Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Rose Ignée
140 Lorsque nous pénétrons dans le département élémental du baumier porte myrrhe (balsamodendron myrrha), dont on extrait la myrrhe, nous apercevons ces enfants élémentaux vêtus de tuniques et de capes incarnates, heureux dans l’Eden.
141 La myrrhe appartient à l’or spirituel et elle est associée avec l’encens et avec l’or de l’esprit, comme Plérôme ineffable du Nirvana.
142 La science de la myrrhe est la science de la mort.
143 Il faut mourir pour vivre.
144 Il faut perdre tout pour tout gagner.
145 Il faut mourir au monde, afin de vivre pour Dieu.
146 Voilà la magie élémentale de la myrrhe.
147 L’Essence monadique de ce département élémental de la nature est en relation étroite avec le monde de l’Intime.
148 L’or spirituel est à l’intérieur de l’immense creuset du Nirvana.
149 Les monades particulières qui constituent les essences monadiques de chaque département élémental de la nature sont dotées de véhicules de différente densité, et bien qu’elles soient particularisées, nous ne pourrions dire qu’elles sont individualisées, parce qu’elles ne possèdent pas encore de mental individuel.
150 Elles sont cependant dotées d’intelligence cosmique et d’innocence, de pouvoir et de félicité.
151 Les Deva ou Anges chargés de manier ces essences monadiques revêtues d’un véhicule durant le Mahamanvantara sont leurs protecteurs, leurs instructeurs, et ils remplissent le rôle d’esprits de groupes, chargés de stimuler l’évolution cosmique de ces essences monadiques revêtues de véhicules cosmiques et connues en tant qu’élémentaux de la nature.
152 Les essences monadiques commencent à démontrer une individualité propre lorsqu’elles passent par l’évolution du règne végétal de la nature.
153 Nous ne pourrions pas dire : la monade d’un pin s’est réincarnée dans un homme, mais nous pourrions plutôt dire : la monade de tel homme a été incarnée dans un pin avant de s’être individualisée comme monade humaine.
154 Les essences monadiques doivent « évolutionner » dans les règnes minéral, végétal et animal avant leur individualisation.
155 Nous ne pouvons pas dire que la monade de Descartes a été incarnée dans un arbre, parce que la monade humaine est une monade individualisée et humaine, différente de la monade végétale.
156 Il est cependant correct d’affirmer que la monade de Descartes, avant son individualisation, a été une monade animale, une monade végétale, une monade minérale, etc.
157 Nous entendons, par « monade », l’Intime de tout élémental minéral, végétal ou animal, et l’Intime de l’être humain, composé d’Atman-Bouddhi-Manas.
158 Les monades des élémentaux de la nature sont des êtres totalement impersonnels.
159 Les élémentaux de la myrrhe sont des enfants d’une beauté enchanteresse, qui possèdent la félicité du Nirvana.
160 Nos disciples comprendront maintenant pourquoi on offrit à l’Enfant-Dieu de Bethléem de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
161 L’Arhat qui apprend à manipuler les essences monadiques de tous les départements élémentaux de la nature, apprend à manier la vie universelle.
162 Les essences monadiques de la grande vie fluent et refluent sans cesse, avec les grands rythmes du Feu universel. Toutes ces essences monadiques résident dans les profondeurs de la conscience cosmique, et nous devons apprendre à les manipuler pour travailler dans ce grand atelier de la nature.
164 Toutes les sphères superlatives de conscience cosmique sont classifiées par les védantins selon l’ordre suivant :
165 Atala est le premier plan émané directement de l’Absolu ; à ce plan appartiennent les hiérarchies des Dhyani Bouddhas, dont l’état est celui du Parasamadhi ou Dharmakaya, dans lequel il ne se produit plus aucun progrès, car ce sont des entités totalement parfaites et qui n’attendent que la Nuit Cosmique pour entrer dans l’Absolu.
166 Le second plan védantin est appelé Vitala. Dans ce « loka » se trouvent les Bouddhas Célestes que l’on dit émanés des sept Dhyanis Bouddhas.
167 Le troisième loka ou plan de conscience est le Sutala, c’est le plan du son. C’est à ce plan que parvint Gautama dans ce monde. C’est le plan des Hiérarchies des Kumaras et des Agnishvattas.
168 Le quatrième loka des védantins est le Talatala, le cinquième est le Rasatala, le sixième est le Mahatala, et le septième est le Patala.
169 Atala est le monde du Brouillard de Feu, le Monde de l’Intime.
170 Vitala est le monde de la conscience ; Sutala, le monde de la volonté ; Talatala est le monde du mental ; Rasatala est le monde astral ; Mahatala est le monde éthérique, et Patala est le monde physique.
171 Dans l’Atala se trouvent les essences monadiques scintillant comme des étincelles virginales. Dans le Vitala est le Feu sacré de Notre Seigneur Jésus-Christ.
172 Dans le Sutala, il y a les élémentaux de l’éther universel. Dans le Talatala, les élémentaux du feu.
173 Dans le Rasatala vivent les élémentaux de l’air. Dans le Mahatala, les élémentaux aquatiques. Et dans le Patala, les hommes, les élémentaux animaux et les Gnomes.
174 C’est la classification des vieilles écritures védantines.
175 Tous nos sept plans cosmiques sont peuplés de créatures élémentales.
176 Les créatures élémentales descendent depuis la région de l’Atala jusqu’au monde physique pour évolutionner à travers les règnes minéral, végétal, animal et humain.
177 La vie descend plan par plan jusqu’au monde physique, et ensuite remonte aux régions ineffables du Nirvana.
178 Tout va et vient, tout flue et reflue, tout monte et descend, tout vient de l’Atala et retourne à l’Atala, pour s’immerger à la fin dans le bonheur ineffable de l’Absolu.
179 La myrrhe appartient à la région de l’Atala, d’où la vie descend pour revenir à nouveau.
180 La myrrhe est la magie du grand Alaya du monde.
181 Les sept tattvas de la nature sont peuplés de créatures élémentales et ces créatures sont incarnées dans les plantes.
182 Celui qui apprend à manipuler la magie végétale peut manier les tattvas (voir, du même auteur, le Traité de médecine occulte et de magie pratique).
183 Le tattva Akashique est le paradis des étincelles virginales, des substances monadiques du monde de l’Intime.
184 Le tattva Vayu est l’élément des créatures qui agitent les airs.
185 Le tattva Tehas est l’élément des Salamandres du feu.
186 Le tattva Apas est l’élément dans lequel vivent les créatures des eaux.
187 Le tattva Prithvi est l’élément dans lequel vivent les Gnomes de la terre.
188 Toutes ces créatures innocentes sont incarnées dans les plantes, et celui qui connaît la magie des plantes peut alors manier les tattvas de l’univers.
189 Nous pouvons, avec les plantes, apaiser les tempêtes, délier les ouragans, déchaîner les tourmentes, et faire pleuvoir le feu comme Elie, le Prophète.
190 La myrrhe est en relation avec l’Akasha qui vit et palpite dans tout le créé.
Ce chapitre est tiré de La Rose Ignée (1953) de Samaël Aun Weor.