Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Le Parsifal Dévoilé
L’homme primitif, l’androgyne sexuel Adam Kadmon, se reproduisait par le pouvoir de l’imagination et de la volonté unie en vibrante harmonie.
Il est écrit avec des charbons ardents dans le livre de tous les mystères, que dans l’union de ces deux pôles magiques se trouve la clef de tout pouvoir.
La Magie sexuelle de l’Arcane AZF est le secret des Alchimistes.
Les vieilles traditions Kabbalistes racontent que l’homme perdit ce pouvoir créateur, imaginatif et évolutif, par la chute dans le péché.
Ils disent que pour cela précisément, il fut expulsé de l’Eden. Cette conception Kabbaliste a des fondements solides.
Rétablir cette unité originelle de l’androgyne primordial est précisément l’objectif principal de la Magie sexuelle.
Au moyen du sexo-yoga, avec son fameux Sahaja Maithuna, nous nous rendons entiers, unifiés, complets.
Le fond cosmique transcendantal de la sexualité est indiscutable. La Sexologie ésotérique nous permet de réaliser un enlacement électrobiologique entre ces zones mystérieuses, transcendantes du psychique et du physiologique, pour nous convertir en authentiques mutants.
L’amour pour le conjoint ou la conjointe se relie mystiquement à de splendides représentations qui ont leur origine dans le monde de l’Esprit pur.
L’heure est arrivée de regarder les fonctions sexuelles, non en tant que motif de honte, tabou ou péché, mais comme quelque chose d’infiniment élevé, sublime et terriblement Divin.
Ainsi donc le sexo-yoga, le MAÏTHUNA, agit en nous transfigurant radicalement et en donnant évidemment une accentuation idéale à ce qui est sexuel dans l’âme de chacun de nous.
Sont capables de MAGIE SEXUELLE ces personnes intelligentes et compréhensives qui essaient de transcender ce dualisme qui sépare le monde animique du monde physique…
L’imagination créatrice est le merveilleux agent de la vie sexuelle et elle possède en soi une qualité cosmique Divine.
Le miroir magique de l’Imagination est seul à accueillir en soi la Volonté de notre Père qui est en Secret.
La volonté et l’imagination de deux amants qui s’adorent, Homme et Femme, consiste donc en le fait de donner forme à leur univers intime au moyen de l’ardeur sexuelle commune.
Dans tous les livres de sagesse antique, on parle toujours de l’Ile Sacrée et des Dieux Saints. Cette île bénie est impérissable.
Jamais au grand jamais dans l’histoire des innombrables siècles, elle n’a eu de part dans la Némésis des autres continents. Pour être certes l’unique dont le destin est de durer du début jusqu’à la fin du Mahamvantara en passant par chaque Ronde.
Elle est sans doute aucun, l’archaïque berceau paradisiaque d’ADAM KADMON, la première race humaine, gens androgynes, protoplasmiques capables de se reproduire comme nous l’avons déjà dit, par le pouvoir de la volonté et de l’imagination unies en vibrante harmonie.
La Magie sexuelle se réalise avec l’union des polarités, l’imagination féminine et la volonté masculine.
Ile vénérée, exotique demeure de l’ultime mortel Divin, choisi alors comme Shishta pour semence de cette humanité pygmée, Terre des Mille et Une Nuits des paradis Jinas dans les régions septentrionales du monde.
« L’étoile polaire du nord fixe sur elle son vigilant regard de l’aurore jusqu’à la fin du crépuscule d’un jour du Grand Souffle ».
Ile bénie que nous devons chercher dans le fond même de notre conscience intime.
ADAM KADMON doit naître en chacun de nous par le merveilleux pouvoir de la Magie Sexuelle.
Tu rempliras cent vases du sel de tes yeux, tu soupireras terriblement jusqu’à lutter avec impétuosité dans le douloureux vent qui passe, détruisant cruellement les pétales parfumés des fleurs de tes jardins, tu sangloteras amèrement jusqu’à blesser mortellement les entrailles de la nuit étoilée.
Je te jure par l’Eternel Dieu vivant, que d’aucune manière ton auto-réalisation intime ne sera possible, si tu écartes de ta vie la joie de l’Amour, la Magie Sexuelle.
La Magie sexuelle opère des transmutations tattviques dans tous les corps internes, y compris le corps physique.
Ce chapitre est extrait de Le Parsifal Dévoilé (1972) par Samael Aun Weor.