vie? Non! Ce n’est pas possible. Quand on étudie l’Arbre de Vie, on doit plonger dans les dix sephiroth de la Kabbale Hébraïque.

Cette fois, je parlerai des dix sephiroth, mais pas de haut en bas, mais je les aborderai de bas en haut, car le comte de Saint-Germain m’a dit une fois: il est de notre devoir de travailler de bas en haut… » En effet, c’est vrai. Nous n’avons pas le choix, car l’humanité est trop matérialisée. Par conséquent, je vais commencer à vous parler de l’Arbre de Vie de bas en haut., et pas du haut en bas…

Ainsi, la première sephirah est Malkuth. Maintenant, ce Malkuth, proprement dit, est le monde physique, où nous vivons, le monde tridimensionnel d’Euclide. Ceci est évident

Les scientifiques peuvent apprendre la mécanique des phénomènes, mais que savent-ils de la profondeur vitale? Absolument rien, en effet, rien!

Examinons un corps physique ordinaire. Nous avons découvert qu’il est formé par des organes; c’est pourquoi on l’appelle un «organisme». Ses organes, à leur tour, sont composés de cellules, ses cellules par des molécules, ses molécules d’atomes, et si on désintègre un atome, on libère de l’énergie.

Les scientifiques peuvent jouer, pourrait-on dire, avec la biomécanique des phénomènes, mais ils ne peuvent créer la vie – impossible! Si nous plaçons sur la table d’un laboratoire les substances chimiques avec lesquelles sont composés les gamètes mâles et femelles (spermatozoïdes et ovules) et si nous disons aux scientifiques de fabriquer de tels gamètes, je ne nie pas qu’ils puissent le faire, les fabriquer. Il est possible qu’ils puissent les fabriquer avec des microscopes puissants. Néanmoins, nous sommes absolument certains qu’ils ne créeront jamais un organisme humain à partir de ces gamètes artificiels.

Actuellement, ils ont créé des fusées qui se dirigent vers la Lune, des avions supersoniques qui ont brisé le mur du son, mais les scientifiques n’ont pas été en mesure de créer une graine artificielle simple avec les possibilités de germer…

Mr. Alfonso L. Herrera, le grand sage Mexicain, qui a créé la théorie de la plasmogénie, a réussi à fabriquer une cellule artificielle, mais c’était une cellule qui n’a jamais eu la vie, c’était une cellule morte.

Les agriculteurs transplantent des graines, par exemple du café, d’une terre à une autre. N’est-ce pas? Les graines humaines d’une personne à une autre peuvent également être transplantées; les scientifiques effectuent – on pourrait dire – des inséminations artificielles. Tout cela est possible, mais ils jouent avec ce que la nature a déjà fait. Mais voyons si eux, les scientifiques, sont capables de fabriquer des graînes humaines avec les possibilités de devenir quelque chose de vivant. Non ils ne peuvent pas! Cela n’a jamais été vu, et il ne sera jamais vu.

Conclusion: la vie est quelque chose de différent. Pour le soutenir, le corps humain a besoin d’un nisus formativus – comme l’a dit Mr. Emmanuel Kant, le philosophe de Königsberg. Ce nisus formativus est le Corps Vital ou linga sarira de l’hindoustani, le siège vital de toute cellule vivante, le Yesod [«fondation»] de la Kabbale Hébraïque.

Tout comme notre corps physique a son Corps Vital pour son maintien, sa subsistance, sa conservation, de même que les plantes et tout organisme qui a la vie; ainsi, en général, la planète entière l’a. Ainsi, tout le monde terrestre a sa propre vitalité, sa fondation vital, son Yesod. Oui, dans ce Yesod de ce monde terrestre [la quatrième coordonnée] se trouve la vie de notre monde.

Maintenant, en creusant un peu plus, nous pourrions mentionner la question de la cinquième coordonnée. De toute évidence, le monde astral existe au-delà du monde vital. Dans le monde astral vivent les âmes désincarnées après avoir quitté leur corps physique. Dans le monde astral, nous trouvons les colonnes d’anges et de démons…

Le magicien peut apprendre – si c’est ce qu’il veut – à travailler dans le monde astral. Nous enseignons des systèmes au moyen desquels il est possible d’entrer dans le monde astral à volonté. Le monde astral est précisément le Hod Kabbalistique.

Au-delà du monde astral, nous trouvons le monde du mental cosmique, le fameux Netzach des Hébreux. La Terre a son mental. Le mental cosmique ou le mental planétaire demeure dans tout ce qui est, a été et sera. Notre propre mental est une fraction du mental planétaire, c’est évident. Que le mental planétaire ou le monde mental soit nommé en Hébreu, Netzach n’a rien d’étonnant, c’est juste une question de langage. Néanmoins, le monde du mental a été largement étudié par toutes les écoles de régénération.

