Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Traité Ésotérique de Théurgie
Après avoir investigué sur toutes les précédentes invocations de la grande Conjuration des Sept, que nous a léguée, aux temps anciens, le grand Roi Salomon, nous nous sommes proposés d’enquêter sur la dernière invocation qui dit, littéralement : « Par les Saints Elohim et les noms des génies Cashiel, Séhaltiel, Aphiel et Zarahiel, au commandement d’Orifiel, détourne-toi de nous, Moloch !. Nous ne te donnerons pas nos enfants à dévorer ! ».
Qui était ce Moloch ?. La tradition antique nous parle de Moloch, un taureau de fer qui était chauffé au rouge vif.
L’Histoire raconte que beaucoup d’enfants étaient projetés dans le ventre horrible de ce taureau de fer. On parle beaucoup de Moloch, et nous voulions investiguer sur ce personnage.
Hors du corps physique, nous avons appelé Moloch à l’aide du grand appel de Pierre d’Aban. A mesure que nous vocalisions les mantras, nous nous enfoncions dans les enfers atomiques de la Nature. Nous vîmes alors d’immenses foules d’êtres humains qui vivent dans l’Abîme. Tout à coup, parmi les multitudes, nous aperçumes un cavalier sur sa monture ; le cavalier montait un vigoureux coursier. Cet écuyer avait l’air d’un arabe. Il était revêtu d’une tunique rouge sang et il portait sur la tête un turban oriental. Le visage de cet homme était réellement comme celui d’un arabe. Des yeux grands, noirs et pénétrants ; le sourcil épais ; la lèvre forte et grosse ; le nez droit ; la peau brune. L’homme portait des sandales.
Toute son allure ressemblait, réellement, à celle d’un cavalier de l’heureuse Arabie. C’était Moloch !, le terrible démon Moloch !. Tout à coup il se dirigea vers nous, sur son puissant coursier. Il fendit la foule et, criant d’une voix très forte, il s’adressa au directeur de la chaîne d’investigations ; il lui dit, en plaisantant et sur un ton de perverse satisfaction : « Ah !, je te croyais maintenant Là-haut, parmi les petits Anges !. Ainsi donc, te voilà revenu ! ».
Le directeur de la grande chaîne d’investigations lui répondit avec hardiesse : « tu te trompes, Moloch. Je ne suis ici que de passage. Je suis venu investiguer sur toi et c’est tout ! ».
Moloch se retira. Nous retournâmes, tous les enquêteurs à notre corps physique. Beaucoup plus tard nous avons invoqué son antithèse, Orifiel, l’Ange de Saturne. Cet Ange gouverne le merveilleux rayon lumineux de Saturne.
Une fois terminée cette dernière invocation, nous pouvons dégager les conclusions suivantes :
1 La « Conjuration des Sept » du Sage Salomon est une conjuration kabbalistique d’un immense pouvoir pour combattre les légions ténébreuses.
2 La « Conjuration des Sept » du Sage Salomon devrait être utilisée par tous les étudiants d’occultisme avant leurs rituels ou pour « nettoyer » leur maison, ou avant de s’abandonner au sommeil, ou avant d’effectuer leurs pratiques ésotériques. Ainsi on éloigne les ténébreux.
3 Les démons sont terriblement fornicateurs, ils éjaculent leur liqueur séminale.
4 Les Anges n’éjaculent jamais leur liqueur séminale.
5 Lorsque l’homme n’éjacule pas sa liqueur séminale, il éveille la Kundalini, le Serpent Igné de nos pouvoirs magiques qui se trouve enfermé dans le chakra coccygien (l’Eglise d’Ephèse), à la base de la colonne vertébrale. Ce Serpent entre par l’orifice inférieur de la moelle épinière qui, chez les personnes ordinaires et courantes, est fermé. Les vapeurs séminales ouvrent cet orifice pour que le Serpent Igné puisse y pénétrer. A mesure que le Serpent monte dans le canal médullaire, il éveille tous nos pouvoirs, développe toutes nos facultés. Lorsque le Serpent, après être passé par le sommet de la tête, parvient à l’entre-sourcils, nous accomplissons alors la première grande Initiation du Feu. Nous devons travailler avec les Sept Degrés du Pouvoir du Feu : c’est ainsi que l’Homme se convertit en un vrai Ange, plein de Pouvoir et de Gloire !.
6 Lorsque l’homme éjacule la liqueur séminale dans les pratiques de magie noire, lorsqu’il suit la Doctrine des Nicolaïtes ou, tout simplement, lorsqu’il ne se repent jamais d’éjaculer la liqueur séminale, alors le Serpent Igné de nos pouvoirs magiques, au lieu de monter par le canal médullaire descend vers les enfers atomiques de l’homme, et se convertit en l’horrible queue de Satan.
