Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Le Chemin Étroit
Parmi les neiges éternelles du Tibet millénaire chargé d’innombrables traditions, il existe certaines écoles tantriques noires.
Malheur à celui qui s’affilie à ces écoles ténébreuses, « mieux aurait valu pour lui ne pas être né ou s’accrocher une meule de pierre au cou et se jeter au fond de la mer ».
L’objectif de base, fondamental, des écoles tantriques noires est de développer l’abominable organe Kundabuffer (la queue de Satan).
Le yoga sexuel blanc enseigne que par le contact des atomes solaires et lunaires du système séminal dans le Triveni, près du coccyx, le serpent igné de nos pouvoirs magiques s’éveille pour entamer sa marche vers l’intérieur et vers le haut par le canal médullaire.
Les yogis noirs du clan de Dag-Dugpa ne réalisent jamais ce contact des atomes solaires et lunaires à l’intérieur de l’organisme, mais toujours à l’extérieur de l’organisme.
Les yogis noirs (Asura Samphata) commettent le crime d’éjaculer le sperme (Shuhra) durant le Maïthuna pour le mêler avec la raja féminine et parvenir ainsi au contact des atomes solaires et lunaires à l’intérieur même de la Yoni de la femme.
Il n’y a pas de doute que pour les Bons et les Dugpas au bonnet rouge, le plus difficile est la réabsorption de la liqueur séminale après qu’elle ait été éjaculée.
Dans ce processus de réabsorption, il existe une technique et une force de type psychique terriblement maligne.
Le Vajroli Mudra combiné à la force mentale permet aux Bons et Dugpas au bonnet rouge d’absorber par l’urètre la liqueur séminale répandue.
Durant l’acte sexuel courant et ordinaire, l’animal intellectuel répand des millions d’atomes solaires au voltage très élevé, qui sont immédiatement remplacés par des billions d’atomes sataniques de l’ennemi secret, recueillis dans les enfers atomiques de l’homme par le processus de contraction des organes sexuels suivant le coït.
Lorsque le sperme n’est pas répandu, les atomes solaires retournent vers l’intérieur et vers le haut par Ida et Pingala, se multipliant alors d’une façon extraordinaire en quantité et en qualité.
Le sperme que les Tantristes noirs réabsorbent par l’urètre en l’extrayant du vagin s’est en fait transformé en un épouvantable accumulateur d’atomes Sataniques.
Quand ce genre spécial d’atomes sataniques essaient de monter jusqu’au Golgotha du Père (le cerveau), ils sont alors violemment rejetés contre le coccyx par les trois souffles akashiques qui travaillent dans Ida, Pingala et Sushumna.
Les atomes séminaux malins de ce type se précipitent par Ida et Pingala et luttent violemment pour parvenir au cerveau, mais tous leurs efforts sont inutiles, puisque les trois souffles akashiques les projettent vers cette région du coccyx où réside l’atome malin qui a le pouvoir de mettre en activité l’abominable organe Kundabuffer.
Chez toute personne normale et ordinaire, le serpent igné de nos pouvoirs magiques reste enfermé dans le centre coccygien, enroulé trois fois et demie d’une façon merveilleuse.
Lorsque le serpent monte par le canal médullaire, nous nous transformons en anges, mais lorsque le serpent descend, lorsqu’il se précipite à partir du coccyx vers les enfers atomiques de l’homme, nous nous transformons en démons lunaires terriblement malins.
Le serpent est la Kundalini ; le serpent qui descend est l’abominable organe Kundabuffer.
Le serpent qui monte par le canal médullaire est le serpent d’airain qui guérissait les Israélites dans le désert ; le serpent qui descend est le serpent tentateur de l’Éden, le terrible serpent Python à sept têtes qui se traînait dans la terre boueuse et qu’Apollon, irrité, blessa avec ses dards.
L’abominable organe Kundabuffer confère aux Tantristes noirs des pouvoirs psychiques (Siddhis) terriblement malins.
Jamais l’abominable organe Kundabuffer ne pourrait ouvrir les sept Églises de l’Apocalypse, les sept centres vitaux de l’épine dorsale, puisque jamais il ne parviendrait à monter par le canal médullaire ; par contre, il met bel et bien en activité l’antithèse des sept Églises, les sept centres malins ou sept chakras ténébreux du bas-ventre.