En continuant ensuite avec cette analyse de l’Arbre de Vie, nous entrons dans le monde des causes naturelles, le monde causal. De toute évidence, le monde causal est en effet le temple de la fraternité de la lumière intérieure (jamais construit par des mains humaines). Dans le monde causal, nous trouvons différents courants de Causalité cosmique:

«Chaque effet a sa cause et chaque cause a son effet.» Chaque cause est transformée en effet et l’effet devient à son tour la cause d’un nouvel effet. Ainsi, les causes et les effets sont correctement enchaînés.

Dans le monde causal, proprement dit, le principe de l’humain connu sous le nom de «Âme Humaine», dénommé Tiphereth (en Hébreu), est très intéressant. L’Âme Humaine elle-même est masculine, l’Âme Spirituelle est féminine. Ainsi, dans le monde de Tiphereth, nous trouvons l’Âme Humaine, qui est ce que nous avons tous d’humain.

Quand le Christ, le Christ intime, vient nous aider, il doit évidemment émerger de Tiphereth, de l’intérieur du monde causal, car le monde causal est l’endroit où se trouvent les causes de nos erreurs, et il doit éliminer les causes nos erreurs

Pour que le Christ Cosmique naisse à l’intérieur de nous, il doit s’humaniser, car il est une force cosmique, universelle, latente à l’intérieur de chaque atome de l’infini. Cependant, pour que le Christ soit humanisé, il doit entrer dans l’utérus de notre Mère Divine Kundalini… en d’autres termes, comment pourrions-nous en comprendre le sens?

Écoutez: comme notre Père qui est en secret est à l’intérieur de nous, il en est de même pour notre Mère Divine Kundalini. Par conséquent, la Mère Divine s’élève en nous lorsque l’éternel divin masculin se scinde en l’éternel divin féminin, qui reçoit plus tard le Logos dans son ventre. Le Christ descend de sa sphère élevée pour naître d’elle; c’est la raison pour laquelle il est dit que: «Elle est vierge avant l’accouchement, pendant l’accouchement et après l’accouchement.» C’est donc d’elle que l’enfant Jésus, le Jésus–Christ intérieur, doit naître. Ceci est notre Yeshua [Hébreu : «Sauveur»] particulier qui doit descendre en nous à travers elle pour nous sauver. Après être sorti d’elle, il descend en nous, l’Âme Humaine.

Par conséquent, lorsqu’une Âme Humaine reçoit l’initiation de Tiphereth, le Christ descend alors dans le monde causal pour s’exprimer à travers cette Âme Humaine. Le Christ émerge en effet du monde causal pour éliminer les causes de nos erreurs, qui sont là.

Au-delà du monde de Tiphereth, ou du monde des causes naturelles, se trouve Geburah, qui est le monde (nous pouvons dire) de l’Âme Spirituelle. Dans le Bouddhisme strict, Geburah est appelé le monde Bouddhique ou intuitionnel. C’est pourquoi Geburah est aussi appelé Buddhi, le monde de l’Âme Spirituelle. Qu’est-ce donc que Buddhi?

Dans le monde Bouddhique se trouve Buddhi, notre Âme Spirituelle, la Valkyrie, Guenièvre, la reine des chevaliers Jinn, elle a versé du vin pour Lancelot dans les coupes initiatiques de Sukra et Manti…

Souvenons-nous de Dante qui parle de deux âmes: l’âme qui travaille et l’autre qui se contemple dans un miroir (qui brille, et tout). Ce sont donc les deux âmes: l’une est masculine et l’autre féminine. Geburah est également appelé le monde de la rigueur, de la loi, de la justice.

Bien au-delà de la Sephirah Geburah, nous trouvons Gedulah, la septième des Sephiroth. Gedulah est aussi appelée Chesed. La sephirah Chesed est le monde de l’Intime, le monde d’Atman, l’ineffable.

La sagesse antique déclare dans le Testament de l’Apprentissage:

«Avant que la fausse aurore ne survienne sur cette terre, ceux qui ont survécu à l’ouragan et à la tempête ont loué l’Intime et les hérauts de l’aurore leur ont apparu.»

L’Intime est Atman, l’ineffable: Chesed.

Nous pouvons donc dire que ces sept sephiroth sont la manifestation.

Bien au-delà de ces sept sephiroth inférieurs, nous trouvons Binah parmi les trois sephiroth supérieures… Mais qu’est-ce que Binah? Binah est le Saint-Esprit. Oui, Binah est le Saint-Esprit en chacun de nous. Le monde du Saint-Esprit est formidable, merveilleux, extraordinaire.

Au-delà du monde du Saint-Esprit se trouve le monde de Chokmah, qui signifie le monde du Logos, le Christ Cosmique.

