Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Les Vaisseaux Cosmiques

Au mois d’août 1953, Salvador Villanueva Medina fut transporté sur la planète Vénus.

L’événement se produisit de manière totalement inattendue. Il conduisait une voiture de location le long de la route de Laredo en territoire mexicain, accompagné par un couple d’américains. Après environ 480 km de route, la voiture tomba soudain en panne. Le couple américain partit à la recherche d’une dépanneuse au village le plus proche. Salvador resta seul à la voiture et s’allongea dessous pour essayer de la réparer. C’est alors qu’il entendit des pas sur le gravillon, et une voix parlant parfaitement l’espagnol lui adressa poliment la parole.

Salvador se leva pour se trouver face à un être de petite stature aux vêtements étranges. Son corps était blanc, d’une grande beauté et d’une perfection extraordinaire dans son ensemble. Notre ami fut particulièrement impressionné par son uniforme et son ceinturon extraordinaire.

Ils échangèrent très peu de paroles et, après avoir salué Salvador, l’étrange personnage au casque métallique et aux cheveux longs disparut dans la montagne.

Salvador s’installa dans la voiture pour dormir en attendant le retour de ses amis. Soudain, des coups sourds sur le pare-brise le réveillèrent. A sa grande surprise, l’étrange personnage était revenu, mais cette fois accompagné d’un de ses semblables. Salvador les invita à s’asseoir sur la banquette arrière de la voiture. Il fut surpris par une secousse électrique qui le paralysa au moment où il allongeait le bras pour fermer les portes arrière.

La discussion dans la voiture fut à la fois étonnante et fantastique. Les deux êtres mystérieux expliquèrent à Salvador qu’ils venaient de la planète Vénus. Au début, il n’en crut pas un mot, pensant qu’ils essayaient de se moquer de lui. Il argumenta même que d’après lui, seule la Terre abritait la vie, du moins selon l’opinion des savants de la Terre.

« Qu’est-ce qui peut bien vous faire croire une chose pareille? dirent-ils, la déficience de vos appareils de calcul ? Ne croyez-vous pas qu’il soit un peu prétentieux de se croire les seuls êtres à peupler l’Univers infini ? »

Ces dernières paroles parurent étranges à Salvador. Il y avait aussi ces yeux brillants, ces visages blancs, ces voix étranges, ces casques et ces ceinturons… tout cela le laissait perplexe.

Il serait trop long de reproduire ici le dialogue qui s’établit entre notre ami et les vénusiens. Ils parlèrent des coutumes et de la vie sur Vénus, en donnant de nombreuses descriptions de leurs villes, etc. Le voile du doute se leva peu à peu chez Salvador lorsqu’ils expliquèrent qu’ils étaient capables de reproduire artificiellement leur climat et qu’ils pouvaient rendre n’importe quel monde habitable en le transformant grâce à leur haute technologie scientifique.

Lorsque l’aube se leva, les vénusiens invitèrent Salvador à les accompagner dans un voyage sur Vénus. Il accepta volontiers, non sans une certaine angoisse, et après un long parcours dans la montagne, ils arrivèrent devant un vaisseau à l’allure majestueuse. Le vaisseau avait la forme d’une sphère et reposait sur trois pieds métalliques. Le tout donnait l’impression d’une énorme forteresse. Salvador fut invité à pénétrer dans le vaisseau par une sorte d’écoutille, et une fois les portes fermées, le voyage commença.

Ce que notre ami vit sur Vénus est grandiose. La civilisation vénusienne est fantastique. Elle a atteint son apogée. L’argent n’existe pas. Chaque habitant travaille deux heures par jour et reçoit en échange absolument tout ce dont il a besoin pour vivre : transport, alimentation, vêtements, vacances, études, etc. Tout appartient à tout le monde. Lorsque quelqu’un a besoin d’une voiture, il la prend, l’utilise et la remet ensuite à son lieu de stationnement. Si quelqu’un a faim, il peut manger gratuitement dans des établissements prévus à cet effet. Celui qui travaille a droit à tout ce qui lui est nécessaire. S’il a besoin d’un vêtement, car celui qui travaille a la droit de s’habiller, etc.

