Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Enfer Diable Karma
Chers amis, nous sommes à nouveau réunis ici, en ce lieu, pour parler en détail des diverses causes qui conduisent les humanoïdes intellectuels sur le chemin involutif descendant jusqu’aux régions infernales.
Indiscutablement, des millions de créatures involutives, descendantes, sont en ces instants en train de traverser l’Achéron pour entrer dans l’Averne.
Des vagues d’humanoïdes, après avoir complété le cycle d’existence dans le monde tridimensionnel d’Euclide, cessent de prendre des corps humains pour se plonger définitivement dans le règne minéral.
Certainement le mal du monde, aussi monstrueux qu’il soit, a un frein, une limite définie.
Que serait l’Univers s’il n’existait pas un obstacle infranchissable pour le Mal ?
Naturellement, il se développerait à l’infini, jusqu’à régner en souverain sur toutes les sphères.
C’est le moment de souligner avec une entière clarté la terrible réalité des 108 existences qui sont assignées à toute Essence vivante, à tout principe animique divin.
Ceci vient nous rappeler les 108 grains du collier du Bouddha et les 108 tours que le Brahmane Hindoustan fait autour de la vache sacrée ; il est indubitable qu’avec le dernier tour il termine son rite quotidien ; il introduit alors la pointe de la queue de l’animal allégorique bien connu dans le verre d’eau qu’il va boire.
Une fois que nous avons compris cela, nous pouvons continuer : il est évident que la Divine Mère Kundalini, le serpent igné de nos pouvoirs magiques, tente de parvenir à notre auto-réalisation intime, au cours des 108 vies qui sont assignées à chacun de nous. Nous avons ostensiblement, dans le cycle des vies successives, d’innombrables opportunités auto-réalisation ; il est indiqué de les mettre à profit ; malheureusement, nous récidivons incessamment dans l’erreur et, à la fin, le résultat en est l’échec.
Il est évident que tous les êtres humains ne veulent pas fouler le chemin qui doit les conduire à la libération finale.
Les différents messagers qui viennent d’en haut, les prophètes, les avatars, les grands apôtres, ont toujours voulu nous signaler avec une exacte précision le rocailleux sentier qui conduit à l’authentique et légitime félicité.
Malheureusement, les gens ne veulent rien savoir de la sagesse divine ; ils ont emprisonné les Maîtres, assassiné les Avatars, se sont baignés dans le sang des justes, haïssent à mort tout ce qui a saveur de divinité.
Cependant, tous, comme Pilate, se lavent les mains, se croient saints, supposent qu’ils marchent sur le chemin de la perfection.
Nous ne pouvons nier le fait irréfutable et définitif qu’il existe des millions de sincères trompés qui se vantent honorablement d’être vertueux et pensent d’eux-mêmes le meilleur.
Dans le Tartarus vivent des Anachorètes de toute sorte, des mystiques qui se trompent, des fakirs sublimes, des prêtres appartenant à de nombreux cultes, des pénitents de toute sorte, qui accepteraient tout, sauf la terrible vérité. À savoir qu’ils sont perdus et qu’ils marchent sur le chemin du Mal.
Le Grand Kabire Jésus dit à juste raison :
« De mille qui me cherchent, un me trouve, parmi les mille qui me trouvent, un me suit, parmi les mille qui me suivent, un est mien. »
Krishna dit textuellement ce qui suit :
« Sur mille hommes, un peut-être tenté de parvenir à la perfection ; parmi ceux qui tentent, il est possible qu’un arrive à la perfection et parmi ceux qui sont parfaits, peut-être un me connaît parfaitement. » – Bhagavad-Gita 7:3
Jésus, le Grand Kabire, insiste sur la difficulté d’entrer au royaume :
« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites !, parce que vous fermez le Royaume des cieux devant les hommes ; donc vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous ne laissez pas entrer les autres qui sont en train d’y entrer.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites !, parce que vous dévorez les maisons des veuves et, comme prétexte, vous faites de longues prières ; pour cela vous recevrez une condamnation plus grande. » – Matthieu 23:13-14
Le Grand Kabire, en se référant à tant de faux apôtres qui vont par là, fondant diverses sectes, qui jamais ne conduiront à la libération finale, dit :
« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites !, parce que vous parcourez la terre et les mers pour faire un prosélyte, et ceci fait, vous le rendez deux fois plus fils de l’Enfer que vous. » – Matthieu 23:15
Ce qui est grave, chers amis, nobles frères, respectables dames, c’est que ceux qui sont perdus, les sincères trompés, pensent toujours aller très bien.