Et bien au-delà, le monde de Kether, le monde de l’Ancien des Jours, notre Père qui est en secret. Chacun de nous a son propre père. Donc, il y a autant de pères au ciel que de gens sur Terre, et même plus. Ainsi, chacun de nous a son propre père. Évidemment, personne ne pourra voir le Père, ni parler avec lui face à face, sans être préalablement mort, ce n’est pas la mort du corps, mais de notre ego. En d’autres termes, notre ego doit d’abord mourir pour avoir la joie de voir le Père et de parler avec lui correctement. Sinon, cela ne serait pas possible. Ou du moins, si l’initié n’a pas encore atteint la mort psychologique complète, il devrait être mort à environ 90% pour avoir la joie de voir le Père et de lui parler face à face, personnellement. Il est la bonté de la bonté, le caché du caché, la miséricorde de la miséricorde…

Donc, c’est ce que signifie l’Arbre de Vie, c’est-à-dire ce que sont les dix Sephiroth de la Kabbale Hébraïque.

Le Fils de l’Homme est dans la sephirah Tiphereth. Oui, c’est dans Tiphereth que se trouve le Yeshua particulier, le Fils de l’Homme.

Si nous regardons Tiphereth par le bas, nous verrons que parmi les dix sephiroth c’est le cinquième. En d’autres termes, Tiphereth se situe entre les Sephiroth d’en haut et d’en bas, au centre du pilier central.

Puisque le Fils de l’Homme y demeure, Tiphereth doit s’exprimer à travers l’Âme Humaine. Ainsi, le Christ, en tant que Fils de l’Homme, devra rassembler les Sephiroth d’en bas et les sephiroth d’en haut. Le Christ, en tant que Fils de l’Homme, devra les intégrer en lui-même pour se transformer en Adam Kadmon, c’est-à-dire en Adam céleste, l’Adam Solaire.

Lorsque cette intégration sera terminée, nous serons alors parfaits, transformés en Dieux terriblement divins, au-delà du bien et du mal. Mais atteindre le sommet ne serait pas possible sans Christ, qui descend pour se manifester dans Tiphereth en tant que Fils de l’Homme. Le Seigneur est donc fondamental pour le Grand Œuvre. Le Christ est le Magnes Intérieures de l’Alchimie

En comprenant l’Arbre de Vie, nous connaissons aussi ce qu’est le Fils de l’Homme, tel qu’il est figuré dans les Bibles. Ainsi, si nous n’étudions pas l’Arbre de Vie dans le Zohar, nous ne pourrions pas connaître ce qu’est Yeshua, le Fils de l’Homme.

Par exemple, dans les écritures sacrées, Luc parle du Christ comme Fils de l’Homme – je ne me souviens pas exactement de quels points, mais en parlant du Fils de l’Homme, Jean a dit:

«Qui est un menteur si ce n’est celui qui nie que ישוע Yeshua est le Christ? Il est l’Antichrist, qui nie le Père et le Fils.» – 1 Jean 2:22

De toute évidence, c’est comme cela. Car quiconque nie le Fils de l’Homme nie le Christ, qui est ici dans Tiphereth s’exprimant à travers l’Âme Humaine. En d’autres termes, quiconque nie le Christ dans son expression aussi bien que l’Âme Humaine, celui-là est un antichrist.

Les matérialistes nient l’Âme Humaine. Les matérialistes tels que Karl Marx privent les êtres humains de la possibilité d’avoir une Âme Humaine. La dialectique matérialiste de Marx prive l’humanité de ses valeurs éternelles. Évidemment, les matérialistes sont des antichrists, car si le Christ s’exprime à travers Tiphereth, quiconque se manifeste contre Tiphereth, l’Âme Humaine ou le principe causal, est antichristique. Conclusion: les matérialistes et quiconque nie l’âme est antichristique.

Par conséquent, les antichrists de la fausse science qui vivent actuellement sur la surface de la Terre sont tous ces scientifiques, athées, ennemis de l’Éternel. Ce sont des antichrists à 100%, car ils nient le Fils de l’Homme…

Alors, mes frères et sœurs bien-aimés, réfléchissons à toutes ces questions pour que nous puissions comprendre ce qu’est le Christ Intérieur et ce qu’est la nativité dans le cœur…

Bouddha et Christ

Bouddha et Jésus, ou Bouddha et Christ, se complètent à l’intérieur de nous… Une fois, je vous ai raconté le cas (un cas inhabituel) lorsque je suis entré dans un temple Bouddhiste au Japon et devant la congrégation ai parlé du Christ. Naturellement, une rumeur y a été produite parmi tous les moines.

J’étais en fait dans un monastère Bouddhiste. Les moines se sont adressés au maître et lui ont dit qu’un homme était là pour parler au nom du Christ. Je m’attendais à ce que le moine vienne en colère avec des bâtons et qui sait quoi d’autre contre moi, n’est-ce pas? Mais heureusement, rien de tel ne s’est passé… Il a dit: «Comment se fait-il que vous ici, dans un temple Bouddhiste, parlez au nom du Christ…?»

Et j’ai répondu: «Avec le plus grand respect que mérite cette congrégation, je dirais que le Christ et le Bouddha se complètent mutuellement…»

Alors j’ai vu avec étonnement que le maître a hoché la tête et a dit: «C’est vrai. Le Christ et le Bouddha se complètent.» Il l’a affirmé devant tous les moines.

