Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie
La criminologie intellectuelle est si profonde et complexe que nous aurions besoin de milliers de volumes pour faire le tour de la question. Nous allons donc nous contenter d’aborder quelques points seulement.
La criminalité intellectuelle se trouve partout : dans les livres, les revues, les journaux, les courses de taureaux, le cinéma, la publicité, etc.
Dans de nombreux pays les revues pornographiques circulent librement, prostituant le mental des jeunes gens et des hommes d’âge mûr. Lorsqu’une représentation pornographique parvient au mental, l’inconscient capte cette représentation et forge avec elle des concepts. Le contenu des concepts élaborés par l’inconscient est le résultat exact de la qualité de la représentation.
Le Moi capte la représentation dans les tréfonds inconscients du mental et élabore avec elle ses concepts. Dans le monde du Mental cosmique, ces concepts sont traduits en images semi-conscientes : ce sont les effigies du monde mental.
Dans le plan du Mental cosmique, le Moi fornique et commet l’adultère avec ces images. Voilà ce qu’est la prostitution du mental. Les pollutions nocturnes sont le résultat morbide de la prostitution mentale.
Il y a aussi les journaux et revues des ratés de l’amour. Dans ces revues, les femmes s’annoncent, sollicitent un mari, grand ou petit, gros ou maigre, avec de l’argent, etc. Beaucoup de jeunes filles suivent cet exemple ultramoderne. C’est de la prostitution mentale ! Et le résultat est extrêmement grave. L’échange épistolaire commence ; on aime déjà celui qu’on ne connaît même pas, on forge des projets, et le jour où l’homme et la femme se rencontrent, c’est l’échec inévitable.
Des femmes qui n’ont jamais été des prostituées, des jeunes filles dignes et honnêtes se laissent tromper par le modernisme et tombent dans le délit de prostitution mentale.
Si un clairvoyant étudie dans le plan mental les annonces amoureuses de tous ces magazines, il pourra voir les maisons de prostitution. Chacune de ces annonces correspond dans le monde mental à l’horrible alcôve d’un bordel mental.
Le clairvoyant est stupéfait lorsqu’il voit ces bordels du plan mental. Dans chaque chambre de ces antres horribles, il y a une prostituée étendue. Les hommes entrent et sortent de ces alcôves. Chaque annonce du journal ou de la revue correspond à l’une de ces chambres. La femme qui a mis l’annonce est étendue dans son alcôve. Voilà ce qu’est la prostitution du plan mental.
Le véritable amour n’a rien à voir avec ces bordels du plan mental.
Des milliers de jeunes filles et de femmes distinguées sont en train de se pervertir avec ce genre de magazines.
Le véritable amour commence toujours par une étincelle de sympathie. Il se substantialise avec la force de l’affection et se synthétise en une suprême et infinie adoration.
Le véritable amour est naturel, sans artifice, comme celui des oiseaux, comme celui des poissons de l’immense océan, comme celui de l’homme sauvage au fond de l’impénétrable forêt.
Un autre délit intellectuel très grave est celui de la tauromachie. Les premiers symptômes de délire apparaissent au moment où les gringas, dans le climax de l’émotion, lancent leurs vêtements et mêmes leurs petites culottes au toréador.
C’est un spectacle ridicule que celui de ces femmes jetant dans l’arène souliers et objets vestimentaires de toute sorte. Ces femmes semblent être devenues folles.
L’émotion violente peut causer des troubles mentaux transitoires. L’émotion violente est une expression du Moi instinctif. Les émotions violentes engendrent un traumatisme psychique momentané, dont le résultat se manifeste souvent sous forme d’actes antisociaux et hautement criminels.
La sensation violente suscitée par la corrida produit dans les tréfonds du mental des réflexes internes criminels. Les réflexes mentaux criminels évoluent dans le terrain psychobiologique de l’infraconscient humain.
La cause secrète du sadisme criminel réside dans les réflexes internes criminels qui évoluent dans le domaine de l’infraconscient.
Il existe trois degrés d’émotions : légère, forte et « sidérante ». L’émotion légère ne conduit pas à l’altération totale du mental. L’émotion forte met en jeu l’imagination sensuelle, en inhibant l’analyse intellectuelle ; nous assistons alors à des manifestations hystérico-émotives, comme celles des messes noires du Moyen Age. Les phénomènes hystérico-émotifs des corridas ressemblent à ceux des messes noires de l’époque médiévale : il y a dans les deux cas des cris sans contrôle, les femmes lancent leurs vêtements, l’analyse intellectuelle disparaît, etc. Le troisième degré d’émotion annule tout raisonnement et la victime tombe dans un état de coma, de stupeur, de sidération émotionnelle.
On voit souvent dans les courses de taureaux des personnes très sensibles tomber sans connaissance. Dans les messes noires, beaucoup de femmes avec une évolution de type épileptoïde, des femmes hyperémotives, tombaient par terre inconscientes, secouées de convulsions épileptiques ; tous les assistants étaient satisfaits, considérant alors ces femmes comme possédées par le diable.
