Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Magie Christique Aztèque
Les Djinns, les êtres, les peuples ou les choses que le voile de la quatrième dimension occulte à notre vue. Dans le chapitre 3 nous parlons des quatre corps de péché ; ceux-ci servent à la manifestation de l’homme dans le monde physique. Le corps physique est le seul que connaissent les profanes, méconnaissant l’éthérique, l’astral et le mental. Le corps physique peut se mouvoir dans les plans ou mondes suprasensibles sans perdre ses caractéristiques physiologiques. Dans le monde physico-chimique règne la Loi de Gravité, dans les mondes de la quatrième dimension, c’est seulement la Loi de Lévitation.
L’énergie dégagée par le feu solaire est fixée au cœur de la Terre et constitue le moyen vivant des cellules de tout être vivant. Elle est la Lumière astrale, l’Azote et la Magnésie des anciens alchimistes.
Quand le Maître Jésus, le Christ, marcha sur les vagues de la mer de Galilée, son corps était plongé en Lumière astrale. La Lumière astrale compénètre toute l’atmosphère ; elle est à l’origine des merveilleux pouvoirs sur l’homme et le Feu sacré de toute vie.
Par la connaissance, la volonté et la foi, nous pouvons plonger notre corps physique dans l’océan infini de Lumière astrale, nous pouvons le dématérialiser ou lui donner la forme que nous voulons, le rendre élastique ou fluide jusqu’à un point tel que nous puissions traverser avec lui des plaques de fer, des montagnes, des murs, etc., sans qu’il ne subisse aucune blessure ; nous pouvons voyager en lui d’un endroit à un autre à des vitesses supersoniques et faire en sorte qu’il reste invisible pour la rétine de l’œil physique.
L’énergie solaire est la Lumière astrale. Son Essence est le pouvoir christonique renfermé dans le pollen fécondant de la fleur, dans le cœur du fruit de l’arbre, dans les glandes sécrétrices internes de l’animal et de l’homme. Chez l’homme, elle se situe principalement dans le coccyx. Les Aztèques appelaient ce pouvoir sacré le Serpent à plumes, Quetzalcóatl qui se réveille et monte jusqu’à notre glande pinéale seulement par la Magie amoureuse.
Le Dieu Harpocrate contrôle l’énergie de la Lumière astrale. Dans l’ancien panthéon égyptien, il est le symbole vivant du soleil levant à l’entrée du printemps. Fils d’Isis et d’Osiris, il est né après la mort de son père, le jour le plus court de l’année et à l’époque où fleurit le lotus. La tradition le représente comme un être faible qui ne parvient à sa maturité qu’en se transformant en Horus, c’est-à-dire, le soleil dans toute sa splendeur. Son culte fut introduit en Grèce et à Rome avec certaines altérations ; il y apparaît comme le Dieu du Silence et il est représenté avec l’index sur les lèvres. Le point de contact entre le repos infini et l’activité infinie se situe dans le silence.
Ce chapitre est tiré de Magie Christique Aztèque (1973) par Samael Aun Weor.