Puis il m’a indiqué avec un Koan, de me faire savoir que le Christ et le Bouddha sont deux facteurs intimes que l’on porte à l’intérieur. Il a apporté un fil avec lequel il a lié d’abord mon pouce droit, puis mon pouce gauche. J’ai compris le Koan, car je suis habitué à la dialectique de la Conscience. Il voulait me dire avec ce Koan que le Christ et le Bouddha sont liés à l’intérieur de nous, car ce sont deux aspects de notre Être intérieur…

Maintenant, je peux vous expliquer cela. Mieux dit, je vous expliquerai précisément ceci sous la lumière de l’Arbre de Vie:

Bouddha est naturellement formé par deux principes: Chesed et Geburah. Cependant, dans un langage rigoureusement philosophique, nous dirions: Atman-Buddhi forme le Bouddha Intérieur.

En ce qui concerne le Christ, voyons-le ici dans Chokmah. À cette fin, à travers Binah, à travers l’Alchimie sexuelle, le Christ devient connecté au Bouddha Intérieur, qui est Chesed / Geburah.

Ainsi, le Christ et le Bouddha sont deux parties de notre propre Être.

Ainsi, l’avenir ésotérique et religieux de l’humanité de demain aura sans aucun doute le meilleur de l’ésotérisme Chrétien et le meilleur de l’ésotérisme Bouddhiste. En d’autres termes, l’ésotérisme Bouddhiste et l’ésotérisme Chrétien doivent être intégrés, fusionnés, puisque le Christ et le Bouddha sont deux parties de notre propre Être intérieur.

En effet, Gautama, le Bouddha Sakyamuni, est venu enseigner la doctrine de Chesed et Geburah, c’est-à-dire la doctrine de l’Intime, la doctrine du Bouddha Intérieur.

En ce qui concerne Yeshua Ben Pandira, il est venu enseigner la doctrine du Christ. Chokmah est le Christ. Il est venu pour enseigner la doctrine de l’Âme Humaine, la doctrine de Tiphereth, la doctrine du Christ intime, la doctrine du Chrestos intérieur.

Ainsi, Gautama a apporté la doctrine du Bouddha intime et Jésus de Nazareth a apporté la doctrine du Christ intime. Chacun d’eux a apporté un message de notre propre Être intérieur, ainsi le Christ et le Bouddha se complètent. Ils sont à l’intérieur de nous ; c’est évident.

Mes chers frères et sœurs, lorsque ces questions ésotériques sont comprises, il est donc utile que l’on travaille pour obtenir, un jour, l’Initiation Vénuste, c’est-à-dire l’Initiation de Tiphereth, la nativité du cœur..

Maintenant, je vais répondre aux questions. Chacun d’entre vous avec la plus grande liberté peut demander ce que vous n’avez pas compris, alors demandez et je vais vous expliquer.

Questions et Réponses

Question: Pourquoi le système centésimal est-il utilisé, le un et le zéro?

Samaël Aun Weor: Bien, les gens font trop d’additions et de soustractions, n’est-ce pas? Mais en effet, s’ils prennent le nombre 1 + 0 + 0, ils obtiennent le nombre 1, qui représente le nom du Dieu vivant éternel et de l’inconnu.

De toute évidence, nous ne pouvons pas représenter Dieu de quelque manière que ce soit. Il y a deux unités. Le premier est l’unité immanifestée; nous le nommerions comme suit: «Aelohim», la Séité inconnaissable, l’omni-miséricordieux, l’infinitude qui soutient tout. Aelohim ne peut pas être ciselé, il ne peut pas être symbolisé, il ne peut pas être allégorisé, nous ne pouvons pas non plus le représenter. C’est d’Aelohim que Moïse a parlé en disant:

«Tu n’auras aucun visage de moi comme un autre Elohim. Tu ne feras de moi aucune image taillée, ni aucune ressemblance d’aucune chose qui soit dans les cieux d’en haut, ou sur la terre en bas, ou dans les eaux sous la terre…» – Deutéronome 5: 7-8

Ainsi, nous ne pouvons pas utiliser des images ou des symboles pour symboliser Aelohim; comment pouvons-nous symboliser la divinité immanifestée et inconnaissable, de quelle manière, comment, si Aelohim est inconnaissable?

Mais la deuxième unité peut être allégorisée. Elohim est la deuxième unité. Mais, Elohim n’est pas un sujet, comme beaucoup le pensent. Elohim est l’Armée de la Parole, l’Armée de la Voix, c’est une parole…

Question: Je lisais que l’on ne peut pas prononcer le nom de Dieu, que seuls les anges peuvent le prononcer parce qu’ils le savent.

