Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Magie Christique Aztèque

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Quetzalcóatl, dieu Toltèque des vents, troisième fils du couple divin Ometecuhtli et Omecihuatl, tous deux seigneurs de la dualité, était représenté avec des vêtements argentés comme des rayons de Sélène, une demi-lune sur la poitrine, et portant le masque sacré ; dans la main gauche, le Chimalli, sur lequel est dessiné le symbole de l’étoile du matin ; dans la main droite, le Macuahuitl pour la lutte.

Sous une autre forme de représentation, cette divinité apparaît au milieu des nuages comme l’Étoile de l’Aube. Elle porte une seule ceinture à la taille et, sur le dos, un tissu avec deux croisillons égaux.

Dans un de ses hiéroglyphes, elle apparaît avec la tête et les boucles d’oreilles en forme de disques, moustache en forme de disques vers le nez, sur les joues des triples disques au milieu desquels sont dessinées deux croix de Malte.

Quetzalcóatl est le Christ cosmique Nahua qui, en l’an Ce-Acatl (895), s’est incarné dans le foyer d’Iztacmixcoatl et Chimalma. De nature mystique et austère, il a commencé très jeune à pratiquer le jeûne et la pénitence. À trente ans, il fut nommé Grand Prêtre et monarque de Tollan (Tula, État de Hidalgo, au Mexique). D’autres annales Toltèques disent ceci : Banni de sa patrie, il y retourna après de nombreuses années, apportant des pays lointains une civilisation très avancée et une religion monothéiste d’amour pour tous les hommes. Une autre de ces chroniques dit ceci : il arriva à Tollan par Panuco, il venait de la mer sur un navire ; il était blanc et barbu, et portait une tunique bordée de petites croix rouges.

En tant qu’instructeur, les Nahuas le représentaient avec une mitre d’or doublée de peau de tigre et de plumes de Quetzalli, un surplis magnifiquement orné et des boucles d’oreilles en turquoise ; un collier d’or d’où pendent de minuscules et ravissants escargots de mer ; une cape en plumes de Quetzalli représentant des flammes et des sandales (cactli) en peau de tigre, avec de longues bandes, qui se croisant montent jusqu’au-dessus des mollets, et d’où pendent des petits escargots de mer ; dans la main gauche, des écussons avec une étoile à cinq branches au centre ; dans la droite, un sceptre d’or avec des pierres précieuses.

Il leur apprît à cultiver la terre, à classer les animaux, à tailler les pierres précieuses, leur enseigna également la fonte des métaux, l’orfèvrerie et la céramique.

Puis l’astronomie et l’usage du calendrier. Il interdit la guerre et les sacrifices humains et d’animaux ; étaient sacrifiés le pain, les fleurs et les Copalli. Il interdit l’homicide, le vol, la polygamie et tout mal chez les hommes.

À Tollan il fonda un Temple de Mystères avec quatre grands temples d’idole : le premier était en bois de cèdre avec des décorations vertes ; le second, en cèdre avec des décorations de corail ; le troisième, en cèdre avec des décorations faites d’escargots de mer ; le quatrième, en cèdre décoré de plumes de Quetzalli. Lui et ses disciples y priaient, jeûnaient et pratiquaient la pénitence.

Il leur parlait de Ipalnemohuani (Celui par qui nous vivons), de la création du monde, de la chute de l’homme, du déluge, du Christ et de son Évangile, du baptême, de la circoncision et de la croix (symbole de l’immortalité de la vie et de la rédemption du genre humain), leur recommandant de l’utiliser dans les autels des temples et dans leurs foyers. Il donna un nom aux villages, aux montagnes et aux vallées.

C’était un instructeur divin et il fut renié et persécuté par ceux-là mêmes à qui il était venu enseigner à aimer et à vivre. Ils le persécutèrent et, dans sa fuite de Tollan, il se réfugia un certain temps à Teotihuacan (lieu d’adoration) ou il laissa un Temple ouvert, sur l’autel duquel les Maîtres se livrèrent à l’autosacrifice et à la solennelle cérémonie du Nouveau Feu.

L’autel de ce Temple était décoré avec des têtes de Serpents émergeant du calice d’une fleur, lesquelles symbolisent Quetzalcóatl tombé dans les abîmes atomiques humains ; les coquillages blancs et les escargots rouges qui les décorent sont l’emblème de l’origine primaire de la divinité.

De Teotihuacan il passa à Cholula ou il vécut vingt ans, mais il dut fuir à nouveau en raison de la guerre. Avec quatre de ses disciples, il se rendit à Coatzacoalcos ; selon les annales, il construisit un radeau sur lequel il prit la mer et disparut. Mais, avant, il annonça que des blancs et barbus comme lui devaient arriver par mer de l’orient et qu’ils s’empareraient de Anahuac.