Comment faire comprendre à ces gens qu’ils vont mal ? Comment leur faire comprendre que le chemin qui conduit à l’abîme est pavé de bonnes intentions ? De quelle manière pourrait-on leur démontrer, à ces gens à la conscience endormie, que la secte à laquelle ils appartiennent, ou l’école ténébreuse à laquelle ils se sont affiliés, doivent les conduire à l’abîme et à la Seconde mort ?
Il est indiscutable que personne ne pense le pire de sa secte ; tous sont convaincus par les paroles des aveugles et guides d’aveugles…
Certes, nous devons dire, au nom de la vérité, avec une grande franchise, que c’est seulement en éveillant la conscience que nous pourrons voir le chemin étroit et difficile qui conduit à la Lumière.
Comment ceux qui dorment pourraient-ils voir le chemin ? Le mental pourrait-il par hasard découvrir la vérité ?
Il est écrit en mots d’or dans le grand livre de la vie universelle que le mental ne peut pas reconnaître ce qu’il n’a jamais connu.
Croiriez-vous par hasard que le mental a connu quelquefois ce qu’est le réel, la vérité ?
L’entendement, c’est ostensible, va du connu à l’inconnu, se meut à l’intérieur d’un cercle vicieux, et il se trouve que la vérité est l’inconnu d’instant en instant.
Je vous prie, chers frères, nobles amis, honorables dames, de réfléchir un peu.
Le mental peut accepter ou rejeter ce qu’il veut, croire ou douter, etc., mais il ne pourra jamais connaître le réel.
Observez soigneusement ce qui se passe aux différents coins du monde : il est ostensible que partout circulent les livres sacrés et ceux-ci servent de fondement à de nombreux cultes religieux.
Pourtant, qui comprend les concepts contenus dans ces livres, qui a pleine conscience de ce qui est écrit dans chaque verset ? Les multitudes se limitent à croire ou à nier, et c’est tout.
Comme preuve de ce que j’affirme, voyez combien de sectes se sont formées avec les merveilleux versets des quatre Évangiles chrétiens.
Si les dévots avaient pleinement conscience de l’Évangile christique prêché par le Grand Kabire Jésus, il est évident qu’il n’y aurait pas tant de sectes ; en vérité, il y aurait une seule religion christique de type cosmique universel. Cependant, les croyants ne parviennent pas à se mettre d’accord, parce qu’ils ont la conscience endormie, ils ne savent rien ; rien ne les touche ; jamais ils n’ont parlé personnellement avec un Ange ; ils ne sont jamais entrés consciemment et positivement dans les régions célestes, ils marchent parce que les autres marchent, mangent parce que les autres mangent, disent ce que les autres disent et vont ainsi depuis le berceau jusqu’au tombeau, un bandeau sur les yeux.
Malheureusement, le temps passe à une vitesse terrifiante, le cycle des existences humaines s’achève et finalement, les dévots, convaincus qu’ils vont sur le droit chemin, entrent dans l’horrible demeure de Pluton, où l’on n’entend que des pleurs et des grincements de dents…
La descente des vagues humaines à l’intérieur de l’organisme planétaire se réalise par les échelles animale et végétale, jusqu’à l’entrée définitive au stade minéral, dans le centre même de la planète Terre.
Je veux que vous sachiez, je veux que vous compreniez que c’est dans le centre même de cette planète que des millions d’âmes d’humanoïdes passent par cette Seconde mort dont parle l’Apocalypse de Saint-Jean.
Il est évident que la destruction du Soi-même, l’annihilation de l’Ego, la dissolution du Soi-même, dans les régions de l’Averne, est absolument indispensable pour la destruction du mal en chacun de nous.
La libération de l’Essence n’est évidemment possible qu’au moyen de la mort de l’Ego ; alors, celle-ci resurgit, sort à la surface planétaire, à la lumière du soleil, pour recommencer un nouveau processus évolutif dans la douloureuse roue du Samsara.
La remontée se réalise toujours par la traversée des stades minéral, végétal et animal, jusqu’à la reconquête du stade humanoïde qu’on a autrefois perdu.
Il est clair qu’au retour à ce stade, nous sont assignées à nouveau 108 existences, lesquelles, si nous ne les mettons pas à profit, nous conduiront sur le chemin descendant du retour à l’Averne. En tout cas, il est bon que vous sachiez, chers frères et nobles dames qui m’écoutez, qu’à toute Essence, à toute âme, sont toujours assignés 3 000 de ces cycles de manifestation cosmique.
