Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Le Parsifal Dévoilé
Ô pauvres humanoïdes intellectuels! Réveillez-vous de votre épouvantable sommeil de Ajnana ! (Ignorance).
Ouvrez les yeux et atteignez la pleine et absolue connaissance d’Atman (l’Être).
Il convient que couronnés des bénis lauriers de la poésie, nous versions de l’amphore d’or de la sagesse, le doux vin…
Au nom de Iod-Hévé, le Père qui est en secret et la Divine Mère Kundalini, nous devons, cher lecteur, parler toi et moi…
Ah ! Si tu comprenais ce qu’est : être éveillé !…
Écoute, te dis-je ! Le Dhammapada, l’œuvre sacrée du Bouddha Sidharta Gautama…
« Pour le Nirvana suprême, celui qui est éveillé a pour suprême pénitence d’être patient, d’être affligé ; parce qu’il n’est pas un anachorète qui donne des coups aux autres, parce qu’il n’est pas un ascète qui injurie les autres ».
« Les dieux eux-mêmes, envient ceux qui sont éveillés, ils ne sont pas étourdis, s’adonnent à la méditation, ils sont sages et se délectent dans le calme de l’éloignement du monde ».
« Ne pas commettre de péché, faire le bien et purifier son propre mental, tel est l’enseignement de celui qui est réveillé ».
« Celui qui fait preuve d’obéissance à celui qui en est digne, à celui qui s’est réveillé, à lui ou à ses disciples, celui qui a asservi l’hôte malin (l’Ego Animal) et traversé le torrent de la tristesse, qui obéit à ceux qui ont atteint la libération et ne connaissent pas la peur, acquiert des mérites que personne ne peut mesurer ».
« En vérité, si nous ne haïssons pas ceux qui nous haïssent, si parmi les hommes qui nous haïssent, nous habitons libre de rancœur ».
« En vérité, nous vivons heureux si nous nous gardons d’affliger ceux qui nous affligent, si vivant parmi les hommes qui nous affligent, nous nous abstenons de les affliger ».
« En vérité, nous vivons heureux si nous sommes libres de cupidité parmi les cupides ; nous mourrons libres de cupidité parmi les hommes qui sont cupides ».
« En vérité, nous vivons heureux bien que nous ne disions d’aucune chose qu’elle est nôtre. Nous serons semblables aux Dieux resplendissants qui se nourrissent de félicité ».
« Le téméraire qui convoite la femme de son prochain gagne quatre choses : déshonneur, lit inconfortable (immonde en outre) ; en troisième lieu, châtiment et finalement, l’enfer ».
« Les hommes prudents qui n’injurient personne et qui contrôlent constamment leur propre corps, iront au lieu où il n’y a pas de changement (Nirvana), où lorsqu’ils seront arrivés, ils ne souffriront jamais plus ».
« Ceux qui demeurent toujours vigilants, qui étudient nuit et jour, qui s’efforcent de gagner le Nirvana, finiront par extirper leurs propres passions ».
Extirper, écarter ou éliminer les défauts Psychologiques est primordial pour éveiller la conscience.
De multiples agrégats de type subjectif, appelons-les Moi, singularisent et donnent leur trait caractéristique à nos passions.
La compréhension et l’élimination sont indispensables pour exiler toute cette variété d’éléments subjectifs qui constituent l’Ego, le Moi-Même, le Soi-Même.
La compréhension n’est pas tout. Quelqu’un pourrait comprendre intégralement ce que sont les trois formes classiques de la colère : « colère corporelle », « colère de l’humeur » et « colère de la langue », et continuer cependant à les avoir.
Nous pourrions même nous donner le luxe de contrôler le corps physique, l’humeur et le mental ; ceci évidemment ne signifie pas élimination.
Quand quelqu’un veut extirper des passions, il doit faire appel à un pouvoir supérieur ; je veux me référer au pouvoir serpentin solaire, le feu sexuel, qui se développe dans le corps de l’ascète.
Le mot mystérieux qui définit ce pouvoir-là est Kundalini, le serpent igné de nos pouvoirs magiques, la Mère Divine.
Il est indiscutable que cette énergie créatrice se particularise en chaque créature.
En conséquence et corollaire, nous pouvons et devons même insister sur l’idée transcendantale d’une Mère Cosmique particulière en chaque homme.
Kundry, Hérodiade, Gundrige, la femme par antonomase, qui dort dans la terre de Montsalvat, doit se réveiller de son sommeil millénaire.
Ce chapitre est extrait de Le Parsifal Dévoilé (1972) par Samael Aun Weor.