Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Les Mystères Majeurs
On peut consacrer des croix, des talismans, pentacles et autres objets sacrés, des salles utilisées comme Sanctuaires. On met les objets à consacrer sur la table qui sert d’autel et on allume trois chandelles. On récite d’abord avec foi la « Conjuration des Sept :
Au nom de Michaël, que Jéhovah te commande et t’éloigne d’ici, Chavajoth !
Au nom de Gabriel, qu’Adonaï te commande et t’éloigne d’ici, Bael !
Au nom de Raphaël, disparais devant Elial, Samgabiel !
Par Samaël Sabaoth et au nom d’Elohim Gibor, éloigne-toi, Andrameleck !
Par Zachariel et Sachiel Meleck, obéis à Elvah, Sanagabril !
Au nom divin et humain de Shaddaï et par le signe du Pentagramme que je tiens dans ma main droite, au nom de l’Ange Anaël, par la puissance d’Adam et d’Heva qui sont Jotchavah, retire-toi Lilith, laisse-nous en paix Nahémah !
Par les saints Elohim et les noms des génies Cashiel, Schaltiel, Aphiel et Zarahiel, au commandement d’Orifiel, détourne-toi de nous, Moloch, nous ne te donnerons pas nos enfants à dévorer ! Amen ».
Puis on passe à la consécration proprement dite des objets ou de l’endroit à consacrer.
On jette d’abord un peu d’eau sur l’objet en prononçant les paroles suivantes : « In nomine Elohim et per spiritum aquarum viventium, sis mihi in signum Lucis et sacramentum voluntatis ».
En présentant l’objet à consacrer à la fumée de l’encens, nous disons : « Per serpentem oeneum sub quo cadunt serpentes ignei, sis mihi in signum Lucis et sacramentum voluntatis ».
Ensuite, on souffle sept fois sur l’objet à consacrer, en disant : « Per firmamentum et spiritum vocis, sis mihi, etc. ».
Enfin, en plaçant triangulairement sur l’objet un peu de terre ou de sel, on dit : « In sale terrae et per virtutem vitae Aeternae, sis mihi, etc. ».
Et on bénit l’objet consacré, qui devient un puissant accumulateur de forces cosmiques divines. Ces objets sont des talismans magiques, qui irradient lumière, force, pouvoir et gloire. Dans tout Sanctuaire gnostique, on doit avoir une épée pour les rituels, que l’on consacre comme un talisman. Dans l’astral, nous recevons des instructions pour fabriquer des joyaux sacrés, pentacles, etc., que nous devons consacrer avant de pouvoir les utiliser.
Avant tout rituel, on doit prononcer la puissante « Invocation de Salomon » :
« Puissances du royaume, soyez sous mon pied gauche et dans ma main droite !
Gloire et éternité, prenez-moi par mes deux épaules et dirigez-moi dans les voies de la victoire !
Miséricorde et justice, soyez l’équilibre et la splendeur de ma vie !
Intelligence et Sagesse, Couronnez-moi !
Esprits de Malkuth, conduisez-moi entre les deux colonnes, sur lesquelles s’appuie tout l’édifice du temple.
Anges de Netzach et de Hod, affermissez-moi sur la pierre cubique de Jesod !
O Gedulaël ! Ô Geburaël ! Ô Tiphereth !
Binaël, sois mon amour ; Ruach Chokmaël, sois ma lumière ; sois ce que tu es et ce que tu seras, ô Ketheriel !
Ischim, assistez-moi au nom de Schaddaï !
Cherubim, soyez ma force au nom d’Adonaï !
Beni-Elohim, soyez mes frères au nom du Fils et par les vertus de Sabaoth !
Elohim, combattez pour moi au nom du Tetragrammaton !
Malachim, protégez-moi au nom de Iod-He-Vav-He !
Séraphim, épurez mon amour au nom d’Eloah !
Chasmalim, éclairez-moi avec les splendeurs d’Elohim et de Schekinah !
Aralim, agissez ; Ophanim, tournez et resplendissez ; Chaioth ha Kadosh, criez, parlez, rugissez, mugissez!
Kadosh, Kadosh, Kadosh,
Schaddaï, Adonaï, Iod-Havah,
Eheieh Asher Eheieh !
Hallelujah, Hallelujah, Hallelujah.
Amen, Amen, Amen.
On récite donc cette Invocation avant les rituels ou on la prononce mentalement en nous endormant, nous transportant ainsi aux plans de conscience cosmique les plus élevés pendant notre sommeil ; et nous pouvons ainsi demander de l’aide aux hautes hiérarchies divines. C’est mieux que les invocations spirites, médiumniques : les médiums finissent fous, déséquilibrés, trompés par des ténébreux qui s’emparent d’eux et qui se font passer pour des saints, des génies décédés, etc.
Ce chapitre est tiré des Les Mystères Majeurs (1956) par Samael Aun Weor.