Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Le Message du Verseau
Le 4 Février 1962 entre 2 et 3 heures de l’après-midi, la Nouvelle Ere du Verseau commencera. Bien des écoles attendent la nouvelle ère. Ce livre est le message de la nouvelle ère du Verseau.
L’annonce d’épouvantables cataclysmes pour l’ère du Verseau ne laissera pas de surprendre beaucoup d’étudiants ésotéristes.
Certes, le moi, le moi-même, l Ego retournant veut des commodités et aspire à une ère de sûreté, une ère qui lui offre ce qui ne le trouble pas. Une ère sensuelle, commode, sans guerre, sans haine, ni aucun problème.
Il est urgent de savoir que la vie a commencé son retour à la grande lumière. Ceci signifie : Catastrophe.
La terre passera par un processus de désintégration et réintégration planétaire. Le Verseau amène de terribles cataclysmes.
Tout ce qui est écrit dans l Apocalypse est pour les temps de la fin. Nous devons informer l humanité que les temps de la fin sont arrivés. L Apocalypse est le message de la nouvelle ère.
Nous avons étudié les versets Apocalyptiques dans les mondes supérieurs. Nous déclarons dans ce livre les résultats de nos investigations.
On a beaucoup parlé et écrit sur l Apocalypse, cependant tout ce qui s est fait, a été de spéculer intellectuellement et de répéter tout ce que les soi-disantes autorités ont affirmé. C est tout.
Ce travail est le résultat de terribles investigations ésotériques réalisées patiemment par nous, dans les mondes supérieurs.
Nous avons trouvé l’Apocalypse divisée en trois parties :
Nous avons intitulé la première : « LE FILS DE L’HOMME ».
La seconde s’appelle : « LE LIVRE SCELLE ».
La troisième a pour titre : « LA NOUVELLE JERUSALEM ».
La première partie enseigne le sentier du fil du rasoir. La deuxième traite des temps de la fin, la troisième nous informe sur la terre future. Ceci est un livre de christification pratique.
Ceci est un livre d ésotérisme transcendantal et absolument pratique. Dans ce livre nous ne théorisons pas. Ceci est une Suvre pratique à cent pour cent. Bien des étudiants aspirent à se christifier mais ils ne savent pas par où commencer. Ils ne connaissent pas la CLE, le secret.
Dans ce livre nous offrons à l étudiant la clé, le secret, la clef. La voici, amants assoiffés de la vérité. Maintenant pratiquez. Vous n êtes pas seuls. Nous vous aimons profondément et quand vous serez sur le sentier du fil du rasoir, vous serez assistés par nous, les frères du temple.
L AGLA (Action Gnostique Libératrice Amérindienne) est constituée par le triangle Alas-Gnôsis-Sivananda Aryabarta Ashrama. Les puissants mouvements unis sont au nombre de trois, qui propagent dans le monde entier l Esotérisme Gnostique de notre Adorable Sauveur du monde.
Tous ceux qui après avoir lu ce livre veulent entrer à L Agla doivent nous écrire. Aucune lettre ne restera sans réponse. L Agla compte des milliers de personnes en Occident et en Orient. L Agla est l Armée du Salut Mondial.
Le chef suprême de l Agla est le CHRIST JESUS. Vous savez, frères gnostiques, que Jésus le Christ est vivant. Le Christ Jésus ressuscita le troisième jour avec son corps de chair et d os et il vit encore avec ce corps de chair et d os dans le SHAMBALLA.
Le pays secret du Shamballa se trouve dans le Tibet Oriental. C est là que le Maître a son Temple. Avec lui, vivent beaucoup d autres Maîtres qui ressuscitèrent, et qui conservent leur corps depuis des âges très reculés.
Le Maître Adorable, Jésus Christ a été très actif et a travaillé intensément pour aider l humanité souffrante. C est le chef du mouvement Gnostique. Il est le hiérarque suprême d Agla.
Bien que cela paraisse incroyable, l Adorable Sauveur du monde a travaillé comme infirmier sur les champs de bataille pendant la première et la seconde, guerres mondiales.
Nous allons transcrire maintenant un émouvant récit de Don Mario Roso de Luna, le célèbre écrivain théosophe. Ce récit nous le trouvons dans le livre « Qui tue la mort », ou le « livre des Jinas », Suvre formidable de Don Mario.
Voyons :
« D étranges récits arrivaient jusqu à nous dans les tranchées. Le long de la ligne de trois cent miles qui va de la Suisse jusqu à la mer, couraient certaines rumeurs dont nous ignorions l origine, comme la véracité. Elles allaient et venaient à grande vitesse, et je me rappelle le moment où mon compagnon Jorge Casay, tournant vers moi ses yeux bleus, avec un étrange regard, me demanda si j avais vu l ami des blessés ; et alors, il me raconta ce qu il savait à ce sujet.
Il me dit qu après bien des combats violents, on avait vu un homme vêtu de blanc se pencher sur les blessés. Les balles arrivaient près de lui, les grenades tombaient autour de lui, mais rien n avait le pouvoir de le toucher. Il était un héros supérieur à tous les héros, ou quelque chose de plus grand encore.
Ce mystérieux personnage que les Français appellent « le camarade vêtu de blanc » semblait être partout à la fois. A Nancy, en Argonne, à Soisson, à Iprès, partout, il y avait des hommes qui parlaient de lui à voix basse. Quelques-uns pourtant, souriaient en disant que les tranchées avaient affecté les nerfs des hommes.