Ceux qui échouent définitivement, ceux qui ne savent pas profiter des innombrables occasions que ces 3 000 périodes nous accordent, nous confèrent, resteront pour toujours exclus de la Maîtrise. Dans ce dernier cas, cette étincelle immortelle que tous nous portons en nous, la Monade sublime, recueille son Essence, c’est-à-dire ses principes animiques, l’absorbe en elle-même et se plonge ensuite dans l’esprit universel de vie, pour toujours.
Ainsi, les Monades sans Maîtrise, celles qui ne l’ont pas atteinte ou ne l’ont pas voulue définitivement, restent exclues de toute échelle hiérarchique. Je m’explique : toutes les étincelles immortelles, toutes les Monades sublimes, ne veulent pas la Maîtrise.
Lorsqu’une Monade, une étincelle divine, veut vraiment atteindre le sublime état de Monade-Maître, il ne fait aucun doute qu’elle travaille alors sur son Essence, sur son âme, éveillant en elle d’infinis désirs de spiritualité transcendante.
Question: Cher Maître, tout ce que vous venez d’exposer, il me semble, si je ne me trompe, que c’est précisément ce qu’a voulu dire le Seigneur Krishna quand il parlait de la transmigration des âmes, ainsi que le Maître Pythagore quand il se référait à la métempsychose. Est-ce cela ?
Samael Aun Weor: J’ai entendu la parole du monsieur qui a posé la question et je m’empresse naturellement d’y répondre…
Mes amis, mesdames, ce que j’affirme ce soir a bien sûr des sources en Inde et en Grèce. La première, dans la merveilleuse doctrine exposée par cet ancien avatar Hindoustan appelé Krishna, la seconde, dans la doctrine de Pythagore.
Évidemment, la métempsychose de ce grand philosophe grec et la doctrine de la transmigration des âmes enseignée par l’avatar hindou sont identiques et dans la forme et dans le fond ; les gens, malheureusement, déforment l’enseignement, et finalement le rejettent de manière arbitraire.
Question: Illustre Maître, ce que je ne comprends pas c’est la raison pour laquelle des figures distinguées et reconnues, des Maîtres, comme Madame H.P.B., Charles Leadbeater ainsi qu’Annie Besant, fondateurs de la Société Théosophique, personnes aux facultés de clairvoyance, clairaudience et autres pouvoirs, ne font jamais remarquer, dans les faits, ce que le Grand Kabire Jésus, comme Krishna et vous-même, Maître, ont enseigné ; au contraire, ils ont même prêché, dans des chefs-d’œuvre reconnus dans le monde des écoles pseudo-ésotériques, que l’homme chemine inexorablement sur la voie ascendante de l’évolution, jusqu’à ce qu’un jour, au cours des temps, il arrive à la perfection et à n’être qu’un avec le Père. Pourriez-vous nous expliquer cette incongruité ?
Samael Aun Weor: J’entends un monsieur qui pose une question très importante et indiscutablement, je m’empresse d’y répondre de la meilleure manière.
Certes, les Lois de l’évolution et de l’involution travaillent de façon harmonieuse et coordonnée dans toute la nature.
À toute montée, indubitablement, succède une descente ; à toute ascension, un déclin ; il serait donc absurde de supposer que la Loi de l’évolution soit différente.
Si nous faisons l’ascension d’une montagne, nous arriverons sans doute à la cime et ensuite, nous devrons redescendre. Il en est ainsi de la Loi de l’évolution et de l’involution, mes chers frères.
Ces deux grandes lois constituent l’axe mécanique de toute la nature ; si une quelconque de ces deux lois cessait de fonctionner, même un seul moment, tous les faits naturels s’en trouveraient paralysés.
Il y a évolution dans le grain qui germe, grandit et se développe ; il y a involution dans le végétal qui flétrit et meurt.
Il y a évolution dans la créature qui se développe dans le ventre maternel, dans l’enfant qui grandit, dans l’adolescent, dans le jeune ; il y a involution dans tout ce qui vieillit et meurt.
Les processus évolutifs et involutifs se trouvent complètement ordonnés à l’intérieur de cette grande création.
Ceux qui malheureusement sont embouteillés dans le dogme de l’évolution ne sont pas capables de comprendre les infinis processus destructeurs et décadents de tout ce qui est, de tout ce qui a été et de tout ce qui sera.
Ni l’évolution ni l’involution ne pourront jamais nous conduire à l’auto-réalisation intime de l’Être.
Si nous voulons vraiment nous libérer, si nous aspirons sérieusement à l’authentique félicité, nous devons nous mettre de manière urgente et immédiate sur le sentier de la révolution de la conscience.
