Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Le Parsifal Dévoilé
Que n’a-t-on pas écrit dans la vie, mais il est nécessaire d’approfondir. Nous allons maintenant révéler, en toute justesse, le Parsifal, le chef d’œuvre de Wagner.
Que les Dieux veuillent nous aider ! Les muses savent bien que cette œuvre diamantine du grand Maître, occupe une place particulière, spéciale, dans le drame wagnérien.
Le verbe du Maître s’y écoule délicieusement, comme une rivière d’or sous l’épaisse forêt du soleil. Du Parsifal, on pourrait vraiment dire ce que Goethe disait de son second Faust :
« J’ai accumulé en lui les grands mystères et les problèmes ardus, que les générations à venir prendront la peine de déchiffrer. »
Certes, et au nom de la vérité, je dois confesser que je ne suis pas le premier, ni le dernier qui s’occupe du Parsifal…
Cependant, il est ostensible que je suis en effet le premier à dénuder la vérité renfermée au sein des augustes mystères du Parsifal.
Don Mario Roso de Luna, l’insigne écrivain théosophe a dit : « Dans le Parsifal, la pensée de Wagner semble voilée, intentionnellement ; en effet, et pour démêler le sens d’allusions philosophiques précises – quand on y parvient -, nous devons faire un grand effort de travaux pour deviner et pour se reconcentrer mentalement, parce que dans cette œuvre, comme dans un cauchemar, nous trouvons confondus les éléments les plus divers : hautes questions philosophiques, rappels bibliques et orientaux, mysticismes, orthodoxie, vestiges de culte catholique, rituels païens, nigromancie, somnambulisme et hypnose, pratiques de la chevalerie médiévale, extase, ascétismes, piété, rédemption, affinités de la nature matérielle avec l’âme humaine, amour dans son acception la plus rustre, amour dans son acception la plus pure… »
Toute lumière faite, il ressort avec l’entière clarté de midi, que Wagner fut un grand INITIÉ, un vrai ésotériste, un illuminé authentique.
Dans le Parsifal de Wagner, existent : science, philosophie, art et religion…
Nouveau Docteur Faust, ce grand musicien semble avoir fouillé de très anciennes écritures religieuses…
Ce qui m’étonne le plus est quelque chose de terrible : je veux faire allusion à la Magie Innée.
D’où la sortit-il ? Qui la lui enseigna ? Dans quelle école l’apprit-il ?
Vient ensuite le déroulement du Drame, avec un Magisme Traditionnel authentique…
Mystères majeurs que la foule ne comprend pas.
Pénétrer dans cet occultisme archaïque, sonder plus profondément dans les Mystères Christiques, examiner le Bouddhisme ésotérique contenu dans cet évangile Wagnérien, est précisément ce que nous prétendons faire dans ce livre.
Il est évident que beaucoup de pseudo-ésotéristes vont se scandaliser de nos révélations. Il est indiscutable que beaucoup de sincères fourvoyés et pleins de bonnes intentions, indignés, déchireront leurs vêtements et proféreront des choses horribles, contre nous les Gostiques…
Ceci vient du fait que Le Parsifal provoque toujours de terribles discussions ; il est évident que les enfants des ténèbres haïssent la lumière.
Rappelons-nous que Le Parsifal fut présenté dans tous les meilleurs théâtres d’Europe, précisément le 1er Janvier 1914, et ceci nous invite à méditer.
« L’année 1914, avec l’éclatement de la première Guerre Mondiale et la grande première de Parsifal dans le monde cultivé, restera mémorable dans les annales de l’humanité. »
Si Wagner n’avait pas interdit la production sur scène de son magnus opus hors de Bayreuth, il est indiscutable que le monde l’aurait connu avant.
Heureusement et pour le bien du Grand-Oeuvre du Père, la volonté de l’immortel musicien ne put s’accomplir, car pesait sur elle des traités internationaux relatifs à la propriété intellectuelle.
Il est ostensible qu’en Allemagne, il y a prescription de la propriété des œuvres après 30 ans à partir de la mort de leur auteur.
Puisque le 1er janvier 1914, les trente ans en question s’accomplirent, la propriété intellectuelle du Parsifal s’éteignit et alors, le monde put connaître cette œuvre magistrale.
1914… Mystérieuse union… Parsifal et la Première Guerre Mondiale. Il est indubitable que l’évangile Wagnérien résonne sur les champs de bataille ; il est catastrophique, terrible, il resplendit glorieusement au sein de la tempête de tous les exclusivismes.
Ce chapitre est extrait de Le Parsifal Dévoilé (1972) par Samael Aun Weor.