Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Les Trois Montagnes
La merveilleuse ascension du Cinquième Serpent de Lumière vers l’intérieur et vers le haut, par le canal médullaire spinal du corps causal me donna de fait le libre accès aux Mystères initiatiques du Cinquième Degré de la Sagesse Vénuste.
Si j’écrivais en détail tout ce que j’appris alors dans les trente-trois chambres saintes du monde causal, il est évident que cela remplirait un immense volume.
En tant qu’Homme-Causal, assis avec beaucoup d’humilité, je me croisais les bras sur la poitrine pour assister à la cérémonie finale.
Malheureusement, j’avais la mauvaise habitude de croiser les bras de façon telle que celui de gauche tombait sur celui de droite.
« Vous ne devez pas croiser les bras ainsi », me dit un Adepte du Temple, et après, il ajouta : « Le bras droit doit aller sur le gauche ! ».
J’obéis à ses indications.
Avez-vous vu des Sarcophages égyptiens ? Les bras croisés sur la poitrine des défunts illustrent ces affirmations.
Tout crâne entre deux os croisés, comme signal de danger, indique la même chose.
Faire la Volonté du Père sur la Terre comme au Ciel ; mourir dans le Seigneur ; telle est la profonde signification de ce symbole.
Sur le Mont des Oliviers, le Grand Kabire Jésus pria ainsi :
« Père, si tu veux, écarte de moi ce calice ! Cependant, que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne, qui se fasse ».
Et, entré en agonie, il priait de façon plus ardente, et sa sueur devint comme des caillots de sang qui descendaient jusqu’à terre.
Et, se relevant de sa prière, venant vers les disciples, il les trouva endormis de tristesse (avec la Conscience endormie), et il leur dit : « Qu’avez-vous à dormir ? (pourquoi votre Conscience est-elle endormie ?). Levez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation ». Luc 22, 42,44-46.
En vérité, en vérité, je vous le dis, votre Conscience doit rester toujours alerte et vigilante comme la sentinelle en temps de guerre.
Il est écrit :
« Avant que le Coq (le Verbe) ne chante (ne s’incarne en nous), tu me renieras trois fois ». Luc 22, 34.
Quand l’Hiérophante Patar ou Pierre s’oublia lui-même, il renia trois fois le Christ intime.
Pierre, Patar ou pierre, était proprement l’Hiérophante ou l’interprète, en Phénicie, d’où la fameuse phrase évangélique :
« Tu es Pierre, et sur cette Pierre je bâtirai mon Église (notre Temple intérieur) ».
Bunsen, dans son Place de l’Égypte dans l’Histoire universelle (vol. V, p. 90), commente à son tour l’inscription, trouvée sur le sarcophage d’une grande reine de la onzième dynastie (2 250 ans av. J.-C.) et qui n’est qu’une transcription du Livre des Morts (4 500 ans av. J.-C.) en interprétant les hiéroglyphes de Pierre, Patar, Révélation, Initiation, etc.
Les anciens Alchimistes du Moyen Âge ne se trompèrent jamais, en aucune façon, quand ils découvrirent la Pierre initiatique dans nos organes sexuels.
Il est indéniable que renverser le vase d’Hermès, prostituer la Pierre de Vérité, équivaut à nier le Christ.
Du Tout inconnaissable ou zéro radical émana, au Commencement, une Manifestation ou Univers, la Monade pythagoricienne, le Verbe, l’Archimage ou Hiérophante, le Un unique, l’Aunad-Ad bouddhiste, l’Ain-Soph, En-Soph ou Pneuma-Eikon chaldéen, le Ruach-Elohim ou Esprit Divin du Seigneur flottant sur les Eaux génésiques, celui qui existe par lui-même, Anupadaka ou Manu-Svayambhu-Narayana aryen.
Elle, la Monade particulière de chacun de nous, se transforme en la Duade la plus excellente, notre Divine Mère Kundalini particulière, individuelle.
Lui et Elle constituent réellement le Père-Mère gnostique, le Zeru-ana parsi, le Protogonos duel ou Adam-Kadmon, le Theos-Chaos de la théogonie d’Hésiode, l’Ur-Anas ou Feu-Eau chaldéen, l’Osiris-Isis égyptien, le Jah-Hovah, Jéhovah ou Iod-Hévé sémite, etc.
Roma (Rome) à l’envers est Amor (Amour). Le Sacrement de l’Église de l’Amor, ou Roma, est le Sahaja Maïthuna (Magie sexuelle).
Nous devons apprendre à réaliser ce Saint Sacrement en vibrant en harmonie avec notre Couple divin.
Lui doit se convertir en la vivante expression du Iod hébraïque. Elle doit être la vivante manifestation de Hévé.
L’Adam-Kadmon de la Kabbale, le Rha-Séphira ou éternel Masculin-Féminin se conciliant en parfaite harmonie, en haut et en bas, dans l’infiniment grand et dans l’infiniment petit, constituent la note culminante du Monte Oliveti.
Ce chapitre est tiré de Les Trois Montagnes (1972) par Samael Aun Weor.