Samaël Aun Weor: Ces concepts ne sont que des types de problèmes intellectuels, car en effet, le vrai nom secret de la divinité demeure à l’intérieur de chacun de nous, dans nos profondeurs intérieures. Et dans ce cas, ce ne serait pas un nom, mais des millions de noms, puisque chaque Monade a son propre nom, et de la divinité dans leur intérieur. Ainsi, le nom de Dieu doit être recherché à partir de notre intérieur. Exemple: mon nom secret, mon nom intérieur profond est Samael Aun Weor. Je l’utilise et c’est le seul que j’utilise. Je n’utilise pas mon nom profane. Pourquoi? Parce que celui qui accomplit cette mission, c’est-à-dire celui qui livre les enseignements à l’humanité, est mon Dieu intérieur profond. C’est donc lui qui a le droit de signer les livres avec son nom, car la valeur de mon humble persona n’est rien.

Bien, Elohim est l’Armée de la Voix, mais Aelohim est l’inconnaissable. Elohim est l’Armée de la Parole. C’est une bonne définition, mais Elohim [אלהים] en lui-même est un mot Hébreu pluralisé. Cela commence par Elah אלה, qui est un mot féminin, ainsi Elohim est un mot féminin pluralisé, car il se termine par -im ים, qui est une syllabe masculine. Ainsi, Elohim signifie «dieux et déesses».

Par conséquent, une religion sans déesses est une religion à mi-chemin du matérialisme athée, puisque la moitié de la divinité a été supprimée dans cette religion.

«Déesses et Dieux.» C’est ce que veut dire Elohim. Par conséquent, les Elohim sont des Êtres androgynes divins, puisqu’ils ont les deux principes, à savoir l’Âme Spirituelle, qui est féminine, et l’Âme Humaine, qui est masculine. Ce sont des Déesses et des Dieux à la fois: Elohim, l’armée de la création, le Demiurge architecte…

Bien, en ce qui concerne Aelohim, c’est différent. Aelohim est l’Innomé…

Mais tout ce qui émerge, tout ce qui surgit dans l’existence, vient d’Elohim, qui est l’unité créatrice, et provient d’une conjugaison définie du Soufre et du Mercure. C’est pourquoi il est écrit:

«Le Soleil est son père, la lune sa mère, le vent l’a porté dans son ventre, la terre est sa nourrisse.» – Table d’Émeraude par Hermès Trismégiste

Par conséquent, faites la distinction entre Aelohim et Elohim.

Dans le monde d’Elohim, chacun de nous a un nom ésotérique.

Ainsi, Elohim, ou l’Armée de la Parole, à la fin, quand la nuit cosmique arrivera, devra s’absorber dans l’Éternel Père Cosmique Commun, au sein d’Aelohim…

Question: L’Absolu crée la dualité… Comment l’Absolu crée-t-il la trinité?

Samaël Aun Weor: Bien, l’Absolu lui-même – autrement dit, Aelohim, l’Éternel Père Cosmique Commun – n’est pas celui qui crée la dualité. Nous ne nions pas qu’il a médité sur la création d’un cosmos. Aelohim a médité dessus, mais c’est tout. Celui qui crée la dualité est la seconde unité, Elohim. L’unité manifestée est celle qui crée et le fait au moyen de la conjugaison du Soufre et du Mercure. Par conséquent, du Soufre et du Mercure surgit tout ce qui est, a été et sera. Ainsi, le Soufre et le Mercure eux-mêmes sont la dualité créée, créée naturellement par la seconde unité, et non par la première unité…

Question: Et la trinité émane de…?

Samaël Aun Weor: En ce qui concerne la Trinité, proprement dit cela se manifeste à travers la seconde unité. Parce qu’au-delà de l’Ancien des Jours (l’ancien des siècles, Kether, qui est la dixième des Sephiroth), nous trouvons l’Ain Soph Aur, qui est le Soleil Sacré Absolu et bien au-delà de l’Ain Soph Aur nous trouvons, qui est le second cercle de l’Absolu, et bien au-delà se trouve l’Ain, l’Absolu immanifesté. Mais en effet, ce qui est au-delà d’Ain, ce qui est derrière Ain, qui est en d’autres termes le Père Éternel Cosmique Commun, ne pourrait jamais créer la trinité, non!

Durant la manifestation, l’Ain se dédouble en l’Ain Soph et de cela émerge l’Ain Soph Aur, qui apparaît comme le Soleil Absolu sacré, et du Soleil Absolu sacré s’élève le plus béni, le plus omniprésent et le plus omniprésent Okidanokh. Le plus béni Okidanokh est également mentionné par Blavatsky sous le nom de Grand Souffle. Du Grand Souffle émerge à son tour la trinité, le Saint Triamatzikamno, à savoir la Sainte Affirmation, la Sainte Négation et la Sainte Conciliation.

Le Saint Okidanokh, bien qu’il pénètre dans les mondes, ne reste pas impliqué, et pour créer, le Saint Okidanokh s’est divisé en trois éléments basiques: la Sainte Affirmation, la Sainte Négation et la Sainte Conciliation. Voilà comment se présente la Trimurti: Kether, Chokmah et Binah ; Père, Fils et Saint-Esprit; Positif, Négatif, Neutre.

