Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Le Message du Verseau
Cette nuit, nous, les frères du temple, avons beaucoup souffert pour cette pauvre humanité que nous adorons tant.
Le ciel, cette nuit, s est vêtu de noirs nuages denses. Nuages fauves qu illumine l éclair. Éclairs, tonnerres, tempêtes, pluies et grande grêle.
Nous tous, cette nuit entrâmes par les portes du Temple, emplis de grand émoi. Nous avons beaucoup souffert pour la grande orpheline que nous aimons tant.
Pauvre humanité ! Pauvre mère ! Pauvres vieillards ! Quelques-uns d entre nous, les frères, se sont couchés sur leur lit de profonde douleur.
Dans le temple est représenté un Drame Apocalyptique. Nous, les frères, sommes simultanément spectateurs et acteurs de ce drame sacré.
Les prêtres lièrent deux choses : un Enfant et un Livre. Sur la poitrine de l enfant apocalyptique resplendit le LIVRE SCELLÉ.
Les cordes de chanvre fin et cruel enveloppent le corps tendre et délicat du Bel Enfant des angoisses et des douleurs. Les cruelles attaches passent au-dessus du Livre Scellé.
Le Livre est sur la poitrine immaculée de l Enfant. Cet enfant est notre Enfant Bien-Aimé.
Nous supplions, nous pleurons, nous demandons miséricorde et alors, l Enfant des angoisses est libéré, ainsi que le Livre Scellé de Sept Sceaux.
Nous ouvrons maintenant le Livre et prophétisons avec lui, à une femme vêtue de pourpre et d écarlate.
Elle, la Grande Prostituée dont le numéro est 666 et avec laquelle ont forniqué tous les rois de la terre.
La femme nous écoute et dit « Je ne savais pas que vous pourriez me dire des prophéties avec ce Livre ». Nous lui dîmes alors : « Nous venons prophétiser et enseigner avec ce Livre ».
Ainsi avons-nous parlé à la femme vêtue de pourpre et d écarlate ; et tandis que nous parlions avec elle, se croisaient dans notre imagination, les images des cinq monts. Ce sont les cinq races qu il y eut.
Chaque race s achève avec une grande catastrophe. Notre cinquième race se terminera promptement.
Apocalypse 5:1-14 « Et je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône, un livre écrit au dedans et sur le revers, un livre scellé de sept sceaux (v.1).
Et je vis un Ange puissant proclamant à haute voix : qui est digne d ouvrir le livre et d en rompre les sceaux ? (v.2).
Et personne ni dans le ciel, ni sur la terre, ni au-dessous de la terre, ne pouvait ouvrir le livre, ni le regarder (v.3)
Réellement, ce livre, seul peut l ouvrir l Agneau Incarné.
Et moi, je pleurai fort, parce que nul n était trouvé digne d ouvrir le livre ni de le regarder (v.4).
Et l un des anciens me dit : Ne pleure pas, voici le lion qui est de la tribu de Juda (le Verbe Initiateur de la Nouvelle Ere du Verseau).
La racine de David a vaincu (la Bête intellectuelle à l intérieur de soi-même) pour ouvrir le livre et les sept sceaux (v.5) (ceci, l humanité, la grande prostituée l ignore).
Et je vis au milieu du Trône et des quatre animaux et au milieu des anciens, un Agneau qui se tenait là, comme immolé, ayant sept cornes et sept yeux, qui sont les Sept Esprits de Dieu, envoyés sur toute la terre (v.6) (pour travailler en accord avec la loi).
Et il vint et prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône (v.7).
Et lorsqu il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt quatre Anciens tombèrent sur leurs faces devant l Agneau, ayant chacun une harpe et des coupes d or, pleines de parfums, qui sont les prières des saints (v.8).
Et ils chantent un cantique nouveau en disant : tu es digne de prendre le livre et d en ouvrir les sceaux, car tu as été immolé et tu nous as racheté pour Dieu avec ton sang, de toute tribu et langue et nation (v.9).
Réellement, seul l Agneau peut ouvrir le Livre Scellé de Sept Sceaux.
Et tu nous as faits rois et prêtres pour notre Dieu (Interne) et ils règneront sur la terre (Réellement, notre Dieu interne est le roi et le prêtre).
Et je regardai et écoutai la voix de nombreux anges, autour du trône (qui est dans les cieux et à l intérieur du cSur de l homme) et des animaux et des anciens ; et leur nombre était des milliers de milliers (v.11), disant à haute voix :
Digne est l Agneau qui a été immolé, de recevoir la puissance et richesse et sagesse et force et honneur et gloire et louange (v.12).
