Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Notes Secrètes d’un Gourou
Aujourd’hui, j’ai médité sur le mystère du Baphomet.
Hier soir, j’ai reçu un certain degré secret, et les fêtes du temple étaient solennelles pour cette raison. Ce qui est curieux dans cette affaire, c’est que les magiciens noirs, pleins de haine, ont commenté ma note en disant que je « leur ai volé ». Et en effet, l’épée à la main, j’ai dû les combattre pour leur arracher les degrés ésotériques de ma colonne vertébrale.
«…le ciel souffre de violence… » — Matthieu 11 :12
Il est nécessaire de prendre la lumière des ténèbres. La sagesse est faite avec la sapience du péché et le vertige de l’Absolu. La rose élabore son parfum à partir de la boue de la terre.
Ainsi le mystère du Baphomet est un mystère de l’alchimie. Le flambeau de la Parole brille entre les deux cornes du diable. Il faut éclairer le ciel en volant le feu au diable, car le diable est Dieu à l’envers.
Le mystère du Baphomet est représenté par le « bouc de Mendès ». La torche entre les deux cornes de Baphomet est le verbe de la vie, c’est le feu sacré que nous les hommes devons voler au diable en apprenant à profiter de notre femme sans répandre le semen. [Note de la Rédaction : les femmes le font en évitant l’orgasme. Comme l’a dit la grande maîtresse Yeshe Tsogyal à ses disciples féminines : « Sans contrôle de l’énergie, votre activité sexuelle est fornication ; exécutez correctement les exercices de « tirer [l’énergie retenue] vers le haut » [la colonne vertébrale] et « saturer » [le cerveau et le cœur] et avec les clous [de fer] de votre imagination appliquez un sceau hermétique [pour éviter toute perte d’énergie]. »
Cette torche est le feu de la Kundalini, dont nous devons voler les « degrés » aux magiciens noirs, même s’ils nous traitent de voleurs. C’est le mystère du Baphomet. La lumière émerge des ténèbres tout comme le cosmos émerge du chaos.
Baphomet est un diable avec une étoile à cinq pointes sur le front. Il a des seins féminins, et un bras est masculin et l’autre féminin. D’une main il pointe vers la lune blanche et de l’autre vers la lune noire. Son bas-ventre est voilé et ses organes sexuels sont exprimés par le Caducée de Mercure.
Le visage du Baphomet est celui d’un bouc.
Ce symbole Baphomet contient le secret de la magie sexuelle.
L’étoile à cinq pointes sur le front de Baphomet est l’œil de Brahma, la clairvoyance des clairvoyants, qui est l’« Intime ».
Quand l’âme fusionne avec notre Intime, l’étoile à cinq pointe brille sur son front. L’union avec notre Intime n’est atteint qu’en apprenant à profiter de notre épouse sans répandre l’énergie sexuelle. C’est ainsi que la torche de feu est volée à Baphomet. C’est ainsi que le feu est volé au diable, car lorsque nous nous connectons sexuellement à notre épouse, nous sommes remplis du terrible feu de la passion charnelle, alors, en dominant notre passion, nous transmutons le semen en énergie; c’est ainsi que nous volons le feu au diable et nous pouvons devenir des anges. C’est le mystère du Baphomet. C’est le sens caché du bouc de Mendès. Le feu doit être volé au diable, et c’est pourquoi le diable vit dans le feu.
Ce chapitre est tiré du livre Notes Secrètes d’un Gourou par Samael Aun Weor.