Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Les Mystères Majeurs
Dans ces pratiques de djinn, la première chose dont le disciple a besoin, c’est d’avoir beaucoup de foi. Celui qui a le mental rempli de doutes ferait mieux de ne pas entreprendre ces études, car il pourrait devenir fou.
La deuxième chose dont on a besoin, c’est d’avoir plus de patience et de ténacité que le Saint-Job. Le manque de ténacité dans ces pratiques mène inévitablement à l’échec. Ceux qui commencent à pratiquer et qui, lassés, arrêtent peu de temps après, ne peuvent rien faire de bon dans ces études. Qu’ils se retirent.
La troisième chose, c’est d’avoir de l’ordre et de la méthode dans les pratiques.
Pour apprendre à voyager avec le corps physique en djinn, le disciple peut utiliser les forces du Dieu Harpocrate, comme nous l’avons déjà dit.
Pratique : Faire un petit trou dans un oeuf de poule, à son extrémité la plus pointue ; retirer par cet orifice le blanc et le jaune de l’oeuf. Mais auparavant, on doit tiédir l’oeuf dans de l’eau chaude. La coquille de l’oeuf renferme les forces du Dieu Harpocrate, qui sont une variante des forces christiques. L’étudiant mettra la coquille évidée sur sa table de chevet ou près de son lit, puis il s’endormira en invoquant le Dieu Harpocrate. Ce qu’il faut, c’est un peu de sommeil seulement et beaucoup de foi. Nous devons nous assoupir en prononçant, avec une grande foi, la prière du Dieu Harpocrate : « Je crois en Dieu, je crois en le Christ et je crois en Har-Po-Cra-Tist, emmenez-moi avec mon corps à l’Eglise Gnostique ». On récitera cette prière mentalement un grand nombre de fois ; après quoi, en conservant le sommeil, on se lèvera du lit comme un somnambule, on prendra l’oeuf avec soi et on marchera en disant : « Har-Po-Cra-Tist, aidez-moi, car je suis avec mon corps ». On doit alors faire un saut, le plus long possible, en essayant de flotter dans les airs, puis on marquera l’endroit exact ou l’on sera retombé, après le saut ; le soir suivant, on répétera l’expérience au même endroit, en essayant de dépasser la marque antérieure. On doit préserver le sommeil, le conserver comme un trésor ; le pouvoir se trouve dans le sommeil et dans la foi très intense. On marquera tous les jours l’endroit où l’on retombe ; il faut persévérer des mois et même des années, jusqu’à la victoire. L’augmentation progressive de la longueur du saut est le signe évident d’un progrès considérable ; cela démontre que peu à peu on entre en état de djinn. Vient un moment où le disciple fera des sauts de trois, quatre mètres, ou même davantage ; la ténacité est essentielle ; ainsi seulement peut-on triompher.
A la fin, le disciple réussira à se maintenir dans l’espace au-delà de toute limite normale ; son corps sera alors en état de Jinas ; les gens ne pourront le voir, il sera devenu invisible. Dans cet état, le corps se sera immergé dans les mondes internes ; il deviendra assujetti aux lois des mondes suprasensibles : lévitation, élasticité, plasticité, porosité, etc., sans perdre ses caractéristiques physiologiques ; c’est là une modification du somnambulisme, un somnambulisme volontaire et conscient.
Les forces du sommeil et de la foi sont terribles. Grâce à l’état de djinn, nous pouvons recevoir les enseignements directement dans les temples internes.
En Inde, les yogis entrent en Jinas en pratiquant un Samyama sur le corps physique ; le Samyama, c’est une concentration, une méditation et une extase simultanées, instantanées. Quant à nous, nous entrons en djinn avec la pratique d’Harpocrate. Lorsque le yogi pratique son Samyama, il vole dans les airs, marche sur les eaux, traverse le feu sans se brûler et passe à travers les rochers et les montagnes. Celui qui parvient à ces hauteurs dans la méditation est un Sannyasin de la pensée. En Occident, nous recourons au Yoga occidental, dont fait partie la pratique d’Harpocrate ; les conditions nécessaires pour effectuer cette pratique sont : la foi, la ténacité et le silence. Celui qui passe son temps à raconter ses victoires aux autres perd ses pouvoirs et se convertit en une fripouille ; ces sujets hâbleurs et imbéciles doivent être expulsés du Mouvement gnostique. Nous pouvons visiter le Tibet en chair et en os (en état de djinn), parler avec les Maîtres et avec le Christ Jésus. Madame Alexandra David Neel nous parle, dans son livre Mystiques et Magiciens du Tibet, de Lamas tibétains qui parcourent de grandes distances dans un état somnambulique sans se fatiguer.
Imitons ces ascètes, car nous sommes totalement pratiques, nous n’aimons pas perdre notre temps en divagations intellectuelles ; nous, s Gnostiques, nous sommes des hommes et des femmes d’action.
A présent les gens veulent des choses pratiques, pas de théories, pas de divagations intellectuelles, pas d’exploitations ; nous allons droit aux faits concrets, droit au but. Malheur à celui qui utilise ces pouvoirs pour ses fornications et méchancetés. Ceux qui acquièrent ces pouvoirs ne doivent s’en servir que pour visiter les monastères de la Loge Blanche ou pour étudier les merveilles de la nature. Après chaque pratique avec Harpocrate, nous accumulons dans nos corps internes d’énormes quantités d’énergie, grâce auxquelles nous allons acquérir peu à peu le pouvoir de mettre le corps en état de djinn. Mais il faut faire preuve de beaucoup de patience.
Celui qui fera un mauvais usage de ces pouvoirs s’enfoncera dans les ténèbres extérieures, où l’on n’entend que des pleurs et des grincements de dents. Ceux-là, il vaudrait mieux pour eux ne jamais être nés ou qu’ils s’accrochent une pierre au cou et se jettent au fond de la mer. Car il s’agit d’une science divine. Malheureusement, l’humanité ne veut plus qu’argent, coït et crime.
Les frères spiritualistes sont des vipères dans des bouquets de fleurs, ils sont pires que les profanes.
Précision : avec beaucoup de sommeil, on sort en corps astral ; avec un peu de sommeil et une foi ardente, on voyage avec le corps en état de djinn. Apprenez donc à graduer votre sommeil.
Ce chapitre est tiré des Les Mystères Majeurs (1956) par Samael Aun Weor.