Et moi qui parlais souvent à tort et à travers, je m exclamai que pour croire, je devais voir ; et que j avais besoin de l aide d un couteau germanique qui me blesserait et me jetterait à terre. Le lendemain dans cette portion du front, les évènements se succédèrent de manière très tourmentée.
Nos grands canons rugirent du matin jusqu au soir et recommencèrent le matin suivant. A midi nous reçùmes l ordre de prendre les tranchées de notre front. Elles se trouvaient à deux cents yards de nous et nous n avions pas fini de partir, quand nous comprîmes que nos grands canons avaient échoués dans la préparation ; on avait besoin pour avancer d un cSur d acier ; mais aucun homme ne vacilla.
Nous avions avancé de cent cinquante yards quand nous nous rendîmes compte que nous allions mal. Notre capitaine nous ordonna de nous mettre à couvert. C est alors précisément que je fus blessé aux deux jambes. Par miséricorde divine, je tombai dans un trou. Je suppose que je m évanouis, car quand j ouvris les yeux, je me retrouvai seul.
Ma douleur était horrible mais je ne m aventurai pas à bouger, afin que les Allemands ne me vissent point, car j étais à une distance de cinquante yards et je n attendais d eux aucune pitié. Je ressentis de la joie quand il commença à faire nuit. Il y avait avec moi quelques hommes qui se seraient sentis en danger dans la nuit, s ils avaient su qu il y avait encore un camarade vivant.
La nuit tomba et bientôt, j entendis des pas, non pas des pas furtifs, mais fermes et posés à plat, comme si l obscurité, pas plus que la mort, n eussent pu altérer l impassibilité de ces pieds. J étais si loin de soupçonner qui était celui qui s approchait que, bien que je perçus la clarté des blancs dans l obscurité, je me figurai qu il s agissait d un laboureur en chemise et même, il me vint à l idée que c était une femme démente.
Mais soudain, avec un léger tressaillement dont je ne sais s il fut de joie ou de terreur, je crus follement qu il s agissait du « camarade vêtu de blanc » ; et à l instant même, les fusils Allemands commencèrent à tirer. Les balles ne pouvaient pratiquement pas manquer ce blanc là car il leva les bras, comme en manière de supplique et il les replia, restant là, telle une de ces croix qu on voit si fréquemment au bord des chemins de France.
Alors, il parla, ses mots me semblèrent familiers, mais tout ce dont je me souviens est le début : « Si tu as connu & La fin & Mais maintenant, ils sont occultés à tes yeux ». Alors, il s inclina, me prit dans ses bras (moi qui suis l homme le plus corpulent de mon régiment) et me transporta, comme s il avait transporté un enfant.
Je suppose que je m endormis car quand je m éveillai, ce sentiment s était dissipé. J étais un homme et je désirais savoir ce que je pouvais faire pour mon ami, pour l aider et le servir. Lui, regardait en direction du ruisseau et ses mains étaient jointes, comme s il priait ; je vis alors qui lui aussi était blessé.
Je crus voir comme une blessure, une déchirure à sa main, et tandis qu il priait, une goutte de sang se forma qui tomba sur le sol. Je poussai un cri que je ne pus retenir, car cette blessure me parut plus horrible que celles que j avais vues dans cette guerre amère.
« Tu es blessé aussi (lui dis-je timidement) » peut-être m entendit-il, peut-être le devina-t-il à l expression de mon visage ; mais il me répondit gentiment : « C est une vieille blessure mais elle m a gêné il y a peu de temps ». Alors je notai avec peine que la même marque cruelle apparaissait sur son pied. Vous serez étonné de ce que je n ai pas cru à l histoire plus tôt. Moi-même je m en étonnai. Mais je le reconnus uniquement quand je vis son pied : le Christ vivant.
Je l avais entendu dire par l aumônier quelques semaines auparavant, mais à ce moment, je compris qu il était venu à moi (vers moi qui l avais éloigné de ma vie, dans l ardente fièvre de ma jeunesse) ; j aspirai à lui parler et à le remercier, mais les mots me manquaient.
Et alors il se leva et me dit : « Reste près de l eau aujourd hui. Je viendrai à toi demain ; j ai un travail à te donner pour moi ». A un moment donné, il s en alla et pendant que je l attendais, j écrivis ceci afin de ne pas en perdre la mémoire. Je me sentais faible et seul, et ma douleur augmentait ; mais j avais sa promesse, je savais qu il devait venir demain vers moi.
Là s arrête le récit d un soldat transcrit par Don Mario Roso Luna dans son livre « Qui tue la mort ». Ce fait concret démontre définitivement que Jésus vit encore avec le même corps physique qu il utilisa en terre sainte.
Ici dans ce livre, nous avons remis la clé de la résurrection. Nous avons déchiré le voile du sanctuaire.
Nous avons remis à l’humanité dolente, la doctrine secrète de l’Adorable qui a sept sceaux dans l’Apocalypse.
Le Message du Verseau est un livre de Pouvoirs terriblement divins.
Là sont tous les secrets. Là sont toutes les clefs de la CHRISTIFICATION. Ici est écrite la doctrine que l’Adorable enseigna en secret à ses humbles disciples.
L’Adorable demeurera avec nous jusqu’à la consommation des siècles. C’est là sa doctrine. Vous l’avez ici. Etudiez-la et pratiquez-la.
Paix Inverentielle
Samael Aun Weor Bouddha Maitreya
Kalki Avatar de la Nouvelle Ere du Verseau
Ce chapitre est tiré de Le Message du Verseau (1960) par Samael Aun Weor.