Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Rose Ignée
283 Le département élémental de la menthe est en relation intime avec les trois Runes Ar, Tyr et Man.
284 La première Rune, Ar, représente Dieu à l’intérieur de l’homme, les forces divines agissant au-dedans de l’être humain et l’autel sacré de la vie.
285 La seconde Rune, Tyr, représente la Trinité divine se réincarnant à travers la roue des naissances et des morts.
286 La troisième Rune, Man, représente l’homme.
287 L’Ange qui gouverne la menthe nous aide à passer des ténèbres à la lumière.
288 Les hiérarchies en relation avec ce département élémental de la menthe agissent en conduisant les âmes qui se réincarnent sur le chemin étroit qui mène jusqu’à la matrice.
289 Les hiérarchies divines de la menthe synthétisent leurs activités dans les trois runes Is, Rita, et Gibur.
290 Is est le Phallus qui renferme tout le pouvoir des forces sexuelles.
291 Rita est la rose, qui représente la Justice divine.
292 Gibur (ou Gibor) est la lettre G de la génération.
293 C’est sur ces trois lettres fondamentales que se fonde l’activité de ces grands êtres en relation avec le département élémental de la menthe.
294 Tout le processus scientifique de la réincarnation, tout le processus biologique de la conception foetale, est sagement dirigé par ces Anges en relation avec le département élémental de la « bonne herbe » de menthe.
295 Le passage du spermatozoïde masculin à travers l’étroit chemin de la trompe de Fallope est très semblable à ce passage étroit et resserré qui va des ténèbres à la lumière.
296 Dans les antiques temples de Mystères, le néophyte parvenait à l’autel du temple après avoir traversé un chemin étroit et resserré qui le conduisait des ténèbres à la lumière.
297 Les hiérarchies en relation avec la menthe dirigent scientifiquement et en accord avec la Justice cosmique tous les processus biologiques de la reproduction de la race.
298 Les Anges qui gouvernent ce département élémental de la nature nous conduisent sagement par l’étroit passage des temples de Mystères, en nous guidant jusqu’à l’autel de l’Illumination.
299 La menthe est en relation intime avec les Archives Akashiques de la nature.
300 Les mantras de la menthe nous permettent de nous rappeler nos réincarnations passées.
301 Ces mantras sont Raom-Gaom. Vous pouvez vocaliser ces mantras mentalement, durant les exercices rétrospectifs, en profonde méditation, pour vous rappeler vos vies passées.
302 Les mantras Raom-Gaom nous permettent d’ouvrir les archives scellées de la mémoire de la nature pour nous rappeler toutes nos réincarnations passées.
303 Voilà la magie élémentale de la menthe.
304 A plusieurs disciples, cela semblera singulier, voire même étrange, que je mette en relation la menthe avec la loi de la réincarnation et avec les processus biologiques de la conception humaine.
305 Hermès Trismégiste, cité par HP Blavatsky dans son premier volume de La Doctrine secrète, dit textuellement :
306 « La création de la vie par le soleil est aussi continue que sa lumière ; rien ne l’arrête ni ne la limite. Autour de lui, à la manière d’une armée de satellites, existent d’innombrables choeurs de génies. Ceux-ci résident au voisinage des immortels, et à partir de là ils veillent sur les choses humaines. Ils accomplissent la volonté des dieux (karma) au moyen de tempêtes, calamités, transitions de feu et de tremblements de terre ; au moyen, également, de famines et de guerres, pour le châtiment de l’impiété. Le soleil conserve et nourrit toutes les créatures ; et ainsi que le monde idéal qui entoure le monde sensible remplit ce dernier de la plénitude et de la variété universelle des formes, de la même façon le soleil, comprenant tout dans sa lumière, réalise partout la naissance et le développement des créatures. Sous ses ordres se trouve le choeur des Génies, ou plutôt les choeurs, car il y en a beaucoup et de toutes sortes, et leur nombre correspond à celui des étoiles. Chaque étoile possède ses génies, bons et mauvais par nature, ou plutôt par leur action : car l’action est l’Essence des génies. Tous ces génies président aux affaires mondaines ».
307 « Ils ébranlent et renversent la constitution des états et des individus ; ils impriment leur ressemblance dans nos âmes, ils sont présents dans nos nerfs, dans notre moelle, dans nos veines, dans nos artères et dans notre substance cérébrale même. Au moment où l’un de nous reçoit la vie et l’existence, il est pris en charge par les génies élémentaux qui président aux naissances et qui se trouvent classifiés au-dessous des pouvoirs astraux (Esprits Astraux surhumains). Ils changent perpétuellement, pas toujours d’une façon identique, mais en tournant en cercles (progrès cyclique dans le développement). Ils imprègnent, par le moyen du corps, deux portions de l’âme, afin que celui-ci puisse recevoir de chacune l’impression de sa propre énergie. Mais la partie divine de l’âme ne se trouve pas sujette aux génies, elle se trouve désignée pour recevoir le Dieu (l’Intime) qui l’illumine avec un rayon de soleil. Ceux qui ont été ainsi illuminés sont peu nombreux et les génies s’éloignent d’eux (c’est ainsi que l’homme se libère du karma), car ni les génies ni les dieux ne possèdent de pouvoir en présence d’un seul rayon de Dieu. Mais tous les autres hommes, tant dans le corps que dans l’âme, sont dirigés par des génies à qui ils sont rattachés et aux actions desquels ils sont affectés. Les génies possèdent donc la domination des choses mondaines, et nos corps leur servent d’instrument ».