Les Mahométans affirment que l’enfer a sept portes, et que celles-ci se trouvent dans le bas-ventre ; l’abominable organe Kundabuffer a le pouvoir d’ouvrir ces sept portes.
Le fait de développer l’abominable organe Kundabuffer et de mettre en activité les sept chakras infernaux du bas-ventre équivaut par le fait même à se transformer en la bête immonde à sept têtes et dix cornes sur laquelle s’assied la Grande Prostituée dont le nombre est 666.
Ceux qui commettent le crime de développer l’abominable organe Kundabuffer divorcent pour toujours de la triade spirituelle Atman-Bouddhi-Manas et s’enfoncent dans les mondes infernaux.
Kundalini est un mot composé : Kunda nous rappelle l’abominable organe Kundabuffer ; Lini est assurément un mot Atlante qui signifie fin.
Le feu de la Pentecôte qui monte par le canal médullaire signifie la fin de l’abominable organe Kundabuffer.
Le feu de l’Esprit Saint qui monte par le canal médullaire ouvre l’Église d’Éphèse (le chakra coccygien) ; il ouvre l’Église de Smyrne (le chakra prostatique) ; il ouvre l’Église de Pergame (le chakra ombilical) ; il ouvre l’Église de Thyatire (le chakra du cœur) ; il ouvre l’Église de Sardes (le chakra laryngien) ; il ouvre l’Église de Philadelphie (le chakra frontal) ; il ouvre l’Église de Laodicée (le lotus aux mille pétales, la couronne des saints, dans la glande pinéale) ; et il met fin à l’abominable organe Kundartigateur.
La couleuvre maudite, le feu Luciférien, la queue de Satan, ouvre de fait les sept Églises antithétiques, infernales, du bas-ventre.
Le feu ascendant confère à l’Intime, à l’esprit, des pouvoirs sur Prithvi, l’élément terre, dans l’Église d’Éphèse ; des pouvoirs sur l’eau, Apas, dans l’Église de Smyrne ; des pouvoirs sur le feu, Tehas, dans l’Église de Pergame ; des pouvoirs sur l’air, Vayu, dans l’Église de Thyatire ; des pouvoirs sur l’éther ou Akasha dans l’Église de Sardes ; des pouvoirs sur la lumière par l’œil de Shiva, dans l’Église de Philadelphie ; et l’union avec l’Intime dans l’Église de Laodicée.
L’abominable organe Kundabuffer, le feu descendant, même s’il confère au yogi noir certains Siddhis, certains pouvoirs magiques intimement reliés aux sept chakras infernaux du bas-ventre, le transforme en un habitant du monde souterrain, en un esclave des éléments.
Les adeptes de la main gauche ont fondé dans le monde occidental de nombreuses écoles de tantrisme noir ; ces organisations ténébreuses arborent des titres sublimes.
Nous connaissons le cas d’un grand initié qui, avant de se désincarner, fonda une école de tantrisme blanc ; malheureusement, il commit l’erreur de laisser son fils, un jeune sans expérience, comme directeur général. Ce jeune homme ingénu et sans véritable expérience ésotérique se laissa bientôt tromper par des Tantristes noirs, et il finit par enseigner publiquement le tantrisme noir.
Le résultat de tout ceci fut épouvantable : certains membres de cette fraternité, aussi dépourvus d’expérience, acceptèrent l’enseignement tantrique noir et se transformèrent finalement en démons terriblement malins.
Le sexe est la pierre d’achoppement ou le rocher qui fait tomber. Le sexe est la pierre principale de l’angle, la pierre choisie, précieuse.
Nous ne devons jamais oublier les paroles de Pierre, le Maître du Maïthuna : il nous prévient contre les faux prophètes et les faux Maîtres qui introduisent en secret, sous des nuances sublimes et ineffables, de nombreuses hérésies destructives, beaucoup de tantrisme noir et de pratiques pernicieuses.
Suivez, mes bien-aimés frères Gnostiques, le chemin droit, le chemin de la chasteté parfaite, de la sainteté absolue et du grand sacrifice pour tous nos semblables.
Ce chapitre est tiré de Le Chemin Étroit (1968) par Samael Aun Weor.