Écrit par : Samael Aun Weor Catégorie : Le Chemin Étroit
Les hommes de science ont pu vérifier que les métaux sont également exposés à la maladie et à la mort. Certains poisons peuvent produire des maladies et la mort chez les métaux.
Le docteur Arnold Krumm-Heller (Huiracocha), médecin-colonel de l’armée mexicaine et professeur de médecine à l’Université de Berlin, dit dans son roman Rose-Croix (Rosacruz) que tout atome est un trio de matière, énergie et conscience.
Nous, les Gnostiques, nous savons que les particules subatomiques ont une conscience. Nous, les Gnostiques, nous affirmons avec insistance que les caractéristiques électriques et gravitationnelles d’une particule quelconque représentent ses qualités mentales.
La substance du mental existe dans tous les règnes de la nature, y compris dans les règnes minéral, végétal et animal.
La seule différence qui existe réellement entre les bêtes et l’animal intellectuel faussement appelé homme, c’est que ce dernier a converti le mental en intellect.
La vie et la conscience existent également, sous une certaine forme, dans les particules élémentales de la nature.
Les particules reçoivent de l’information au-delà du temps et de l’espace, et cela nous rappelle les perceptions extrasensorielles de certains sujets très psychiques, sur lesquelles on a fait des expériences dans les laboratoires de parapsychologie.
Lorsqu’un électron et un positron s’annulent pour libérer de l’énergie, deux rayons gamma sont produits ; ces derniers se trouvent intimement reliés entre eux, et quand l’un d’eux subit une transformation, l’autre reçoit inévitablement son influence sans qu’aucun lien physique ordinaire n’existe entre les deux photons gamma.
Remarquez la similitude entre ce phénomène et ceux qu’étudie la parapsychologie.
Les Chinois Lee et Yang ont démontré scientifiquement, par des expériences sur les particules atomiques, que dans notre région de l’univers, l’espace n’est pas symétrique et les particules de matière les plus petites ont tendance à y tourner sur elles-mêmes dans une direction privilégiée. Les hommes de science ne savent toujours pas quelle relation peut avoir cet effet avec la symétrie essentielle de la matière vivante.
La science de l’optique s’approche de la quatrième dimension, et il n’est pas loin, le jour où l’espace tétradimensionnel deviendra visible par le biais de lentilles très puissantes.
Paracelse, dans ses livres de médecine, parle des gnomes, des ondines, des néréides, des génies, des salamandres, des sylphes, etc., et comme de raison, les imbéciles se moquent de tout cela.
Nous, les Gnostiques, nous avons découvert dans les atomes minéraux ces gnomes dont parlait Paracelse, le médecin médiéval, et bien que les scientifiques se moquent de nous, nous savons également travailler avec les élémentaux végétaux pour guérir les malades comme le faisait dans son temps le bon Aureolus Paracelse.
La conscience des élémentaux est revêtue de corps protoplasmiques suprasensibles.
Quand la vie universelle se concentre dans le règne minéral, les corps protoplasmiques ou corps lunaires, les corps de ce type, sont sujets à de multiples changements et transformations.
Les gnomes du règne minéral, lorsqu’ils entrent dans l’évolution du règne végétal, subissent de graves transformations dans leurs corps protoplasmiques. Lorsque les élémentaux végétaux entament l’évolution animale, ils traversent de nouvelles transformations dans leurs corps protoplasmiques. Lorsque la vague de la vie évolutive passe de l’animal à l’homme, on constate de nouveaux changements et de nouvelles métamorphoses dans les corps protoplasmiques des élémentaux animaux qui s’introduisent dans des matrices humaines pour la première fois.
Les « corps internes » que les écoles pseudo-ésotériques et pseudo-occultistes étudient sont une propriété commune à toutes les bêtes de la nature : ce sont les corps lunaires ou corps protoplasmiques.
Les corps protoplasmiques lunaires contiennent les lois de l’évolution et de l’involution.
Les corps protoplasmiques évoluent jusqu’à un certain point parfaitement défini par la nature, puis ils se précipitent sur le chemin de l’involution jusqu’à ce qu’ils retournent à leur point de départ original.
L’évolution des corps protoplasmiques s’effectue sur la surface de la terre, dans le monde cellulaire.
L’involution des corps protoplasmiques se produit dans le règne minéral submergé.
Il n’y a rien d’étrange à ce que les corps protoplasmiques entament leur involution dans le monde cellulaire, mais leurs processus involutifs complexes se déroulent dans le sous-monde.
La mort du corps physique ne peut en aucun cas détruire les corps protoplasmiques : ceux-ci persistent dans le monde moléculaire.
Les spirites parlent beaucoup du périesprit, et celui-ci est constitué en lui-même des corps protoplasmiques.
L’ectoplasme, la matérialisation des corps lunaires, a été réalisée avec un succès total dans certains laboratoires scientifiques, et on a même pu photographier ces corps protoplasmiques.
L’âme embryonnaire que tout être humain porte à l’intérieur est vêtue des corps protoplasmiques.
L’animal intellectuel erronément appelé homme est une machine nécessaire à l’économie de la nature.
L’évolution des corps protoplasmiques est nécessaire dans la mesure où elle permet à la machine de fonctionner correctement.
La machine humaine reçoit et transforme automatiquement certains rayons cosmiques qu’elle transmet ensuite inconsciemment aux couches intérieures de la terre.
Tout animal et toute plante remplit cette même fonction de façon inconsciente, et l’animal intellectuel ne pouvait faire exception.
Chaque plante et chaque animal, selon son espèce, capte et transforme un type déterminé de rayons cosmiques pour le bien de l’organisme planétaire où nous vivons ; certains captent des vibrations provenant de la terre elle-même, des rayons terrestres qui doivent être transformés et transmis de nouveau à la terre.
D’autres familles végétales et animales ont pour mission de recevoir et de transformer les rayons solaires, que la terre reçoit ensuite avidement.
Il existe également de nombreuses familles végétales et animales qui reçoivent, transforment et transmettent à l’intérieur de l’organisme terrestre des rayons cosmiques du grand infini.
Les corps lunaires involuant répètent les processus vécus par la nature, mais d’une manière inverse ; c’est-à-dire qu’ils revivent de façon rétrospective tout leur passé humain, animal, végétal et minéral.
Quand les corps lunaires protoplasmiques retournent à leur point de départ original situé dans le règne minéral, qui est le point fondamental de l’échelle, alors ces corps sont réduits en poussière cosmique.
La destruction des corps protoplasmiques est indispensable pour libérer les âmes perdues.
Ces dernières retournent au chaos primitif originel, d’où elles devront s’élever de nouveau pour atteindre encore une fois l’état humain, après avoir répété la montée évolutive interminable et millénaire qui se produit à travers les règnes minéral, végétal, animal et humain.
La destruction des corps protoplasmiques lunaires dans les mondes infernaux est infiniment douloureuse, et Dante l’a merveilleusement représentée dans sa Divine Comédie.
C’est une chute constante vers l’arrière, une chute vers le passé dans des régions de plus en plus denses où l’on n’entend que des pleurs et des grincements de dents.
Les cataclysmes qui transformeront l’écorce de la terre de façon définitive tueront toute l’humanité, et celle-ci entrera définitivement dans les mondes infernaux.
Ce chapitre est tiré de Le Chemin Étroit (1968) par Samael Aun Weor.