Ainsi, la trinité émane du plus béni Okidanokh, qui à son tour émane du saint Soleil Absolu. Ainsi, la trinité n’émane pas directement de l’unité immanifestée, mais de l’unité déjà manifestée. Voilà comment nous devons le comprendre.

Question: Que se passe-t-il si Dieu nous a créé et non pas Ain Soph?

Samaël Aun Weor: Votre question est basée sur un Dieu anthropomorphique. Ce Dieu sur qui vous avez basé votre question n’existe pas. Si vous parlez de «Dieu», vous voulez dire cette marionnette peinte par des sectes mortes? Cette marionnette n’a pas d’existence. Cette marionnette est créée par notre fantaisie trompeuse…

Il est préférable de penser à l’unité manifestée, qui est l’Armée de la Parole; vous faites vous-même partie de cette Armée de la Parole – mieux dit, la partie supérieure de vous-même dans l’Arbre de Vie, le Kether de la Kabbale Hébraïque, une particule ignée et divine, est donc un fragment de la grande unité manifestée qui n’est pas un individu et qui n’a pas de tête ni de pieds, mais est un océan, essentiel à l’espace, à la vie, libre dans son mouvement. En retour, l’unité manifestée provient de l’unité immanifestée.

Le immanifesté est sans fin! Pouvez-vous trouver une fin à l’espace? Car c’est l’espace même. Où pouvez-vous marquer une fin à l’espace? Par conséquent, si nous pensons de cette façon, nous comprendrons mieux.

Parce que si vous me parlez d’un Dieu dans le ciel, d’un gentleman avec une longue barbe qui atteint son nombril, assis sur un trône de tyrannie, jetant des foudres contre toute cette fourmilière humaine misérable – bien, franchement, je ne l’accepte pas.

En effet, en relation avec cette marionnette, vous pourriez demander: «Qui a fabriqué cette marionnette?» Bien, bien sûr, quand on vient à connaître une marionnette comme celle-là, il faut la prendre dans sa barbe, n’est-ce pas? Mais cette marionnette n’existe pas. C’est un fantasme trompeur.

Nous devons commencer à comprendre que dans les profondeurs, dans les profondeurs les plus profondes de notre Être, nous ne sommes que des particules du grand océan de la vie universelle, et c’est tout.

C’est ainsi que nous devons comprendre Dieu, de cette manière et non de manière anthropomorphique.

L’anthropomorphisme a causé beaucoup de dommages. Beaucoup de Russes, ces astronautes Russes précisément, quand ils sont arrivés dans l’espace avec leurs fameuses fusées, les fameuses fusées Russes, ont dit: «Où est Dieu, nous ne l’avons trouvé nulle part.» Pourquoi? Parce que l’humanité a appris l’idolâtrie. Les humains ont appris que Dieu est un gentleman là-haut dans le ciel, assis sur le trône de tyrannie. Donc, c’est trompeur, c’est faux…

Question: Vous avez parlé des trois rois sages, qui reflètent trois aspects, trois parties de l’œuvre. Je vais les rappeler: le premier a été déclaré noir, n’est-ce pas? Puis le blanc et le jaune, puis la couronne pourpre…

Samaël Aun Weor: Plutôt le manteau pourpre des rois!

Question: Le manteau, oui. Bien, Nicolas Flamel ne parle que de trois couleurs, à savoir le Noir, le Blanc et le Rouge…

Samaël Aun Weor: Si Nicolas Flamel a dit cela, qu’il le dise donc. Sendivogius dit le contraire et Raymond Lulle un autre. Pour ma part, j’accepte les quatre couleurs primaires par expérience directe. Parce que le premier est le noir, correspondant à Saturne, la mort, quand on enlève, par exemple, supposons, du Corps Astral, éliminant de ce corps ce qui ne vaut rien de ce corps (le Mercure sec, l’ego). La deuxième couleur est blanche, quand on a déjà atteint le blanchiment de ce corps (pour avoir éliminé l’ego). Le troisième est jaune, quand on reçoit la robe jaune (on donne de l’espoir puisque l’on finit le Grand Œuvre). Et le quatrième est le pourpre, quand le Corps Astral est déjà devenu un véhicule d’or pur. Ainsi, le noir, le blanc, le jaune et le rouge sont les quatre couleurs fondamentales, que Nicholas Flammel l’ait dit ou non.

Question: Ceux-ci seront également représentés par les quatre Roses Hermétiques?

Samaël Aun Weor: Bien, on peut aussi les symboliser avec quatre Roses Hermétiques, c’est correct. Ils pourraient également être symbolisés par le trèfle à quatre feuilles. Mais évidemment, dans l’évangile, ils sont bien symbolisés par les trois rois sages. Au final, tous portent le violet, qui est la quatrième couleur, le violet des rois!

Et enfin, en résumé, tout ce Grand Œuvre que tout initié doit réaliser pour posséder la Pierre Philosophale doit passer par ces quatre couleurs. Elles sont toujours allégorisées avec la couleur noire, Saturne, qui est la mort, avec la colombe blanche du Saint-Esprit, avec l’aigle jaune, et le faisan rouge…

Question: Et les noms des Sephiroth sont en Hébreu?

