Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Le Pouvoir Spirituel du Son
« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement avec Dieu. Toutes les choses ont été faites par lui ; et sans lui, rien de ce qui a été fait, n’aurait été fait. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière resplendit dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l’ont pas comprise » (Jn 1, 1-5).
L’échelle sonore de sept tons se retrouve dans tout le cosmos. Les sept tons de la grande échelle résonnent dans tout l’univers avec les rythmes merveilleux du feu.
Le Mahavan et le Chotavan sont les rythmes du feu qui maintiennent l’Univers ferme dans sa marche.
Les sept Cosmocréateurs de l’Aurore de la Création ont célébré les rituels du feu en chantant dans les temples.
Sans le Verbe créateur, sans la magie de la parole, sans la musique, l’univers n’existerait pas : Au commencement était le Verbe.
De vieilles traditions affirment que la connaissance du sacré Heptaparaparshinokh (la Loi du Sept), a été ressuscitée, plusieurs siècles après la catastrophe de l’Atlantide, par deux frères initiés, appelés Tchounkiltess et Tchountropel, qui se trouvent actuellement dans la planète Purgatoire, presque prêts à entrer dans l’Absolu.
En langage oriental, on dit que la planète Purgatoire est la région d’Atala, la première émanation de l’Absolu.
Les deux saints mentionnés ci-dessus étaient des frères jumeaux, dont l’ancêtre était le roi Koniutsion qui gouverna sagement le pays asiatique d’une très haute antiquité, que l’on appelait à cette époque Marapleicie.
Le roi ancêtre Koniutsion descendait lui-même d’un sage Initié atlante, membre distingué de la société Akhaldann. Cette société de sages a existé dans l’Atlantide submergée avant la deuxième catastrophe Transapalnienne.
Les deux saints et sages frères ont vécu les premières années de leur vie dans l’antique cité de Gob, dans un pays appelé Marapleicie, mais peu de temps après ils se réfugièrent dans le pays qui devint plus tard la Chine.
Les deux frères initiés se virent obligés d’émigrer hors de leur pays natal quand les sables commencèrent à l’ensevelir. Gob fut ensevelie par les sables et le lieu où elle était située est aujourd’hui le désert de Gobi.
Au début, les deux frères se spécialisèrent en médecine uniquement, mais devinrent par la suite de grands sages et vécurent dans ce qu’on appela plus tard la Chine.
C’est à ces deux frères initiés que revient le haut honneur d’avoir été les premiers investigateurs de « l’opium ».
Les deux frères découvrirent que l’opium est formé de sept cristallisations subjectives indépendantes, aux propriétés bien définies.
Des travaux postérieurs arrivèrent à démontrer que chacune de ces sept cristallisations indépendantes était constituée à son tour de sept autres propriétés ou cristallisations subjectives indépendantes et celles-ci à leur tour de sept autres et ainsi de suite indéfiniment.
On put vérifier qu’il existe une affinité intime entre la musique et la couleur. Par exemple, si on dirige un rayon coloré déterminé sur un élément quelconque de l’opium, celui-ci se transforme en un autre élément actif.
On obtient les mêmes résultats si, au lieu de rayons colorés, on dirige les vibrations sonores déterminées produites par les cordes d’un instrument de musique connu à cette époque sous le nom de dzendvokh.
On vérifia scientifiquement que si l’on fait passer un rayon coloré quelconque à travers un élément actif quelconque de l’opium, ce même rayon prend une autre couleur, à savoir la couleur dont les vibrations correspondent à celles de l’élément actif.
Si l’on fait passer un rayon coloré quelconque à travers les vibrations des ondes sonores produites par l’une des cordes d’un dzendvokh, ce rayon prend la couleur correspondant aux vibrations manifestées au moyen de la corde donnée.
Le dzendvokh était un appareil de musique extraordinaire, grâce auquel on réussit à vérifier le pouvoir des notes musicales sur l’opium et en général sur tout le créé.
Si un rayon coloré défini et des vibrations sonores définies avec la plus entière exactitude sont dirigés sur un des éléments actifs de l’opium, choisis parmi ceux qui possèdent un nombre de vibrations moindre que la totalité des vibrations du rayon coloré et du son utilisé, cet élément actif se transforme en un autre des éléments actifs de l’opium.
