Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie
La glande pituitaire (ou hypophyse) est très petite. La biologie affirme que cette glande n’est pas plus grosse qu’un pois et appendue à l’hypothalamus, reposant de façon harmonieuse sur l’os sphénoïde.
Dans cette glandule nous rencontrons une merveilleuse trinité ; en fait, la loi du triangle régit toute la Création. La glande pituitaire, donc, est composée de trois parties : deux lobes et une partie médiane. Voilà le « triangle », la loi du trois, une loi admirable à la base de toute création !
Sans le lobe frontal ou lobe antérieur de la glande pituitaire, les biologistes croient que la vie serait absolument impossible. Le lobe frontal de cette glande est chargé d’inspecter le volume de la structure de la communauté cellulaire. Or nous devons savoir que ce travail d’inspection implique aussi une régulation et un contrôle. Nous comprenons ainsi en quoi la vie est impossible sans le lobe antérieur de la glande pituitaire.
L’hyperfonctionnement du lobe antérieur de la pituitaire produit des êtres humains géants. Lorsque le fonctionnement du lobe frontal est insuffisant, nous avons alors des nains. Ainsi donc, nous voyons plus précisément pourquoi la vie serait impossible sans le lobe frontal de la glande pituitaire, étant donné qu’elle règle la dimension de la structure cellulaire.
Certaines formes d’idiotie et de cécité sont dues également à des anomalies du lobe frontal de la pituitaire.
La fonction du lobe postérieur de la glande pituitaire est de tonifier harmonieusement les muscles involontaires de l’organisme. La sécrétion de la pituitaire agit aussi sur l’excrétion de l’eau par les reins.
Les médecins se servent également d’une hormone sécrétée par la partie postérieure de la pituitaire pour faciliter les accouchements difficiles.
La maîtresse Helena Petrovna Blavatsky écrit que la glande pituitaire est le page et le porte-flambeau de la glande pinéale. Le docteur Krumm-Heller (Maître Huiracocha), professeur de médecine à l’Université de Berlin, disait qu’entre les glandes pinéale et pituitaire il existe un canalicule ou capillaire très subtil qui disparaît très rapidement après la mort. Ainsi donc, ces deux glandes se trouvent connectées par ce fin canal. La réalité de l’électrobiologie et des forces bioélectromagnétiques ne faisant aujourd’hui aucun doute, pourquoi alors ne pas accepter la possibilité d’un échange bioélectromagnétique entre les glandes pituitaire et pinéale ? L’heure est venue d’analyser toutes les possibilités des domaines sensoriel et psychosomatique, sans fanatisme, sans préjugé et sans dogmatisme.
Les yogis de l’Inde disent que de la glande pituitaire naît la fleur de lotus à deux pétales. Les scientifiques occidentaux, au lieu de rire devant de telles affirmations, devraient les étudier profondément ; rire de ce que nous ignorons n’est pas du tout scientifique. Cette fleur de lotus se trouve située dans le corps astral exactement entre les deux sourcils. Les Sages de l’Hindoustan donnent à ces fleurs de lotus le nom de chakras. Les yogis affirment que le chakra de la pituitaire nous rend clairvoyants. Dans la terre sacrée des Védas il existe beaucoup de pratiques secrètes pour développer la clairvoyance. Les hindous disent que le chakra frontal possède huit pouvoirs (siddhis) majeurs et trente-deux pouvoirs mineurs.
Le clairvoyant peut percevoir l’au-delà de la nature. Le clairvoyant peut voir le corps astral dans lequel se trouvent tous les principes animiques et spirituels de l’homme. Le clairvoyant perçoit la quatrième dimension.
L’énergétisme glandulaire ne doit pas être méprisé par le biologiste. L’échange bioélectromagnétique des glandes pituitaire et pinéale nous rend clairvoyants.
Il semble exister une certaine relation entre l’atome de cuivre et la glande pituitaire. Plusieurs Sages ont utilisé le cuivre pour développer la clairvoyance. Ainsi Nostradamus restait des heures entières à regarder fixement l’eau contenue dans un récipient de cuivre massif. Ce savant médecin fit des prophéties qui se sont accomplies très exactement à travers le temps. Les astrologues affirment que la glande pituitaire est influencée par Vénus et que le cuivre relève aussi du rayon de Vénus. Nous pouvons ainsi comprendre l’étroite relation qui existe entre le cuivre et la glande pituitaire.
Lorsque les prêtres catholiques venus d’Espagne, au moment de la conquête, arrivèrent devant un groupe de prêtres aztèques, il se produisit une chose intéressante. La tradition raconte que les prêtres catholiques se mirent à catéchiser les Indiens, leur parlant des Anges, des Archanges, etc. Après cela, les sacerdotes indiens invitèrent les prêtres catholiques à manger. On dit que ceux-ci consommèrent entre autres aliments un cactus très savoureux. Ce cactus éveilla momentanément la clairvoyance des prêtres espagnols : ils virent alors les Anges, les Archanges… Leur stupéfaction fut terrible ; les prêtres catholiques ne savaient plus que faire. Et les Indiens leur dirent en souriant : « Ces Anges et Archanges dont vous nous avez parlé, nous les connaissons depuis longtemps ! »
La tradition rapporte que les prêtres catholiques firent tuer les prêtres aztèques, les accusant d’être des sorciers ou des envoûteurs.
Nul doute que ce cactus qu’ils ont absorbé a le pouvoir d’éveiller instantanément la clairvoyance de celui qui le consomme. Ce cactus est appelé « peyotl ». On ne peut pas obtenir dans l’état de Mexico le cactus utilisable pour la clairvoyance. Celui qui veut en avoir doit se rendre dans la région de Chihuahua ou de San Luis Potosi. Il faut le mâcher et n’utiliser que le peyotl mûr et frais ; lorsqu’il est séché, il n’est pas utile.
La biologie ne doit pas sous-estimer le peyotl, ni soutenir de façon dogmatique et intransigeante que les perceptions clairvoyantes ne sont que des hallucinations. Si les premiers savants qui ont pu voir les microbes à l’aide du microscope avaient affirmé que ces microbes n’existaient pas et que ce qu’ils voyaient à travers la lentille n’était qu’hallucinations, aujourd’hui encore nous ignorerions l’existence des microbes. Nous devons être moins dogmatiques ; nous devons devenir plus studieux, plus éclectiques, plus didactiques.
La glande pituitaire sécrète sept sortes d’hormones. La valeur de la glande pituitaire dans le domaine de l’obstétrique est incalculable.
L’insigne docteur Jorge Adoum, remarquable écrivain gnostique et Grand Maître des Mystères Majeurs de la Loge Blanche, dit que dans la glande pituitaire se trouve l’atome du Christ cosmique, tandis que l’atome du Père se trouve dans le champ magnétique de la racine du nez.
La biologie doit analyser et étudier les concepts de tous les savants et sages. La biologie est maintenant dégagée de l’horrible matérialisme du dix-huitième siècle et elle commence actuellement à étudier toutes les potentialités physiques, animiques et spirituelles des glandes à sécrétion interne.
Ce chapitre est tiré de Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie (1968) par Samael Aun Weor.