Samaël Aun Weor: Celles-ci sont en Hébreu! Ce sont les mêmes mondes ou régions dont parlent les Théosophes, dont parlent les écoles pseudo-Rosicruciennes, dont parlent les écoles de Yoga, dont parlent les Japonais, les Lamas, les écoles, etc., etc. Ils sont ici déjà sous la lumière de l’Arbre de Vie…

Il y a deux arbres en nous: l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, qui est le sexe, et cet autre arbre, l’Arbre de Vie, et les deux arbres partagent même leurs racines…

Donc, personne ne peut grimper sur ces marches de l’Arbre de Vie, à travers ces branches du grand arbre, si l’on ne travaille pas à dissoudre l’ego et, en général, avec l’arbre du sexe (l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal). Ce sont les deux arbres, tous deux partagent leurs racines; ce sont les deux grands arbres…

Question: Quel symbolisme le jaguar peut-il avoir?

Samaël Aun Weor: Le jaguar?

Question: Oui…

Samael Aun Weor: Vous vouliez dire le tigre?

Question: Oui…

Samaël Aun Weor: Bien, le tigre a un très beau symbole: c’est Lucifer-Xolotl. Lucifer est précieux. Pourquoi Lucifer est-il précieux? C’est parce que Lucifer est un reflet du Logos à l’intérieur de nous, ici et maintenant.

Là aussi, la question de l’anthropomorphisme revient. Beaucoup pensent… comme ils dépeignent un terrible Dieu dans le ciel sur un trône de tyrannie, ils nous dépeignent aussi un terrible diable, assis là dans un trône infernal, avec une grosse fourche dans la main droite, des ailes horribles, et dominant le monde… eh bien ça… c’est faux. Parce que la crue réalité des faits est que chaque lumière produit une ombre. Voyons le Soleil; le Soleil nous donne la vie. En ce moment, nous sommes du côté obscur, car le Soleil brille maintenant de l’autre côté de la planète Terre. Le jour, le Soleil brille d’un côté et l’autre côté est dans l’obscurité. Ainsi, en ce moment, nous sommes ici dans la nuit, mais au Japon il y a la lumière du jour, par contraste… À midi, les ombres se forment sous les arbres.

Par exemple, si devant la lumière nous levons la main, en dessinant une main bénissante, que voyons-nous projeter sur le mur? Une ombre qui n’est pas belle mais rare… Regardez-la, observez-la: c’est le diable!

Donc, voyez que la main de bénédiction est un très joli symbole: le pouce, l’index et le majeur représentent le Père, le Fils et le Saint-Esprit: trois personnes distinctes formant un seul vrai Dieu. Mais que reflète-t-on sur le mur? Nous voyons clairement le diable. Ainsi, Lucifer n’est rien d’autre que l’ombre de Dieu, l’ombre du Logos intime reflété à l’intérieur de nous. Mieux dit, notre Logos profond intérieur, le Christ intime, projette son ombre à l’intérieur de nous, puisque cette ombre est utile, nous en avons besoin…

Pour mieux comprendre, lisez La Divine Comédie de Dante. Là, vous allez lire comment Virgile et Dante descendent les escaliers de Lucifer. Chaque poil de Lucifer semblait un rayon. Sur Lucifer, ils descendaient et montaient jusqu’à atteindre le Golgotha; c’est symbolique:

«Lucifer est une échelle pour descendre. Lucifer est une échelle à gravir…»

«Le Christ s’est déguisé en Lucifer afin de nous servir d’échelle pour nous sortir de l’abîme et nous conduire vers la lumière.»

Par conséquent, nous devons maintenant regarder Lucifer d’un nouveau point de vue, car Lucifer n’est en effet rien de plus que le reflet du Logos à l’intérieur de nous, l’ombre de Dieu et très utile puisqu’il nous donne l’impulsion sexuelle.

Le type d’impulsion sexuelle Luciférienne est rebelle en soi. Mais si l’on est capable de contrôler cette impulsion animale, on transforme le sperme en énergie et commence le Grand Œuvre et gagne une bataille contre Lucifer… Ainsi, chaque fois qu’on y parvient, c’est-à-dire chaque fois qu’on domine l’impulsion sexuelle animale, on monte un pas sur l’échelle de Lucifer; et ainsi, on monte pas à pas, jusqu’à ce que l’on fait surface, s’auto-réalise et se parfait… Donc, Lucifer nous sert d’échelle pour monter, et inversement: si l’on veut descendre, on n’a d’autre choix que de descendre à travers l’échelle de Lucifer

Quant au tigre (Xolotl-Lucifer), c’est précisément le symbole du Lucifer Nahua, et c’est ce que nous devons comprendre. Les chevaliers tigres étaient des initiés qui luttaient précisément pour leur Auto-réalisation, luttant contre leur ego animal. Comprenez qu’à l’origine, les chevaliers du tigre étaient des initiés.