Et j entendis toutes les créatures qui sont dans le ciel et sur la terre et au-dessous de la terre et sur la mer, et toutes les choses qui y sont, disant :
A celui qui est assis sur le Trône et à l Agneau, la bénédiction et l honneur et la gloire et la force, aux siècles des siècles ! (v.13)
Et les quatre animaux (de l Alchimie sexuelle) disaient : Amen ! Et les anciens tombèrent sur leur face et rendirent hommage à celui qui vit aux siècles des siècles. » v.14.
Réellement l Agneau interne de chaque homme est absolument parfait et digne de tout honneur. Nous, les hommes, ne sommes rien que des ombres de péché.
Quelques-uns disent : « Je crois » en le « je veux » comme dans le « je peux », et dans le « je fais ». Ils appellent cela être positif. La réalité est que ces personnes sont en train d affirmer Satan.
L Agneau n est pas le Moi. L Agneau n est pas du tout le moi supérieur, encore moins le moi inférieur. Quand l Agneau dit « JE SUIS », traduisez-le ainsi : « IL EST », car c est Lui qui parle et non l homme.
L Agneau est dépourvu du MOI, de tout sceau d Individualité, comme de tout vestige de Personnalité.
Si ton Dieu interne est le Dieu d un quelconque soleil, le Dieu d une quelconque constellation, sois encore plus humble, parce que tu n es rien qu un pauvre BODHISATTVA, un pauvre homme plus ou moins imparfait.
Ne commets pas le sacrilège de dire « Je suis le Dieu tel, ou le Grand Maître tel » parce que tu n es pas le Maître. Tu n es pas l Agneau. Tu n es qu une ombre pécheresse de celui qui n a jamais péché.
Le Moi est composé des atomes de l ennemi secret. Le Moi veut se faire remarquer, valoir, se faire sentir, monter au sommet de l échelle, etc. Toi, reconnais ta misère ; adore et loue l Agneau. Efface-toi, réfugie-toi dans le rien, parce que tu n es personne.
Ainsi par ce chemin de suprême humilité, reviendras-tu à l innocence de l Eden. Alors ton âme se perdra dans l Agneau. L étincelle reviendra à la flamme d où elle sortit.
Tu es l étincelle, l Agneau est la flamme. Et en ces jours, quand ton âme sera revenue à l Agneau, multiplie ta vigilance ; rappelle-toi que le Moi repousse comme la mauvaise herbe.
Seul l Agneau est digne de tout éloge, et honneur et gloire. Ne te divise pas en deux « Moi », l un supérieur et l autre inférieur. Il n existe qu un seul moi. Le dénommé moi supérieur n est rien qu un concept raffiné de Satan. Un sophisme du Moi.
Ne désire rien, tue tout désir de vie. Rappelle-toi que le moi s alimente de tout désir. Baise les pieds du lépreux. Sèche les larmes de tes pires ennemis, ne blesse personne par la parole. Ne cherche pas le refuge.
Résous-toi à mourir dans tous les plans de la conscience cosmique. Remets tes biens aux pauvres : donne jusqu à la dernière goutte de ton sang pour la pauvre humanité dolente.
Renonce à toute félicité et alors, l Agneau immolé entrera dans ton âme. Il fera de ton âme sa demeure.
Quelques philosophes affirment que le Christ apporta la doctrine du Moi parce qu il dit : « JE SUIS le Chemin, la Vérité et la Vie » Jean 14:6.
Certes l Agneau dit : « Je suis ». Seul l Agneau peut dire « Je suis ». Ceci l Agneau l a dit, mais ceci, nous ne pouvons pas le dire, parce que nous sommes des ombres du péché, parce que nous ne sommes pas l Agneau.
Réellement la traduction exacte et axiomatique de ce « JE SUIS », prononcé par l Agneau est la suivante « IL EST » le Chemin, la Vérité et la Vie.
Il le dit parce que « IL EST » la dit. Nous ne le disons pas. Lui le dit, LUI, LUI, LUI. Il vit dans les profondeurs inconnues de notre Être.
Il est le Chemin, la Vérité et la Vie.
Il transcende tout concept du Moi, toute individualité et n importe quel vestige de personnalité.
Réellement l Agneau qui fut immolé est digne de prendre le pouvoir, la richesse, la sagesse, la force et l honneur, gloire et louange.
Il est l unique digne d ouvrir le Livre et de rompre ces Sceaux. L Agneau est notre divin Augoïdès. L unique vraiment grand et divin est l AGNEAU IMMOLÉ.
Ce chapitre est tiré de Le Message du Verseau (1960) par Samael Aun Weor.