Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Rose Ignée
Moi, Aun Weor, le Grand Avatar de la nouvelle ère du Verseau, j’écris ce livre ardent au milieu des gouffres du Feu.
Nous allons maintenant pénétrer dans les entrailles ignées de la Déesse Mère du Monde.
Agni !, Agni !, Agni !, Dieu du Feu, aide-nous, inspire-nous et conduis-nous à travers ces labyrinthes ignés de la grande nature.
Nous allons maintenant étudier les délicats pétales de cette rose ignée de l’univers.
Nous allons maintenant pénétrer dans les cavernes les plus profondes de la terre, pour lui arracher ses secrets les plus terribles.
Un sifflement doux et paisible exalte les flammes brûlantes de nos sentiments les plus purs.
Parmi les charbons ardents de l’univers, crépite le maelström des Fils du Feu.
Nous entendons le crépitement des flammes, et l’aura de la Déesse Mère du Monde nous enveloppe de la force la plus pure.
Notre calice est d’or, est d’argent, et est ardent comme le Feu solennel de l’univers.
Enfants de la terre !, écoutez vos instructeurs, les Fils du Feu.
Rois et reines du Feu, créatures des bois, je vous conjure !.
Il n’y a pas de forêt qui n’ait son génie. Il n’y a pas d’arbre qui n’ait sa créature, ses pouvoirs et son intelligence.
Les plantes ont une âme, et l’âme des plantes renferme tous les pouvoirs de la Déesse Mère du Monde.
Les âmes des plantes sont les élémentaux de la Nature. Ces créatures innocentes ne sont pas encore sorties de l’Eden et c’est pourquoi elles n’ont pas encore perdu leurs pouvoirs ignés.
Les élémentaux des plantes s’amusent comme d’innocents enfants parmi les mélodies ineffables de ce grand Eden de la Déesse Mère du Monde.
Les arômes du Feu nous enivrent et, remplis d’extase, nous nous élevons jusqu’au bonheur ineffable du Nirvana.
Il n’y a rien qui n’ait une âme dans cette création ardente.
Si nous observons avec les yeux de l’Esprit le fond ardent d’une roche millénaire, nous voyons que chaque atome est le corps physique d’une créature élémentale minérale qui lutte, aime et travaille parmi le crépitement ardent des flammes universelles, aspirant intensément à gravir les degrés ardents du charbon et du diamant, pour avoir le bonheur d’entrer dans le règne sublime des végétaux.
Ce livre sent la forêt, ce livre sent la montagne, ce livre, nous l’avons arraché aux flammes de l’univers, et chacune de ses paroles est écrite avec des charbons ardents.
Nous voulons maintenant arracher aux géants des bois et aux enfants innocents des eaux, des airs, des roches et des flammes brûlantes, tous les secrets de la Sagesse antique, afin de restaurer la sagesse ésotérique sur la face de la terre, et d’initier l’âge de Maitreya parmi le crépitement de nos pouvoirs flamboyants.
Toute la magie élémentale des antiques Hiérophantes étincelle avec ardeur dans le calice sacré des fleurs et parmi les entrailles mêmes des arbres augustes de la grande nature.
Il faut chercher la vieille sagesse des Hiérophantes de l’Egypte et de la Grèce au coeur des roches millénaires qui défient le temps et parmi les cavernes souterraines des entrailles de la terre, où le feu brûlant crépite, consumant de ses flammes les scories.
Nous allons séparer la fumée des flammes, nous allons élaborer, avec l’arôme de l’aiguillon ardent, le corps de la Libération, fait du musc le plus pur.
Il nous faut un mental fougueux : il nous faut des pensées qui flamboient. Nous avons besoin du Mental-Christ de l’Arhat pour pénétrer dans l’incendie effroyable de ces flammes universelles, où crépitent terriblement les secrets de la Rose ignée de la nature.
Elevons notre calice flamboyant au milieu du crépitement ardent de la Déesse Mère du Monde. Agni, que nous soyons illuminés par toi, en élevant notre calice. Allumons un feu de joie, et chantons les hymnes ardents du Feu parmi la Rose ignée de l’univers. Levons notre calice auguste, et trinquons au nom des hiérarchies des flammes.
Agni !, Agni !, Agni !
Ce chapitre est tiré de La Rose Ignée (1953) de Samaël Aun Weor.