Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Les Mystères Majeurs
En Egypte, il y avait un passage souterrain comportant trente-trois chambres. Chacune de nos vertèbres dorsales est en relation avec une chambre correspondante du temple. Dans les mondes internes, ces vertèbres sont appelées des « canons ». Le Serpent s’élève par le canal spinal, canon après canon. Avec une seule éjaculation séminale, le Serpent descend d’un ou plusieurs canons, selon la gravité de la faute ; la reconquête des canons perdus est extrêmement difficile.
Notre Seigneur le Christ nous a dit : « Le disciple ne doit pas se laisser tomber, car celui qui se laisse tomber devra par la suite lutter énormément pour pouvoir récupérer ce qu’il a perdu ».
La Magie sexuelle ne peut être pratiquée qu’entre époux et épouse dans un foyer légitimement constitué. Celui qui pratique la Magie sexuelle avec différentes femmes commet un adultère, et aucun homme, aucune femme adultère ne peut obtenir quoi que ce soit. Il y a des hommes et des femmes qui commettent l’adultère sous le prétexte de pratiquer la Magie sexuelle pour aider les autres ; utiliser ces connaissances pour justifier l’adultère est un crime horrible contre l’Esprit-Saint. L’homme ou la femme adultère s’enfonce dans les ténèbres extérieures, là où l’on n’entend que des pleurs et des grincements de dents.
La Magie sexuelle ne peut être pratiquée que dans des foyers dûment constitués et organisés. Malheur à celui qui utilise la Magie sexuelle pour justifier l’adultère.
Jésus a pu naître mystiquement à Bethléem parce qu’il a élevé son premier Serpent (celui du corps physique) ; en Egypte, il a commencé son travail avec le deuxième Serpent (celui du corps éthérique). C’est grâce à la Prêtresse qu’il a pu travailler avec le deuxième Serpent. Au fur et à mesure que ce Serpent s’éleva le long de la moelle épinière du corps éthérique, le Maître passa de chambre en chambre dans le passage souterrain.
Chaque vertèbre comporte ses conditions spéciales, ses vertus et ses épreuves, tentations et dangers. Les ténébreux nous attaquent à chaque vertèbre.
Dans chacune des trente-trois chambres du temple, Jésus étudia les terribles Mystères et reçut des pouvoirs secrets. Lorsque le Serpent du corps éthérique atteignit l’entre-sourcils, le soleil du Père resplendit dans la pluie de la nuit, et l’étoile de l’Initiation, avec un oeil au centre, se posa sur la tête de Jésus de Nazareth. L’Eglise de Philadelphie, dans l’entre-sourcils, devint resplendissante comme le soleil dans toute sa beauté. Jésus revêtit une tunique de lin blanc et les Initiés mirent sur sa tête une étoffe d’une blancheur immaculée.
Une fête cosmique ineffable fit resplendir la gloire du temple, et des symphonies délicieuses remplirent de joie cosmique les cieux étoilés de l’Esprit.
C’est ainsi que le Boddhisattva Jésus acheva la récapitulation de la deuxième Initiation des Mystères Majeurs ; ainsi qu’il reçut sa seconde naissance. Le deuxième serpent ouvrit totalement ses sept Eglises dans le corps éthérique, et ce merveilleux véhicule resplendit de gloire.
Grâce à l’amour et à la femme, nous pouvons obtenir tout cela. Bénie soit la femme !, béni soit l’homme qui sait aimer avec sagesse !. « Vous serez tous des Dieux si vous sortez d’Egypte et traversez la Mer Rouge ». Lorsque l’homme christifie son corps éthérique, il entre à l’Eden et il devient un habitant de l’Eden.
Le corps éthérique christifié est l’habit de noces de l’âme, le corps d’or. La deuxième Couleuvre ouvre les pouvoirs de notre corps éthérique et nous confère le pouvoir de voyager avec ce corps.
La femme peut obtenir tout cela en refrénant l’impulsion sexuelle et en évitant de répandre le Semen. L’homme peut obtenir tout cela en sachant se retirer à temps, afin d’éviter l’éjaculation séminale. C’est ainsi que la Kundalini se développe, évolue et progresse dans l’aura du Logos Solaire. Le corps éthérique de Jésus fut crucifié et reçut ses cinq stigmates. A chaque grande Initiation, nous devons vivre tout le drame du Calvaire ; le corps éthérique de Jésus fut fait Christ. Les sept Eglises du corps éthérique de Jésus resplendirent de gloire.
Ce chapitre est tiré des Les Mystères Majeurs (1956) par Samael Aun Weor.