Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Le Mariage Parfait
Dieu comme Père est Sagesse. Dieu comme Mère est Amour.
Dieu comme Père réside dans l’œil de la Sagesse ; l’œil de la Sagesse se trouve situé dans l’espace entre les sourcils.
Dieu comme Amour se trouve dans le Temple-Cœur. Sagesse et Amour sont les deux piliers fondamentaux de la Grande Loge Blanche.
Aimer, qu’il est beau d’aimer. Seules les grandes Âmes peuvent et savent aimer. L’amour est tendresse infinie. L’amour est la vie qui palpite en chaque atome comme elle palpite en chaque soleil.
L’amour ne se peut définir car il est la Divine Mère du Monde ; il est ce qui nous advient lorsque nous sommes réellement amoureux.
L’amour est ressenti au plus profond du cœur ; c’est une vive et délicieuse expérience. C’est un feu qui consume, c’est un nectar divin qui enivre celui qui s’en abreuve. Un simple mouchoir parfumé, une lettre, une fleur, remuent à la racine de l’âme de sublimes émotions, des extases insolites, d’ineffables voluptés.
Personne n’a jamais pu définir l’Amour. Il faut le vivre, il faut le ressentir. Seuls les grands amoureux savent réellement ce qu’est cette chose que l’on nomme l’Amour.
Le Mariage Parfait est l’union de deux êtres qui savent vraiment aimer.
Pour qu’il y ait véritablement amour, il est nécessaire que l’homme et la femme s’adorent dans les sept grands plans cosmiques.
Pour qu’il y ait amour, il faut qu’il existe une véritable communion d’âme dans les trois sphères de la Pensée, du Sentiment et de la Volonté.
Lorsque les deux êtres vibrent en harmonie dans leurs pensées, leurs sentiments et leurs volitions, le Mariage Parfait se réalise alors dans les sept plans de conscience cosmique.
Il y a des personnes qui se trouvent mariées dans les plans physique et éthérique, mais ne le sont pas dans l’astral. D’autres sont mariées dans les plans physique, éthérique et astral, mais ne le sont pas dans le plan mental ; chacune pense à sa façon ; la femme a une religion et l’homme une autre ; ils ne sont pas d’accord dans ce qu’ils pensent.
Il existe des mariages harmonisés dans les plans de la pensée et du sentiment mais absolument opposés dans le monde de la volonté. Ces mariages sont pleins de heurts, ils ne sont pas heureux.
Le Mariage Parfait doit s’effectuer dans les sept plans de conscience cosmique. Il y a des mariages qui ne parviennent même pas au plan astral, il n’existe alors pas la moindre attraction sexuelle ; ces mariages sont de véritables échecs. Les mariages de ce type sont fondés exclusivement sur le contrat de mariage.
Certaines gens mènent une vie matrimoniale dans le plan physique avec un conjoint déterminé, et dans le plan mental elles ont une vie matrimoniale avec un conjoint différent. Il est très rare de rencontrer dans la vie un Mariage Parfait. Pour qu’il y ait amour, il faut qu’il y ait affinité de pensées, affinité de sentiments et de volontés.
Là où existe le calcul et l’intérêt il n’y a pas d’amour. Malheureusement, dans la vie moderne, dans notre monde de compte en banque, de marchandages et de celluloïd, l’amour est foulé aux pieds. Dans ces foyers où n’existent que des comptes et des calculs, il n’y a pas d’amour. Lorsque l’amour sort du cœur, il revient difficilement. L’amour est un enfant très farouche.
Le mariage qui est réalisé sans amour, uniquement sur la base d’intérêts économiques ou sociaux est, réellement, un péché contre l’Esprit-Saint. Les mariages de cette sorte échouent inévitablement.
Les amoureux confondent souvent le désir avec l’amour, et le pire c’est qu’ils se marient en croyant être amoureux. Une fois l’acte sexuel consommé, une fois satisfaite la passion charnelle, alors vient le désenchantement, alors reste la terrible réalité.
Les amoureux doivent s’analyser eux-mêmes avant de se marier pour savoir s’ils sont réellement amoureux. La passion est facilement confondue avec l’amour. L’amour et le désir sont absolument opposés.
Celui qui est vraiment amoureux est capable de donner jusqu’à la dernière goutte de son sang pour l’être adoré.
Examine-toi toi-même avant de te marier. Te sens-tu capable de donner jusqu’à la dernière goutte de ton sang pour l’être que tu adores ? Serais-tu capable de donner ta vie pour que l’être adoré vive ? Réfléchis et médite.
Existe-t-il une véritable affinité de pensées, de sentiments et de volontés avec l’être que tu adores ? Rappelle-toi que si cette affinité complète n’existe pas, alors ton mariage, au lieu du ciel, sera un véritable enfer. Ne te laisse pas mener par le désir. Tu dois tuer non seulement le désir mais jusqu’à l’ombre même de l’arbre tentateur du désir.
L’amour commence par un éclair de sympathie délicieuse, il se substantialise grâce à la tendresse infinie et se synthétise en suprême adoration.
Un Mariage Parfait c’est l’union de deux êtres qui s’adorent absolument. Dans l’amour, les calculs et les comptes en banque n’existent pas. Si tu es en train de faire des projets et des calculs, c’est parce que tu n’es pas amoureux. Réfléchis avant de faire le grand pas. Es-tu réellement amoureux ? Prends garde à l’illusion du désir. Souviens-toi que la flamme du désir consume la vie, et alors il ne reste que la terrible réalité de la mort.
Contemple les yeux de l’être que tu adores, perds-toi dans le bonheur de ses pupilles, mais si tu veux être heureux, ne te laisse pas conduire par le désir.
Ne confonds pas l’amour avec la passion. Homme amoureux, analyse-toi profondément. Il est indispensable de savoir si la femme que tu aimes t’appartient en esprit. Il est nécessaire de savoir si tu es complètement en affinité avec elle dans les trois mondes de la pensée, du sentiment et de la volonté.
L’adultère est le cruel résultat du manque d’amour. La femme vraiment amoureuse préférerait la mort plutôt que l’adultère. L’homme qui commet l’adultère n’est pas amoureux.
L’amour est terriblement divin. La Bienheureuse Déesse Mère du Monde est ce qu’on appelle l’amour.
Nous pouvons, avec le feu terrible de l’amour, nous transformer en Dieux pour pénétrer, pleins de majesté, dans l’Amphithéâtre de la Science Cosmique.
Ce chapitre est tiré de Le Mariage Parfait (1950) par Samael Aun Weor.