Les véhicules se meuvent grâce à l’énergie solaire. Les toits des maisons et des immeubles sont transformés en jardins. Les aliments principaux sont le poisson et les fruits.

Il n’y a pas de gouvernement sur Vénus. Les frontières n’existent pas. La planète entière forme une seule patrie dirigée par un conseil de sages et de savants. Lorsque je lui demandais des détails sur la religion de Vénus, Salvador me répondit qu’elle n’existait pas. Chaque habitant se comporte dans la rue comme s’il se trouvait dans un temple. Chacun considère que le temple se trouve en lui-même.

Dans les villes, les trottoirs sont roulants, afin de limiter les efforts des piétons. Les lignes centrales des rues sont aménagées en réceptacles d’énergie solaire, qui sert à la propulsion des véhicules.

La famille vénusienne forme une seule grande famille où tout appartient à tout le monde. Les enfants naissent dans des salles de maternité spéciales et sont élevés dans des foyers collectifs. Lorsqu’un enfant naît, il reçoit une marque sur un pied. Cette marque indique son origine et ses facultés. Une fois son éducation au foyer collectif terminée, l’enfant majeur reçoit le poste qui lui correspond dans la société. Dans de pareilles conditions, la famille individuelle n’existe pas.

Tout le monde représente une famille unique. La famine, les guerres et les classes sociales n’existent pas. Seuls la sagesse et l’amour règnent sur Vénus.

Salvador vécut plusieurs jours sur Vénus. Il fit la connaissance de deux frères jumeaux, résidents français et vétérans de la deuxième guerre mondiale. Quand ils furent emmenés sur Vénus, ils supplièrent ses habitants de leur permettre de rester. Là-bas, ils vivent parfaitement heureux.

Salvador fut ramené sur Terre avec la mission de communiquer à ses semblables l’existence de la vie sur Vénus. Les laboratoires Philips se rendirent sur les lieux où notre ami avait localisé le vaisseau cosmique, afin de faire certaines analyses. Ils découvrirent des désordres atomiques et moléculaires étranges. Georges Adamski, qui avait également eu des contacts avec Salvador et donna une conférence au Théâtre des Insurges, à Mexico. Un grand savant d’Angleterre, après une longue enquête sur le cas, arriva aux mêmes conclusions que celles de la maison Philips.

Nous vivons des temps difficiles. Nous serons aidés en temps voulu par des habitants d’autres planètes.

Nous devons apprendre à communiquer télépathiquement avec eux. Le grand Maître Jésus dit : « Demande et il te sera donné, frappe et l’on t’ouvrira ». Si nous savons demander, nous pourrons tous un jour visiter d’autres planètes. Les Gnostiques doivent développer la télépathie. Ils doivent se retirer souvent dans la nature, la montagne ou le désert. Ils doivent se submerger dans la méditation sincère et profonde et demander à être transporté sur d’autres planètes. Dans la paix d’une montagne ou d’une plage solitaire, n’importe qui peut avoir la même chance que celle de Salvador Villanueva Medina.

La télépathie est le système de communication des hommes- anges. Le mouvement gnostique chrétien universel possède des moyens fantastiques pour développer cette faculté. Celui qui désire visiter d’autres mondes doit s’abstenir de boire et de fumer; il ne doit avoir aucun vice. Notre missionnaire international Jacques Amortegui, lors de sa retraite au Grand Sanctuaire suprême de Colombie, reçut la visite d’un vaisseau interplanétaire.

Les ondes de la pensée humaine voyagent en quelques secondes jusqu’à Vénus, et si nous sommes dignes de recevoir une réponse, celle-ci ne se fait point attendre. N’importe qui peut avoir un jour la joie de voir atterrir un vaisseau dans un coin solitaire et de faire un voyage aller et retour vers une autre planète. Les Martiens, les Mercuriens et les Vénusiens sont des hommes authentiques en chair et en os, des hommes avec des âmes d’anges : des Hommes-Anges.

Ce chapitre est tiré de Les Vaisseaux Cosmiques (1955) par Samael Aun Weor.

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