308 Ces génies élémentaux de la nature sont appelés, en Inde, Bhuts, Deva, Shaitan, Djinn.
309 Tous ces grands êtres sont des fils du Brouillard de Feu, ils sont l’Armée de la Voix, ce sont des êtres parfaits.
310 Tout ce qui existe dans l’univers a poussé de leurs semences.
311 Les semences de tout ce qui existe sont les essences monadiques de la Brume de Feu.
312 Lorsque le coeur du système solaire commence à palpiter après la grande Nuit Cosmique, les atomes « dévorateurs » de la Brume de Feu désagrègent tous les atomes des essences monadiques pour que d’eux surgisse la vie élémentale des quatre règnes de la nature.
313 Chaque atome de la nature est le corps d’une étincelle virginale qui évolutionne sans cesse à travers le temps et l’espace.
314 Ces étincelles virginales sont les monades divines qui constituent la pépinière du Cosmos.
315 Ces étincelles virginales dans leur ensemble sont appelées essences monadiques.
316 Chacun des atomes de notre corps physique et de nos corps internes est la vive incarnation des étincelles virginales.
317 Toutes ces étincelles virginales évolutionnent et progressent sous la direction des Anges.
318 Nos disciples comprendront maintenant pourquoi les Anges de la menthe dirigent tous les processus de la gestation foetale et de la reproduction raciale.
319 Il existe trois aspects de l’évolution cosmique qui, sur notre terre, se trouvent partout confondus et entrelacés.
320 Ces trois aspects sont : l’évolution monadique, l’évolution mentale et l’évolution physique.
321 Cependant, les essences monadiques en progression évolutive sont la base fondamentale du développement mental et physique.
322 Au fur et à mesure que les essences monadiques évolutionnent, toute la grande nature se transforme progressivement.
323 Chacun de ces trois courants évolutifs est dirigé et gouverné par des groupes différents de Dhyanis ou Logoï.
324 Ces groupes d’êtres divins se trouvent représentés dans notre constitution humaine.
325 Le courant monadique en conjonction avec la grande vague évolutive du mental représentée par les Manasa Dhyanis (les Deva Solaires, ou les Pitris Agnishvatta) et avec l’évolution du monde physique, représentée par les Chayas des Pitris lunaires, constituent ce que l’on appelle l’homme.
326 La nature, pouvoir physique évolutionnant, ne pourrait jamais acquérir de conscience ni d’intelligence sans l’aide de ces Anges divins.
327 Les Manasa Dhyanis sont ceux qui dotent l’être humain d’entendement et d’intelligence.
328 Chaque atome virginal du règne minéral est le corps physique d’une monade divine qui aspire à se convertir en homme.
329 Dans le premier volume de La Doctrine secrète de HP Blavatsky, nous lisons le commentaire suivant :
330 « Chaque forme sur la terre, chaque point (atome) dans l’espace, travaille en s’efforçant dans sa propre formation de suivre le modèle placé pour lui dans l’homme céleste. Son (de l’atome) involution et évolution, son déploiement et développement extérieur et intérieur, a un seul et même objet, l’homme ; l’homme en tant que la forme physique la plus élevée et ultime sur cette terre ; la monade dans sa totalité absolue et sa condition éveillée en tant que culmination des incarnations divines sur la terre ».
331 Tous les élémentaux animaux, végétaux et minéraux se convertiront en hommes dans les périodes de Jupiter, Vénus et Vulcain.
332 En dernière analyse, nos quatre corps inférieurs sont tous formés d’élémentaux atomiques ou consciences atomiques gouvernées par les Deva ou Anges de la nature.
333 Notre vie individuelle est totalement en relation avec la vie universelle.
334 Et la vie interne des plantes est au-dedans de nous-mêmes.
335 Et les régents des différents départements élémentaux de la nature sont à l’intérieur de nous-mêmes, dirigeant tous nos processus biologiques et tous nos processus conscientifs et mentaux.
336 Les quatre saisons de l’année sont à l’intérieur de nous-mêmes, elles se répètent dans notre conscience interne.
337 Ainsi donc, il est impossible de séparer notre vie du grand Océan de la vie universelle, et avec une simple herbe nous pouvons souvent déchaîner une tempête et faire trembler la terre, car la vie d’une herbe insignifiante est reliée à toutes les vies de cette grande vie universelle.
338 Une force est tout à fait reliée à toutes les forces de la création.
339 La vie de chacune des plantes de la nature se répète au-dedans de nous-mêmes, et la somme totale de toutes ces parties additionnées constitue ce que nous appelons l’homme.
Ce chapitre est tiré de La Rose Ignée (1953) de Samaël Aun Weor.