Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Tarot et Kabbale
En vérité, chacun de nous porte au fond de sa conscience un Ancien vénérable : c’est le Premier Logos. Les kabbalistes le nomment Kether. L’Ancien des jours est androgyne, c’est-à-dire homme et femme à la fois. Il est la première et dernière synthèse de notre Etre. L’Ancien des jours est la première émanation terriblement divine de l’espace abstrait absolu.
L’Ancien des jours est original dans chaque homme, de même que le Père ; il y a autant de Pères au ciel que d’hommes sur la terre.
L’Ancien des jours est l’occulte de l’occulte, la miséricorde de la miséricorde, la bonté des bontés ; il est la racine de notre Etre, le grand vent.
La chevelure de l’Ancien des jours a treize boucles. Si nous faisons la somme, nous obtenons 1 + 3 = 4 ; le 1 est le principe masculin, le feu ; le 2 est le principe féminin, l’eau ; le 3 est le fils de la création ; en ajoutant l’unité de la vie, cela donne 4, le Saint Tetragrammaton. C’est le nom de l’éternel Iod-He-Vau-He.
La barbe de l’Ancien des jours a treize mèches. Cette barbe représente l’ouragan, les quatre vents, le souffle, la parole ; les quatre vents sont Iod-He-Vau-He.
L’Arcane 13 est l’Ancien des jours. C’est seulement en vainquant la mort que nous pouvons incarner l’Ancien des jours. Les épreuves funéraires de l’Arcane 13 sont plus épouvantables et plus terribles que l’abîme.
Pour réaliser l’Ancien des jours en nous-mêmes, nous devons réaliser totalement l’Arcane 13 à l’intérieur de nous-mêmes.
Nous avons besoin d’une mort suprême et d’une suprême résurrection pour avoir le droit d’incarner l’Ancien des jours ; seul celui qui incarne a le droit de porter intérieurement la chevelure et la barbe de l’Ancien vénérable.
Ce n’est qu’en présence des Anges de la mort, après être sorti victorieux des épreuves funéraires, que nous pouvons incarner l’Ancien des jours. Celui qui l’incarne devient un petit vieillard de plus dans l’éternité.
Le mantra Pander nous permet de parvenir jusqu’à l’Ancien des jours. Ceci est possible par la méditation profonde. Dans le monde d’Aziluth, il y a un temple merveilleux où on nous enseigne la majestueuse présence de l’Ancien des jours.
L’Ancien des jours demeure dans le monde de Kether ; le chef de ce monde est l’ange Métraton. Cet ange a été le prophète Enoch ; avec son aide, nous pouvons entrer dans le monde de Kether. Le disciple qui voudrait pénétrer dans Kether durant ses états de méditation profonde priera l’ange Métraton, et il sera aidé.
La déesse aztèque de la mort porte une couronne avec neuf crânes humains. La couronne est le symbole de l’Ancien des jours. Le crâne est la correspondance microcosmique de l’Ancien des jours dans l’homme. Il nous faut réellement une suprême résurrection pour réaliser l’Ancien des jours en nous-mêmes.
Dans le monde de Kether, nous comprenons que la grande Loi régit tout le créé. Depuis le monde de l’Ancien des jours, nous voyons les multitudes humaines pareilles à des feuilles balayées par le vent.
Le grand Vent est la loi terrible de l’Ancien des jours. « Vox Populi, Vox Dei ». Une révolte sociale observée depuis le monde de l’Ancien des jours est une loi en action. Chaque personne, les multitudes entières ressemblent à des feuilles tombées des arbres, emportées par le vent terrible de l’Ancien des jours.
Les gens ne connaissent pas ces choses. Les gens ne se préoccupent que de gagner de l’argent, de plus en plus d’argent. Telle est la pauvre humanité souffrante, de misérables feuilles emportées par le grand vent. De misérables feuilles emportées par la grande Loi.
L’Ancien des jours est notre Etre authentique dans sa racine essentielle, il est le Père en nous, il est notre Etre véritable. Nos disciples doivent maintenant se concentrer et méditer très profondément sur l’Ancien des jours. Pendant la méditation, ils doivent provoquer l’extase, le Samadhi.
Que la paix règne dans tous les coeurs ; n’oublions pas que la paix est lumière, n’oublions pas que la paix est une essence émanée de l’Absolu, elle est une lumière émanée de l’Absolu, elle est la lumière de l’Ancien des jours.
Le Christ a dit : « Je vous donne ma paix, je vous laisse ma paix ».
Ce chapitre est tiré de Tarot et Kabbale (1978, posth.) par Samael Aun Weor.