Il n’est pas superflu d’insister sur l’idée transcendantale et transcendante selon laquelle parvenir à la grande réalité est impossible tant que nous tournons incessamment avec la roue du Samsara.
À quoi sert-il, mesdames et messieurs, de retourner sans cesse à cette vallée de larmes, d’évoluer et d’involuer constamment, de descendre maintes et maintes fois aux Mondes infernaux ?
Il est de notre devoir d’éveiller la conscience pour voir le chemin qui doit nous conduire avec une précision absolue à la libération finale…
Indiscutablement de nombreuses et illustres intelligences du savoir occulte ont transmis à l’humanité, à la fin du siècle passé et au début de celui-ci, un enseignement élémentaire, simple.
De telles personnes, c’est clair, se sont seulement proposé d’enseigner publiquement les premières lettres de la doctrine secrète. Ils ne s’arrêtèrent pas trop alors à l’analyse des lois évolutives et involutives.
Déjà Rudolf Steiner, en 1912, assure qu’eux, les Initiés de l’époque, n’ont donné qu’un enseignement de base, élémentaire, mais que plus tard on donnera à l’humanité une doctrine ésotérique supérieure d’ordre transcendantal.
Nous donnons maintenant cette doctrine ésotérique de type supérieur.
Il est donc indispensable de ne pas condamner ni critiquer ceux qui, par le passé, ont travaillé de quelque manière pour l’humanité. Ils ont fait ce qu’ils ont pu ; nous devons maintenant élucider et éclaircir…
Question: Maître, vous disiez que quelques Monades ont intérêt à s’auto-réaliser et d’autres non, bien que toutes émanent de l’Absolu ; je croyais que toutes devaient chercher leur auto-réalisation ; pourriez-vous m’expliquer un peu cela ?
Samael Aun Weor: J’entends la parole d’un jeune homme auquel je répondrai avec grand plaisir. Avant tout, mes amis, je veux que vous compreniez que le Divin, Dieu, l’Esprit universel de Vie, n’est pas dictatorial.
Si ce qui est le réel, si ce qui est la vérité, si ce qui n’est pas temps, était de type dictatorial, quel sort pourrions-nous attendre ?
Mes amis, Dieu respecte ainsi même sa propre liberté ; ce que je veux vous dire, c’est qu’au sein du Divin, il n’existe pas de dictature. Toute étincelle virginale, toute Monade, a l’entière liberté d’accepter ou de rejeter la Maîtrise. D’accord ?
Question: Vu ce que vous venez d’expliquer, Maître, pourrions-nous dire que la Monade est responsable du fait que l’Essence aille en Enfer ?
Samael Aun Weor: Je vois dans l’auditoire une dame qui a posé une question en toute sincérité, et je me réjouis évidemment de lui répondre. Mesdames et messieurs, quand une Monade divine veut la Maîtrise, il est ostensible qu’elle y parvient en travaillant incessamment l’Essence de l’intérieur, à partir du plus profond.
Il est évident et manifeste que si la Monade n’est pas intéressée par la Maîtrise, elle ne réveillera jamais, dans l’Essence incorporée, aucune aspiration intime. Évidemment, en ce cas, l’Essence, dépourvue de tout désir, échouée dans l’Ego, enfermée dans le Moi-même, entrera aux Mondes infernaux. Je vais donc répondre en insistant sur ceci : oui, la Monade est responsable de l’échec de toute Essence…
Si la Monade travaillait réellement l’Essence profondément, il est indiscutable que cette dernière n’échouerait jamais au Tartarus.
Question: Maître, cela m’effraie de penser que mon Essence doive passer par des souffrances durant 108 vies multipliées par 3 000, c’est-à-dire 324 000 existences humaines, pour qu’en fin de compte elle en arrive à vivre dans l’Absolu, sous forme de Monade qui a échoué, c’est-à-dire sans auto-réalisation. Dans ces circonstances, cela vaut la peine de faire tous les efforts et sacrifices possibles pour m’auto-réaliser, malgré toutes les souffrances que ceci implique, car ce n’est absolument rien, en comparaison de ceux que la nature m’imposera si je choisis le chemin de l’échec, ne le croyez-vous pas ?
Samael Aun Weor: Cher monsieur, grand ami, permettez-moi d’insister sur le fait que toute Étincelle divine, toute Monade, peut choisir son chemin.
Il ne fait aucun doute que, dans l’espace infini, existent des trillions de Monades absolument innocentes, au-delà du bien et du mal.
