Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Le Chemin Étroit
Bien-aimés frères Gnostiques,
Nous concluons ici ce Message de Noël 1967-68. Je vous prie de l’étudier à fond, de le pratiquer, de le vivre.
Ne soyez pas comme les papillonneurs qui lisent de tout et qui ne savent rien, de ceux qui sont aujourd’hui dans une petite école et demain dans une autre, et qui finissent par mourir après avoir misérablement perdu leur temps.
Étudiez à fond, ne soyez pas superficiels ; rappelez-vous que dans les puits aux eaux claires et profondes, il y a de la vie en abondance, des milliards de poissons s’y multiplient et tout n’y est qu’allégresse. Voyez les flaques superficielles sur le chemin, les puits vains et sans profondeur : ils sèchent bientôt sous la lumière du soleil et se changent en boue et en pourriture.
Soyez profonds, mes frères, soyez toujours présents aux salles de méditation, à nos chers Lumitiaux gnostiques.
Aimez vos pires ennemis de tout votre cœur et de toute votre âme ; baisez le fouet du bourreau, bénissez ceux qui disent du mal de vous et vous persécutent, rendez le bien pour le mal.
Mes bien-aimés, j’ai le grand honneur de vous inviter à un échange épistolaire constant, mais je vous en prie, je vous en supplie, je vous le demande, abstenez-vous de toute espèce de louange, d’adulation, de flatterie.
Il est urgent, il est indispensable que vous compreniez que mon insignifiante personne vaut moins que la cendre d’une cigarette, qu’elle est une chose qui n’a franchement pas la moindre importance.
En toute sincérité, je vous dis que toute lettre qui contiendra des louanges et des flatteries sera refusée.
Traitez-moi de cœur à cœur, de bien à bien, d’amour à amour. Rappelez-vous cette maxime hermétique qui dit : « Je te donne de l’amour, qui renferme tout entier le summum de la sagesse. »
À mes pires ennemis, à ceux qui me détestent et me persécutent tant, à ceux qui disent tant de mal de moi et qui critiquent tant mes œuvres, je leur transmets par ce Message de Noël mon affection fraternelle remplie d’amour véritable.
J’adore mes ennemis, j’adore mes critiques, et je leur souhaite, comme de raison, un joyeux Noël et une bonne année nouvelle.
Bien-aimés frères gnostiques qui étudiez aujourd’hui ce Message de Noël 1967-68, je vous dis en toute vérité que je me sens heureux de répondre à vos lettres, mais apprenez, je vous prie, à être patients : la réponse tarde parfois un peu, à cause du fait que ce n’est pas uniquement à votre lettre que je dois répondre, rappelez-vous que des milliers de personnes m’écrivent et que je dois répondre à tous.
Mes bien-aimés, que l’étoile de Noël resplendisse dans votre cœur. Je vous souhaite, de tout mon cœur et de toute mon âme, un joyeux Noël et une bonne année !
Paix Invérentielle.
Ce chapitre est tiré de Le Chemin Étroit (1968) par Samael Aun Weor.