D’autres questions, frères et sœurs?

Question: Je ne comprends pas bien le symbolisme de l’étoile…

Samaël Aun Weor: Bien, le symbolisme de l’Étoile est clair et vif. De toute évidence, ce triangle supérieur représente le Soufre, et l’inférieur le Mercure. Sans aucun doute, le Soufre est le feu sacré que l’on doit éveiller dans notre corps, et le Mercure est formé par la transmutation des sécrétions sexuelles. Celles-ci sont convertis en énergie et cette énergie est le Mercure. Ainsi, tout le Grand Œuvre doit être fait sur la base du Soufre et du Mercure. Sans le Soufre et le Mercure, on ne peut pas accomplir le Grand Œuvre. C’est la crue réalité des faits… Maintenant…

Question: Maître! Pardonnez-moi de vous interrompre, mais dans cette classe, il y en a qui sont déjà dans les enseignements, d’autres pas encore, donc ils ne savent pas ce qu’est l’Arcane…

Samael Aun Weor: Oh !? Bien, nous devons leur expliquer, et ils doivent étudier les livres, et passer par des explications successives pour parvenir à une compréhension complète de cette question…

Question: Je te comprends plus ou moins…

Samaël Aun Weor: Bien! Bien, nous voyons ici que l’Étoile de Salomon parle d’elle-même. Elle a six pointes, qui sont masculines, et entre les points il y a six entrées profondes, qui sont féminines. Ainsi, cela se décompose au total en douze rayons. Ces douze rayons finissent par se cristalliser en les douze constellations zodiacales. L’Étoile du Roi Salomon est le symbole du Logos et, par conséquent, la Pierre Philosophale elle-même est un mélange de Soufre et de Mercure et de Sel (c’est une solution saline). Le Sel lui-même contient le Soufre et le Mercure. Ainsi, tout le travail du Grand Œuvre est basé sur le Soufre et le Mercure.

Les corps supérieurs existentiels de l’Être doivent être créés et ils sont créés au moyen de la transmutation sexuelle. En transmutant et en sublimant l’énergie créatrice, on donne naissance au Mercure de la Philosophie Secrète. Ce Mercure, à son tour, intégré au Soufre, fournit la base pour la création des Corps Astral, Mental et Causal. Quiconque parvient à posséder de tels corps reçoit ses principes psychiques et spirituels et devient un véritable être humain.

Maintenant, c’est seulement avec l’aide du Magnes Intérieur – en d’autres termes, uniquement avec l’aide du Christ Intime – qu’il est possible d’amener ces véhicules à la perfection. Et pour recevoir une telle aide supplémentaire, il est nécessaire de passer par l’Initiation Vénuste – c’est-à-dire l’Initiation de Tiphereth. Quiconque ne passe pas, quiconque ne reçoit pas l’Initiation Vénuste, celui-là ne peut pas incarner le Christ intime. Ainsi, ce qui est fondamental dans la vie, c’est d’incarner le Christ.

Il est écrit:

«Quiconque sait, la parole donne pouvoir; personne n’a prononcé la parole, personne ne prononcera la parole, sauf celui qui a la parole incarnée.»

Aucune autres questions, frères et sœurs?

Question: Comment cette initiation est-elle réalisée ou comment commençons-nous à connaître cette initiation?

Samaël Aun Weor: Pour atteindre l’Initiation Vénuste, il faut passer par les initiations supérieures. Il faut passer par toutes les cinq grandes initiations du feu. Seuls ceux qui passent les cinq initiations du feu parviennent à recevoir l’Initiation Vénuste, qui est une initiation très exigeante. Mais évidemment, si on ose y parvenir, on finira par l’atteindre. Dans tous les cas, cela se fait de manière progressive. Il faut commencer au début. Avant de pouvoir aspirer à être un maître, il faut être un bon disciple.

D’autres questions, frères et sœurs? Voyons, personne ne doit rester avec des doutes…

Bien, je vois qu’il n’y a plus de questions, n’est-ce pas? Bien sûr, que ceux qui doivent demander demandent avant de terminer cette conférence.

Bien, nous terminons cette conférence. Les nouveaux invités sont comme toujours invités à suivre les conférences en présence, afin de recevoir nos enseignements ésotériques. Ceux qui n’ont pas assisté auparavant, en fait, sont invités à nos études. Cela vaut la peine de connaître le chemin qui doit nous mener à l’Auto-réalisation intime de notre Être.

La seule chose qui nous intéresse est l’Auto-réalisation de notre Être. Rien d’autre ne nous intéresse. Ici, nous ne cherchons rien de plus que le Soi – et nous y sommes! Quiconque veut l’Auto-réalisation, étudiez alors en profondeur, à fond, tout le corps de la doctrine et entrez-y à travers sa pratique.

Bien, nous l’avons fait, c’est la fin de notre conférence. Paix Inverentielle!

Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Alchemical Symbolism of the Nativity of Christ.