Nous savons que la prophétie se réalisa, des hommes blancs et barbus vinrent de la mer par l’Est, mais pas pour évangéliser par le biais de la parole, sinon par l’épée : Priez sans cesse pour trouver le Seigneur dans la joie et non dans la douleur.

Dans le Musée d’Anthropologie et d’Histoire de la ville de Mexico, en témoignage des enseignements mystiques de Quetzalcóatl, existe un monolithe du magnifique serpent à plumes de Quetzalli qui laisse sortir une grande langue bifide (symbole de lumière), sur la tête d’un I, emblème du feu, Ignis, et le hiéroglyphe Acatl (roseau) symbolisé par la tête humaine qui parachève l’ensemble du serpent.

Le magnifique serpent à plumes de Quetzalli est l’emblème de l’homme divin Nahua, Quetzalcóatl, qui s’incarna en Adam et tomba en cédant à la tentation du serpent biblique.

Le summum de la beauté est la femme. La nature, la musique, les fleurs, un paysage, un enfant, vont nous émouvoir, mais la femme non seulement nous émeut, mais nous attire, nous inspire, nous provoque. Depuis l’enfance, nous avons la nostalgie de sa tendresse car elle est l’autre moitié de notre être, et vice-versa.

Lorsque nous aimons, pendant l’union sexuelle, nous sommes comme des dieux. Les Tlamatinime (philosophes, initiés) savaient se retirer pendant l’acte sexuel, sans éjaculer le liquide séminal. Alors les hiérarchies solaires et lunaires utilisaient un seul spermatozoïde pour féconder la femme.

Ce furent les anges déchus qui apprirent aux hommes et aux femmes à éjaculer le liquide séminal ; et c’est ainsi que, de leur état paradisiaque, ils tombèrent dans l’animalité où ils se débattent depuis lors. Quetzalcóatl, notre divin copain, élève-toi, victorieux, dans leur colonne vertébrale !

En raison de la violation du sixième commandement de la Loi de Dieu : Tu ne forniqueras pas, en descendant dans les abîmes atomiques de l’homme et de la femme, le magnifique serpent à plumes de Quetzalli se transforma et dut ramper sur le ventre dans la boue car il fut maudit.

Dans nos glandes séminales est enfermé le magnifique serpent à plumes de Quetzalli qui se réveille et se lève seulement suivant l’influence de la magie amoureuse. Il est également l’emblème Nahua du Feu sacré de l’Esprit-Saint qui, en montant par le septuple canal de la moelle épinière, nous convertit en anges.

Dans les patios empierrés des Temples des Mystères Nahuas, les hommes et les femmes restent des mois et des mois à se caresser, et même à s’unir sexuellement, sans jamais parvenir à verser le liquide séminal. C’est de cette façon que les Nahuas réveillaient en eux, le feu universel, le Feu sacré de l’Esprit-Saint, et se transformaient en mages qui faisaient des prodiges comme ceux réalisés par le divin Maître Jésus, le Christ, lors de son passage sur la Terre.

Apprendre à transmuter les forces sexuelles de l’animalité humaine en forces divines mentales fait partie des enseignements de ce livre.

L’homme et la femme retourneront à l’Éden unis par le divin usage naturel des sexes. L’amour nous convertit en dieux. Lorsque le magnifique serpent à plumes de Quetzalli monte au milieu de la colonne vertébrale, il se transforme en Quetzalcóatl, l’oiseau merveilleux de toutes les transformations, l’oiseau Minerve dont les terribles secrets ne peuvent être révélés par aucun initié.

Alors, le Feu sacré de l’Esprit-Saint fleurit sur nos lèvres, devenant verbe et, sous l’influence de notre parole, le feu, l’air, l’eau et la terre nous obéissent et nous adorent.

Pratique

Couché dans votre lit, en décubitus dorsal, relâchez tous les muscles du corps, depuis la pointe des pieds jusqu’à la tête, et faites le vide dans votre tête pendant une dizaine de minutes. Ensuite, imaginez-vous que par votre glande pinéale, située à l’intérieur du cerveau, jusqu’au milieu de celui-ci, descendant du ciel, entre dans votre corps le Feu sacré de l’Esprit-Saint, vitalisant le chakra merveilleux de cette glande, lequel resplendit, avec ses douze pétales dorés au centre, sur un fond couvert d’une infinité de pétales qui ressemblent aux rayons de lumières multicolores d’un merveilleux lotus, le mettant en mouvement, de gauche à droite, comme des petites flèches enflammées. Cet exercice doit durer une demi-heure et vous devez vous y livrer avant de vous endormir.

Ce chapitre est tiré de Magie Christique Aztèque (1973) par Samael Aun Weor.

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