Il devient très intéressant de savoir qu’à chacune des sept cristallisations de l’opium correspondent sept autres, et sept autres pour chacune de ces sept cristallisations, et ainsi de suite.
Il est intéressant aussi de savoir que la gamme musicale septuple correspond aux septuples cristallisations subjectives de l’opium.
De nombreuses expériences sont aussi arrivées à démontrer qu’à chaque classification subjective septuple de l’opium correspondent des échelles subjectives septuples du subconscient humain.
Si la musique peut agir sur les cristallisations subjectives septuples de l’opium, il est logique de penser qu’elle peut aussi agir sur les classifications subjectives septuples correspondantes de l’homme.
L’opium est merveilleux, car il capte toutes les puissantes vibrations du Protocosme ineffable. Malheureusement les gens ont utilisé l’opium d’une façon nuisible et dommageable aux organismes. Nombreux sont ceux qui ont employé l’opium pour renforcer les propriétés négatives de l’abominable organe Kundartiguateur.
Plusieurs siècles après le sacré Raskouarno (la mort) des saints frères, il y eut un roi fort sage qui, se fondant sur les théories mêmes des deux initiés, construisit un instrument musical appelé lavmertznokh, à l’aide duquel il put vérifier de nombreuses merveilles en relation avec la musique .
La grande merveille de l’appareil musical en question est qu’il avait quarante-neuf cordes, correspondant aux sept fois sept manifestations de l’énergie universelle.
Cet appareil était vraiment extraordinaire. Il avait sept octaves musicales qui étaient reliées aux sept fois sept formes d’énergie cosmique. C’est ainsi que la race humaine de cette époque a connu en chair et en os l’Hanziano sacré, le son Nirionissien du monde.
Toutes les substances cosmiques qui surgissent des sept fontaines indépendantes sont saturées par la totalité des vibrations sonores que cet appareil de musique pouvait faire résonner dans l’espace.
N’oublions jamais que notre univers est constitué de sept dimensions et que chacune d’entre elles a sept sous-plans ou régions.
L’appareil musical construit par le roi Toutoz faisait vibrer intensément toutes les sept dimensions et toutes les quarante-neuf régions énergétiques.
Actuellement nous avons bien la musique révolutionnaire, extraordinaire et merveilleuse, basée sur le Son 13, mais nous avons besoin de toute urgence d’appareils de musique comme ceux du roi Toutoz.
Nous avons besoin de vivifier les vibrations du son Nirionissien de notre monde pour raviver les fontaines cosmiques des substances universelles et commencer avec succès une nouvelle Ere.
Le monde a été créé par la musique, par le Verbe, et nous devons le soutenir et le revitaliser par la musique, par le Verbe.
La sainte Loi Sacrée de l’Heptaparaparshinokh sert de fondement à l’échelle musicale septuple toute entière.
Il est urgent que tous les frères gnostiques comprennent, en ce Noël de 1965, la nécessité d’étudier la musique.
Il est urgent que tous les frères gnostiques chantent continuellement les cinq voyelles I, E, O, U, A.
Il est nécessaire de comprendre la valeur de la parole et de ne pas la profaner par des pensées indignes.
Il est aussi mauvais de parler quand on devrait se taire, que de se taire quand on devrait parler. Parler est parfois un délit et se taire est parfois aussi un délit.
Il y a des silences délictueux, il y a des paroles infâmes.
Les dieux créent avec le pouvoir du verbe car au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu.
Il existe une langue universelle de vie que parlent seulement les anges, les archanges, les séraphins, etc.
Quand sur nos lèvres fécondes fleurit le feu sacré fait verbe, la parole se fait chair en nous.
Tous les mantras sacrés que connaissent les occultistes, ne sont que des syllabes, des lettres, des paroles isolées du langage de la Lumière.
A celui qui sait, la parole donne puissance. Personne ne l’a prononcée, personne ne la prononcera si ce n’est celui qui l’a incarnée.
Ce chapitre est tiré de Le Pouvoir Spirituel du Son (1966) de Samael Aun Weor.