Beaucoup d’entre elles ont tenté de parvenir à la Maîtrise ; malheureusement, elles ont échoué. Des millions d’autres n’ont jamais voulu la Maîtrise ; elles sont maintenant plongées au sein de l’Esprit universel de Vie et jouissent de l’authentique félicité divine, parce qu’elles sont des lueurs de la divinité, mais malheureusement, elles ne possèdent pas la Maîtrise.
Ce monsieur qui pose la question a, c’est évident, d’énormes inquiétudes ; ceci est dû au fait que sa Monade intérieure l’anime et travaille en lui incessamment ; son devoir est donc de marcher hardiment sur le sentier du fil du rasoir jusqu’à atteindre l’auto-réalisation intime de l’Être.
Question: Maître, est-ce en raison de cela que nombre de personnes à qui on parle des enseignements gnostiques, bien qu’elles comprennent parfaitement ce qu’on leur explique, ne se décident pas à suivre le chemin de la Révolution de la conscience, cela veut-il dire que leur Monade ne travaille pas sur eux pour qu’ils suivent le chemin de l’auto-réalisation ?
Samael Aun Weor: Je vais répondre à ce jeune homme qui pose la question…
Nous avons besoin d’une profonde réflexion pour focaliser cette question sous divers angles ; il arrive qu’à beaucoup de Monades, il plaise de marcher lentement, avec le risque que leurs Essences échouent dans chaque cycle d’existence humaine ; d’autres préfèrent travailler sur leurs Essences de manière intermittente, de temps en temps, et enfin, nous avons des Monades qui ne travaillent jamais sur leur Essence, définitivement.
Ceci est donc le motif pour lequel toutes les personnes qui comprennent l’enseignement ne l’acceptent pas réellement. Pourtant, il convient de savoir que quelqu’un, par exemple, n’acceptant pas, dans la présente existence, l’Évangile de la Nouvelle Ère du Verseau, pourra l’accepter dans des vies suivantes, s’il n’est pas déjà arrivé aux 108.
Question: Maître, ces Monades qui ne s’intéressent pas au travail de leur Essence appartiennent-elles seulement à la planète Terre, ou existent-elles également sur d’autres planètes ?
Samael Aun Weor: Jeune ami, rappelez-vous la Loi des Analogies philosophiques, la Loi des Correspondances et de la Numérologie : « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas… »
La Terre n’est pas l’unique planète habitée de l’espace étoilé ; la pluralité des mondes habités est une terrible réalité, ceci nous invite à comprendre que les Monades des autres planètes jouissent aussi de la pleine liberté d’accepter ou de rejeter la Maîtrise.
Personnalité et Essence sont des choses différentes. En disant cela, j’insiste sur la chose suivante : toutes les personnalités humaines existant dans les autres mondes habités de l’espace infini ne sont pas tombées aussi bas que nous, les habitants de la Terre.
Mes amis, il existe, dans les diverses sphères de l’infini, de merveilleuses humanités planétaires qui marchent en accord avec les grandes lois cosmiques ; mais, je le répète, toutes les Monades ne veulent pas la Maîtrise.
Des Enfers existent dans tous les mondes, dans toutes les galaxies, mais tous les Enfers planétaires ne sont pas habités.
Le Soleil, par exemple, est un astre merveilleux qui avec sa lumière illumine toutes les planètes du système solaire d’Ors, il s’avère intéressant de savoir que les Mondes infernaux de l’Astre-Roi sont totalement propres ; évidemment, il n’est pas possible de trouver, sur ce brillant Soleil, des échecs cosmiques ; nul de ses habitants ne marche dans l’involution submergée, les créatures qui habitent dans l’Astre-Roi sont totalement divines, ce sont des esprits solaires.
Il convient de ne pas oublier que toute unité cosmique surgissant à la vie possède inévitablement un règne minéral submergé dans les infradimensions naturelles.
Il existe des mondes dont le règne minéral submergé est intensément peuplé ; parmi eux, notre planète Terre ; ceci indique, signale, l’échec de nombreuses Monades.
Nous avons besoin, pourtant, d’approfondir encore un peu cette question et de comprendre très clairement que la descente d’une quelconque Essence dans l’horripilante demeure de Pluton ne signifie pas toujours un échec définitif.
Il est ostensible que l’échec final ne concerne que les Essences, les Monades, qui ne sont pas parvenues à l’auto-réalisation intime en 3 000 cycles ou périodes d’existences. Pour mieux dire en 3 000 tours de la roue du Samsara, parce qu’à l’arrivée du dernier tour, comme je l’ai déjà dit tant de fois, les portes se ferment…
Ce chapitre est tiré de Enfer Diable Karma (1974) de Samael Aun Weor.