Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Volonté Christ
Tu as éveillé ton cinquième serpent, afin de christifier le corps de la volonté.
Réjouis-toi, ô illuminé Bouddha ! Parce que maintenant ta volonté humaine se convertira en Volonté-Christ.
Un bel enfant apparaît dans le monde causal, c’est le corps de ta volonté.
Une porte d’acier s’ouvre, pareille à la porte d’un jardin ; entre mon fils. Entre.
Emmène, mon frère, le corps de la volonté ; ton bel enfant, emmène-le au temple pour la célébration de la fête.
Observe bien, frère de mon âme, dans l’os coccygien du corps causal, tu apercevras le cinquième serpent éveillé.
La marche glorieuse est commencée, laquelle culminera dans la christification totale de la volonté.
Alors resplendira la Volonté-Christ.
Alors l’âme humaine s’inclinera devant la volonté du Père.
Reçois, frère de mon âme, ton anneau sacré et ton linge béni.
Un vieillard décrépit apparaît sur ton chemin.
Le vieillard parle, il dit : « Abandonne les choses terrestres. »
Écoute-le, mon frère, écoute-le, ô Bouddha !
Je dis à mes Arhats qu’il faut libérer la volonté des choses terrestres.
Je dis à mes Arhats que l’Ego-Manas cache dans son sein le poids insupportable des siècles.
Je dis à mes Arhats que le temps n’est qu’un vieillard tout flétri et décrépit, duquel nous devons nous libérer.
Je dis à mes Arhats que l’Ego-Manas doit se libérer du poids des siècles.
Dans le plan causal se trouve enfermée la mémoire de la nature et l’insupportable poids des ans.
À travers le temps, la volonté humaine s’est habituée à réagir sans cesse aux choses terrestres, séduite par le mental humain.
À travers les âges, la volonté humaine s’est laissée suggestionner par les choses terrestres.
La mémoire du passé et les préconceptions ont converti la volonté humaine en une auto-barrière défensive, à l’intérieur de laquelle l’âme humaine est restée prisonnière.
Tous ces préjugés ont rendu la volonté humaine esclave des choses terrestres.
Le poids des siècles, vieillard flétri et dégénéré, a asservi les âmes.
Les préjugés, les préconceptions et la poussière des années, ont défiguré la volonté humaine, la transformant en un monstre horrible, au service du mental et du désir.
Bientôt le cinquième serpent libérera la volonté humaine des choses terrestres.
Bientôt la volonté humaine secouera la poussière de ses cheveux blancs et se convertira en Volonté-Christ.
Désormais la volonté humaine n’obéira qu’aux ordres de l’Intime, car la divine Triade s’est déjà libérée des quatre corps de péché.
À travers les Éons, la peur et la quête de sécurité ont asservi le corps de la volonté, le convertissant en une barrière d’autodéfense personnelle.
C’est la crainte et l’anxieux désir de sécurité qui ont fait de la volonté humaine une pauvre esclave des quatre corps de péché.
C’est le poids du passé, c’est la poussière des années, avec tous les préjugés ancestraux, qui ont transformé la volonté humaine en une misérable esclave des choses terrestres.
Le moment est venu de libérer la volonté humaine des horribles préjugés et du vieillard ténébreux de la crainte et des appétits.
Réjouis-toi, ô Bouddha, de ce que bientôt ta volonté humaine sera convertie en Volonté-Christ !
Le moment est venu de libérer la volonté humaine des vieilles peurs du passé.
Des milliers d’écrivains ignorants ont écrit des volumes et des volumes sur la volonté, mais lequel d’entre eux a parlé ne serait-ce qu’une fois de la Volonté-Christ ?
Paul Jagot, Atkinson, Mermer, Marden, William James etc., qui ont tellement parlé sur la volonté, n’ont été que de simples magiciens noirs, des charlatans, des enjôleurs, qui n’ont cherché qu’à asservir la volonté des hommes, en la mettant au service des basses passions et des choses terrestres.
Krishnamurti ne fut qu’un analphabète ignorant, qui a su voir la volonté humaine, mais n’a pas su soir la Volonté-Christ.
Krishnamurti a déploré le sort de la pauvre prisonnière, mais il ne fut pas capable de lui enlever ses fers douloureux.
Krishnamurti a bien étudié les prisons de la volonté, mais il ne fut pas capable d’ouvrir les portes à la pauvre prisonnière.
Ces portes de la pauvre prisonnière, nous ne pouvons les ouvrir qu’avec la Kundalini du corps de la volonté.
Ce n’est qu’en entrant par les portes d’Olin que nous pouvons rompre les chaînes qui tiennent la volonté humaine prisonnière des choses terrestres.
Seule la clé de la Kundalini nous permet d’ouvrir les verrous de la ténébreuse prison où la volonté humaine se trouve prisonnière.
Nous devons ceindre nos tempes de la couronne d’épines du Maître.
Le linge sacré, la divine Face, avec sa couronne d’épines, symbolisent la Volonté-Christ.
Le Saint-Suaire, le linge sacré où est resté imprimé le visage du Christ, symbolise précisément la Volonté-Christ.
Lorsque les Saintes Femmes ont essuyé, avec le linge sacré, le visage du Christ, elles sont restées terriblement surprises de voir la face du Christ imprimée sur ce voile sacré.
Par ce miracle, le Martyr du Calvaire nous enseigne le sentier de la christification de la volonté.
La volonté doit se prosterner devant la majesté de l’Intime.
La volonté ne doit obéir qu’à l’Intime.
La volonté qui obéit aux quatre corps de péché vit prisonnière dans les chaînes de l’amertume.
« Mon Père, s’il est possible, éloigne de moi ce calice, mais que se fasse non pas ma volonté, mais la tienne. »
La volonté humaine doit ceindre ses tempes de la couronne d’épines.
La Volonté-Christ fait seulement la volonté du Père, dans les cieux comme sur la terre.
La Volonté-Christ est en rébellion contre les choses terrestres, car elle obéit uniquement à la volonté du Père.
Le Christ ne s’est pas incliné devant Pilate et il n’a pas plié les genoux devant Caïphe, parce que la Volonté-Christ ne s’agenouille que devant la volonté du Père.
La Volonté-Christ est héroïque, la Volonté-Christ ne s’incline, ne se prosterne que devant la volonté du Père.
La Volonté-Christ ne se met à genoux que devant le Père. La Volonté-Christ est sacrifice et amour filial envers le Père.
La Volonté-Christ est le Fils, le Christ Cosmique, le Martyr du Calvaire en nous, la divine Face imprimée sur le voile sacré.
Ce chapitre est tiré de la Volonté Christ (1959) par Samael Aun Weor.