Nous croyons quant à nous que ces personnes sont des médiums facilement envahies et obsédées par des « microbes hypersensibles » (larves astrales, incubes, élémentaires et toutes sortes d’entités inférieures de l’Astral).
Les troubles mentaux d’origine traumatique sont le résultat fatal de violentes émotions.
Les courses de taureaux sont originaires de la Rome païenne. Ces spectacles barbares se sont plus tard implantés en Espagne puis ont malheureusement été transplantés en Amérique latine.
Les sociétés protectrices des animaux devraient lutter contre les spectacles sanglants de cette sorte.
La religion catholique romaine porte l’entière responsabilité de ce genre de spectacles. La secte catholique romaine est l’auteur intellectuel de ce spectacle criminel, puisque c’est elle qui a nié aux animaux le droit légitime d’avoir une Ame immortelle.
Le toréador croit que l’animal n’a pas d’Ame ; c’est pourquoi il peut enfoncer les cruelles banderilles dans la chair affligée de son innocente victime sans jamais ressentir de charité ni de miséricorde.
Le toréador est le bourreau d’êtres innocents. Le toréador est pire que le sanguinaire tigre du Bengale parce qu’il ne tue pas pour assouvir sa faim, ni même par l’instinct sauvage qui pousse à assurer sa propre défense. Le toréador tue d’innocents animaux pour divertir les foules avides et assoiffées de sang et de plaisir. Le toréador est semblable au gladiateur romain qui après avoir transpercé le coeur de sa victime, s’exclamait : « Salut, César ! »
Notons que le mot « animal » vient du latin anima ; il suffit d’enlever la lettre « l » du mot « animal » pour obtenir le mot anima, qui veut dire Ame. L’animal est une anima. L’anima de l’animal est l’Elémental innocent et beau.
Tout atome est un trio de matière, énergie et conscience. La conscience de tout atome est un Elémental intelligent, toujours.
Si les matérialistes ne sont pas capables de voir ces Elémentaux, c’est parce qu’ils ne connaissent pas encore les méthodes scientifiques qui permettent de les voir.
Nous avons quant à nous des méthodes spéciales pour voir ces créatures.
L’atome est en fait un véritable système planétaire infiniment petit. Ces systèmes planétaires des atomes sont composés de ternaires ultra-atomiques qui tournent autour de leur centre de gravitation : car l’atome, avec ses rayons alpha, bêta et gamma, est aussi un trio de matière, énergie et conscience.
Le monisme matérialiste de Haeckel affirme que la force et la matière sont une seule et même chose. Le matérialiste Haeckel assure que la conscience se trouve latente dans tout ce qui existe et que nous devons la chercher dans nos cellules cérébrales.
Nous, nous allons plus loin parce que nous connaissons l’anatomie occulte et le corps astral.
La Conscience cosmique se reflète dans tout le panorama de l’Univers. Nous savons que la Conscience cosmique oeuvre sur la force, et que celle-ci agit sur la matière.
La coordination de tout phénomène biologique, physiologique, atomique, etc., est intelligente. Toute intelligence directionnelle est consciente. Nous ne pouvons admettre l’existence de phénomènes biochimiques dénués de coordination consciente.
Vous pouvez être sûrs que le matérialiste fanatique, conservateur et retardataire rejettera dogmatiquement ces affirmations. Les fanatiques du matérialisme dialectique, avec leur traumatisme psychologique, sont tout à fait réactionnaires.
L’organisme animal est en définitive une synthèse de matière, énergie et conscience. La conscience animale est l’Elémental intelligent.
Le minéral, le végétal, l’animal et l’homme ont une Ame. Toutes ces Ames forment la Conscience cosmique, l’Anima Mundi de Platon. La Grande Conscience est coessentielle avec l’Espace abstrait absolu. Que l’on appelle cette Grande Conscience Dieu, Allah, Parabrahman ou comme on voudra, peu importe. L’important est de comprendre la réalité de la Grande Conscience.
Les paroles humaines, les mots, sont une fumée qui obscurcit le ciel étoile de l’Esprit. L’important, c’est la Grande Réalité.
Le toréador qui assassine la malheureuse bête commet un crime horrible contre la grande Fraternité universelle.
Tous les êtres sont Un dans l’Esprit universel de Vie.
Le chasseur qui assassine ses petits frères (les animaux) commet aussi le crime lâche de fratricide.
Le boxeur qui frappe son frère pour divertir les foules est lui aussi un fratricide.
Les champions de lutte libre, les boxeurs, les toréadors, les chasseurs rusés et pervers, ceux qui expérimentent sur les animaux dans les laboratoires, etc., sont des assassins.
L’auteur intellectuel de ces crimes, c’est la religion catholique.
Ce chapitre est tiré de Sexologie, La Base de l’Endocrinologie et de la Criminologie (1968) par Samael Aun Weor.