Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Les Mystères Majeurs
Quand vient l’heure de la mort, nous abandonnons notre corps physique et nous entrons dans les mondes internes. Après la mort, les âmes continuent à se croire en chair et en os. Les âmes, après la mort, refusent d’imaginer, ne serait-ce qu’un instant, qu’elles n’appartiennent plus au monde de la chair. La conscience des âmes des morts ne s’éveille que peu à peu. Après un certain temps, les âmes entrent à nouveau dans un ventre maternel, pour avoir le droit de renaître dans le monde de la chair. C’est là la loi de la réincarnation. Nous revenons tous payer les mauvaises actions de nos vies passées. Si nous avons fait du bien, nous recevons du bien ; si nous avons fait du mal, nous recevons du mal.
« Avec la même règle dont vous mesurez, vous serez mesurés » (Matthieu, VII, 1).
Celui qui sème la foudre récolte la tempête.
Fais de bonnes oeuvres pour payer tes dettes. En faisant de bonnes oeuvres, nous pouvons annuler les vieilles dettes des réincarnations passées. Quand une loi inférieure est transcendée par une loi supérieure, la loi supérieure efface la loi inférieure. Le Lion de la Loi se combat avec la Balance.
Celui qui a de quoi payer paie et ses affaires vont bien.
Dans les mondes internes, nous pouvons parler avec les quarante-deux Juges du karma. Le chef de ces quarante-deux Juges est Anubis. Les seigneurs du karma nous récompensent et nous châtient. Mais nous pouvons aussi solliciter du crédit auprès des Juges du karma. Tout crédit doit être payé par des bonnes oeuvres ou par la douleur. Les Initiés doivent se rendre au palais d’Anubis pour régler leurs affaires.
Nos bonnes oeuvres sont symbolisées, dans les mondes internes, par une monnaie spéciale. Quand nous sollicitons certains services des hiérarchies divines, nous devons les payer avec ces pièces de monnaie. Si nous voulons remplacer « l’argent » gaspillé, nous devons accomplir des bonnes oeuvres.
Celui qui a du capital dans les mondes internes peut réaliser des merveilles. Rien ne nous est donné en cadeau, tout coûte quelque chose. Le vrai capital, ce sont les bonnes oeuvres. Si nous ne disposons pas de capital, il nous faudra alors souffrir l’indicible.
Nous devons connaître la valeur ésotérique de cette monnaie. Un jour, nous avons demandé un service au Dieu du vent, Ehécatl.
Pour ce service, nous avons dû payer 25 cents ésotériques. Si nous additionnons les chiffres 2 et 5, nous obtenons le nombre 7. Le 7, c’est l’arcane de l’expiation. Nous avions beaucoup souffert, avec patience. Nous avions acquis ainsi l’argent nécessaire, avec lequel nous avons payé, et une personne qui nous faisait souffrir s’éloigna alors de nous. Ainsi se réalisa ce miracle. Si nous n’avions pas eu cet argent, Ehécatl n’aurait pas effectué ce travail pour nous. On ne nous donne rien en cadeau, tout coûte quelque chose.
Nous pouvons effacer nos vieilles dettes en travaillant pour l’humanité. Le seul qui puisse pardonner nos péchés, c’est le Christ.
Seul le terrible remords, le suprême repentir intérieur et le serment solennel, peuvent nous conduire au pardon. Cette négociation ne peut être réalisée, dans les mondes internes, qu’avec le Christ.
Pour régler leurs affaires, les Initiés doivent connaître les vingt-deux arcanes majeurs du Tarot. Les nombres doivent être additionnés entre eux, comme nous l’avons expliqué dans l’exemple d’Ehécatl.
A un Boddhisattva qui avait le corps mental malade, on a dit : « Vous serez guéri dans 500 ans » : 5 + 0 + 0 égalent 5. Ce Boddhisattva était en train de récapituler sa première Initiation des Mystères Majeurs. On a donc voulu lui dire qu’il guérirait lorsqu’il recevrait la cinquième Initiation des Mystères Majeurs. Quand ce Boddhisattva a atteint la cinquième Initiation, on lui a dit : « Vous avez beaucoup souffert pendant trois ans, désormais vous serez mieux vêtu ». Le 3, c’est notre esprit « tri-un ».
Ce Boddhisattva avait beaucoup souffert spirituellement, car il était tombé. Lorsqu’il s’est relevé, on lui a rendu sa tunique de pourpre, et il s’est mieux vêtu spirituellement.
Ce chapitre est tiré des Les Mystères Majeurs (1956) par Samael Aun Weor.