Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Le Parsifal Dévoilé
La piscine sacrée, le lac initiatique de la représentation des Mystères divins, dans les domaines du Saint Graal est, sans doute aucun, le Mercure de la philosophie secrète, ce verre liquide, flexible, malléable, contenu dans nos glandes sexuelles.
Philippe Théophraste Bombaste Von Hohenheim (Aureolus Paracelsus) dit que dans l’Ens Seminis se trouve tout l’Ens Virtutis du feu.
Après l’irradiant Soleil et ses langues de feu ardent qui crépitent dans l’ineffable orchestration des sphères, il y a le Mercure de la philosophie secrète, l’Ens Seminis, l’eau chaotique du premier instant, l’éternel élément féminin, la Grande Mère ou Vache nourricière, le fondement même de toute vie cosmique.
Transmuter intelligemment ces eaux de la vie libre en son mouvement, ce Mercure Sophique des sages, signifie travailler intensivement dans le Laboratorium Oratorium du Troisième Logos.
Il est écrit en caractères de feu dans le grand livre de la vie, que dans la croix Jaïna ou Jina, se cache miraculeusement l’indicible secret du Grand Arcane, la clef merveilleuse de la transmutation sexuelle.
Nous avons a réduire tous nos métaux en le Mercure de la Philosophie Secrète.
Il n’est pas difficile de comprendre que cette croix magique est la Swastika des grands Mystères, elle-même…
Dans la délicieuse extase de l’âme ardente, nous pouvons et même nous devons nous mettre en contact mystique avec Janus, l’austère et sublime hiérophante Jina, qui enseigna au monde autrefois, la science des Jinas.
Il y a au Tibet secret deux écoles qui se combattent mutuellement : je fais clairement allusion aux Institutions Mahayana et Hinayana.
Exigu est la porte, étroit est le chemin, qui conduisent à la lumière et bien peu sont ceux qui les trouvent…
Le chemin Hinayana est hors de doute, Bouddhique et Christique. On le cite dans les livres sacrés. Le chemin Hinayana est mentionné dans les 4 Évangiles.
Les âmes pures, en état de parfaite béatitude, peuvent expérimenter de manière directe l’intime relation existant entre la Swastika et le chemin Jinayana.
Ce grand martyr du siècle passé, H.P.B., avait raison de nous dire que la Swastika des tankas, est le symbole le plus sacré et le plus mystique : la Swastika brille en effet sur la tête du grand serpent de Vishnu, le Shasta Ananta aux mille têtes, qui habite dans le Patala ou région inférieure.
En avançant et en portant la croix jusqu’au Mont des Têtes de Mort, nous pouvons vérifier dans les temps anciens que les nations mirent la Swastika à la tête de tous leurs symboles sacrés.
La pleine lucidité de l’esprit nous permet de comprendre que la Swastika est le marteau de Thor, l’arme magique forgée par les pygmées contre les géants ou forces Titaniques précosmiques définitivement opposées à la loi d’harmonie Universelle, le marteau producteur des tempêtes, que les As ou Seigneurs célestes utilisent.
Dans le Macrocosme aux splendeurs infinies, ses bras pliés en angles droits, expriment avec plénitude la rotation terrestre, toujours infatigable, ainsi que l’incessant mouvement rénovateur du jardin cosmique.
La Swastika dans le Microcosme représente l’homme montrant le ciel avec la dextre, tandis que la gauche, telle l’ombre fatale de l’hiver se dirige vers le bas, comme pour montrer notre monde affligé avec une douleur infinie.
La Swastika est également un signe alchimique, cosmogonique et anthropogonique, sous sept clefs d’interprétation distinctes.
Enfin comme vivant symbole de l’électricité transcendante, c’est l’Alpha et l’Omega de la force sexuelle universelle, qui descend par les degrés d’or de l’Esprit jusqu’au monde matériel.
Il se trouve donc, que celui qui parvient à englober intégralement toute la signification mystique de la Swastika, se retrouve libre de toute Maya (illusion).
La Swastika est le moulinet électrique des physiciens.
En la Swastika se cachent les terribles mystères du Lingam-Yoni, le Sexo-Yoga Hindou, exotique, avec tous ses parfums orientaux.
C’est le mystérieux érotisme du Kama-Kalpa, le Sahaja Maïthuna aux positions sexuelles ardentes comme le feu.
Il est évident qu’ils sont scellés de la croix Swastika.
La partie verticale de la Sainte Croix Swastika est masculine, virile, puissante. Sa ligne horizontale est féminine, délicieuse. La clef de tout pouvoir se trouve la Swastika, dans le croisement de ces deux madriers éternels.
La Swastika est la croix en mouvement, le sexe en pleine activité, la transmutation sexuelle en action.
Bienheureux le sage qui, aimant une femme, se submerge heureux, dans les mystères érotiques sacrés de Minna : les terrifiantes ténèbres d’un véritable amour, qui est frère de la mort, lui permettront de sublimer et de transmuter le Mercure de la Philosophie Secrète.
L’enchanteresse nuit de l’amour, symbolise autant la vulgaire Infra-Obscurité de l’ignorance et de la mauvaise magie, que la Super-Obscurité du silence et l’auguste secret des sages (les Yaksha et Rajkshas du Mahabharata).
Il est écrit en mots de Diamant dans le livre de toute création : « Celui qui veut monter doit d’abord descendre ».
La conquête de l’Ultra-Mare-Vitae ou monde Super-Liminal et Ultra-Terrestre, serait absolument impossible sans la sage transmutation du Mercure Sophique.
Les nubiles jeunes filles et les sages mâles de l’Amen Semen, le paradis Égyptien, souffrirent trop dans l’Averne, quand ils vivaient aux bords de la lagune Styx, tu le sais.
Transmuter l’eau en vin comme l’enseigna le Grand Kabir Jésus dans les noces de Canaan est plus amer que la bile.
La blanche colombe de l’Esprit-Saint forgée dans les armes et brodée sur les manteaux des chevaliers du Saint Graal, le Cygne Sacré, le Hamsa miraculeux, l’Oiseau Phénix du paradis, l’Ibis immortel, resplendissent, merveilleusement sur les eaux profondes de la vie.
Du fond insondable de la lagune Styx, dans les terribles profondeurs de l’Averne, surgissent des Dieux qui se perdent dans l’espace abstrait absolu.
La lumière sort des ténèbres et le Cosmos jaillit du Chaos.
Ce chapitre est extrait de Le Parsifal Dévoilé (1972) par Samael Aun Weor.