7 Il s’avère terriblement dangereux d’invoquer les démons. Nous avons dû affronter de très graves et épouvantables dangers lorsque nous avons fait l’investigation de la « Conjuration des Sept ». Si l’étudiant n’est pas armé de l’Epée de Justice, s’il n’est pas absolument chaste, s’il ne suit pas le sentier de la Sanctification, il pourrait facilement perdre la vie au cours de ces travaux. Ou bien il pourrait tomber dans le plus terrible désespoir, ou les plus épouvantables frayeurs, avec toutes leurs très graves conséquences pour le corps physique, s’il se risquait à invoquer les démons.
8 On ne doit utiliser la Haute-Théurgie que pour invoquer les Anges. Grâce à la Haute-Théurgie, nous pouvons étudier au pied des grands Maîtres de Sagesse, converser avec les Anges, parler avec les Constructeurs de l’Univers, nous entretenir avec notre Dieu Intérieur, face à face, dans les mondes supérieurs.
9 Nous devons sublimer toutes nos énergies sexuelles jusqu’au coeur. Nous devons fouler le sentier de l’absolue sainteté.
10 Après avoir connu l’Abîme, nous arrivons à la conclusion que les démons, au milieu des souffrances les plus épouvantables et les plus horribles, se désintègrent peu à peu dans cet Abîme. Ceci représente la « Seconde Mort » !.
Dernière Conclusion
Nous, les investigateurs, sommes arrivés en corps astral à une maison où l’on ne voyait que boue, misère, indigence, faim et, pire que tout, une terrible fornication !.
Nous avons vu une chambre horrible, dégoûtante.
Dans cette chambre a vécu une femme terriblement fornicatrice. Cette femme est maintenant entrée dans l’Abîme !.
Elle s’est déjà désincarnée. Et dans cette demeure immonde où elle a vécu, on ne voit que de vieux chiffons, de la boue, de l’indigence, de la misère, de la souffrance, de la saleté. Lorsque nous étions en train d’investiguer, nous avons pu voir intuitivement la relation intime qui existe entre les puissances ténébreuses qui figurent dans la « Conjuration des Sept » et la gent fornicatrice. Tout ceci ne représente qu’une seule et même chose : magie noire !, fornication !, répugnante misère !.
Nous, les investigateurs, avons pu nous rendre à l’évidence que les fornicateurs impénitents paient, dans leurs dernières réincarnations, le Karma de la misère la plus atroce, de la misère la plus déconcertante et la plus horrible !. Quiconque éjacule sa liqueur séminale, même s’il est marié, est un violateur de la Loi, il est un fornicateur !. Ainsi donc, la dernière réincarnation de tout fornicateur qui entre dans l’Abîme, se déroule dans la plus épouvantable et terrible misère.
En Orient, l’Abîme, c’est-à-dire les enfers atomiques de la Nature, sont connus sous le nom d’Avitchi. Dans ces régions ténébreuses s’enfoncent les fornicateurs après leur dernière réincarnation pleine de la plus répugnante indigence que puisse connaître le genre humain.
Tout péché sera pardonné : sauf le péché contre l’Esprit-Saint. La force Sexuelle est l’Energie Créatrice du Troisième Logos. Le Troisième Logos est le Saint-Esprit. Le Troisième Logos irradie son énergie dans le vortex fondamental de toute nébuleuse, dans le centre de l’ultime atome et en tout atome qui vient à la Vie. Chez l’être humain, l’énergie du Troisième Logos est le Pouvoir Créateur du Sexe. Lorsque l’Etre humain se livre à la fornication, alors cette énergie, extériorisée vers le dehors et vers le bas, le lie aux puissances ténébreuses et à l’Avitchi. Nous devons travailler dans le laboratoire de l’Esprit-Saint (la Sexualité), pour transmuter notre puissance créatrice en Lumière et en Feu. Nous devons faire retourner l’énergie du Troisième Logos vers le dedans et vers le haut, pour éveiller nos pouvoirs créateurs divins et ineffables. Ceci est l’Opus Magnum (le Grand-OEuvre) !. Les fornicateurs se convertissent en ombres indigentes et misérables. Puis ils s’engouffrent dans l’épouvantable Abîme !
Ce chapitre est tiré du Traité Ésotérique de Théurgie (1958) par Samael Aun Weor, et est inclus dans le livre La Science Divine.