Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Volonté Christ
Le Probistme, c’est la science qui étudie les essences mentales qui emprisonnent le mental.
Le Probistme, c’est cette Sagesse interne qui nous permet d’étudier les cachots de l’entendement.
Le Probistme, c’est cette science pure qui nous permet de connaître à fond les erreurs du mental individuel.
Le Bouddha qui élève son cinquième serpent sur le Bâton doit étudier à fond le Probistme, afin de conduire intelligemment le train de l’évolution humaine sur la voie spirale de la vie.
Le Probistme, c’est la science des « épreuves ésotériques ».
Tout Bouddha se doit d’étudier le Probistme.
L’auto évidence et l’auto réflexion bouddhique permettent d’amener à notre intuition des concepts et notions qui se traduisent en intuitions divines.
C’est ainsi que tu te prépares, mon frère, à devenir un Hiérophante des Mystères Majeurs.
Le mental des hommes doit se libérer de toute espèce d’écoles, de religions, de sectes, de partis politiques, d’idées de patrie et de bannière, etc.
Le mental humain doit s’affranchir de la crainte et des appétits.
Le mental humain doit se libérer du désir anxieux d’accumulation, des attachements, des haines, de l’égoïsme, de la violence, etc.
Le mental doit se libérer des processus du raisonnement, qui divisent le mental dans la bataille des antithèses.
Un mental divisé par le processus déprimant du choix ne peut servir d’instrument à l’Intime.
Il faut échanger le processus du raisonnement pour la beauté de la compréhension.
Le processus de l’élection conceptuelle divise le mental, et de là naissent l’action erronée et l’effort inutile.
Le désir de satisfaction des appétits est une entrave, une chaîne pour le mental.
Ces entraves conduisent l’être humain à toute sorte d’erreurs, dont le résultat est le karma.
La peur assujettit le mental au désir de sécurité.
Le désir de sécurité asservit la volonté, la convertissant en une prisonnière d’auto-barrières défensives, à l’intérieur desquelles se cachent toutes les misères humaines.
La peur suscite toute sorte de complexes d’infériorité.
La peur de la mort fait que les hommes s’arment et qu’ils s’assassinent les uns les autres.
L’homme qui porte un revolver à la ceinture est un couard, un poltron.
L’homme courageux ne porte pas d’armes, car il n’a peur de personne.
La peur de la vie, la peur de la mort, la peur de la faim, la peur du froid et du dénuement, engendrent toutes sortes de complexes d’infériorité.
La peur conduit les hommes à la violence, à la haine, à l’exploitation, etc.
Le Probistme, c’est la science qui permet aux Hiérophantes des Mystères Majeurs de connaître le degré d’évolution atteint par chaque disciple.
Tout Bouddha doit étudier à fond le Probistme, afin de connaître en profondeur les prisons de l’entendement.
Le mental des hommes vit de prison en prison, et chaque prison correspond à une école, à une religion, à une conception erronée, à un préjugé, à un désir, à une opinion, etc.
Le mental humain doit apprendre à couler sereinement de façon intégrale, sans le processus douloureux des raisonnements qui le divisent dans la bataille des antithèses.
Le mental doit devenir comme un enfant, pour qu’il puisse servir d’instrument à l’Intime.
Nous devons vivre toujours dans le présent, parce que la vie n’est qu’un instant éternel.
Nous devons nous délivrer de toute espèce de préconceptions et de désirs.
Nous devons agir uniquement sous les impulsions de l’Intime.
Nous devons nous contenter uniquement des droits de subsistance.
Les droits de subsistance sont : pain, vêtement et refuge.
Sur la planète Vénus vit une humanité très évoluée.
Les habitants de Vénus, l’Étoile du Matin, sont de véritables artistes.
Chaque famille vénusienne a sa belle demeure, son potager et son jardin d’agrément.
C’est là l’ordre cosmique ; lorsque les habitants de la terre se soumettront à cet ordre cosmique, les problèmes économiques disparaîtront du monde pour toujours.
L’être humain a le droit de vivre différemment, avec dignité et beauté, parce qu’il n’est pas un cochon ; cependant il doit se contenter des droits de subsistance.
La convoitise, la colère et la luxure ont leur tanière dans le mental.
La convoitise, la colère et la luxure conduisent les âmes à l’Avitchi.
L’homme n’est pas le mental.
Le mental n’est que l’un des quatre corps de péché.
Lorsque l’homme s’identifie au mental, il va à l’abîme.
Le mental est l’âne sur lequel nous devons monter pour entrer dans la Jérusalem Céleste, au Dimanche des Rameaux.
Il faut gouverner le mental au moyen de la volonté.
Lorsque le mental nous assaille de représentations inutiles, parlons ainsi au mental :
« Mental, enlève-moi cette représentation, je ne l’accepte pas, tu es mon esclave et je suis ton seigneur. »
Lorsque le mental nous assaille de réactions de haine, de peur, d’appétence, de convoitise, de luxure, etc., adressons-nous ainsi au mental :
« Mental, enlève-moi ces choses, je ne les accepte pas, je suis ton maître, je suis ton seigneur et tu dois m’obéir, parce que tu es mon esclave jusqu’à la consommation des siècles. »
Il nous faut maintenant des hommes de théléma, des hommes de volonté, qui ne se laissent pas asservir par le mental.
Le Bouddha qui est en train de christifier sa volonté doit étudier en profondeur le Probistme, afin de connaître parfaitement toutes les essences du mental, toutes les geôles de l’entendement.
C’est ainsi que l’Hiérophante des Mystères Majeurs peut conduire sagement le train de l’évolution humaine.
Ce chapitre est tiré de la Volonté Christ (1959) par Samael Aun Weor.